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Drim a écrit
une intervention c'est super dure a mettre en place mais peut être que ça peut marcher faut pas trop le charger mais juste que ses potes lui disent simplement qu'ils trouvent qu'il abuse un peu, enfin je vois pas comment on peut rester un consommateur régulier mais raisonnable de crack et comment ses potes de consos peuvent lui dire qu'il abusent sans se mettre eux même face à leur problème.
C'est surtout les potes chez qui il veut aller squatter. J'ai des gros doutes que ses potes veuillent l'héberger à moitié handicapé à moitié incohérent et sans le sous car le peu qu'il a partira dans la soirée. En tout cas, j'en ai déjà 2 qui sont d'accord.
Drim a écrit
Le gros soucis que je vois dans l'attente de la cure c'est que tu penses et agis pour lui (cb, bequilles), il dois sentir ses libertés se rétrécir et ne pas comprendre grand chose à ce qui lui arrive, ça pour éviter une décompensation psychotique aiguë c'est pas une bonne chose dans l'état de détresse émotionnelle dans lequel il est.
Non, car il est libre il sens juste qu'il a beaucoup de poisse! J'ai lu ce qu'est une décompensation psychotique. Je ne suis pas psy et je crois à mon humble avis que ce n'est pas cela ni une détresse émotionnelle.
Il est entouré de sa famille, d'un ex toxicomane. Il peut avoir l'aide du CSAPA, d'un addictologue...
Drim a écrit
Il a 100 € sur son compte il veux fumer sa merde ? Il est libre et majeur il fait ce qu'il veux. Tu peux lui vouloir tout le bien du monde mais tu est en train de le rendre dingue à le manipuler pour qu'il ne puisse pas toucher ses 100€.
D'une part, je ne lui veux pas tout le bien du monde...
C'est lui qui m'a appelé lorsqu'il a cassé sa hanche pour que je l'emmène à l'hôpital (pour l'hématome cérébrale je ne m'en suis pas mêlé alors qu'il est sorti contre avis médical)
Je lui ai demandé à plusieurs reprises s'il voulait arrêter la drogue et il m'a répondu oui
Je n'essaie pas de le convaincre ni rien du tout
Le jour ou il me dit je veux me droguer. Je lui fais ses bagages je le fous dehors avec ses béquilles et ses pièces d'identités.
Je ne joue pas au sauveuse, j'ai ma propre vie que j'ai mis entre parenthèses parce qu'il m'a demandé mon aide alors que j'étais en froid avec lui depuis un bon moment.
Juste cet après-midi, je suis parti jouer avec mon fils au bout de 5min il réclamait ma présence!
Il connait très bien mon avis sur la drogue et il connait très bien ma capacité et ma résistance. S'il a envie que je l'accompagne à tous ses déplacements, ce n'est pas un hasard non plus...
Drim a écrit
Dis toi que si 100€ de crack par jours c'est pas bon pour le cerveau ni pour le corps, et bien passer de 100€/jours à rien à la dure contre son gré c'est encore pire, son cerveau n'a plus aucun équilibre et ces états là fusillent littéralement le cerveau
Quand il était à l'hôpital, ils n'ont pas dit que c'était dangereux ni au CSAPA.
Je veux bien de la doc sur cela si tu en as car j'ai demandé et on ne m'a jamais dit qu'il fallait diminué les doses progressivement ou espacé les prises ou autre.
Drim a écrit
Pourquoi ne va-tu pas aux urgences ?
et je dis quoi?
Drim a écrit
Elle a jamais fait le chemin conscient de se motiver a arrêter. Elle n'a jamais arrêté. Elle se fout de l'impact qu'elle a dans la famille tant que son manque est comblé.
Mon but c'est qu'il fasse un choix conscient entre se motiver à arrêter et nous sommes là
ou de choisir de continuer et il s'en va mourir dans la déchéance loin des yeux de ses parents.
pourquoi faut-il le victimiser?
Depuis hier, il va mieux et je peux te dire que son mal être émotionnel ne l'empêche pas d'essayer de manipuler ma mère et moi. Pas de chance pour lui, cela ne marche pas! cela ne l'empêche de nous parler mal ni de traiter toutes les personnes de son entourage de cons en leur absence.
Drim a écrit
J'espère que tu comprend que je cherche pas a casser tes efforts mais que j'aimerais t'amener un point de vue moins "pour arrêter il suffit qu'il arrête et qu'on le soutienne", et plus pour arrêter il faut qu'il commence par se parler a lui même. J'y suis jamais arrivé avec ma sœur...
Je n'ai jamais eu ce point de vue. J'ai beaucoup lu les témoignages sur drogues infos service et autres pour savoir depuis le début que c'est lui et lui seul.
Blastfunk2 a écrit
on dirait que ça se calme un peu, non ?
