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Biyach a écrit
Ben, je sais pas quoi dire.
Fais ce que tu penses être bon pour toi. Tu peux toujours conserver ton compte, si un jour tu te poses une question.
Tes messages de mise en garde m'ont touché car ils me semblent censés. Je risque de toucher aux benzos pour m'aider (pas récréatif) et ça me tracasse un peu et tes messages, ainsi que d'autres bien sûr, me poussent à faire attention.
Bonjour,
Étant seule je peux répondre une dernière fois je pense vraiment que si tu peux faire autrement fais le.
Tu sais adolescente j’ai fais face à l’anorexie (38kilos), au décès d’une grande partie de ma famille ( 9 au total) mon père a cause de l’alcool, ma marraine du sida, mon meilleur ami, mon cousin accident de la route, père adoptif à cause overdose de cocaine et surtout en jour de fête 24 décembre, 1er janvier où tout le monde est très joyeux j’ai mis très longtemps à pouvoir fêter tout ça. C’est certainement pour ces raisons que j’ai une aversion avec les drogues et l’alcool. J’ai été 3 ans SDF tout en continuant mes études. Ma vie n’a pas du tout était simple et toute cette période de mes 10 ans a mes 18 ans je l’ai affrontée sans médocs comme j’ai pu avec une grande force de mental.
Puis j’ai rencontré mon mari à l’age de 20 ans qui a complètement changé ma vie et dans le bon sens m’a éloigné de tout ça ( mere droguee, frères et sœur dispersé à cause de ça ). J’ai tout quitté pour lui et je suis parti à 400 km de là.
Depuis je vis un bonheur avec lui que je n’avais jamais connu avant et j’ai certainement inconsciemment toujours peur de le perdre.
J’ai appris à me passer des morts mais pas des vivants.
Et pour un harcèlement employeur en 2015 j’ai commencé à avoir mal au ventre ( J’ai des antécédents ulcéreux) et le médecin a tout mis sur le compte de la situation et donc du stress je me suis retrouvée avec ce lexomil et je l’ai pris car je devais faire face à des problèmes qui ne me concernait plus que moi seul mais ma nouvelle famille que j’avais créé j’ai voulu le surprotéger de la situation en prenant tous les problèmes à bras le corps.
En y repensant aujourd’hui je me dis que mes’ soucis de ventre étaient en partie du au stress mais aurait pu être régler avec quelque chose de moins fort.
J’ai gardé cette colopathie 2 ans donc tu vois aucun effet du lexomil.
Je me suis mise à prendre une drogue qui aujourd’hui détruit ma vie à petit feu sans le savoir si j’avais su je ne l’aurais jamais pris.
Maintenant je n’ai plus le choix que d’affronter ce syndrome mais avec la pression que mon mari me quitte je peux t’assurer que c’est pas facile.
Je ne sais pas pour quelle raison tu veux le prendre mais assure toi que tu n’as vraiment plus aucune autre option car arrêter ensuite c’est vertiges, insomnies, angoisses matinales, crises d’angoisses et j’en passe.
Je suis pire aujourd’hui qu’avant la première prise du médicament.
Pèse bien le pour et le contre après je pense que certains sevrages se passent mieux que d’autres regarde Sufenta. Mais voilà réfléchi bien car il y a des conséquences sur nos vies quand on l’arrete et ce que je vis je le souhaite à personne même pas a mon pire ennemi réfléchi bien et fais ce que tu penses être le mieux pour toi.
Bon courage à toi Léa
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