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Ce qui est très dur pour ma part c'est de me sentir hyper nerveuse et angoissée, voilà la vérité. Suis tendue, me sens mal, je n'arrive plus à sourire, à rigoler, à profiter pleinement de tout. On dirait une "morte-vivante", on dirait une déprimée de la vie
Ça ressemble à une période de déprime, il ne faut pas qu'elle se transforme en dépression.
Là ton cerveau accuse le coup mais penses bien que ces moments de détente que tu vivais quand tu buvais ils étaient réel et facilité par l'action anxiolytique de l'alcool, ton cerveau les a juste associés a l'alcool. Mais a part le côté anxiolytique l'alcool a jamais rendu les gens heureux, certains alcooliques sont très tristes au quotidiens.
Toi tu n'a pas l'air triste et tu peux retrouver ces même moments de joie de façon plus saine et moins forcée. Ça arrive moins souvent mais c'est plus authentique et comme c'est plus rare c'est d'autant plus jouissif, c'est vraiment toi qui est bien et tu ne force rien.
Là l'angoisse que tu ressens j'imagine que c'est l'angoisse de plus retrouver des moments de détente, de plus retrouver cet états ou tu te fou de tout et ou tu est bien. C'est une angoisse auto entretenu, car l'angoisse empêche les moments de détentes qui pourrait faire disparaitre cette angoisse et du coup ça renforce l'angoisse car elle se réalise.
Le serpent qui se mord la queue.
Les angoisses ce sont de bonnes choses quand on arrive a les identifier et à les mettre en stand by les soirs de détente. Elles aident à orienter sa vie. Mais certaines angoisses incomprises sont destructrice.
En fait les angoisses destructrices c'est raisonnement implicite qu'a déduit ton cerveau de notre comportement, tu bois t'es bien si tu bois plus t'es plus bien.
Il faut savoir que c'est pas l'alcool qui te détend mais bien les gens, les interactions sociales et la vie que tu as, l'alcool a justement ce côté anxiolytique qui aide mais ça amorce juste le bon moment ça n'est pas le bon moments.
Et le fait que tu ai arrêté ça rajoute une grosse angoisse que tu ne maitrise pas.
L'alcool t'as pris ces moments de détente et d'insouciance mais maintenant que tu t'en rend compte tu ne dois pas les lui laisser.
Tu as superposé l'alcool sur ton bonheur et à force ta joie et les moments de détente sont devenues tributaire de l'alcool.
Mais ton bonheur est toujours là, ta vie n'a pas changée.
L'angoisse de ne plus connaitre la détente tu devrait la laisser à l'alcool, et profiter de la vie que tu as et de la joie qu'elle peut t'apporter en voyant l'alcool comme une succube de ton vrai bonheur. Et pas comme une amie qui te soutenait et que tu as perdu, c'est une amie malsaine quand on y développe une dépendance, c'est comme toute les drogues.
En gros l'angoisse de l'alcool tu la lui laisse et tu trouve un autre moyen de mettre tes angoisses du quotidien en stand by pour te détendre.
C'est un gros bordel mon message mais j'arrive pas a tourner ça autrement.
J'espère que l'idée principal est quand même compréhensible.
Je sais que c'est pas facile tout ça mais faut vraiment pas que tu crois que c'est l'alcool qui te rendait bien.
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J'en suis donc à 49 jours d'abstinence.smiley-gen013 Ce qui est très dur pour ma part c'est de me sentir hyper nerveuse et angoissée, voilà la vérité. Suis tendue, me sens mal, je n'arrive plus à sourire, à rigoler, à profiter pleinement de tout. On dirait une "morte-vivante", on dirait une déprimée de la vie. Et ces douleurs qui ne me quittent pas, physiques (tensions partout) et psy (pensées incessantes et obsessionnelles: d'un tout petit truc j'en fais des montagnes!!!)
J'ai bu pendant des années pour essayer d'échapper à un gros mal être permanent pour m'apercevoir au final que ce mal être venait principalement de la boisson.
Je suis devenu encore pire que Filousky, même du cidre à 2° me dégoute.
Tout est impermanent. Tiens le coup, ça vaut le coup. Si la principale raison de tes problèmes est ta conso d'alcool, tu ne vas pas le regretter.
Une vie avec ou sans l'alcool, c'est le jour et la nuit.