Oui, hier après son faux départ pour faire culpabiliser ma mère pour qu'elle lui donne de l'argent
il a passé la soirée tranquille tout le monde a dormi jusqu'à 9h sans vallium ou autre.
Ses bras sont moins engourdis. On n'a plus de voiture alors on continue la quête des 100€ en bus sans résultat.
J'essaie de lui faire comprendre que son problème c'est la drogue et pas le manque d'argent.
Il ne veut plus aller en cure. Il a essayé de se procurer des cachets je l'ai empêché s'il voulait des cachets il n'a qu'aller chez le medecin!
Demain, je prévois une grosse discussion sur sa motivation a arrêté la drogue ou pas.
Comme je l'ai dit au dessus je ne suis là que parce qu'il m'a dit je veux arrêter.
De mon côté, je me suis sentie triste car mon fils me manque et d'un autre côté très remonté contre mon frère qui fait l'enfant pourri gâté.
Voila pour aujourd'hui. La nuit s'annonce tranquille, on verra si c'est le cas
Merci encore pour vos messages qui m'aide énormément
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Dernière modification par Blastfunk2 (02 août 2018 à 22:48)
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D'une part, je ne lui veux pas tout le bien du monde...
jadore haha. Désolé d'avoir mal interprété.
La manipulation dont tu parles me fait fortement penser a ma soeur cadette. C'est chiant surtout quand c'est en niant des faits.
En fait les 100€, j'avais pas saisis, il te dis pas directement qu'il les veux pour aller chopper, mais tu le sais bien. C'est un genre de mine game, ah ben tu fais bien de pas succomber.
Je comprend mieux ton point de vue et comprend aussi que tu n'ai pas que ça a faire de mettre ta vie entre parenthèse pour lui surtout s'il n'y met pas un peu du siens. S'il ne decompense pas en effet un petit (tout est relatif) coup de pieds aux fesses jusqu'au 6 ça se tente.
Les urgence si pas de decompensation psychotique en effet tu leur dis pas grand choses.
Mon but c'est qu'il fasse un choix conscient entre se motiver à arrêter et nous sommes là
ou de choisir de continuer et il s'en va mourir dans la déchéance loin des yeux de ses parents.
Tu lui as dit, il en dis quoi?
pourquoi faut-il le victimiser?
Depuis hier, il va mieux et je peux te dire que son mal être émotionnel ne l'empêche pas d'essayer de manipuler ma mère et moi. Pas de chance pour lui, cela ne marche pas! cela ne l'empêche de nous parler mal ni de traiter toutes les personnes de son entourage de cons en leur absence.Drim a écrit
J'espère que tu comprend que je cherche pas a casser tes efforts mais que j'aimerais t'amener un point de vue moins "pour arrêter il suffit qu'il arrête et qu'on le soutienne", et plus pour arrêter il faut qu'il commence par se parler a lui même. J'y suis jamais arrivé avec ma sœur...Je n'ai jamais eu ce point de vue. J'ai beaucoup lu les témoignages sur drogues infos service et autres pour savoir depuis le début que c'est lui et lui seul.
Ces deux paragraphe se rejoignent.
C'est une victimisation particulière de dire qu'il est victime de lui même, c'est super responsabilisant je trouve. Je dis qu'il faut qu'il se bouge les fesses pour s'affronter lui même et pas faire subir aux autres son inconscience. Il a comme ma soeur un comportement d'enfant qui refuse de s'affronter et qui relaye tous ses choix à ses emotions et son inconscient. Ma soeur a eu ce comportement pueril avant de vraiment abuser de la drogue. Suite a un traumatisme.
Depuis hier, il va mieux et je peux te dire que son mal être émotionnel ne l'empêche pas d'essayer de manipuler ma mère et moi. Pas de chance pour lui, cela ne marche pas! cela ne l'empêche de nous parler mal ni de traiter toutes les personnes de son entourage de cons en leur absence.
Triste de lire ça, ça me fait penser à ma frangine.
Re Courage jusqu'au 6 du coup? Et j'espère qu'il sera (quelle m'excuse du terme et toi aussi) moins con que ma frangine.
Désolé il est tard c'est pas évident j'suis sur mon tel mais j'voulais répondre avant le week end.
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Dernière modification par Blastfunk2 (03 août 2018 à 09:38)
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Drim a écrit
Les transferts :
Je voudrais préciser un truc sur les addictions. Le transfert d'addiction dont je parle est très dangereux dans le sens ou certains pense que parce qu'ils ont arrêté facilement une drogue il n'y étaient pas dépendant et n'ont pas conscience du phénomène de transfert qui peut s’opérer. Ça les rends inconscient quand on leur parle du danger des addictions. Il trainent une addictions dans une polytoxicomanie mais c'est bien l'addiction elle même qui est le problème. Enfin si problème il y a, parce que certain voit jamais de problème dans leur conso.
