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Marine56 a écrit
Salut à tous. Voilà mon ga c'est mis dans l'héroïne ça fait 9mois il me l'a caché pendant un certain temps et il a fini par me le dire. Il a décidé de se faire suivre pour avoir la methadone. Mais moi j'ai entièrement perdu confiance en sachant que je n'avais rien remarqué je le laisse sortir seul normal mais j'ai la trouille qu'il replonge il a que des potes comme ça d'où ma question comment puis-je savoir s'il prend de la metha un jour et lhero un autre. Au niveau du comportement et du physique quel différence entre les deux.
Salut
Donc il est suivi par un csapa ? Un protocole méthadone ne commence d'après mon expérience pas sans un suivi par un psy, le toubib prescripteur et l'équipe en infirmerie...
Ou il est suivi par un médecin de ville ? Là, la prescription métha est bien sûr délivrée sous conditions catégoriques
Il y a à ma connaissance deux types de traitements métha : gellules ou sirop.
T'a t-il parlé franchement du "niveau" de ses consos en rabla ?
T'a t-il également parlé de prises de subutex ? Dans l'hypothèse que ce soit le cas (car ça il faut qu'il le sache) : méthadone et subutex sont deux agents totalement opposés, si par exemple après une escapade à l'héro et un manque qui advient ensuite il prend de la métha et si ensuite il prend du subu (par ex dépanné par un pote ou autre) alors son manque montera rapidement, sera décuplé/intenable et là, il entrera de pied ferme dans l'enfer du décors si tu peux me permettre ce terme...
Alors voilà ce que je pourrais modestement te conseiller in situ : mets les choses au clair avec lui, demande lui clairement où il en est avec ses prises de rabla, si malgré la metha il consomme encore.
Alors aux niveaux des différences, si la rabla qu'il tape est de mauvaise qualité (de la rabla donc...) ou si c'est de l’héroïne de bonne facture il devra trouver son dosage métha avec l'aide de l'équipe soignante. La méthadone bien dosée chez l’héroïnomane équivaut à une journée lambda pour mr et madame tt le monde. Mais s'il prend sa came + ses doses métha, tu le verras forcément...
A propos détail hyper important : comment prend t-il sa came d'ailleurs ? Snif, dragon ou shoot ?
bye et courage
(essaye de donner des réponses précises pr que la famille PsychoA et moi-même puissions t'épauler au max')
à bientôt
Dernière modification par Nils1984 (17 septembre 2018 à 11:05)
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Dernière modification par cependant (17 septembre 2018 à 13:00)
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Dernière modification par Marine56 (17 septembre 2018 à 18:11)
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Marine56 a écrit
ça me fait peur je me dis qu'il se tu a petit feu Si je suis aussi négatif c'est qu'étant plus jeune j'ai été à la rue j'ai vu tout ça les seringue les overdose, les médoc les décès régulier..
je voudrais juste faire remarquer que c'est souvent la précarité qui tue (des conditions de vie difficiles, des produits d'une qualité aléatoire, etc.), les TSO ont été inventé pour combler à ça justement.
Les opiacés sont des molécules relativement sûres pour le corps, contrairement à l'alcool par exemple, ne détruisent pas les neurones ou le foie.
Si on prend un traitement de substitution on a moins de chances de se tuer à petit feu qu'en buvant régulièrement...
Marine56 a écrit
son médecin m'a rassuré on peut stopper facilement mais j'y crois difficilement en ayant connu des gens durant des années avec se même traitement.
Pour ça, en effet, je suis d'accord avec toi : je ne connais pas beaucoup de gens qui ont arrêté la métha et ne sont plus dans les opiacés. Mais, comme c'est bien dit dans le texte sur le sevrage, ce n'est pas le problème fondamentale : si on a une bonne vie et on arrive à faire ce qu'on veut sans que ce soit compliqué, on peut aussi continuer à boire son flacon...
Marine56 a écrit
C'est très dur pour le consommateur mais pour l'entourage aussi on se s'en tellement impuissant fasse à ça la peur de se dire que la personne peut y passer.
Je comprends que ça peut être très dur, surtout l'impuissance face au mal-être des gens qu'on aime c'est super douloureux. Mais je pense qu'il faut faire la différence entre une conso (d'autant plus si c'est un TSO) et le mal-être et des conditions invivables. Ça, ça vaut le coup à mon avis de tout faire pour les changer, comprendre où ils sont vraiment les problèmes, sans mettre tout sur le dos des drogues. C'est bien trop facile et contre-productif des fois...
Du courage en tout cas !!!
