Bon, suite à de nombreux conseils avisés, j’ai décidé de me mettre à faire la biologiste et de tester la CWE.
Pour mieux comprendre : je prend du Klipal, 100 mg par prise étalées dans la journée (100mg x 3 ou 4 prises) Mon addictologue ne veut pas me prescrire autre chose que du Klipal, j’ai déjà tenté l’idee du paderyl, neocodion ect et c’est non.
J’ai déjà testé la diminution par comprimés ect, j’essaie d’anticiper certaines questions et d’expliquer au mieux.
Du coup, pour la rdr, par ce que je tiens à mon foie, MERCI PA je test pour la première fois et je me décide à poster, (merci au passage Suf pour tes conseils ). Afin d’avoir l’avis au cas où.
Je sais qu’il y a beaucoup de sujets DONC je précise d’abord que j’ai lu, à peu près tous les post qui traitent de la CWE. Dont celui de @Dreamyn avec le Klipal, et l’analyse qui a été faite pour la fiabilité.
J’ai test avec 2 comprimés ( une prise ), pour voir. Dans 10 cl d’eau.
Et à l’étape de la séparation ça me parait pas correct.
Dans le fond, on voit un dépôt, j’ai essayée au mieu pour qu’on voit BIEN. Mais il me paraît minime. En même temps, je me dis qu’il n’y a « que » 2 comprimés ? Donc forcément moins de paracetamol sur certaines vidéos ou tuto que j’ai vu?
Ensuite, il me semble que moins il y a d’eau et plus c’est compliqué pour que soit fait bien ?
Là, j’ai transvasé dans un shaker gradué puis congel.
J’ai l’impression aussi que j’ai pas réussi à obtenir une poudre assez fine pour la dissolution.
Aussi, j’ai bien peur d’avoir perdu de la codéine dans mon étape quand je broie... si quelqu’un a des astuces.
Bref, si certains peuvent m’éclairer, merci.
Dernière modification par Luci0le (30 juillet 2018 à 16:19)
Contente de voir que tu tiens le choc, même si ton addicto ne veut pas te changer de produit.
Je vais être totalement hors sujet car je ne connais rien à l'extraction, ne l'ayant jamais pratiquée. D'autres te répondrons sans doute très bien sur le sujet.
Je comprends tes inquiétudes à propos du foie, même si personnellement je ne les aient connues qu'avant les résultats du test sanguin et de l'écho que j'ai fait quelques mois avant de voir l'addicto. J'avais une anomalie mais rien d'inquiétant pour ma généraliste qui ne savait alors rien de mon addiction.
J'ai continué mon sevrage dégressif toute seule avec le codoliprane et en arrivant chez l'addicto, je l'ai terminé avec. J'ai pris le parti de ne pas m'inquiéter de ce risque car après avoir bouffé 10 ans de codo à raison de 24 cachets par jour, je pouvais bien terminer avec de produit pour les 10 derniers.
C'est un choix personnel que j'ai trouvé rationnel sur le moment et qui ne me semble toujours pas ridicule.
De ce que j'ai compris de mon expérience, le sevrage dégressif est modérément pratiqué en addicto, le TSO étant bien plus utilisé. Quand un addicto fait malgré tout le choix de tenter le sevrage dégressif, c'est vrai qu'il est plus simple de continuer avec la molécule qu'on prend déjà que de tout déséquilibrer en changeant de médoc. Si tu prenais des doses délirantes de paracétamol, l'addicto ne t'aurai pas proposé le sevrage dégressif (où le maintien à un pallier si pour l'instant tu ne peux pas réduire plus).
Si on n'est pas dépendant du paracétamol, il ne faut pas oublier qu'il a une action et que le mix avec la codéine a pour effet de soulager les douleurs et donc alléger le corps. La codéine pure, c'est autre chose. La codéine en elle même a un effet identique mais il n'y a plus l'apport du paracétamol et cela peut générer une difficulté dans le sevrage.
