Traitement Rispéridone

Dernière modification par Massa (04 septembre 2018 à  19:32)

Massa a écrit

Chaque prise a une action direct, mais pour que le médicament ait atteint son potentiel, tu dois le prendre environ deux semaines.

Voila ce que je voulais te dire, environ 2 semaines avant d'en tirer tous les bénéfices.

Mauddamier a écrit

Un comprimé matin midi et soir ?

Mon syndrome s’est déclaré assez vite (après 4 ou 5jours).
Vers 17h je marchais avec ma mère et je me suis retournée pour lui’ dire « arrête ! » . Je croyais qu’elle me piquait les fesses avec un brin de blé ou autre.

Ça ne m’a pas vraiment alarmée mais après impossible d’articuler correctement. Mes doigts se sont crispés comme des griffes puis mes bras s’elevaient Dans les airs (au point de me cogner le nez).
Nous sommes arrivés aux urgences vers 20h... le chaos bien sûr, et sans comprendre ce qui m’arrivait.

Une longue nuit pour une simple prise de sang et le médecin a compris tout de suite...

Si ça t’angoisse, n’en prends pas le soir (c’était ma tactique).
Si tu fais un syndrome extrapyramidal, on te prescrira un correcteur et ça te protègera de cet effet secondaire.

Tu vas être bien ko au début. C’est fort, et ta tête est fatiguée. Quand l’angoisse va diminuer, tu vas pouvoir souffler, fermer les yeux.
Je n’ai jamais eu de problème avec le risperdal (je suis écrivain et traductrice).
Pas de problème de co’centration ou de memoire, contrairement au valium qui fait de moi un chamallow.

Xanax, ça marche vite mais ça dure quoi ... 1heure a tout casser.

Le ttt au risperdal va changer ta vie. Si tu trouves que ça tape trop, ils pourront essayer un autre neuro comme le tercian ou le solian.
Mais comme dit + haut, 2 semaines me semble correct pour avoir du recul.

N’hésite pas à écrire ce que tu ressens pour faire un genre de bilan chaque jour et rester connecté à toi même. Ensuite tu pourras faire un retour honnête sur ce que tu as gagné ou ce qui te dérange.

Même si tu te sens mou, faut te bouger ! Le risperdal me donnait envie de rester assise devant la tv  fumer.

Alors faut se faire un peu violence aussi

C'est 1 le soir.
J'en ai pris hier, j'avais que une heure et quelque après je me suis senti très mal, j'ai pris du xanax et je suis allé dormir, c'est passé, le sommeil est venu rapidement et était profond. Réveil aussi lourd par contre... enfin la faute au xanax.
Pour le xanax, c'est vrai que son action est brève, mais sa demie vie reste quand même une part importante. Perso grâce à sa demie vie j'arrive à me sentir mon anxieux le lendemain de la prise, et être toujours un peu dans le cocon du xanax même avec le down très fort au réveil. C'est un produit particulier, que j'affectionne beaucoup je l'admets, mais pour des raisons analogues à ma prise de tramadol. Même si j'en prends aussi thérapeutiquement pour le xanax, et ayant déjà eu un traitement y'a quelque mois où je m'enfilais des quantité abusive (4 à 6mg, et plus avec l'accoutumance, pas de syndrome de sevrage à l'arrêt heureusement, même si je me sentais un peu à côté de mes pompes) mes prises sont largement plus modérées. Là actuellement, je sens l'envie d'exprimer des choses, de discuter, d'écrire, je suis désinhibé par le xanax, tellement bien. Mais c'est quelque chose qui ne durera pas, si je veux éviter l'addiction et l'enfer physique il faudra que je trouve quelque chose pour ne pas y tomber au fur et mesure (de toute façon j'ai une ordo de 15 j seulement et ma toubib voudra pas m'en refiler, alors je pourrai voir un autre médecin, ou me prendre même des rc, c'est le risque). Plus j'y pense plus je me sens un peu trop lié aux produits. Et justement j'ai un problème, qui est même une peur une crainte qu'on me retire un droit fondamental, j'ai très peur d'être simplement blanchi comme dans un lave linge par un médicament comme le neuroleptique ou l'ad, qui est sur le temps et non pas immédiat. Alors que ces problèmes que je rencontre, ces angoisses et ces troubles sont jusqu'à présent mon moyen le plus intime de me comprendre et leur manifestation m'anime d'une manière particulière.

Mais bref, je me demande si pour le rispéridone, je ne pourrais pas voir à limiter encore plus la prise, quitte à ne prendre que la moitié, ou un jour sur deux.

Dernière modification par aube (08 septembre 2018 à  03:18)

aube a écrit

J'en suis toujours au point où je doute pour le rispéridone. Bon, j'en ai pris avant hier, mais pas hier, je vais essayer d'en prendre ce soir quand même, et commencer en douceur mais à cadence régulière.

C'est ce qui faut, il faut du temps pour que le corps s'habituent à cette molécule et que les effets bénéfique soient à leurs maximum (un peu comme les antidépresseur Zoloft et tout); même si les neuroleptiques ont quand même un effet "immédiat" à chaque prise.

Personnellement, la rispéridone j'ai eu 4mg aux urgence, j'ai eu une période flou ou je prenais mal mon traitement (ça allait de 0,5mg à des fois 2mg du jours au lendemain, pareil pour mon Zoloft j'allais jusqu'à 125mg sans raison du jour au lendemain, et ça c'est pas bon ) là ca fait une semaine que je suis "stable" à 1mg, mais mon psy va surement augmenter je pense, donc je commence à connaitre le produit un peu ^^

Prend soin de toi :)

Dernière modification par risperdub (09 septembre 2018 à  16:25)

Dernière modification par Massa (09 septembre 2018 à  17:43)

aube a écrit

Tu prends quel traitement en plus du rispéridone ?

Bonjour aube,

J'ai pris du Prazépam pendant 1 mois, maintenant ce n'est plus d'actualité. C'est pour ça que je pense avoir identifier des effets secondaire lié au Rispéridone.