Il était une fois un enfant, qui, après avoir vu son père, présumé mort à la guerre, revenir à la maison et trucider le nouvel amant de sa mère, devient sourd, muet et aveugle parce qu´on l´enjoint d´oublier le crime. Devenant tributaire des autres, il est torturé par son cousin Kevin et abusé sexuellement par son oncle Ernie. Ses parents, qui sont gentils, eux, essayent divers traitements pour soigner sa perte sensorielle : la religion, les drogues hallucinogènes, la médecine, laquelle finit par déterminer une raison psychosomatique au problème (sans blague !). Pendant ce temps, le bambin devient champion de flipper (parce qu´il a le dos fin). Finalement, la maman en a ras le bol de cornflakes et brise un miroir devant son fils atone, ce qui le libère enfin. Le jeune homme devient ensuite gourou pour transmettre son expérience trop pure à l´humanité. En vain… Et il vécut et on ne sait pas s´il eut beaucoup d´enfants.
Vous trouvez cette histoire tirée par les cheveux, digne d´un Euripide sous LSD ou d´un Lewis Caroll perfusé à la moquette ? Voilà , c´est Tommy.
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Cette vidéo parceque je la trouve excellente
L'histoire nous est narrée par un criminologue qui semble avoir étudié l'affaire de Brad Majors et Janet Weiss, deux jeunes gens bien sous tous rapports originaires de Denton, la ville où il fait bon vivre (the home of happiness).
L'histoire commence par le mariage de Ralph Hapschatt et Betty Monroe, deux amis apparemment proches de Brad et Janet. Cette union sert de cadre à Brad pour demander Janet en mariage. Cette dernière accepte et les jeunes fiancés décident d'aller annoncer leur union prochaine à leur ancien professeur de sciences dans la classe duquel ils se sont rencontrés : le professeur Everett V. Scott.
Quelques temps plus tard, alors qu'ils se rendent chez leur ami par une nuit pluvieuse, un pneu de leur voiture éclate soudainement. Trempés et cherchant un téléphone pour prévenir leur ami de leur mésaventure, ce « héros » et cette « héroïne » trouvent refuge dans un château inquiétant, peuplé de personnages pour le moins étranges. Malheureusement pour eux, cette entrée en matière digne d'un film de série B n'était qu'un avant-goût...
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L´album The Wall fait partie d´un grand projet concept à trois volets, le premier étant l´album lui-même, sa représentation sur scène et, finalement, un long métrage basé sur l´histoire de l´album. La réalisation du projet dura quatre ans ; le projet fut créé en 1978 et le film sortit en 1982[6]. Comme les deux albums précédents du groupe (The Dark Side of the Moon et Wish You Were Here), The Wall est un album-concept, mais aussi un opéra rock ; il traite du thème de l´isolement et de ses conséquences mentales, et les chansons suivent toutes un fil conducteur pour former une histoire. De ce fait, l´album sonne plus dur et théâtral que les précédents albums de Pink Floyd.
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Ce film est subversif dans la mesure où il développe les points de vue exprimés par les gens qui refusent « des boulots de merde payés des miettes », points de vue éminemment minoritaires dans les médias puisque contrant le discours dominant sur la valeur travail, relayé par les conseillers pour l'emploi. Le film montre par exemple comment quelqu'un est instruit lors de son premier jour du travail chez Domino's Pizza ; puis le spectateur voit les travailleurs de Michelin et les écoute lire le livre de leur PDG relatant son rapport à ses employés. On peut voir dans le même temps une assemblée du MEDEF et ses membres exprimer leur positions sur l'emploi en France et, par contraste, des chômeurs expliquer pourquoi ils refusent de travailler.
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salegone a écrit
Enter the Void
[url]http://uppix.net/d/9/6/6e0a461be6d40028 … 00b86b.jpg
Comment savez- vous que la Terre n'est pas l'enfer d'une autre planète ?(A Huxley)
Ancien SDF, 4 ans de rue, des années de tox, venez voir mon blog http://www.adhaine.org !
Enfermés Dehors La communauté des marginaux http://forum.enfermes-dehors.org
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queb69 a écrit
génial!! je me suis emmerdé tout le long !!!
justement,là ,tu as tout dit,
est-ce du génie ou du charlatanisme ?
vaste question...concernant Gaspar Noé
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salegone a écrit
Enter the Void
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Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи
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Mais ces films là , comme la moussaka geantes ne se prenais pas au sérieux, alors que les killers klowns se prenaient aux sérieux les réalisateurs.