Après, j'ai lu que certains passaient à une autre molécule, le dicodin. Je ne sais pas quoi en penser si ce n'est qu'avec ce nom, je pense toujours au vicodin que le Dr House gobait toutes la journée dans les service de médecine interne de l'hôpital de la série ! Il semblerait que bien contrôlé, ça marche. Tu as tenté d'en parler à ton addicto ?
J’ai étais surprise en lisant tout ça car TOUT ce que tu viens de dire c’est ce qui est entrain de faire son cheminement dans ma tête et surtout c’est tout le raisonnement et l’explication de mon addictologue et médecin généraliste.
Je pense être à une étape très importante de mon sevrage. L’acceptation et relativiser beaucoup de choses. J’ai grâce a ce forum aussi, pu faire mon cheminement, en discutant avec certaines personnes, en ayant leurs point de vu, expériences ect... arriver à accepter certaines choses et les comprendre.
D’abord mon addictologue ne veut pas changer le médicament. Au début je ne comprenais pas, mais enfait je crois que je ne le voyais pas sous un autre angle.
Plusieurs raisons : - Pour elle, changer parfois cela peut déstabiliser, elle pense et je le pense aussi, c’est un accord, que le sevrage degressif de ce que je prend déjà et la solution la plus adapté à MON CAS. J’insiste. J’ai déjà réussis à arrêter en diminuant.
- Paderyl, neocodion ect, codéine sans paracetamol elle ne veut pas. Et pourquoi je ne comprenais pas... Sauf que ça a fait son cheminement codéine sans para = moi, super ! Je vais en prendre, puis en prendre, puis augmenter puis... ce n’est que MON fonctionnement et ce que MOI je ne veux pas, en gros ce n’est pas mon but. (Mais je comprend tout a fait que ce soit ce qu’il faut pour certains) Mais moi non. Le paracetamol me « limite » et par conséquent est un peu mon garde fou.
- Je suis en phase de stabilisation, c’est à dire 6 par jours, puis je diminue. Mais ça prendra DU TEMPS. Puis une fois a une dose ou minime je passerai sûrement au Dicodin. Mais on verra.
Bref, j’en suis venu à une conclusion et un cheminement : je me suis mise une pression énorme (obsessionnel), pour arrêter, d’abord je n’accepter pas le problème et le fait que oui, ça allait prendre DU TEMPS, et me LAISSER DU TEMPS. C’est ce que l’addictologue me dit depuis le début. Et ça a fait son chemin... je me suis rendu malade, donnée des dates butoir en me disant à cette date là ou ce moment il faut que j’ai TOUT ARRÊTÉ.
Qu’est ce que ça a eu comme effet : j’ai augmenté, j’étais mal, x1000 stressée, déprimée et j’en passe.
Bah non, ça prendra du temps, et c’est tout, et au lieu de me précipiter, et rechuter... ben j’accepte, et je me laisse le temps, et ça se fera naturellement.
Je me vois déjà m’attirer les foudres de certains... pour le paracetamol. Et mon point de vu, ainsi que celui de mon addictologue.. sauf que c’est que mon expérience et tout ce que j’ai appris en tentant certaines choses. Dans mon cas.
Bref c’est un travail sur SOI, de longue haleine. Mais je remercie PsychoACTIF d’exister et de m’avoir permise de comprendre pleins de choses, et rencontrer des gens qui m’on apportés énormément.
Voilà où j’en suis, j’ai essayée des choses, fais mes propres expériences, je me suis trompée parfois j’ai tribuchée me suis casser la gueule. Mais tout ça m’a appris une chose : ACCEPTER et ME LAISSER DU TEMPS.
Et ne pas me rendre malade, même SI JE LE RÉPÈTE CHAQUE CAS EST DIFFÉRENT. A chacun de faire son petit truc et prendre des idées, des conseils.
Voilà où j’en suis :) et je pense que c’est une étape.
Je viens ajouter une conclusion finale aux étapes de mon test perso pour la CWE si ça peut être utile pour certains au moins j’aurai apporté quelques précisions sur ce que ça a donné pour MOI et qui me semblent « importantes » :
1) il faut bien broyer les comprimés pour avoir une poudre la plus fine possible afin que cela se dissolue correctement. Ou alors l’option de faire dissoudre dans de l’eau chaude avant comme sur le tuto détaillé de Dreamyn.