Bon courage,
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Dernière modification par mikykeupon (12 août 2018 à 21:18)
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sara7 a écrit
SKY56253, quand on cesse de boire est-il possible d'avoir des hallus ou de devenir "dingue" du genre aller faire un tour en HP, après 45 jours d'abstinence totale??
Je ne suis bien entendu pas médecin, et me base seulement sur mon expérience et mes lectures sur le sujet....
A mon sens ta crainte vient d'angoisses qui étaient masquées par ta conso ; j'ai moi même encore des moments difficiles ou j'ai l'impression d'être devenu dingue. J'ai d'ailleurs envisagé l'HP à plusieurs reprises, mais c'est finalement ma famille qui m'a accueilli. Je suis convaincu que le corps et le mental trinquent énormément avec une conso excessive, et qu'il faut du temps pour fonctionner correctement sans la "béquille" trompeuse d'un produit.
J'insiste vraiment sur le fait d'être bien entouré, et pourquoi pas de se faire aider par un pro. J'ai entamé une thérapie lors de mon arrêt et je commence seulement à aborder ce qui me fait vraiment du mal...
Pour être tout à fait honnête, j'ai cru hier soir pouvoir "gérer" lors d'une invitation au restaurant avec un ami ; ceci après trois mois d'abstinence. Hé bien la soirée s'est terminée au whisky et j'en ai oublié une partie...avec en prime une crise de foie aujourd'hui. Tout à commencé par "tu prendras quand même bien un apéro ?".
Je le vois comme un accident de parcours, mais la dimension sociale, détente, de l'alcool est un véritable piège auquel tu seras forcément confrontée ; il faut apprendre à fonctionner autrement, et soigner ce qui a engendré l'abus.
Surtout ne sois pas dure avec toi même ; c'est déjà super d'en être la. N'oublie pas de te faire du bien autant que possible. Le mental se stabilisera avec le temps !
Sky.
Dernière modification par sky56253 (11 août 2018 à 22:44)
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sara7 a écrit
Car l' alcool te conduit à 3 possibilités: la morgue, la prison ou l' HP.
Pas forcément, et je dit ça à force de lire des témoignages sur ce chouette forum, et de réussir à avoir un regard extérieur à ma vie.
Je t'invite ainsi à lire mon blog et cette conversation que j'ai initié, ainsi que les nombreuses discutions.
Ce qui est très dur pour ma part c'est de me sentir hyper nerveuse et angoissée, voilà la vérité. Suis tendue, me sens mal, je n'arrive plus à sourire, à rigoler, à profiter pleinement de tout. On dirait une "morte-vivante", on dirait une déprimée de la vie. Et ces douleurs qui ne me quittent pas, physiques (tensions partout) et psy (pensées incessantes et obsessionnelles: d'un tout petit truc j'en fais des montagnes!!!)
C'est la frustration qui parle j'ai l'impression. La frustration est un de nos pires ennemis. Le seul moyen à ma connaissance de la combattre est d'accepter son état.
Quand on voie toutes les déviances à travers le monde, je me dit qu'être alcoolique est un moindre mal.
Et pour moi, ça peu être un signe de sensibilité humaine qui permet au monde de ne pas sombrer
L'alcool a un effet anti-dépresseur au début, mais dès que les consos deviennent régulières, l'effet s'inverse.
C'est pourquoi il est important de ne pas boire régulièrement lorsque les choses vont mal.
Il m'arrive lors de mauvaises nouvelles de boire plus que de coutume, mais je ne le fais que le jour où j’apprends la mauvaise nouvelle, et ce dans le but de pouvoir sortir pour aller voir du monde, discuter, rencontrer, échanger... Mais pas boire seul, dans ces moments j'évite autant que possible.
Je te conseil d'écrire sur un support que tu peux garder tes ressentit à un instant T. Par exemple écrire l'heure à laquelle une envie de boire traverse ton esprit, ce que tu fais à ce moment ainsi que tes pensées du moments, enfin ton sentiment plutôt.
La vitamine B1 se fait sur un sevrage d'au moins 1 mois, si je me souviens bien, accompagné de la vitamine B6.
Je te conseil à en parler à ton médecin, ou un autre, pour avoir une ordonnance.
Concernant ta "cuite sèche", prend garde car c'est un moment où nous sommes tellement désinhibé que l'on peut faire n'importe quoi sans avoir possibilité de porter plainte car tu sera à jeun.
Et je tiens à te féliciter pour ton parcours
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