Mal-être après un bad trip.

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UlBricht homme
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Salut tout le monde,

Je suis nouvel inscrit sur le forum, mais cela fait un moment que je le consulte pour divers raisons (expérience, info sur des drogues, etc...)

Je souhaite vous partager un mal-être que j'ai toujours eu, enfin je crois, mais surtout depuis plusieurs choses que je vais essayer d'énuméré sans rien oublié.

Avant de commencer, je tiens à préciser que j'attend de votre part, des solutions, des avis ou des conseils...


Présentation:
Alors voila: J'ai 24 ans j'ai arrêter il y a 3 mois toute consommation de drogues, tabac. Maintenant je ne peux que vapoter. En soit c'est loin d'être un problème me diriez vous !

De nature anxieuse et stresser avec un gros manque de confiance en soi. J'ai toujours aimer m'amuser: A l'age de 15-16 ans en CFA , j'ai commencé à fumer des cigarettes et des joints et boire de l'alcool, et ne m'amusé quand soirée,pour faire comme tout le monde. Ce qui fut, à mon avis, une erreur. A ce stade il n'y avait que les soirée et les beuveries qui m’intéresser. Devenu amoureux du cannabis et tout ce que ça engendrait, la joie et la bonne humeur après le p'tit joint, rires et bon délires, je me suis petit à petit retrouver à fumer 5 - 6 joint voir plus par jour. Je ne pouvais plus rien faire sans fumer : Aller en cours , jouer en ligne sur des jeux vidéos, regarder un film, sortir !
A cette époque j'ai toujours était contre les drogues dures, pour moi c'était pour les fous,(ne m'en voulait pas de l'expression, l'éducation que j'ai reçu m'a fait penser cette absurdité.) Enfin bref la drogues dures c’était mal ! Entre temps j'ai repris des études pour passer un BAC Pro tout en continuant à fumer tout les jours avec mes nouveaux potes de lycée.

Cependant à l'age de 21 ans, un pote à moi que j’appréciais beaucoup, et que j’apprécie toujours d'ailleurs, et qui fumer avec moi tout les jours durant mes années lycée, me raconte la soirée de la veille, un peu spécial chez notre dealer de l'époque, ou il avait tester pour la premiere fois de la MDMA. (Chopé par le dealer en question, sur le DW, de la MDMA blanche, soit disant pure à 84%.)
Etant un peu effarouché de la nouvelle, je lui dit qu'il est con et que c'est bête de sa part d'avoir tester un truc pareil, et il m'a répondu, " je sais gros mais je vais t'avouer un truc c'est que c'est pas ce qu'on croit les drogues dures, c'est pas si méchant que ça!"

Etant en soirée ce jour la (donc le lendemain), avec lui et un autre pote, le second voulait retourné chez le dealer. Mon pote disait que c’était pas le genre de soirée pour moi, c’était pas mon délire et tout, autant rester entre nous. Moi étant un peu bourré, je lui dit au pire moi j'm'en fou on y va, ça me dérange pas moi je boirais et je fumerais seulement. Nous partons...

Nous voila rendu, je rentre dans l'appart un peu vieillot, du monde... Tous en mode zombie, de la musique techno, je dit bonjour à tout le monde, et on prend un verre et je m'installe sur le canapé. Le second pote demande aux dealer de me montrer la fameuse MD 84% pure, je regarde.. Super j'ai vu pour la premier fois de la mdma... en vrai j'm'en fou. Il decide d'en prendre et dit à mon pote " va y prend en avec moi", mon pote rétorque " non y'a : (moi) je vais pas le laisser tout seule dans son délire, j'en prend pas", et moi je répond au pire va y fait toi plaisir j'm'en fou ça m’empêchera pas de m'amuser. Le temps passe un peu, et je commence à me poser des questions : Mais lui il l'a fait, si ça ce trouve c'est trop cool, on va trop deliré avec ça !
Je commence à poser des questions, à me renseigner sur les effets etc, bref t'a compris quand tu commence à poser plein de question c'est que t'a envie d'essayer!
Nous y somme je me retrouve à prendre un para de 0.06. J'était un peu stresser parce que j'avais peur de l'effet mais les gens qui étaient là mon tellement bien expliqué et mit à l'aise que j'me sentais en "sécurité".
Les effets arrivent ...Je dit :" Putain c'est ça la drogues dures !! Mais c'est énorme !! T'avais raison !" Mon pote déchirer aussi me répond "t'as vu ce que j'te disais ! ", le second pote qui à voulu faire le papa à prit un 0.12 ou 0.14(le reste du miens, quoi) à gerber à la fenêtre et était tout blanc, toute la soirée.
On passe la soirée à discuter avec tout le monde on c'est éclater ! J'était tomber sous le charme des drogues dures, en me disant qu'il suffisait de gérer ça conso. mais  c'était moins cher que la beuh et ça cartoucher 10 fois plus.

Tout à commencer de là. J'ai découvert ma premières teuf, (les 10 ans de R.A.B, je m'en souviendrait toute ma vie.) puis les autres teufs, et j'était rendu à prendre 3 taz par teuf, des fois 2 taz et 2 para de mdma. Du n'importe quoi mais je gérer les effets. J'y allez 1 fois / mois à peu près des fois 2 mais rarement.

