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Dernière modification par The Turtle (02 septembre 2010 à 23:24)
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The Turtle a écrit
Mei, ta descrpition perso de ce chaque medoc t'apporte... intéressante...On a tous un top 10?! lol. Vais tenter de retrouver le post dont tu parles de ton arrêt.
je crois que c'est dans les "avis sur le tercian" que je parle de ça.
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The Turtle a écrit
Salut!
Mei, ta descrpition perso de ce chaque medoc t'apporte... intéressante...On a tous un top 10?! lol. Vais tenter de retrouver le post dont tu parles de ton arrêt.
Lloigor, je suis ton thread sur ta diminution pour arrêt métha, et chaque chose en son temps, tu l'as bien compris.
Big, "(...)mais à force de sevrages, toujours ratés , les benzos ont en gobent!!!... ", c'est clair gros piège dans lequel suis tombée.
Avec en prime le valium ou l'urbanyl (ce dernier ne me procure plus de bénéfices maintenant...) pour l'épilepsie et éviter un traitement lourd pour légitimer...Nawak!
Pour ce que tu expliques sur la mémoire, on va dire que je connais plutôt bien, et oui c'est flippant! Les prénoms, les mots qui nous échappent, dur dur!
Aussi, on m'a parlé de vieillissement prématuré du cerveau =>flippe totale!
"j'ai de gros doutes quant à la réversibilité des effets secondaires surtout concernant la mémoire!"
M'en doutais mais bon l'espoir fait vivre.
Et l'agressivité, oh oui je vois.
J'ai pensé à couper les cachetons pour diminuer et arrêter ( pas de suite déjà gérer), genre après les demi, des quarts, etc..On verra.
MERCi à vous! Bon aprem!
Pas vraiment d'accord avec vous.
Je crois qu'on est tous passé par la case benzoche, tout tox en consomme sporadiquement.
Pour moi ca a été les petits bleus surtout (val10) mais le rivo (chaudard celui la!) le temesta, le tranx, et l'incontournable lexoche !
Il mest arrivé dans les sevrages mais pas seulement de déconner sévèrement, pendant des périodes plus ou moins longues.
Je n'ai jamais ressenti de manque physique mais dans le flot de tout ce que je prenais, j'ai peut etre mis certains symptomes sur le compte d'autre chose...
Avec les benzos, je dirais que le principal défaut du sevrage est de ressentir des remontées d'anxiété généralisée pour le valium, des attaques panique légères pour le lexo (qui pousse à en reprendre un sur le champ) et pour le stilnox/zopi, une grosse difficulté à s'endormir.
Mais ces effets sont somme toute passager et assez peu perceptibles, dans le sens où c'est pas évident de savoir si ca vient d'un état de stress externe ou si c'est ça... en tout cas, à chaque fois que j'ai arreté ces trucs là , c'était à la cool, je m'interdisais pas d'en reprendre en cas de besoin. Je pense qu'une période cool comme les vacances est un parfait moment pour s'en détacher sans trop y penser...
Pour moi, c'est 2000% fois moins difficile que les sevrages opiacés. Aucun rapport. Mais c'est ressenti perso. J'ai commencé les benzos en 1993, donc je connais bien le dossier maintenant... aujourdhui je n'en consomme qu'exceptionnellement, gros stress au travail ou alors insomnie persistante.. ou en sevrage comme ma semaine d'aout ou j'en ai pris sans compter.
J'ai souvent eu ces vieux trous de mémoire, par contre moi c'est revenu sans aucune incidence.
Je crois qu'il faut se méfier des "on m'a dit"... il y a des activites anti-chimie qui font des campagnes de terrorisation des usagers pour les amener à ne plus en prendre. Ce sont les memes qui s'attaquent a la metha, au sub, au prozac, ils passent d'une molécule à l'autre et diffusent des rumeurs à la mord moi le zgeg pour faire peur... mais à part faire du mal à des gens en souffrance, ca ne sert à rien, ce qui est dégueulasse car cela stress encore plus les gens qui sont déjà terriblement sujet à l'anxiété et qui ne rate pas un sujet pour psychotter. Et le meilleur moyen de se rendre un sevrage infaisable c'est de focaliser,c 'est de se faire peur, de se persuader de s'etre baisé le cerveau...