2) choisir une feuille de papier par exemple pliée en deux pour broyer, ça évite de perdre un maximum des comprimés
3) mettre « assez » d’eau dans la bouteille, c’est plus simple pour la dissolution et la séparation.
4) laisser prendre le temps de faire retomber le paracetamol au frigo ou congelo pour avoir une bonne séparation distincte avec une couche bien distincte.
5) utiliser un filtre CORRECT, type filtre à café, mais le tester avant pour être SUR.
6) penser a IMBIBER le filtre à café d’eau froide avant de filtrer (pour que le filtrage soit le plus correct possible)
7) je vous conseil de filtrer 2 fois le liquide obtenu, pour en faire ressortir le PLUS POSSIBLE de paracetamol (moi je l’ai fais 2 fois) et avoir un liquide le plus translucide possible.
Voilà les points que je voulais ajouter, sinon le tuto de Dreamyn complet + le rapport d’analyse du résultat, je vous invite à allé voir pour ceux que ça intéresse, c’est très complet. « Fiabilité CWE »
Dernière modification par Luci0le (03 août 2018 à 10:35)
Ca fait tellement plaisir de te lire combative comme ça.
A mon avis, la combativité ce n'est pas de se fixer des délais, de se coller la pression pour réduire sa consommation, mais de s'adapter en permanence, d'apprendre, de tâtonner, d'agir quand on est prêt, de savoir prendre son temps quand il faut, de ne pas s'en vouloir trop d'un écart et de se dire qu'on a tout son temps pour régler ses problèmes, dès lors qu'on est plus dans des doses dangereuses de paracétamol et de codéine.
C'est vrai que nous sommes tous différents mais je trouve qu'échanger nos expériences est intéressant, enrichissant.
Je sais que pour moi le paracétamol était important. Quand j'ai le début de mon sevrage seule, j'étais consciente que je prenais des doses de dingue, mais après tout, cela faisait presque 10 ans que je gobais tous ces cachous, je ne voyais aucune raison de passer à un médicament en vente libre sans paracétamol qui allait en plus afficher sur mon front l'étiquette "toxico" pour les pharmaciens, alors qu'avec un médicament comme le codoliprane, quand tu as une bonne tête de mère de famille (ce qui est mon cas), ça passe (j'aurai pu m'en moquer mais je ne n'ai jamais pu car j'avais honte de ma dépendance et du regard des pharmaciens, les seuls à pouvoir connaitre mon vilain secret).
Avec l'addicto à partir de juillet 2017, j'étais déjà presque dans la dose thérapeutique de paracétamol (j'en prenais encore 800mg de trop, soit 2 codoliprane).
Mon addicto m'a vite cernée et elle a été subtile avec moi. Sans me dire qu'il fallait ne pas trop tarder pour aller de 10 à 8, elle m'a expliquée qu'elle me faisait une ordonnance à dose thérapeutique pour 15 jours (8 par jours) et qu'on se voyait tous les 8 jour pour que je puisse avoir assez de stock. Ca a suffit pour me faire comprendre toute seule que je ne devais pas passer 6 mois pour descendre de 10 à 8. J'ai fait ça en 1 mois, 1 cachet tous les 15 jours.
Une fois à 8 (dose maxi du paracétamol sur le plan thérapeutique), les rendez-vous se sont espacés à 15 jours.
A 6 (dose maxi du codoliprane sur la notice), l'addicto m'a fait comprendre que si ça devenait trop dur, je pourrais stagner, qu'elle ne me lâcherait pas dans la nature et me prescrirait ce dont j'ai besoin, le temps qu'il faudrait. Ca a été un énorme soulagement.
Je n'en ai pas eu besoin mais avoir cette sécurité m'a beaucoup aidée car j'ai fait comme j'ai voulu jusqu'au bout.
Tu as toi aussi cette sécurité avec ton addicto qui te laisse le temps dont tu as besoin, je trouve ça génial.