PS : allez faire un tour sur http://www.nanarland.com/
Dernière modification par mikykeupon (22 janvier 2011 à 15:15)
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clodb168 a écrit
Master & Commander : de l'autre côté du monde
Un film magnifique , jamais un film n'a aussi bien montré a l'écran les batailles navales du temps des bateaux a voile. (Pirates des caraïbes , c'est guignolesque a coté , bon c'est pas non plus le même registre je le conçoit)
Si vous ne l'avez jamais vu , je vous le conseille
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clodb168 a écrit
C bien le film avec Russel Crowe, ou un matelot qui s'imagine porter la poisse au bateau...
Et qu'on retrouve mort. Un instant intense de grand malaise .
Warning c du cinoche mais dans le genre ca faisait des dizaines d'années que plus personne ne
s'etait attzaqué au suejt de facon serieuse .....
Exact c'est bien ce film , ou l'équipage Anglais de russel Crowe (son meilleur film avec Gladiator) a bord d'un navire "moyen" , se fait traquer par "l'achéron" un énorme navire Francais aux ordres de Napoléon bien plus rapide/solide/armée que celui des Anglais.
Et comme tu dit , c'est vrai que ce sujet de film (hormis les pirates des caraïbes , mais bon) : les batailles navales avec des navires a voiles n'avais pas était mit en boite depuis un moment.
Et "Master and Commander" , ben c'est simple : on s'y croirai et les batailles on croirai vraiment voir 2 énormes navires se bombarder de salve , le crépitement du bois , l'ambiance , la bande son , l'intrigue , bref tout est réussi :)
Hélas ce film n'a pas eu la reconnaissance qu'il mérite , peu de gens l'ont je pense vu ... Et ils ratent quelque chose
Sacré différence de taille entre "l'Achéron" Francais , et le navire Anglais
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Bon appétit.
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Dernière modification par HELL (11 février 2011 à 16:32)
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Dernière modification par OOx24 (19 août 2011 à 19:13)
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Dernière modification par OOx24 (22 août 2011 à 11:30)
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La bande original en VOST :
Un peu d'histoire autour de ce chef d'oeuvre :
- Stanley Kubrick nourrit avec ce film un propos qui lui semble cher : la dénonciation de l'incompétence des politiciens de tout bord, l´absurdité criminelle des projets et des réalisations des complexes militaro-industriels.
- Docteur Folamour, le personnage-titre, incarne le recyclage par les États-Unis (et l´URSS) des scientifiques ayant œuvré (et souvent adhéré) au régime nazi. Avec une outrance comique, Kubrick rappelle que le phénomène est loin d'être une invention (voir Opération Paperclip). Le Docteur est inspiré d'Edward Teller, l'un des ingénieurs du Projet Manhattan et inventeur de la bombe H et de Wernher von Braun, ancien savant Allemand à la solde des Nazis (réplique du général Turgidson : "Pour moi c'est toujours un Fritz"), père des V2. Il est également inspiré du mathématicien John von Neumann. Le premier devint plus tard conseiller technique du président américain, il possédait un fort accent hongrois et un tempérament « va-t-en guerre » décomplexé, le second, spécialiste des propulsions et tenues en vol des fusées a fait décoller les programmes de la NASA. Le troisième qui n'a jamais été nazi et pour cause, fut chargé de certains calculs au sein du projet Manhattan. Il fit partie du comité chargé de désigner les cibles des bombes, et calcula l'altitude optimale d'explosion de ces dernières afin qu'elles fassent le maximum de dégâts. Il fut ensuite avec Wiener l'un des fondateurs de la computer science, imaginant la structure des premiers ordinateurs. Le nom du Dr Folamour (Strangelove dans l'original anglais) est en réalité « Merkwürdigliebe ». Par deux fois dans le film, le Dr Folamour s'adresse au président avec les mots « Mein Führer ! ». Le personnage du Docteur Folamour n'apparaît pas dans le roman de Peter George.
- La « machine du jugement dernier » (Doomsday Machine) décrite par l'ambassadeur soviétique dans le film a vraiment été étudiée par l'URSS au début des années 1960. Le projet consistait en un vaste cargo rempli de produits hautement radioactifs devant circuler le long des côtes soviétiques et qui, en cas de destruction de l'URSS, devait jouer le rôle d'une immense bombe radiologique. Ce projet n'a jamais vu le jour devant les risques évidents d'accident.
- On raconte que lorsqu'il entra à la Maison Blanche en 1980, Ronald Reagan demanda où était la salle de guerre. Il fallut expliquer au nouveau président que cette salle était une pure invention de Stanley Kubrick.
Je vous laisse le plaisir de le découvrir pour voir certaines scène anthologique par leurs absurdité, tel la scène où le commandant de bord du B-52 qui lit par l'interphone à son équipage les consignes et leur fait vérifier le contenu de leur trousse de survie, où l'on trouve notamment des tablettes de chewing-gum , une Bible miniature combinée à un guide de conversation en russe ainsi que des bas et des tubes de rouges à lèvres.
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Dernière modification par mikykeupon (02 mars 2012 à 06:56)
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