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Dernière modification par Massa (10 juillet 2018 à 20:13)
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je ne sais pas si l'alcool et certains médicaments sont concerné.
oui, tramadol, tussidane, lormetazepam, subutex, methadone, scenan, venlafaxine ...
bref tout ceux qui sont psychotrope, hypnotique, sedatif, ou opiacé.
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Dernière modification par masakwaaa?! (11 juillet 2018 à 00:07)
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Dernière modification par George Paddock (11 juillet 2018 à 00:16)
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masakwaaa?! a écrit
je pense qu'il n'existe aucune maladie mentale, juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir
Oué oué, mais à Massa (parce qu'en attendant, c'est toujours son thread) qui raconte son expérience : "deconnexion de ce monde pendant un, je reconnais même plus mes parents, j'étais enfer, avec des démons. Ce trip de un an et demi a été si intense que je suis revenu à la vie comme un nouveau né dans un nouveau monde.", tu vas lui dire aussi que la maladie mentale n'existe pas, et qu'elle a "juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir" ? (c'est un lol jaune bien sûr, ayant moi aussi des "divergences dans ma manière de penser" qui m'ont conduit 6 mois en secteur fermé il y a quelques années)
Je veux bien entendre qu'on categorise peut être un peu trop, que certains troubles n'existaient pas il y a quelques dizaines d'années encore et n'étaient juste pas considérés comme des maladies, mais de là à dire que la maladie mentale n'existe pas, c'est nier la souffrance de certains.
Je pense aussi à la femme d'un pote qui est bipolaire, qui a du s'arrêter de bosser et qui doit aller en secteur fermé à CHAQUE "mauvaise période" (pour rester dans les euphémismes) parce qu'elle n'est, et ne se sent plus, elle même : j'irai pas lui dire qu'elle n'est pas malade (pas plus à son mari d'ailleurs).
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Dernière modification par Fluche (12 juillet 2018 à 09:39)
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Massa a écrit
J'avais une grosse disposition, ce qui veut dire que quelqu'un de " sain" n'aura jamais ce genre de problème avec la weed.
Ouais enfin en matière psychologique, apparemment on est sain jusqu'à ce qu'on le soit plus donc bon… Alors ce qui ne veux pas dire pour autant que quelqu'un de "sain" n'aura pas non plus ce genre de problème, consommation de weed ou pas.
Personnellement je pense qu'on a tous et toutes des prédispositions, je vois ce qu'on appelle les troubles mentaux comme les manifestations de la psyché, pas que comme ses caractéristiques innées ou acquises. C'est bien pour ça qu'on parle de prédispositions par exemple, ça dicte clairement que ce n'est pas la nature de la psyché elle-même en question, mais qu'il existe une tendance à ce qu'elle se modifie de telle façon, par la schizophrénie par exemple.
(Excuse si j'y suis allé un peu fort, c'était le 2ème thread d'affilé qui parlait de l'aspect négatif du cannabis, du coup je suis un peu parti au quart de tour en criant au complot. Mais perso j'ai beau penser que la consommation de toutes ces substances à bien joué un rôle dans le développement de mon état - que je ne considère pas comme maladif -, je pense malgré tout avec recul que ce qui caractérise ma façon de penser, de ressentir, d'agir, maintenant, était déjà présent depuis le début, même pas latent, mais de façon moins observable et moins prononcée de ma part, c'est pour ça que j'ai du mal à qualifier ça de maladie qui serait survenue "suite à", ça a toujours été là.)
BoilingBlood a écrit
Oué oué, mais à Massa (parce qu'en attendant, c'est toujours son thread) qui raconte son expérience : "deconnexion de ce monde pendant un, je reconnais même plus mes parents, j'étais enfer, avec des démons. Ce trip de un an et demi a été si intense que je suis revenu à la vie comme un nouveau né dans un nouveau monde.", tu vas lui dire aussi que la maladie mentale n'existe pas, et qu'elle a "juste des divergences dans la manière de penser, de ressentir" ? (c'est un lol jaune bien sûr, ayant moi aussi des "divergences dans ma manière de penser" qui m'ont conduit 6 mois en secteur fermé il y a quelques années)
Oui je maintient ce que j'ai dit, et les psychanalystes eux-même semblent le montrer : que c'est notamment une "divergence" dans la manière de penser, de ressentir, d'agir, qui est à la source de ces "maladies". Autrement la pharmaco essaierait pas de "stabiliser" l'activité neuro afin que le patient atteigne ce qu'on peut aussi appeler un état d'esprit "sain". Là où ça me tique c'est de classer ces "maladies", de manière prédéfinies, sur la base de l'interprétation subjective (la psychanalyse), même quand ce n'est pas à un degré réellement maladif (ça peut également isoler le patient dans les souffrances de se sentir "malade", "différent" et alimenter un cercle vicieux). C'est pas parce que t'es pas dans un état chronique incapacitant, pas plus que le voisin, qui lui n'est jamais allé voir le psy qui toi t'as diagnostiqué, que t'es de facto le barjo du tandem. Je pense que l'esprit est aussi malléable que le corps, c'est aussi une question de travail et de discipline.
