[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage tramadol : comment faire ?

pierre a écrit

Il faut que tu baisses à ton rythme, de 5 à 10% tous les 15 jour/3semaines.

Si jamais c’est trop difficile, il ne faut pas hésiter à remonter un petit peu jusqu’a Ce que ça aille mieux.

Merci pour votre réponse.
Le plus petit dosage existant est de 50mg donc je ne peux pas faire des baisses de 10% . Cela me paraît très long 3 semaines par baisse. Étant donné ma consommation longue mais plutôt "raisonnable" pensez vous que je serais sujette à un sevrage difficile ?

Bonjour,

Je tiens à continuer à partager mon expérience, peut être cela intéressera quelqu'un ^^

Alors je suis retournée chez le psychiatre et il m'a proposé de lui même la sertraline, j'étais contente car c'est aussi l'anti dépresseur que je souhaitais tester car il est à priori bien toléré et utilisé dans les troubles du comportement alimentaire qui ont quasi disparu avec le tramadol et que j'ai donc peur de voir réapparaître. Il m'a aussi dit que la venlafaxine pourrait être efficace car très proche du tramadol dans sa structure moléculaire. Donc si jamais certaines personnes dépendantes au tramadol cherche un antidépresseur ça pourrait être intéressant d'utiliser l'effexor (venlafaxine).
Ensuite à ma grande surprise, il m'a dit de continuer le tramadol à 100mg par jour pdt qq temps puis qu'on ferai une diminution progressive tout en augmentant l'AD. Ça m'a surpris à cause du fameux syndrome seretoninergique et il m'a dit que il n'y avait pas de risques que les fabricants ce protège. Je tiens à dire aux personnes qui me liront que cette information est à prendre avec des pincettes car dans mon cas mes doses de tramadol sont faibles.

En sortant j'ai cogité car prendre deux médicaments qui sont "incompatibles" me paraît difficile. Je savais que je risquais de faire des crises d'angoisse (engourdissement du bras et de la jambe, picotements, sensation de perdre connaissance). Je me suis alors dit que je n'avais pas d'autres choix et que sinon je ne m'en sortirai pas et que si j'y pense trop j'allais laisser tomber et continuer à prendre du tramadol comme avant. J'allais commencer le traitement le lendemain.

En me levant le lendemain matin j'ai pris mon premier comprimé à 25mg de sertraline. Puis j'ai réalisé que je ne pourrai pas prendre le tramadol, j'ai alors foncé chez mon généraliste qui m'a prescrit du klippal. Je voulais du dicodin pour d'une part avoir du LP et pas de paracétamol mais elle a pas voulu ....???  Ça m'embête de prendre du paracétamol mais comme je ne dépasse même pas les 2g par jour c'est pas grave.
J'ai fait la conversion morphinique de codéine en tramadol et donc l'équivalent de 100mg de tramadol est 120mg de codéine.
Les comprimés sont du klippal 600/50mg.
J'ai d'abord décidé d'en prendre 2 par jour donc je suis en dessous des 100mg de tramadol. J'ai fait ça le premier jour.
Le deuxième j'ai décidé de rajouter un demi comprimé car je veux pas aller trop vite et après me sentir mal. J'ai pris un le matin , 1/2 vers midi et 1 avant de me coucher
Aujourd'hui c'est le troisième jour et j'ai trouvé une façon plus bénéfique de le prendre, je vais prendre 1/2 toutes les 4h soit 25mg de codéine toutes les 4h soit 125mg de codéine phosphate dans la journée= 94mg codéine base=78mg de tramadol.

Ça fait deux nuits de suite que je dors 2h30.. de minuit à 2h30 mais je ne me sens pas au fond du trou.
C'était dure hier d'aller travailler, je travaille pour l'été en restauration rapide et je n'ai travaillé que 2h30 et ça m'a paru le bout du monde.
Je suis très irritable et mon copain (depuis 5 ans) me fait déjà à moitié la tête. Il ne comprend pas. Je n'attend rien mais faut pas me demander d'être joyeuse non plus. Il pense que je fais du cinéma lol si il savait.
Bref je vais demander à ce que mon contrat de 24h soit respecté car j'ai des soucis de santé et ainsi pas excéder 5h de travail par jour car cette semaine je serai à 34h (8h ajd et 10h demain) et c'est juste impossible et sinon je démissionne. Ça m'embêterai vraiment car travailler me permettra de garder confiance en moi pdt le sevrage
Affaire à suivre