Par la suite mon envie de découverte m'a fait tester le LSD ( attention 1/4 de timbre) pas fou les effets aucune hallu juste une sensation mentale bizarre, envie de rien, ça va, mais me demande pas si on fait ceci ou cela, je ne saurais te répondre.

J'ai tester les champignons 3 fois, 1 seule fois ça m'a fait des effets, et c'était la pire soirée de ma vie, tout aller bien, on était en soirée chez des amis, j'avais pris 1 para de 0.10 de mdma puis 1 gramme de champi 2h après. J'ai commencer à sentir les effets, je rigoler, les voitures était devenu des pancartes, je l'ai voyer en 2D, puis un moment de stress et la plus rien n'allait. Je me suis mit dans une chambres au calme les ombres se déplacer, la porte respirée, énorme fatigue, mais impossible de dormir quand je fermer les yeux je vrillais complet, des sueurs comme j'ai jamais eu, le lit était trempé et mon t-shirt aussi. J'était arrivé à ce fameux stade du "Je veux que sa s’arrête" mais c'était que le début.

J'ai aussi tester des RCs sur internet, et la salvia ... Oh my god ! La salvia x15 (seulement), je dit "seulement" parce que il a fallut du x40 pour qu'un pote décole vraiment.
Je précise que toute personne souhaitant un effet de 0 à 100 en un quart de seconde:
Collez une douille de salvia x15 ou plus si il faut, et vous vous retrouver dans un monde inexplicable  ou vous savez pas ce qui vous arrive et tout vos potes sont mort de rire à vous voir rigoler et à béguailler  pendant 10 min
.

Vif du sujet:
Lisez la première partit pour donnez un avis objectifs

Bref, Maintenant que vous me connaissez un peu mieux. Je vais revenir au sujet principal, mon mal-être.

Depuis la fin de mon adolescence j'ai un état parfois dépressif, surtout ces 4 dernières années, j'ai déjà eu des pensée noir comme le suicide, bien-sur que j'ai aucune raison valable, ni le courage  de le faire car je veux vivre, j'aime la vie, mais je la trouve trop dure depuis ces dernières année. Peut être le fait de grandir me terrifie, je n'en sais absolument rien. bref!

Dans les 5 dernières années j'ai eu des malaises qui sont arriver en pleine nuit. A chaque fois, gros mal au ventre qui me réveil, j'allait au toilettes et tellement le mal était intenses , boum ! par terre. Une fois c'est mes parents qui m'ont ramassés, j'était bloqué, c'était atroce,
Je vous explique. Je m'évanouie sur le coter de la cuvette, je savais que j'était évanouie mais mon esprit penser toujours. En gros j'avais comme un bug comme si ma vision était pleins de couleurs étiré comme un tableau d'art abstrait, sa trembler légèrement, je pouvais pas me relever, et je me disais , "putain je suis bloqué... je peux pas me sortir de la...hey ! ... putain je crois que j'vais crever !" et d'un coup je me sens relevé, comme si je sortais de l'eau, je prend une grande inspiration,  ma mère et mon père en face de moi, la respiration et le cœur à fond. J'était Tout blanc et en sueur.
Une autre fois je m'était évanouie mais en position assise sur la cuvette, ma tête est tombé en avant et touché le sol entre mes jambes, ouais ouais ! j'était tout flex! Et je pouvais pas me relever, et j'était pris de spasmes, mes bras taper dans les murs sur les cotés. Pareil mon esprit essayer de se débattre du truc mais y'a qu'a un moment où ma tête c'est enfin relevé et j'ai pris une énorme inspiration comme si je sorté la tête de l'eau. Mais cette fois sans ce bug de vision. C'est assez compliqué à expliquer comme ça donc dites moi si j'ai pas était bien explicite.
J'ai consulté des médecins mais rien d'alarmant, malaise vagales qui disait tous! à savoir que ses malaise sont arriver entre 18 et 23 ans. Donc avant que je commence les drogues dures, et après.
Depuis bientôt 6 mois je n'en ai pas refait.

Au mois de février 2018, cela faisait 4 mois que je n'avais pas pris de drogues dures, j'ai voulu tester une md chopé sur le DW avec un pote tranquille chez moi. Un peu stresser, je me sentais même angoisser, je dit qui finalement je veux pas prendre le para que mon pote m'avait préparer.
Mais comme un con, je veux pas le laisser tout seule dans sa défonce et je le prend quand même ! Le para est monté en 15 min, choses rare ! même du coté de mon pote. Et la submergé par l'effet, trop forte, pourtant un para correct de 0.10.  Et j'attendais qu'une chose: que l'effet s’arrête. La tête qui va de gauche à droite avachi sur le canapé, les yeux fermé les jambes qui gigotent, je sentais les cristaux pété un par un dans mon estomac, un moment donné, j'attrape la poubelle à coté je gerbe tout ce que je peux et ça va un peu mieux. Mon pote au bout de 2h30 rentre chez lui , l'effet s'estompent, et je décide de fumer un joint tranquille et d'aller dormir. Le lendemain un peu patrak, j'avais la tête qui tourné, puis pendant 2 jours j'avais des vertiges qui ne s’arrêter pas, sauf quand je dormait , autrement dit je dormais tout le temps! Et quand je me lever j’espérais qu'une chose: que les vertiges s'était estompé, mais toujours pas. 3éme jours, je décide de dire à ma copine de m'emmener aux urgences car j'était super inquiet je me sentais partir du lever au coucher et ce depuis 3 jours, je croyais que j'allais crever !
Arriver là-bas je dit tout, sans rien caché j'ai fait un petit apéro, j'ai pris un para de mdma de 0.10 et depuis 3 jours je me sens partir j'ai des vertiges, le médecin me regarde d'un autre air, du genre "Ahah un autre p'tit jeune qui à pris de la merde et qui assume pas" Il me font attendre bien longtemps, et me font une prise de sang, il m'explique je faisait un déshydratation, il m'ont mis de l'eau par intraveineuse et bouffé 2 petit fromages blanc, et "vous pouvez rentré chez vous" ma mère est venu me voir à l’hôpital je lui raconte tous. (elle n'était pas du tout au courant que je prenez de la drogues dures, que la weed, ce qui ne l'enchanter déjà pas) . Je vous explique pas la suite.
Suite à cela j'ai tout arrêter, drogues , weed, tabac et alcool, cette fois ci m'avait traumatisé.
Depuis, toute substance légal ou illégale qui me donne un effet, me met en état de stress et m'angoisse, j'ai retenter de fumer sur des joints mais chaque fois l'effet était désagréable et ça m'angoisser grave. Il y a que la vapote à 3mg de nicotine que je peux consommé, une clope me fait tourner la tête et vous l'aurez compris sa m'angoisse. Pour ce qui est de l'alcool, je ne peux boire plus de 4 verre on va dire, sinon je suis pas bien.