Je ne remets pas en cause la nocivité certaine d'un usage long et chronique de benzos mais je suis saoulé par tout ça, ce qui il y a la-dessous c'est une vision morale anti-drogue... ils sont souvent aussi contre la contraception, et si on fouille je pense qu'ils sont contre les antibios et pourquoi pas l'electricité...
sérieux !
notre cerveau a des capacités de régulation incroyable et croyez moi, si vous avez réussi à vous remettre d'années de crack, vous devriez pas trop galérer pour arreter les benzos à terme... doucement mais surement...
mais svp ne colportez pas les rumeurs véhiculés par les mormonds straight edge de ce monde...
Les benzos nous ont tous soulagé un jour ou l'autre, et quand on consomme des produits, il faut apprendre à savoir prendre le bon dans une drogue et ne pas focaliser sur le bad-trip.. il y a toujours un prix à payer quand on déregle ses centres nerveux mais de là à dire qu'on en souffrira les 30 prochaines années, il y a plus qu'un pas..
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The Turtle a écrit
Salut Desmundo, je sais pas reprendre des paragraphes donc copié/collé:
"(...)mais à part faire du mal à des gens en souffrance, ca ne sert à rien, ce qui est dégueulasse car cela stress encore plus les gens qui sont déjà terriblement sujet à l'anxiété et qui ne rate pas un sujet pour psychotter. Et le meilleur moyen de se rendre un sevrage infaisable c'est de focaliser,c 'est de se faire peur, de se persuader de s'etre baisé le cerveau..."
Ok, clair, c'est sûr.
Mais pourquoi les médecins ne veulent plus en prescrire? Ou de manière sporadique?
On aurait pas des retours à "longue" échéance?
Donc on fait comment comment quand on est accro?
Puis de même que pour la metha ou même autre, on a tous une structure psychique différente, d'où la manière d'arrêter et d'oublier.
Même après une conso excessive, la tolérance à la frustration diffère d'une personne à une autre..
Tu as des personnes qui vont prendre 3 à 5 g de came pendant 6 mois sans passer par un TSO.
D'autres qui vont prendre ou sub ou metha pendant des années.
Différence. D'où les questions.
Après, c'est clair que c'est pendant des vacances que l'on diminue mais on n'en a pas tous tous les ans.
C'est vrai que ça fonctionne les moments de détente loin du quotidien...je me prends à rêver!
P.S: Juste sauf erreur dans mes conso passées:
-rivotril est un neuroleptique surtout à ne pas mélanger car oui c'est du costo
-stilnox: "endormisseur": effet de quelques heures contrairement à un vrai somnifère
En tout cas ton intervention est rassurante!pour de vrai!
Un peu mon neveu !
Faut pas badder avec ce qui n'en vaut pas le pactole...
Bon là , je suis intarrisable sur ce sujet, alors c'est parti pour le pavé de la soirée
pour répondre à ton post
- pourquoi les médecins prescrivent moins de benzos ?
Parce qu'on est pas droit dans les stats.. on se fait taper sur les doigts au niveau européen... parce que les français ont consommé comme des trous deux à trois fois plus de benzos que les voisins et qu'il faut rétablir ça.. il fallait réguler... et on ne sait pas faire les choses avec modération... tout ou rien... après 25 ans de laxisme, du jour au lendemain, la mode a changé... Ca démontre surtout l'état de la médecine en france: plutôt que d'approfondir leur travail de consultation pour voir si un benzo pourra apporter de l'aide à une personne (donc faire un diagnostic et prendre vraiment le temps de faire leur job) ils ont tous lâché l'affaire...
...parce qu'on bascule dans l'hygiénisme forcenée..
...parce que consommer quelque chose pour se soulager psychiquement, c'est mal au fond...
et puis ... avec internet des associations anti-benzo ont fleuri, des pétitions comme ce genre d'absurdités ont vu le jour, exemple comique : http://www.jesigne.fr/contrelasurprescr … rance/list , tu trouves maintenant des centaines de sites du genre... et crois moi, ils savent se faire entendre et utilisent parfaitement bien les stratégies de la persuasion pour influencer les attitudes... Leurs argumentaires, on les connait par coeur. Ils te ressortent le même au mot près pour des catégories de médocs qui n'ont rien à voir (puisque leurs discours ne varient pas d'un iota et s'adaptent aussi bien aux AD, aux substituts qu'aux benzos...) Ces assos prônent souvent le non-usage de la morphine en cancérologie et soins palliatifs.. et il y a une résonnance, ca crée des peurs, des préjugés, des stereotypes. A force d'insister, ils créent du doute, chez certains ca se transformen en croyance.. et pour ceux qui sont dedans, ca leur fous les jetons un max ! Putain meme mon daron qui picolle comme un trou, je l'ai vu badder y a un mois sur une prescription de myolastan: il a souffert comme une buse et n'a pas osé prendre ses médocs parce qu'il a lu quelque part que ca avait un potentiel addictif..