A toi de voir ensuite si tu peux faire des efforts en plus à un moment donné ou si c'est trop dur et si c'est le cas, pourquoi. Passer au dicodin, prendre un anxiolytique pour finir le sevrage, il y a plusieurs solutions.
De mon côté, je prends toujours 10mg de valium le soir. Je l'ai commencé fin décembre en retirant mes 2 derniers codoliprane. Mon addicto estime que je ne suis pas encore prête physiquement pour réduire le valium, je lui fait confiance. Il m'a apporté une grande aide car mon sevrage a été très pollué sur la fin par des difficultés physiques (impatiences nocturnes de dingue, tension intérieure énorme, insomnies de folie). Le valium n'a jamais joué sur mon insomnie mais il a calmé cette énorme tension en moi, une vrai centrale électrique. J'aurai pu éclairer une ville au début, maintenant je dirai un camping !
Tu as tellement raison quand tu dis qu'on est tous différents. Mon addicto n'avait jamais eu de patiente qui ne prenait la codéine que la nuit, dont l'envie a disparu en prenant un AD et qui a souffert d'impatiences nocturnes énormes, revenant toutes les nuits sans traitement spécial.
Enfin, quand tu parles de cheminement et bien il continue même après qu'on ait fini son sevrage. Depuis 7 mois, j'avance sans cesse, notamment grâce au psychologue que je vois au centre à côté de l'addicto. Comme j'ai un TAG, j'ai beaucoup angoissé sur la rechute et l'envie et au bout de 6 mois j'ai fini par comprendre enfin qu'avoir peur d'un truc qui n'est pas encore arrivé et n'arrivera peut être pas n'avait pas de sens. Si un jour j'ai envie de codéine et bien j'en parlerai à l'addicto et on verra mais je ne peux pas continuer à flipper dans le vide. Je me rends seulement compte maintenant que cette peur était ridicule, tout comme d'autres.
Finalement, je me dis que depuis plus de 2 ans maintenant que j'ai débuté mon aventure toute seule puis accompagnée, je n'ai cessé d'avancer après avoir passé des années à faire du sur place. C'est tellement bon que j'espère que c'est aussi ce que tu ressens.
Merci pour tes commentaires sur mon tuto des CWE de Klipal. Je suis tout à fait d'accord avec les points que tu soulèves (sauf le n°3). Si tu remarques un dépot après la première fitration, c'est très bien de filtrer une seconde fois Et puis c'est important de laisser ta prépa au frais assez longtemps pour avoir deux phases bien visibles puis d'y filtrer avec un filtre correcte, pralablement humidifié (pour en perdre le moins possible)
Je m'explique pour le point n°3. La codéine est très soluble dans l'eau froide mais le paracétamol l'est aussi un peu. Du coup une faible quantité d'eau suffit pour dissoudre la codéine mais augmenter la quantité d'eau revient à augmenter la quantité de paracétamol dissolue. Pour perdre un peu moins de codéine au cours de tes CWE, je te conseiilerais plutot de le faire en deux passes en diminuant la quantité d'eau (genre, 7 cL d'eau pour 2 cp en deux fois = 3.5 cL d'eau à chaque passe).
Par contre, si tu ne prends que 2 cp de Klipal 600/50 par prise, je me demande pourquoi faire des CWE? Tu dépasses de pas beaucoup les doses de paracétamol recommendées par prise (1 g)... Pour que ce soit plus simple, au lieu de faire une CWE avec 2 cp à chacune de tes prises, ce ne serait pas plus simple de faire une CWE de 6 cp (soit ce que tu consommes en une journée) que tu consommerais en 3 fois? Bon, c'est juste une idée, qui me vient comme ça...
Prends soin de toi
Dernière modification par Dreamyn (04 août 2018 à 15:21)
). Afin d’avoir l’avis au cas où. 
0
0
0
Et puis c'est important de laisser ta prépa au frais assez longtemps pour avoir deux phases bien visibles puis d'y filtrer avec un filtre correcte, pralablement humidifié (pour en perdre le moins possible) 
Soutenez PsychoACTIF
Flux RSS | Affichage Mobile
Droit d'auteur : Les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0