Le 23 mars 2018, mon papa meurt d'un cancer qui à était découvert 8 mois avant. Je suis celui qui l'accepte le moins dans la famille. Au jour d'aujourd’hui, je n'ai toujours pas osé aller voir l'urne funéraire au cimetière de mon village.

Depuis le décès de mon papa et surtout depuis l'hospitalisation, j'angoisse pour tout,la chaleur, partir en vacances, aller en soirée, en festival, boire un verre, aller au restaurant, au cinéma. Aller faire les grosses courses pour le mois ça m'angoisse. J'ai l'impression que je vais être pas bien ou malade même sans boire et autre. je suis beaucoup plus souvent chez moi qu'ailleurs car je m'y sens mieux et en "sécurité".
On m'a donner de l'alprazolam à l'hopital que j'ai pas voulu prendre, car je refuse de me soigner avec des antidépresseur ou autres truc du genre.

Questions et demandes de conseils

J'ai osé parler de choses un peu personnel car je souhaite que vous ayez tout les paramètres.
Après tout ce récit, je vous demande :
Quels sont vos avis au sujet de mon mal être, des conseils ? Comprenez vous ce qu'il m'arrive ? Combien de temps cela peut durer ?

PS : J'ai essayer de donner un ordre à tout ça mais il y a peut être des sujets mélanger parfois et désolé pour les fautes d'orthographes, j'ai essayé dans corriger un maximum.

Dernière modification par UlBricht (29 mai 2018 à  06:36)

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cependant
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Salut !

Après tout ce récit, je vous demande :
Quels sont vos avis au sujet de mon mal être, des conseils ? Comprenez vous ce qu'il m'arrive ? Combien de temps cela peut durer ?

Même si ton récit est très complet, je crois que c'est une peu difficile répondre à tes questions : souvent j'ai déjà du mal à comprendre mon mal-être, alors vouloir savoir pour les autres...Cependant, je vais essayer de te donner quelques pistes, en partant aussi de mon expérience, je trouve que ça fait déjà du bien de partager les pensées :) et savoir que tu n'est pas le seul à vivre ce genre de sensations !

Tu as l'air de vivre un moment dur et je pense qu'avec tout ce que tu as traversé c'est un peu « normal » (j'aime pas ce mot, la normalité est tellement arbitraire !) que ton corps et ta tête réagissent de façon pas du tout agréable !

L'utilisation prolongé et abondante de MD, qui joue notamment sur la sérotonine, ne doit pas t'avoir aidé à stabiliser la chimie du cerveau pour faire face aux moments difficiles que t'as vécus (je dis pas c'est la faute à tes conso, mais que à niveau chimique il y a des choses qui se passent dans le cerveau et ça peut jouer sur comment on perçoit la réalité qu'on vit).

Je ne suis pas spécialiste, ni médecin, mais tu semble bien angoissé.

Sur le moment ça paraît insurmontable, mais je pense que tu pourras faire face à tout ça et t'en sortir.
Il faut du temps, se donner les moyens, mais c'est possible.

Pour cela, je n'ai pas de conseils miracles, mais, même si ça peut t’inquiéter (moi ça m'angoissait !), je te conseille d'envisager d'en parler avec un psychologue (pas forcément un psychiatre, c'est à dire un médecin qui potentiellement prescrit des médicament, mais un professionnel qui est là pour t'écouter). Sauf certains département où il y a une expérimentation, dans les autres ce n'est pas remboursé, mais il y en a dans les Centres Médico-Psychologiques, des structures gratuites et présentes sur tout le territoire. Il faut prendre un premier rdv, voire une infirmière et parler avec elle pour avoir un rdv avec un psy.

J'avoue, ce n'est pas miraculeux (mais ça dépend carrément de la personne que tu as en face, et si ça ne le fait pas, il faut pas hésiter à arrêter), mais des fois ça fait un bien fou de pouvoir déballer un tas de chose sans se prendre la tête sur le fait qu'on est en train de faire chier des potes avec nos pensées noires (avec la culpabilité en plus de le voir mal « à cause de nous »). Le/la psy est là pour écouter, c'est son taf (et il est censé le faire sans être culpabilisant, ni poser des jugements).