Quand tu creuses un peu, tu t'aperçois que rien n'est fondé, on baigne dans l'idéologie pure et dure.
Tout est basé sur une extremisation des infos qu'on avait déjà , une mise en avant d'éléments disparates, avec aussi la diffusion de légendes urbaines, le but étant de générer une peur-phobique de la dépendance et des effets secondaires... c'est avant tout un point de vue moral antidrogue qui est en action... ils utilisent généralement une ou deux publications et sortent des éléments de leur contexte avant de sombrer: plus on avance, plus le discours se descientifise pour arriver raz des paquerettes: on te parle alors de zombies, de junks, de détournement, d'impossibilité d'arret, on te parle d'effets ravageus du sevrage tout ça à grand coup de verbatims genre "j'ai toujours des effets secondaires depuis que j'ai arreté, en 2003"... on te parle d'effets irreversibles, on te parle de neurotoxicité.... oulala dépendance. Oulala c'est mal. Oulala qui dit dépendance dit forcément dangereux. Oulala...
Bcp de médecins des hopitaux publiques refusent systématiquement et sans réflechir l'usage des opiacés pour la meme raison: la crainte irraisonnée d'une dépendance... par contre, quand t'es client d'une clinique privée, bizarrement là , tu as tout ce qu'il te faut, marrant ??? non pas drole. J'ai du me battre pour que ma grand mere puisse avoir un peu plus de morphine pour sa mort. Je précise qu'elle était en phase d'agonie ultime. Accrochez vous bien, elle avait le droit à 20 mg/jour. En gueulant ils sont montés à 60mg... ça fait pas rever.
ils nous ont fait la même à la fin des années 90 contre le mdma, pour nous faire croire que le taz avait des effets totalement irreversibles sur le SNC en détruisant les axones des neurotransmetteurs genre le truc de fou, en prétendant qu'a LT les usagers finiraient en fauteuil roulant... Effectivement, l'experimentation avait eu lui sur des rats à des doses 4000 fois supérieures, ce qui engendraient des problèmes de motricité..
en attendant, les molécules ont pas changé...
On aurait pas des retours à "longue" échéance?
On les avait déjà depuis 30 ans à l'aube des années 90... Rien de nouveau sous le soleil en faveur ou contre les benzos. Le valium est mis en vente au début des années 60 et il y a eu des centaines d'études longitudinales dans les années 70/80, toutes favorables à l'usage de la benzo, réelle miracle dans l'univers du soin de la souffrance mentale... Faut pas oublier que nos ainés tournaient aux barbituriques pour soulager leurs angoisses, et là le sevrage est costaud, plus difficile qu'un arret brutal d'heroin.
Donc on fait comment comment quand on est accro?
On fait comme d'habitude, comme avec n'importe quelle dépendance physique d'un psychotrope. Physiquement, diminution d'abord pour revenir à la dose thérapeutique, maintien, pallier, passage à une molécule à demi vie plus lente, espacement des prises, puis arret. Le but c'est d'écouter son corps sans en faire une obsession. Tu vas t'apercevoir qu'apres une période à basse dose, il se passe rien du tout.
Même après une conso excessive, la tolérance à la frustration diffère d'une personne à une autre..
Tu as des personnes qui vont prendre 3 à 5 g de came pendant 6 mois sans passer par un TSO.
D'autres qui vont prendre ou sub ou metha pendant des années.
Différence. D'où les questions.
Pour la frustration, j'ai pas eu le probleme avec les benzos. Par contre, rebond d'angoisse ça oui et c'est pas marrant !!! si la privation de benzos te génère ce type de ressenti (manque de plaisir,frustration), c'est que tu es accro dans ta tête, t'as construis une intimité qui t'appartient avec le produit et pour déconstruire ça, il n y a pas d'autres moyens que de traverser ces phases, en ne perdant pas de vue que c'est une altération liée à la dépendance et qu'avec le temps, une fois à 0, ca s'estompe très vite.. et la mémoire revient bien.
Tu as des personnes qui vont prendre 3 à 5 g de came pendant 6 mois sans passer par un TSO.
Je connais effectivement des gens qui ont réussi à arreter durablement la came sans TSO après une conso de moins d'un an, mais il était pas à 5g, loin de la... et ceux qui plafonnaient déjà à 3/5 g dans les premiers mois, j'en connais peu, mais ceux la sont sans exception tous sous des doses gargantuesques de meth 10 ans apres! J'en connais un seul qui a fait un truc du genre, et il a réussi à etre clean sans TSO mais il était en prison... quand il est sorti de taule, un an apres, il s'est raccroché dès le premier mois..... donc...
