[ Arrêt & Sevrage ]

Tramadol : PAWS, suivi de sevrage et effet psychosomatique

Bonjour à tous
Voilà 10 ans que je prends du tramadol a des doses assez élevées sur une journée (double de ce que prescrivant le doc).
Après un énorme coup de fatigue suivi d une anémie, mais surtout la réflexion de ma pharmacienne qui m alarmait sur le fait que j en prenait trop je passe le cap et je décide de stopper.
J envoi femme et enfants en vacances dans la belle famille et me prépare à déguster sérieusement.
Je passe du jour au lendemain a 12 comprimés d ixprim a un seul le soir en cas de gènes (je prends ça pour soigner le syndrome des membres sans repos) et je passe une semaine à dérouiller dans mon canapé avec une dépression hors normes et des douleurs physiques atroces.
Je me tourne vers un nouveau doc et lui explique la situation.
Mise en place d un traitement anti depresseur (que j ai arrêté au bout d une semaine car il me déclenchait des syndromes serotoninergiques ) et anxyolitique.
Je double par un suivi par hypnotherapie.
Première séance 1h30 je pleure 1h27....
Aujourd hui cela fait un mois et demi que je ne prends qu un seul ixprim si mes impatiences m empêchent de dormir et que je prends un anxyolitique qu en cas de grosses crises d angoisse/panique.
Je passe jusqu a des 3a 5 jours ou tout va bien et où j arrive même à dormir correctement.
En revanche ce qui me mène ici c est un petit doute.
Les gènes physiques (car on ne peu plus parler de douleurs) palpitations sensations d avoir le cerveau qui bug fatigue aiguës qui prévient pas....sont elles normales?
Je me suis ouvert à l hypnotherapie et à l aspect psychologique du sevrage a savoir toutes ces douleurs/gènes qui ne sont en fait qu un signal de notre cerveau pour nous faire comprendre que quelque chose ne va pas et je souhaiterais savoir combien de temps peuvent durer dans des cas similaires ces syndromes de PAWS.
J ai arrêté d essayer d associer un soucis physique et une ordonnance médicale mais chasse le naturel et il revient au galop du coup quand mon coeur s emballe je me met à stresser ( sachant que j ai vu un cardiologue qui m a affirmé que tout allait bien et qu après un bref passage aux urgences le constat a été le même....)
Merci à tous pour vos témoignages qui m ont permis d avancer et courage à ceux qui décrochent.
Bien a vous
Cyril