Puis en quelque sorte, c'est faire une démarche, c'est se dire que ce n'est plus possible de vivre comme ça et c'est un pas concret pour en sortir (bon, ça marche pas forcement, mais on n'a rien sans rien et ça vaut le coup d'y essayer).

Je vois que t'as pas pris le alprazolam qu'ils t'avaient prescrit. Moi même j'ai traversé des périodes d'angoisse plus ou moins intenses et longtemps je n'ai voulu prendre des médicaments. Je flippais de pleins trucs (de la dépendance, du fait qu'ils me anéantissent mes sentiments, mes ressentis, que je ne sois plus moi même). Ça c'est pas amélioré et des fois je ne savais vraiment pas quoi faire, je pétais un plomb (bon j'ai tendance à régler ça avec les opiacés, mais c'est une autre histoire). Ça m'est arrivé pendant une crise qu'on me file du prazepam, j'avoue je n'ai pas kiffé (dans le sens, rien à voir avec une défonce, un peu chelou et fatiguée), mais l'angoisse a disparu.

Là, je me dis que ces anxiolytiques (de la famille des benzodiazépines), dont je ne veux absolument pas abuser, sont quand même une béquille utile. Pas forcement agréable, mais sur le moment de toute façon il y a pas milles solutions et plutôt que de continuer d'être mal, ça évite de sortir temporairement de cette impasse où je voudrais me taper la tête contre tous les mûrs, mais je suis tellement tétanisée par l'angoisse que j'ai mes muscles comme de l'acier et je n'y arrive même pas et je m'en veux etc...

Bon, je t'incite pas à consommer des médocs, mais juste à savoir que dans certaines situations peuvent quand même être utiles et si on t'en a prescrit et t'es trop mal, je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup de ne pas les prendre.

Après, si tu ne le sens pas, ne te force pas (c'est quand même des molécules bien accrochant es, qui réduisent la mémoire, etc). Moi je n'y arrive pas (en vrai je ne m'y suis jamais trop appliquée, j'avoue), mais il y a pleins d'autres méthodes (j'espère que d'autre gens sur le forum pourrons t'en parler) qui aident à gérer l'angoisse en passant par respiration (relaxation, sophrologie, méditation, etc.).

Et plus en général, c'est banal, mais essaye de te faire du bien.

De discuter avec des amis, de passer du bon temps, de bouger si t'en a envie (pour moi, voir l'océan ou les montagnes, des fois ça me calme "de l'intérieur"), faire du sport (moi j'aime, mais je trouve que des fois c'est un peu surestimé, ça va pas résoudre tous mes problèmes, loin de là, mais c'est sûr que je ne suis pas plus mal, et c'est déjà ça), des activités, c'est à toi de voir. Tout ça est difficile, mais je crois que c'est différent si on arrive à le faire en se disant que c'est un petit pas...(après je vois bien, des fois, on a beau, par exemple, se motiver à bouger, mais continuer à être flippés de tout).

Voilà, j'ai écrit un pavé, je vais m'arrêter.

Je te souhaite en tout cas bon courage et t'inquiète pas, les mauvais jours finiront...


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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UlBricht homme
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Salut "Cependant".

Je te remercie de l'avis que tu as laissé et j’apprécie que tu me donne ton expérience.

Je me rend pas spécialement compte quand je suis angoissé mais j'ai bien remarqué que mon comportement avait changé. Je me sens plus aussi fougueux qu'avant. Ou moins téméraire, je ne sais pas vraiment l'expliqué, je me sens bien à mon appart, comme si je voyais les mauvais cotés d'en sortir, bien sur je sors toujours mais beaucoup moins, par exemple l'an dernier lorsque je fumais encore des joins, je suis allez à Amsterdam avec ma moitié. Nous avons tous simplement kiffer le voyage, c’était le premier de toute ma vie, et nous avions de la peine en rentrant et l'idée d'en faire d'autres dans différents pays était carrément envisageable !

Aujourd'hui l'idée de partir dans un autre pays même dans un autre département m'effraye un peu, je me dis que si il y a un problème je serais loin de chez moi. Ma copine est embarrassé de cette situation, elle qui souhaite partir en vacances en amoureux. Je fais que lui dire non, en lui expliquant le problème.
Cette été par exemple, je fais un festival, mais hors de question de partir 2 jour et de faire la fête jusqu'à 6h ! Je compte seulement resté le temps des concert (2-3h du mat) et rentré tranquillement chez moi.

Cela ne me ressemble pas, avant j'était le premier à vouloir dormir là bas, à m'exploser la tête. Je ne fais plus la fête comme avant, limite cela m'ennuie, et je n'arrive plus à boire autant voir même à aimé l'effet.

Peut-être que je grandit ? Peut-être que la claque que j'ai pris avec le dernier para de MDMA m'a fait réfléchir et changer, et que j'ai doit me faire à cette nouvelle vie?


Je suis quelqu'un de très méfiant, et l'idée d'aller voir un psychologue, me fait sans cesse me dire : "Ouais la personne à fait des études archi-longue et chiante, elle voit des cas comme moi toute la journée, elle doit s'en foutre un peu." Surtout que je considère pas mon cas comme grave ou réellement intéressant. Je me trompe peut être, mais de nos jours énormément de gens font leurs métier car il leur faut de l'argent, mais peu le font par passion et avec intérêt.