La cure s'est mort, il n'en a pas besoin. Il connait x,y, z qui y sont allés ...
Qu'il lui faut juste un peu d'héro pour supporter la douleur de sa jambe...
Je pourrais changer le titre ce n'est plus en attendant la cure c'est en attendant qu'il se décide entre je veux arrêter ou je veux continuer...
Je ne sais pas si c'est la fatigue, la chaleur, le sevrage, le cerveau, il m'a l'air plus apaisé alors qu'il n'a rien pris même pas un valium depuis 24h
Je pense que si ce n'est pas du à un changement, la quête de l'argent reviendra Lundi...
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Dernière modification par Blastfunk2 (04 août 2018 à 01:32)
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Blastfunk2 a écrit
Mais comment est-ce possible qu'il ne se rende pas compte de son addiction, au point ou vous en êtes et ce qu'il a vécu c'est fou...
oui je ne comprends pas non plus...
Il a toujours été d'une nature très douillette. Il a très peur d'avoir mal quand l'infirmier va lui enlever les agrafes. Pour lui, il faut qu'il ne sente rien. Ca vient du coté de ma mère, qui au moindre mal se bourre de cachetons et autre remèdes de grand mère sans être dépendante. Elle fait attention à tout ce qui est somnifères valium et compagnie elles les jettent.
Blastfunk2 a écrit
Il est en train de t'obliger à abandonner aussi, si je comprends bien
Non pas du tout, je vais lui proposer des alternatives pour soigner la douleur (acupuncture, hypnose, ...)
Peut être qu'il comprendra qu'il peut soigner sa douleur autrement.
Tant qu'il ne prend pas de drogue, je reste à ses cotés
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Dernière modification par Blastfunk2 (05 août 2018 à 01:33)
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Drim a écrit
C'est beaucoup une histoire d'entrée dans l'âge adulte.
Arrêter les drogues c'est le tout début, ensuite il faut construire sa personnalité sans elles, c'est là que ce font la plupart des rechutes. Car la drogue laisse un grand vide dans la personnalité. Et c'est là qu'il faut s'affronter se faire violence et rester concentré sur ses objectifs. Ça peut prendre des années (moi j'ai toujours des séquelles alors que j'ai eu mon "declic" en 2008). Mais les resultats positifs arrivent vite heureusement. Déjà apres 6mois/ un ans de dépression on commence a se voir sans drogue et faut surtout jamais lacher cette vision de nous même et la faire grandir et s'épanouir.
J'ai pas arrêter les drogues, j'ai juste appris a me parler et a m'affronter. Et surtout je suis resté extrêmement conscient de mon côté addictif et des transferts entre drogue qu'il peut provoquer. Et aujourd'hui après 10ans de tracail sur moi, je crois que j'ai réussis a me rassurer la dessus.
Encore courage, et malgré les derniers messages pas rassurant ne lache pas l'affaire.
C'est un bon garde fou que tu as : temps qu'il ne consomme pas tu continue de l'aider.
Drim a bien raison, le plus dur, c'est même pas d'arrêter.
C'est de continuer sans.
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Blastfunk2 a écrit
Alors ce rendez vous ?
Vous y êtes allé finalement ?
Salut Blastfunk2,
Non, nous ne sommes pas partis. Il s'est mis dans la tête que c'était pour la cure et que nous allons l'enfermer...
Nous sommes partis au CSAPA, à la recherche de "cachetons" légaux.
Donc rdv dans un CSAPA, d'une autre ville le 08/08 avec un éducateur et le 24/08 avec l'addictologue et le médecin généraliste était en vacances...
Je lui ai proposé de prendre un rdv avec un psychiatre. Il m'a répondu qu'il n'était pas fou et qu'il sait ce qu'il fait.
Il m'a aussi dit que je n'étais pas spécialiste et que je pouvais garder mes conseils.
Pour moi, ce qu'il en ressort du rdv avec le CSAPA est qu'il connait le fonctionnement et qu'il va faire ce qu'il faut pour avoir ce qu'il veut sans réellement vouloir se sortir de l'addiction.
Il me dit qu'il n'est pas bien et que j'arrête de parler et de l'enfoncer...
trouver des solutions, lui dire de changer de méthode chez lui cela s'appelle enfoncer.
On me dit qu'il n'est pas bien et qu'il est en souffrance alors j'ai beaucoup de mal à trouver de l'empathie vu son attitude...
Drim et toi disiez que le plus dur c'est de vivre sans. Mon frère n'en est même pas à l'étape de reconnaitre qu'il est addict... d'avoir le déclic...
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Dernière modification par Blastfunk2 (06 août 2018 à 23:50)
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