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© copaci.org VIH : Menaces sur l'hôpital Cochin
Mardi, 31 Août 2010. Posted in Communiqué Presse COPACI
Fermeture de la pharmacie
Dès le 3 septembre 2010, la pharmacie de Cochin refusera de délivrer aux 1800 patients séropositifs leurs traitements. Vont disparaître en même temps les consultations d´observance, l´éducation thérapeutique et tout le suivi personnalisé qui, depuis 20 ans, assurent la sécurité de ces malades.
Depuis plusieurs mois, se prépare le transfert des consultations VIH de Cochin elles-mêmes vers un « centre ambulatoire » créé récemment à l´Hôtel-Dieu, regroupant des milliers de patients venant de plusieurs hôpitaux parisiens.
Les patients VIH SIDA ne sont plus rentables pour l´hôpital public : c´est l´application directe de la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) et du « plan stratégique » de l´AP HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris).
A la demande du COPACI et des associations de lutte contre le SIDA, l´Agence régionale de santé d´Île de France (ARS) prépare la tenue d´États généraux sur la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH, les 26 et 27 novembre 2010. Mais cette réunion n´a aucun sens si, d´ici là , l´AP HP continue de démanteler l´offre de soins VIH, comme elle s´apprête à le faire à COCHIN.
Le Collectif de patients citoyens (COPACI) refuse ces mesures brutales et dangereuses : nous exigeons la poursuite d´une prise en charge globale et coordonnée à l´hôpital COCHIN pour le VIH et toutes les pathologies associées.
Les patients VIH de COCHIN ne comprennent pas pourquoi on refuse désormais de leur délivrer, dans leur hôpital, comme partout ailleurs, les médicaments qui les maintiennent en vie. (Voir les témoignages ci-joints.)
Tous craignent que ce soit la première étape d´une fermeture complète du service de COCHIN qui, depuis le début de l´épidémie du SIDA, constitue un lieu d´excellence pour leur suivi.
Ils se mobilisent pour refuser cette décision arbitraire.
http://www.copaci.org/index.php?option= … ;Itemid=24
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synchro a écrit
Encore une pétition mais le gouvernement s en fout des petitions alors bon que faire?
C'est davantage l'AP-HP qui est directement sous le feu des projecteurs que le "gouvernement" dans le cas présent (même si je n'ai pas toutes les données en main concernant la pharmacie centrale de Cochin). Affaire à suivre... C'est pas la première fois effectivement mais cela n'a pas exactement le même rapport qu'avec les ruptures de traitements en officine de ville.
Il n'empêche que ce sont les réformes gouvernementales dans le cas présent qui semblent être les déclencheurs [ et moins les labos (?) ] ; toujours la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) et le "plan stratégique" de l´AP-HP. Les effets reviennent au même. Ce sont les patients qui trinquent.
Que faire ? Certainement pas arrêter de prendre son traitement. Même si cela ne peut assurer le moyen et long terme, s'assurer d'une réserve est parfois possible pour parer aux cas d'urgence (un chevauchement de prescription ne pose pas de souci majeur en règle générale) ; accepter de se déplacer dans une autre pharmacie centrale (à Paris, c'est moins compliqué et difficile qu'en province) mais ça ne se fait pas toujours "comme ça" (j'ignore les protocoles des services de Cochin, chaque hosto ayant ses particularités bien souvent), écrire à Madame la Ministre de la Santé, à la direction de l'AP-HP, à son médecin généraliste, au médecin conseil de sa caisse d'assurance maladie... le tout en recommandé accusé de réception. Bref, avoir du temps et un peu de fric (encore une fois...). Ne pas démoraliser, ne pas rester seul ou isolé et penser "solidarité"...
D'autres choses sont sûrement à faire... avant d'aller s'allonger en train de crever sur un passage clouté... On n'en a pas forcément les moyens physiques quand on est effectivement malade...
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