En ce qui concerne l' Alprazolam: Il m'a été donné à l’hôpital car c'était la période où mon père était en fin de vie, ma mère l'a fait savoir au infirmier de l’hôpital dans le but de "justifier ma prise de drogue" et ils sont venu m'en parler en me demandant si j'avais besoin de quelque chose, j'ai répondu : "Donnez moi tout ce que vous pouvez pour que j'aille mieux" Sachant que je me sentais super mal à cause de la déshydratation,avec toujours la sensation de m’évanouir et l'impression que ça ne s’arrêterai jamais.
Ils m'ont donc prescrit de l'Alprazolam, en rentrant j'ai regarder sur internet et j'ai compris que c'était un antidépresseur, j'ai donc décidé de ne pas en prendre.
A savoir que ma tante, prend depuis très longtemps des anti-dépresseurs, et pendant longtemps couplé avec des joins de shit, elle n'ai pas super joli à voir aujourd'hui. Ce qui m'a donné une mauvaise idée de la chose.

Pour finir, j'ai l'impression que d'en parler me fait du bien , mais quand j'en parle à ma mère ou mes proches (pote, super-pote, copine). Il n'ont pas l'air réceptif, comme si on ne comprendrais jamais mon état, et ça m'effraie encore plus. Je n'écrit jamais sur les forums habituellement mais d'avoir lu ton avis m'a fait un petit peu de bien, on se sent moins seule.

Pour info m'a mère à un diplôme d'aide médico-psychologique mais je suis incapable de parler de ce genre de chose avec elle. Son avis est pas objectif, ce qui parait normal c'est ma mère !


Bref, je m’arrête là, cela fait encore une fois beaucoup de lecture, courage à ceux qui en viennent à bout, j'en ai encore plein à raconter... :)

Dernière modification par UlBricht (31 mai 2018 à  03:12)

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Lilas24 femme
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Bonjour,

Il est très difficile pour l'entourage, même s'il est bienveillant, de comprendre pourquoi on prend des produits psycho actifs (stupéfiants, abus de médicaments) et soi-même on ne peut pas toujours se l'expliquer.

Pour expliquer ce qui t'es arrivé et ce qui se passe en ce moment, tu aurais peut être besoin d'une écoute par un vrai pro tel qu'un addictologue. Je sais bien que certains d'entre eux peuvent être nuls, mais il y en a aussi de très bon.

Même si tu n'es pas dépendant actuellement, tu as pris des produits, tu as eu et tu as encore des réactions. Un bon addicto pourrait t'écouter et t'aider à faire le point.

C'est un psychiatre mais il ne faut pas craindre cela car si ça n'accroche pas, personne ne va t'obliger à y retourner. Le problème c'est que les médecins et les psychiatres de ville ne sont pas toujours formé à la consommation de ce type de produits.

Tu vois, j'ai souffert d'une dépendance de 10 ans à la codéine et j'ai fait un long sevrage dégressif seule puis en CSAPA avec une addictologue. J'ai fini ce sevrage en décembre. Je suis tombée sur une psy formidable parce qu'elle ne s'est pas focalisée sur ma consommation de codéine, elle a cherché à comprendre pourquoi j'étais dépendante et la réponse a été simple, l'anxiété.

Je le savais, mais par contre c'est elle qui m'a appris  que je baladais depuis 10 ans un trouble anxieux généralisé. L'AD qu'elle m'a prescrit a changé ma vie en réduisant l'anxiété à presque rien, alors que j'étais dans un état lamentable.

Elle m'a laissé gérer la codéine à ma sauce (j'ai fini en 5 mois) et elle s'est concentrée sur le TAG. Après le sevrage, elle m'a aiguillée sur un psychologue du centre spécialisé dans l'anxiété. J'étais très réticente sur la compétence des psychologues que j'assimilais un peu aux rigolos du type magnétiseurs, acuponcteurs et autres homéopathes auxquels je suis totalement réfractaires (même si j'accepte que d'autres y croient). J'avais tort car je fais avec lui une thérapie incroyable, moitié dialogue, moitié exercices de thérapie comportementale et cognitive qui marche du tonnerre lors de pics anxieux ou lorsque mon cerveau part en vrille dans ses pensées et que je ne peux plus l'arrêter (la relaxation marche bien et la méditation c'est l'étape suivante). Si je dois résumer en quelques mots, j'étais paumée, j'ai trouvé de l'aide et sans être totalement remise de ces 10 années, j'avance de nouveau.

Dans ce que tu décris, on pourrait y voir un vrai bad trip comme tu l'écris avec certains produits que tu ne peux pas ou plus prendre. La scène que tu décris dans les toilettes, je l'ai vécue une fois à l'identique avec une surdose de codéine (après ça j'ai stabilisé ma conso sans jamais plus remonter jusqu'à mon sevrage). Me retrouver dans les toilettes au sol avec cette sorte de paralysie et un état entre l'éveil, le rêve et l'hallucination a été effrayant jusqu'à ce que je reprenne le contrôle mais sans savoir combien de temps il s'était passé (et sans souvenir d'avoir été dans cette pièce alors que j'aurai du être au lit).