Je veux bien entendre qu'on categorise peut être un peu trop, que certains troubles n'existaient pas il y a quelques dizaines d'années encore et n'étaient juste pas considérés comme des maladies, mais de là à dire que la maladie mentale n'existe pas, c'est nier la souffrance de certains.
D'une, je ne nie pas du tout la souffrance, la souffrance est une émotion, elle existe chez tout le monde, elle peut-être plus ou moins subite par n'importe quoi, y compris par un état maladif évidemment. De deux, je n'ai jamais dit que des cas extrêmes n'existaient pas, où cette divergence dans la manière de penser, ne mène pas à des difficultés, des problèmes, des incapacités, qui acquièrent une dimension maladive, pathologique.
Je pense avant tout que c'est une question de degré, qu'on est tous plus ou moins ballotés entre 2 pôles psychiques, comme sur un segment à 2 extrémités (une myriades de segments et d'extrémités), et que plus on s'approche d'un pôle, plus on perd certaines particularité de l'esprit et du corps humain, en s'éloignant de l'équilibre que procure le deuxième et qui caractérise ce que l'on a délimité comme "santé".
De plus on ne peut pas nier que c'est aussi la société qui sculpte cette divergence (oui j'insiste, terme à ne pas nécessairement prendre à la légère pour autant, une divergence peut être énorme) de par l'utopie dans laquelle elle s'entoure de faux mirage, ignorant les souffrances, ignorant les maladies, ignorant la violence, ou plus précisément en les refusant, en essayant d'imposer comme point de vue et comme réalité que tout ce qui n'est pas parfait peut l'être, doit l'être.
Seulement je pense que la science reste de la spéculation lorsqu'elle n'a pas été vérifié par des faits.
Mais dans les faits, la science théorique a très souvent été appliqué en se basant sur l'abstrait avant même qu'elle soit vérifiée, sûrement même pour qu'elle puisse être vérifié de façon concrète. Pour moi on en est encore à ce stade, où ouais la théorie semble tenir la route, si on catégorise pas trop facilement, mais rien n'a été prouvé sur la nature de ce qui est étudié :
Alors elle est où cette schizophrénie ? Dans le système synaptique ? 5HT2A ? Dans les cellules elles-mêmes ? Au pire il y a pas une équation ? Quelques chose ?
janis a écrit
Une tendance actuelle va vers la considération de la neurodiversité par rapport à la normopensée comme une façon de remettre en question une exigence de normalité pour laisser de la place à la différence.
Je suis d'accord, mais est-ce que tu pense que d'appeler systématiquement des états psychiques (sans que les symptômes du sujet ne le mènent à une marginalisation maladive) un "maladie", est un pas dans cette voie là ?
Fluche a écrit
On passe d'une psychiatrie qui se base sur les "symptômes", à une psychiatrie qui se base sur la souffrance : si tu souffres, on va tenter de t'apporter un soulagement. Parfois ce n'est pas évident parce que tu ne te sens pas souffrant (phases de manie, psychose), parfois c'est même contestable (il y a eu une très grosse prise de bec sur l’entrée du "deuil problématique" dans le DSM 5), mais c'est ça l'idée.
Mais en se basant sur les symptômes justement (plutôt que sur la souffrance, qui elle est une émotion bien commune et spécifique à chaque personne) je pense qu'on élargit le champs de catégorisation des troubles, chacun et chacune réagissant d'une façon différente et à cause de facteurs différents. J'ai l'impression qu'on est plus dans une expansion chaotique du champs de recherche et d'application que dans une centralisation, quoique.
Dernière modification par masakwaaa?! (12 juillet 2018 à 14:18)
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Science/Homme: en cas de schizophrénie, le cannabidiol est aussi efficace que le traitement standard anti psychotique
Une étude clinique menée à l’Université de Cologne, sur 42 patients souffrant de schizophrénie aiguë, a montré que le CBD réduit de manière significative les symptômes psychopathologiques, quand ils sont comparés à la condition initiale. La moitié des patients a reçu par voie buccale 800 mg de CBD (cannabidiol) quotidiennement, pendant 4 semaines. L’autre moitié a pris, en double aveugle, le traitement standard, l’AMISULPRIDE, qui est un antipsychotique puissant. Les résultats ont dans un premier temps été révélés au Congrès de l’IACM de Leiden en 2005. Ils sont maintenant publiés dans un journal médical.