Pour t'aider à bien faire ton sevrage, l'ideal est de diminuer pendant le travail et de marquer l'arret pendant les vacances. Toute la subtilité est là . Si tu fais un bon travail de diminution, l'arret sera fastoche. Le probleme c'est que parfois on a tendance à bacler la fin du sevrage et à accélèrer les choses... le fait de taffer permet de pas faire "d'exces de sevrage" et d'etre occupé pour pas y penser. Puis l'arret, psychologiquement c'est chiant donc le cadre non stressant s y prete a mort...
Pour terminer (faut que je pionce) je te confirme bien le rivo, c benzo, c du clonazepam !
Courage
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Desmundo2 a écrit
Je crois qu'il faut se méfier des "on m'a dit"... il y a des activites anti-chimie qui font des campagnes de terrorisation des usagers pour les amener à ne plus en prendre. Ce sont les memes qui s'attaquent a la metha, au sub, au prozac, ils passent d'une molécule à l'autre et diffusent des rumeurs à la mord moi le zgeg pour faire peur... mais à part faire du mal à des gens en souffrance, ca ne sert à rien, ce qui est dégueulasse car cela stress encore plus les gens qui sont déjà terriblement sujet à l'anxiété et qui ne rate pas un sujet pour psychotter. Et le meilleur moyen de se rendre un sevrage infaisable c'est de focaliser,c 'est de se faire peur, de se persuader de s'etre baisé le cerveau...
Je ne remets pas en cause la nocivité certaine d'un usage long et chronique de benzos mais je suis saoulé par tout ça, ce qui il y a la-dessous c'est une vision morale anti-drogue... ils sont souvent aussi contre la contraception, et si on fouille je pense qu'ils sont contre les antibios et pourquoi pas l'electricité...
sérieux !
notre cerveau a des capacités de régulation incroyable et croyez moi, si vous avez réussi à vous remettre d'années de crack, vous devriez pas trop galérer pour arreter les benzos à terme... doucement mais surement...
mais svp ne colportez pas les rumeurs véhiculés par les mormonds straight edge de ce monde...
Les benzos nous ont tous soulagé un jour ou l'autre, et quand on consomme des produits, il faut apprendre à savoir prendre le bon dans une drogue et ne pas focaliser sur le bad-trip.. il y a toujours un prix à payer quand on déregle ses centres nerveux mais de là à dire qu'on en souffrira les 30 prochaines années, il y a plus qu'un pas..
Heureux de lire tes mots. Comme toi, je suis surpris par cette défiance excessive pour les benzodiazépines. Depuis que j'ai repris contact en 2000 avec un CSST après une longue période totalement clean, j'ai été abasourdi par le changement de discours : accès facile à la méthadone et réticence très forte de mon psy à me prescrire plus de 1 xanax par jour.
J'ai connu mes premiers sevrages dans les années 80. A cette époque, les ordonnances de benzo et de speed (survector) pleuvaient au point que je me suis retrouvé vers la fin des 80 avec une consommation de tranxène de 300 mg/jour + 6 Survector (amineptine) pour accompagner mes néo codions. Le sevrage total a été très hard mais je suis incapable de dire si c'est la codéine, les benzo ou les Survector qui ont provoqué un telle crise (plusieurs mois en chien malade).
Depuis, malgré les craintes répétées des toubibs français, je me sers du Xanax le soir pour dormir et très rarement dans la journée et en 10 ans, pas de tolérance...............
Nous vivons donc une campagne anti benzo comme il y a eu une campagne anti IRS (inhibiteur de la recapture de la sérotonine). Cela fait vendre du papier, augmente les taux d'écoute à la télévision, va dans le sens de l'économiquement correct du moment, mais en aucun cas cela ne rend service à ceux qui peuvent en avoir un besoin vital.
...parce qu'on bascule dans l'hygiénisme forcenée... +1
Pas facile de trouver son équilibre dans ce monde rempli d'informations contradictoires baignant dans une morale béni oui oui.
A toi Turtle, après une longue période de consommation de ces produits :
Effets secondaires : gros troubles de la mémoire
Sevrage hyper raide
Retour à la normale dans les 12 mois
Pas de séquelles (vu de chez moi)
Pour l'équanil, je ne sais pas..............
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Dernière modification par The Turtle (04 septembre 2010 à 16:28)
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