On peut aussi se demander si tes réactions n'ont pas été amplifiées par des troubles dont tu peux souffrir à côté comme l'anxiété ou la dépression, ce qui serait parfaitement compréhensible dans le contexte que tu décris. Si tu restes avec cette anxiété et/ou cette dépression sans rien faire, ça ne va jamais s'arranger tout seul, tu vas plonger doucement comme je l'ai fait et un jour tu pourrais te diriger vers un produit qui t'aideras à masquer tes troubles comme les opiacés ou les anxiolytiques à usage détournés ou massifs (mais qui ne guérira rien du tout).

A l'évidence, tu as une vrai lucidité sur ta situation mais tu es un peu perdu dans tes émotions et réactions. Il ne faut donc pas craindre de consulter mais il faut juste trouver le bon interlocuteur, celui en qui tu auras confiance et qui aura la compétence pour comprendre l'usage et le mésusages de produits psycho actifs.

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Drim homme
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Salut Ulbricht,

Désolé d'apprendre pour ton père.

Tu est en plein conflit interne entre ton envie de conso et l'image horrible que tu as des drogues.

Il faut que tu éclaircisse ça dans ta tête,

Les effets arrivent ...Je dit :" Putain c'est ça la drogues dures !! Mais c'est énorme !! T'avais raison !" Mon pote déchirer aussi me répond "t'as vu ce que j'te disais ! ", le second pote qui à voulu faire le papa à prit un 0.12 ou 0.14(le reste du miens, quoi) à gerber à la fenêtre et était tout blanc, toute la soirée.
On passe la soirée à discuter avec tout le monde on c'est éclater ! J'était tomber sous le charme des drogues dures, en me disant qu'il suffisait de gérer ça conso. mais  c'était moins cher que la beuh et ça cartoucher 10 fois plus.

Moi ça a été pareil canna, alcool et 3 sessions champi, mais entre mes 13 et mes 28 ans je n'ai jamais touché aux d dures avec forcément une bonne diabolisation en tête pour lutter contre l'envie. Avec les drogues dure il faut être pragmatique. Savoir quand ça fait du bien, et tes 4 mois avant de recommencer la MD je trouve ça pas mal en terme de RDR.

Fait gaffe a tes conso mais assumes les, et bois de l'eau !!


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UlBricht homme
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Lilas24 a écrit

La scène que tu décris dans les toilettes, je l'ai vécue une fois à l'identique avec une surdose de codéine (après ça j'ai stabilisé ma conso sans jamais plus remonter jusqu'à mon sevrage). Me retrouver dans les toilettes au sol avec cette sorte de paralysie et un état entre l'éveil, le rêve et l'hallucination a été effrayant jusqu'à ce que je reprenne le contrôle mais sans savoir combien de temps il s'était passé (et sans souvenir d'avoir été dans cette pièce alors que j'aurai du être au lit).

Oh my god ! Enfin une personne qui a vécu la même chose ! C'est terrifiant n'est-ce pas ??

Par contre je ne vois pas ça comme une surdose car c'était jamais quand j'avais consommé de drogues dure, seulement mes joins quotidien, et cela arrivé vers 4 h 00 quand je me couché vers 0h00. Donc pour la surdose ça m'étonne.. quoi que ... Le médecin du travail m'a parlé d'un truc une fois (j'ai oublié de précisez). Sachant que je mangeai énormément de sucreries, il m'a dit que c'était possible que ce soit une espèce de crise d'hypoglycémie. En effet, comme je mangé beaucoup de sucre avant de dormir, mon corps se retrouvé en manque brutal de sucre une fois digérer , ce qui pourrait amener ce genre de chose. Why not ? J'en sais rien j'suis pas spécialiste..

En ce qui concerne l'addictologue ou le psy, j'y ai déjà penser mais je sais pas quelque chose me retiens je ne saurais pas te dire quoi, peut être que j'y crois pas, peut-être que je me sens pas tant malade que ça... Aucune idée.

Drim a écrit

Tu est en plein conflit interne entre ton envie de conso et l'image horrible que tu as des drogues.

A savoir que je suis maintenant plus du tout emballé par les drogues dures, je n'y vois que les mauvais cotés, la preuve un lycéen prés de chez moi et mort hier d'une overdose avec une taz, au lycée. Ça donne envie d'en reprendre, hein?

Pour le manque il y a surement ce manque du bédo oui, car des fois j'ai des envie de fumé un joins, mais je le fais pas par peur d’être pas bien ou angoissé. Tant mieux sa m’évite de replongé dans cette dépendance, car oui c'était devenu une dépendance, je n'arrivais pas à m’arrêter et j'était énervé si j'en avais plus et que j'en trouvé pas. Plus maintenant !

Drim a écrit

Savoir quand ça fait du bien, et tes 4 mois avant de recommencer la MD je trouve ça pas mal en terme de RDR.

Drim a écrit

Fait gaffe a tes conso mais assumes les, et bois de l'eau !!

A savoir que les dernières prises m'emballer plus trop, je trouvais les lendemain trop chiant, trop éprouvant pour le cerveau et le corps, j'aimais de moins en moins les drogues dures.
La dernière prise était donc celle "4 mois avant de recommencer" et c'était pour goutter la MD qu'on venait de recevoir. Mais j'en avais pas super envie finalement. Et bim ! Jamais prendre un produit alors qu'on en a pas pleinement envie, résultat bad trip et j'ai plus jamais envie de reprendre une drogues dures de toute ma vie.