Les deux traitements sont avérés et conduisent à une amélioration clinique certaine, mais le CBD présente moins d’effets secondaires négatifs. De plus, pendant le traitement à base de cannabidiol, il a été observé un accroissement des niveaux d’anandamide dans le sang. L’anandamide est l’endocannabinoïde que le corps produit. « Les résultats suggèrent que la désactivation de l’inhibition de l’anandamide pourrait contribuer aux effets antipsychotiques du cannabidiol, ce qui ouvre de larges perspectives, véritablement un nouveau mécanisme du traitement de la schizophrénie, » ont écrit les chercheurs.
Le texte intégral en accès libre :
www.nature.com/tp/journal/v2/n3/full/tp201215a.html
Source: Leweke FM, Piomelli D, Pahlisch F, Muhl D, Gerth CW, Hoyer C, Klosterkötter J, Hellmich M, Koethe D. Cannabidiol enhances anandamide signaling and alleviates psychotic symptoms of schizophrenia. Transl Psychiatry 20 mars 2012. [in press].
Science/Homme: Le CBD augmente la connectivité entre certaines régions du cerveau
La prise de 600 mg de CBD par voie orale par 16 volontaires sains a augmenté la connectivité des cellules nerveuses du lobe frontal et du striatum. L'ingestion de 10 mg de THC par voie orale n'a eu aucun effet. Les auteurs suggèrent que cet effet du CBD "pourrait être une corrélation neurale de son effet anti-psychotique chez les patients."
Institut Central de Santé Mentale, Université de Heidelberg, Faculté de Médecine de Mannheim, Allemagne.
Grimm O, et al. EUR Neuropsychopharmacol. 7 Juin 2018. [in press]
Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à 16:16)
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Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à 16:38)
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Dernière modification par Mister No (12 juillet 2018 à 16:47)
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Fluche a écrit
Alors le coup de "si on te diagnostique tu te retrouves enfermé dans la case fou, ce qui ne va qu'approfondir tes problèmes", ça va, merci, on a donné. Première hospi à 14 ans, diagnostic à 21, pour "éviter d'enfermer dans une logique de psychiatrisation et favoriser l'insertion dans la société".
Résultat : rupture familiale à 17 ans qui n'a été rattrapée qu'in extremis, addiction à l'herbe qui amplifiait l'anxiété, ce qui amenait des hallus supplémentaires, rupture du suivi psychiatrique (ben oui si je suis pas malade j'ai pas de raisons d'aller voir un médecin ?), traité de "fainéant" par les profs, "aucune volonté" ...
Le diagnostic a permis de renouer avec la famille, d'expliquer les problèmes, de mettre des mots sur la souffrance. D’attaquer une remédiation cognitive, pour être moins handicapé au quotidien. De partager son expérience dans des groupes de parole, pour partager des techniques permettant de mieux vivre au quotidien.
Si "on a déjà donné", on peut pas nié que ça se base pas sur rien alors, c'est aussi une réalité, j'ai jamais dis que c'était un fatalisme général. Quand je parle de diagnostique, je parle plus de l'interprétation du psychiatre qui suit le patient et qui lui prescrit un traitement au fur et à mesure. Moi même j'ai pas de diagnostique précis, je vois juste les prescriptions et ce que les psys ont bien voulu lâché en restant vague (et pour les 2 ça peut plutôt varier suivant le psy…).
Fluche a écrit
En psychiatrie il est rare de donner les diagnostics aux patients, car, comme tu l'as dit, les psychiatre ont peur d'"enfermer" le patient dans une maladie, ce qui aggraverait son état. C'est un fait, des études ont été menées et ont montré que les patients à qui on donnait un diagnostic de schizophrénie avaient tendance à aller moins bien que ceux à qui on ne disait rien.
Le problème, c'est de balancer "vous êtes schizophrène" à quelqu'un, et de le laisser rentrer chez lui avec une ordonnance de Risperdal et un rendez-vous dans un mois. Bien sûr que ça enferme, que ça réduit à une maladie, que ça stigmatise !
Certes, mais c'est pas vraiment de ça que je te parle, c'est du fait que même en n'ayant pas pour dit de la part du psy "vous êtes schizo", c'est un système de traitement dans lequel le patient sait très bien où il se situe. Après oui on l'assume plus ou moins bien suivant les phases qu'on traverse.
