Merci d'avoir répondu, c'est toujours important d'avoir l'avis d'un médecin directement (même si pour le coup ça ne répond pas à mes questionnements initiaux, mais tu as raison de pointer la problématique relationnelle, qui est de toute façon la raison pour laquelle je me sens obligé de devoir consulter en cachette un autre docteur).
Par contre il y a dû y avoir méprise parce que le problème est différent en fait. J'ai pas vraiment précisé mon parcours, mais je n'ai justement pas pris de traitement autre que le
xanax jusqu'à présent. Certes un
AD et un
neuroleptique m'ont été prescrit au court de mon suivi médical, mais en ce qui concerne l'
AD j'ai simplement pas pris le traitement, et le
neuroleptique, prescrit la semaine dernière, j'y ai touché qu'une fois et je me rends compte maintenant que je ne veux pas en prendre.
Tu parles de cette fameuse alliance thérapeutique, le problème c'est que dans les relations avec mes médecins il n'y en a tout simplement pas, et je pense que ça ne peut tout simplement pas être réalisé car ils manquent globalement d'empathie. Surtout le psy qui n'est pas impliqué, a une attitude nonchalante et austère. On se voit de toute façon qu'en coup de vent, tous les x mois et je m'en porte pas plus mal, les rdv sont déplaisants. Quant à ma toubib, bein elle est simplement pas qualifiée pour ce qui est des choses de l'ordre psychique (mais pas simplement, je trouve qu'elle a une attitude rétrograde de manière globale, elle fait des réflexions qui me semblent parfois déplacées) ce qui fait qu'on ne peut pas en discuter.
Mais il y a aussi un tout autre aspect qui est plus toxicologique je dirais. C'est à dire que je consomme divers prods déjà (et pas des moindre avec le
tramadol qui m'a accroché bien comme il faut pendant deux mois, addiction mentale et physique, et je reste mentalement marqué), donc je ne fais pas de différence en soi entre une médication thérapeutique et récréative, les deux, dans ma pratique, se mélangent. Je consomme des produits pour aller mieux, mais de manière simplement non réglementée et instinctive. Il y a une part auto-destructrice j'imagine dans tout ça. Mais le problème des traitements médicaux y est totalement lié et ne pourrait pas s'en distinguer (et rétrospectivement ma première impulsion dans ma démarche de demander un traitement était la même qui m'a fait prendre du
tramadol seul dans mon coin). Et c'est dans cette réglementation thérapeutique que je me sens mal à l'aise. Avec cette prescription de
xanax j'arrive cela dit à faire le pont entre réglementation et lâché prise, du fait de l'action rapide du produit.
Et pour un tel problème hélas, je ne peux vraiment pas en discuter avec mes médecins, le manque de confiance que j'ai en eux ne me le permet pas. D'autant plus que je connais leurs positions sur la toxicomanie, elle est assez méprisante et culpabilisatrice. J'en ai fait les frais puisque pour mon premier traitement de
xanax dont j'ai abusé, j'ai eu le sentiment de me faire "taper sur les doigts" lorsqu'on s'est vus (c'est suite à ça que j'ai été redirigé vers un
AD).
Je suis assez conscient de tous les risques que constitue le
xanax, c'est une molécule que j'ai appris à bien comprendre au fil des prises, je sais quelles erreurs ne pas faire notamment concernant l'accoutumance.
C'est réellement dommage que je puisse pas discuter de ça en mp avec mon statut sur le forum car ce sont des choses dont je préfère parler en privé.
Dernière modification par aube (10 septembre 2018 à 19:05)