J'assume mes conso mais je suis retrouvé à être dégoutter de ce genre de produits, devenu trop fort à mon gout. J'ai déjà eu des putains de pointe au cœur les lendemains etc, rien de bien rassurant.

Dernière modification par UlBricht (31 mai 2018 à  15:53)

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Lilas24 femme
Bavarde
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 31 Jul 2017
344 messages
Bonjour,

Ce qui te retiens c'est que tu n'es pas prêt. IL m'a fallu 10 ans pour franchir les portes de l'addictologie.

Tu sais qu'il y a des gens qui y vont pour le tabac, les jeux d'argent et même les jeux vidéos. C'est une autre forme de dépendance purement psychologique mais c'est pour te montrer qu'on a pas besoin d'être un gros toxico plein de piqures de seringues partout et le nez en chou fleur pour envisager de consulter.

Je ne dis pas que tu dois y aller mais y penser car ça sera peut être une belle porte de sortie à un moment donné.

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Anonyme1756
Invité
Bonjour UlBricht,

Alors, tu nous demandes:

Quels sont vos avis au sujet de mon mal être, des conseils ? Comprenez vous ce qu'il m'arrive ? Combien de temps cela peut durer ?

C'est bien difficile d'avoir une idée parce que ne sachant pas ce qui est pertinent pour expliquer ton état tout est mélangé dans ton récit ; chacun peut s'attarder sur les éléments qui lui parle le plus et je vais aller dans une direction différente de celles des autres intervenants.

D'abord de tout ce que tu racontes, il me semble impossible de savoir si la consommation de drogues est pertinente pour expliquer tes problèmes physiques et psychologiques. Elle ne semble pas en être la cause principale, hors certains évènements. Est-ce qu'en arrêtant tu constates un franche amélioration de ton état?

Tu décris sans beaucoup de détails tes symptômes physiques et le contexte de leur apparition. Est-ce que tu as envisagé une intoxication? Est-ce que tu es professionnellement ou à la maison en contact avec des substances dangereuses, est-ce que quelqu'un pourrait te vouloir du mal? Est-ce que tu as songé à la possibilité d'intoxication au CO, à la maladie coeliaque (intolérance au gluten)? Est-ce que tu as une alimentation équilibrée? As-tu tenté les cures de vitamines? As-tu envisagé un problème organique sérieux? Je te dis ce qui me passe par la tête en fonction du peu d'éléments que tu nous donnes.

Sur le plan psycho: on peut aussi imaginer que tu aies un vrai mal-être psychologique dont tu n'aurais pas conscience et qui soit la cause de tout cela, ou, autre possibilité, un mal-être réel mais moins profond et agravé par l'anxiété générée par tes problèmes de santé?

Je prendrais les choses une par une: bilan de santé total, visite en CMP, et arrêt de drogues le temps de comprendre ce qui t'arrive.

Take care,

ILE

 

UlBricht homme
Nouveau membre
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 29 May 2018
6 messages
Salut ILE,

Comme toi je ne pense pas que mon mal etre vienne des drogues mais je n'ai jamais su mettre le doigt sur la cause de mon mal etre.

Anonyme1756 a écrit

Tu décris sans beaucoup de détails tes symptômes physiques et le contexte de leur apparition.

Comme je l'ai expliquer dans mon recit, c'est arrivé apres avoir pris un para de mdma , et surment ne pas avoir assez bu d'eau les jours suivant.
J'avais la tete qui tourner, je me senter partir sans interuptions, à aucun moment je me senter mieux sauf quand j'etait allongé et que je m'endormais. D'après les infirmiers c'etait juste une deshydratation. Et en effet apres la perfusion ça allez un peu mieux. Mais sa a prit du temps pour que je me sente en meilleur forme.
Mais mentalement y'a quelque chose qui est rester je sens. Une certaine angoisse.

Depuis que j'ai arreter mes consommations de tout( Tabac y compris. ), je ne sens pas specialement mieux psychologiquement. Rien de notable. Quand je fumais cela m'aider a dormir , a calmer mes nerfs, des trucs banales quoi. Maintenant je suis peut etre moins impulsifs, mais je dors très tard, je suis au chomage en ce moment.

Pour ce qui est du bilan de santé , j'ai fait une prise de sang a lhopital et une seconde 1 mois apres et d'apres les analyse je suis en pleine forme.

L'alimentation, j'avoue que je suis loin des 5 fruits et légumes par jour. Plutot gateaux, macdo et pizza mais je pense pas que sa puisse nuir a mon etat mental. Si ?