Mais plus que l'acte ou la conséquence de cette marginalisation, c'est surtout le fait qu'on est tous/toutes marginalisé/es à une certaine échelle : ton psy tu sais pas s'il va en voir un autre pour prendre des cachets, pareil pour ton patron, tes collègues etc... ou s'ils ont les mêmes symptômes que toi des fois, mais que eux ils le gèrent autrement. C'est aussi le mythe de la perfection, où il existerais sur terre une personne ou une catégorie qui serait en total équilibre mental (entre autres) et que tout ce qui ne le semble pas est considéré comme quelque chose de malsain à traiter, à façonner, à perfectionner. Alors certes dans la réalité du traitement il s'agit surtout d'équilibrer le patient au mieux pour qu'il puisse avoir une vie relativement active, épanouie etc. Mais dans la théorie il y a toujours cet idéal véritable qui sert un peu d'étoile du berger au scientifique. Je dis pas que c'est mal, je dis que ça peut l'être.
Fluche a écrit
Par contre si tu expliques le diagnostic (bah oui pour beaucoup de gens schizophrénie = 2 personnalités), que tu dis que ce n'est pas une fatalité, qu'on peut mettre des choses en place pour contourner les difficultés cognitives, maintenir une activité (scolaire ou professionnelle), bref, que la vie continue et qu'elle peut être belle malgré la maladie, là bizarrement les patients vont mieux. Et je te prends l'exemple de la schizophrénie parce que c'est ce que je connais le mieux, mais c'est pareil pour tous les problèmes mentaux
Et si ce que tu dit est vrai pour tout les problème mentaux, c'est probablement parce qu'ils partagent peut-être trop de similarités pour être honnêtement distingués les uns des autres à l'attrape-pièce.
MisterNo a écrit
Peut-être faudra t'il attendre la légalisation du récréatif pour que le théra soit accessible ?
J'espère pas, mais ça serait pas très étonnant, quand tu vois à quel point juste la question du cannabis thérapeutique est encore autant épineuse…
Merci pour les liens :)
Massa a écrit
Evidemment, vu le nombre de fumeurs de weed on ne veut pas se sentir concerné. Le problème est il si anecdotique qu'il faut passer le sujet sous la table ? Je ne crois pas… Je ne sais pas quels sont les statistiques, y en a t'il ? Pas encore, mais la médecine a depuis longtemps mit en évidence le cannabis comme déclencheur d'une schizophrénie chez des sujets fragilisés. Le mieux c'est que je parle de mon expérience et elle est terrible.
Bien sûr qu'il ne faut pas passer sous silence le fait que certaines substances peuvent déclencher un trouble, mais je pense qu'il faut rester réaliste et ne pas tout imputer à la substance en question, le simple fait qu'on parle de prédispositions, qu'une maladie est déjà latente avant d'être déclenchée, et que toutes les psychoses n'ont pas forcément quoique ce soit avoir avec les substances, prouve bien que c'est un peu aléatoire en plus d'être une probabilité.
Moi aussi j'ai passé des phases pas cool où j'étais surtendu physiquement, douloureux, terrifié, où j'ai vu tout le décors prendre un aspect menaçant, malsain, diabolique, où j'ai eu l'impression d'être la seule personne vraiment réelle sur la terre qui ne serait qu'une simulation épique, et j'en passe toutes sortes de délires. Mais je l'impute pas à quelque chose d'autre que mon imagination et mon émotivité (et peut-être quelque chose de bien plus profond et plus vaste qu'une "simple maladie mentale"), certes en potentielle réactivité vis-à-vis de tout ce que j'ai pris, et je pense que d'avoir une stabilité professionnelle, sociale, émotionnelle, aurait peut-être été pour moi une forme de bridage, peut-être plus confortable, ou peut-être pas.
Dernière modification par masakwaaa?! (12 juillet 2018 à 19:07)
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c'est possible que j'étais schizophrène toute ma vie mais asymptomatique ? La psychose à éclatée début Juillet 2012 et a pris fin en février 2014. La montée à durée 6 mois, je suis devenue mystique a fond, j'allais à Lourdes des trucs du genre, persuadée d'être possédée par cinq démons. Puis crac, décrochage total en janvier2103
c'est pas impossible, pour moi les hallucination auditive ne sont pas permanentes, c'est plus par episode ( dus a des conso ou a des phase de vie perturbante)
une crise sctzophrenique peut durer de quelque minute a des mois, et tu pourrais en avoir une autre un jour ou jamais. je ne dirais pas avec certitude que tu l'es, tu peux etre sensible au declenchement de symptome, seul un pro pourrais infirmer ou confirmer la maladie ou simplement considerer ça comme une crise isolée !
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Dernière modification par masakwaaa?! (13 juillet 2018 à 00:30)
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