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Dernière modification par Nils1984 (20 septembre 2018 à 00:43)
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Marine56 a écrit
Salut. Déjà merci pour vos réponses. Mon homme est suivi par un médecin dans un centre depuis pas mal de temps. Il a eu un traitement de sub à un moment mais ça c'est fini il ma caché ça aussi un bon moment. La cam il la sniff et la metha c'est en sirop et c'est ça qui me bouffe aussi quand je vois les quantités ça me fait peur je me dis qu'il se tu a petit feu Si je suis aussi négatif c'est qu'étant plus jeune j'ai été à la rue j'ai vu tout ça les seringue les overdose, les médoc les décès régulier... Etc Je suis pas quelqu'un de fermé la dessus si c'est occasionnel j'aurai aucun problème avec ça . je lui est mis la pression se que je regret je sais que c'est l'enfoncer davantage je refusais la methadone son médecin m'a rassuré on peut stopper facilement mais j'y crois difficilement en ayant connu des gens durant des années avec se même traitement. J'ai mis du temps à accepte pas le choix je suis contente qu'il me l'a avoué je sais que ça été très dur pour lui la peur de me perdre et les enfants avec et des le début de notre relation je lui avais dit que yaurai séparation si jamais yavais dépendance drogue forte ou médoc fort je voulais plus voir ça malgré tout je suis resté je l'aime trop pour partir donc je l'ai aidé pour le sub il avais presque tout arrêté jetais fière de lui Mais j'ai cette peur quand il sort seul je me bouffe la vie j'imagine un tas de chose je porte aucun jugement sur ses potes qui consomme mais je sais que si mon ga en veux c'est possible d'où ma peur. On sest complètement déchiré tous les deux à cause de ça. Aujourd'hui j'essaye de plus être sur son dos je prends beaucoup sur moi mais c'est dur interieur je bouillonne. Je lui est posé une condition tellement ça devient invivable c'est de partir loin d'ici de trouver un emploi ou faire du sport ou autre être proche de ça famille pour qu'il est d'autre centre d'intérêt. je veux l'éloigner de cette univer pour lui pour moi et il est d'accord veux vraiment s'en sortir ça se vois enfin j'ai envie d'y croire. Je veux pas le perdre . C'est très dur pour le consommateur mais pour l'entourage aussi on se s'en tellement impuissant fasse à ça la peur de se dire que la personne peut y passer.
C'est un sujet complexe : si je dis : il faut sacrément déconner avec ses consos, ses seringues, son matos pour " y passer " y'a une part de vérité. Mais y'a aussi des drames, de l'horreur.
Mais je serais d'avis que noircir le tableau n'aide en rien, ça le stresse lui et te torture toi.
Je ne suis pas le seul à toujours faire ce qu'on m'intime de ne surtout pas faire, on me sortait beaucoup (par ex) des "lâche toi, sois spontané !" ce qui évidement donnait l'exacte inverse. Si tu brosses à ton ami un portrait terrible, honteux et repoussant (j'exagère, c'est fait pr l'image ^^) de son addiction aux effets des opioïdes et de l'héro (et quels effets putain ! Avec ces produits, la notion même du Mal n'existe plus/pas, la douleur/souffrance ne devient qu'un lointain mirage) tu créeras je pense en lui beaucoup de frustration et de colère, peut-être.
Je ne dis pas de partager avec lui ses expériences, hein, mais de l'accompagner vers sa propre et définitive décision de redescendre... si tu le brusques pour décrocher, il sentiras l'épée de Dam' et opteras pour le chaos, et là-dessus je peux dire clairement que je sais de quoi je parle...
Autre chose : Écouter une personne décrivant une expérience de vie en total décalage avec celle de son interlocuteur veut dire juste : écouter. C'est à dire ne pas interférer, ni juger, ni conseiller, ni "attendre mon tour pr donner ma vision du truc". Nan... c'est juste écouter et donc ressentir, partager et au final accompagner...
Et déjà l'horizon s'éclaircira j'pense
(et on est pas sur TF1 là ^^ on parle de notre Héroïne...)
Dernier rajout : Non là non ! La metha ne tue pas. C'est ma meilleure ennemie, mon adversaire a qui cependant je dois beaucoup même si elle tient au corps comme je l'ai souligné une fois , mais elle ne tue pas un héroïnomane ou un habitué des opiacés.
bise
Dernière modification par Nils1984 (20 septembre 2018 à 01:39)
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Sur moi (20 ans que je prends de la méthadone tous les jours) la prise de ma dose de méthadone me réveille de façon quasi naturelle (pas de sensation de défonce) et je la prends au réveil.
J'ai, à quelques reprises, pris ma dose quotidienne en début de nuit (vers 1 heure du mat) suite à une épisode d'insomnie (souvent le jour de la pleine lune). Et bien, je passe une nuit "blanche", la prise de méthadone effaçant pour quelques heures la somnolence qu'entraîne la fatigue.
Dans ces rares cas, je dors vers 8 heures du matin, pas avant.
Quand je consommais de l'héroïne, pareil, du rêve éveillé autant que je voulais, mais le sommeil ne venait qu'après la nuit entière si la consommation avait lieu le soir.
C'est mon expérience personnelle, pas une certitude.
Fort de ce que je sais être vrai pour moi, je ne prends plus jamais ma dose de méthadone avant mon lever du matin, sinon insomnie garantie et lendemain dans le brouillard...
Amicalement
Fil
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