Pour donnez un exemple concret du genre d'angoisse qui m'est arriver apres la deshydratation :

Je suis sortie de l'hopital et durant 6 jours, j'etait constipé , avec un mal de ventre dés le reveil (le medecin ma dit c'est normal c'est le sevrage du cannabis qui vous fait ça). Arriver le week end, un pote me propose de venir chez lui manger et passer une petite soiree. Je lui explique la situation, que j'etait pas trop bien et que depuis une semaine j'avais arreter de fumer et de boire car jetait encore choquer et un peu patrak. Du coup j'y vais cest a 40 min de chez moi.
Une fois arriver, je sentais qu'il faisait chaud dans son appartement, je me met plus a l'aise on etait que deux, sa copine travailler jusqua 22h. On discuter et il preparer a manger en attendant qu'elle debauche. Ça aller mais j'était préoccuper par le fait de "SI ça va pas...". Le plat est pret, sa copine rentre dans l'appartement et raconte sa journee. A savoir qu'elle parle fort!
On se met a table, je mange une bouchée .... j'ai un gros coup de chaud.... je vais sur le balcon et là, ça copine qui etait au courant de mon etat me rassure pas du tout en disant: " Tkt si tu veux lhopital cest a coter on peut te deposer si vraiment sa va pas", je lui dit qu'il faut pas me dire ça, ça va passer faut que je respire un peu l'air frais, mais j'avais la tete qui tourner , exactement comme les symptome de la deshydratation mais je savais que cetait pas sa puisque je buvais de l'eau toute les 10minutes.
Paniquez j'appel mon frere je lui dit que sa va toujours pas. Il me dit qu'il peut venir me chercher mais je voulais pas, sa m'embeter de lui faire faire 1h30 de route pour venir me chercher a 22h le soir. Il raccroche et ma mère me rappel super inquiete, ce qui a rajouter du stress et de l'angoisse à tout ça. Je decide dans un élan de courage de prendre ma voiture et dire a mon pote que je devais rentrer car j'etait pas bien.
Je decide d'aller dormir chez ma mere. Et losque je suis arriver je me senter mieux, mon frere et ma mere me le font remarquer en disant que c'est psychologique que je me render malade tout seule car la preuve j'avais pas du tout l'air malade.

Bref, c'est depuis cela que j'ai compris que ce n'est pas un probleme de santé physique mais bien psychologique. Et meme si je le sais et que cela s'estompe petit à petit, je suis curieux de savoir pourquoi je suis comme ça, et que maintenant je prefere etre chez moi en évitant les endroits surchauffés ou avec trop de monde. Par simple peur de me sentir mal. Car je le repete je n'avais pas du tout ces probleme la avant. Les soirees ou sa crie sa boit et il fait chaud me rendais pas malade et me provoquer aucune angoisse !

Je sais pas si c'est un peu plus claire maintenant pour vous.
Et comprenez que je ne veux pas vous embeter avec cela. Je cherche simplement du réconfort aupres de personne suceptible de comprendre mon etat psychologique.

Puis sa me fait du bien de vider un peu mon sac et d'en parler ouvertement.

Dernière modification par UlBricht (06 juin 2018 à  05:29)

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Anonyme1756
Invité
UlBricht,

Dans ton premier post tu étais moins catégorique et faisais remonter tes premiers malaises physiques et ton sentiment dépressif à avant la prise de MDMA. Tu décrivais des malaises nocturnes et vagals plus sérieux que la crise d'angoisse que tu as eue juste après ta sortie d'hôpital (et donc la consommation de MDMA).

Si tous ceux qui en consomment ici te diront que la qualité de la nutrition est clé, avant et après la prise de MDMA, pour bien supporter d'abord la déplétion du stock de sérotonine puis pour le reconstituer, je te suggérais de laisser cela de côté dans un premier temps pour examiner les problèmes hors MDMA.

Il s'agirait donc d'une part de regarder séparément tes symptômes physiques et leur contexte objectif d'apparition sans se préoccuper de ton état d'esprit psychologique à ce moment-là, et d'autre part de s'attaquer à la dimension psychologique. Tu peux très bien faire des malaises qui ont une cause organique et à côté avoir des accès d'anxieté d'origine essentiellement psy.  Du coup présumer qu'il y a probablement une cause psy à ce qui t'arrive, ne devrait pas te dissuader d'en discuter de façon plus approfondie avec ton médecin traitant, même si ta dernière analyse ne laissait rien voir, pour écarter définitivement tout autre cause.

N'oublie pas que tu as écrit cela:

Dans les 5 dernières années j'ai eu des malaises qui sont arriver en pleine nuit. A chaque fois, gros mal au ventre qui me réveil, j'allait au toilettes et tellement le mal était intenses , boum ! par terre. Une fois c'est mes parents qui m'ont ramassés, j'était bloqué, c'était atroce,
Je vous explique. Je m'évanouie sur le coter de la cuvette, je savais que j'était évanouie mais mon esprit penser toujours. En gros j'avais comme un bug comme si ma vision était pleins de couleurs étiré comme un tableau d'art abstrait, sa trembler légèrement, je pouvais pas me relever, et je me disais , "putain je suis bloqué... je peux pas me sortir de la...hey ! ... putain je crois que j'vais crever !" et d'un coup je me sens relevé, comme si je sortais de l'eau, je prend une grande inspiration,  ma mère et mon père en face de moi, la respiration et le cœur à fond. J'était Tout blanc et en sueur.
Une autre fois je m'était évanouie mais en position assise sur la cuvette, ma tête est tombé en avant et touché le sol entre mes jambes, ouais ouais ! j'était tout flex! Et je pouvais pas me relever, et j'était pris de spasmes, mes bras taper dans les murs sur les cotés. Pareil mon esprit essayer de se débattre du truc mais y'a qu'a un moment où ma tête c'est enfin relevé et j'ai pris une énorme inspiration comme si je sorté la tête de l'eau. Mais cette fois sans ce bug de vision.

Et que tes médecins ont diagnostiqué un malaise vagal, or à ma connaissance cela n'a rien de psy.

ILE

 


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