Bonjour,
non car resté bloqué signifie placer son esprit sur un point FIXE
or l'évolution des symptomes est inévitable, a mes yeux.
maintenant une surdose d'une drogue psychédélique peut être très traumatisante et un traumatisme peut ne jamais être soigné totalement ou dégrader profondément la vie d'une personne.
Aussi, si on a des problèmes psychiatriques latents, cachés, non diagnostiqués, la consommation de ce type de molécules (lsd, champignons,
mescaline,
cannabis,
mdma etc). peut révéler des problèmes et les installer plus ou moins intensément/ durablement. Une prise en charge efficace est importante là aussi : psychologue, psychiatre, thérapeutiques médicamenteuses ou non médicamenteuses.
En conclusion je dirais que la consommation de psychédélique comporte des RISQUES , le surdosage augmente de manière exponentielle ces derniers et ce type de produits ne sont pas fait pour tous comme le disait Huexley au hasard;
Erowid s'est longtemps attardé sur la question via des débats , interview retranscrit au sein de FAQ pour couper court à l'idée réçus que les psychédéliques créaient
ex-nihilo des maladies mentales. Si c'était vrai, il y aurait un coté aléatoire à l'utilisation des psychédéliques or ce n'est pas et ce ne sera jamais le cas a part peut être pour les
HPPDs et encore on a trouvé des facteurs favorisant comme le surdosage/conso régulière.
C'est pourquoi
la "rdr" plus concrètement pour les psychédélique : l'instauration d'un set & setting de qualité permet de minimiser les risques tel que la bouffée délirante, l'une des rares formes de psychose qui peut être totalement soigné sans conséquence à long terme, les
HPPD ou petites hallucinations persistantes qui est un phénomène temporaire.
Déréalisation,
dépersonnalisation etc.
Pour se protéger la partie antécédent/troubles psy est dans le coté Set, l'environnemental et l'humeur est dans le setting, le dosage est dans le set là aussi, le sitter sobre est dans le coté setting, pas de manque de sommeil, lieu
safe, activités plaisantes, pas de police/famille ou facteurs anxiogènes etc etc..bref => Cf: google=>set and setting).
Pour aller plus loin , je vais utilise la métaphore de l'Obus (le projectile, l'arme de guerre) :
Est ce qu'un obus ça rend fou?
Est ce qu'un obus ça rend perché à vie?La question peut paraître stupide. En quoi un projectile composé d'explosif troublerait une personne sur le plan psychologique, physique etc
Cela sort du canon, ça atterris plus loin et ça explose. Cela fait du bruit. Soit tu te le prend "directement" et t'es mort, tu peux avoir des acouphènes, perdre des morceaux du genre ta jambe gauche, se prendre des éclats qui vont percer ta jugulaire ou te casser la gueule.
Mais fou? euh.
La réponse est non. Hein? Non? Quoi que.
Car pour moi , la réponse oui. Potentiellement. Car la question est mal posée, comme pour les "drogues qui perchent à vie".
En effet se prendre des centaines d'obus sur la gueule, ou des dizaines de
buvards, ou des décagrammes de Hawaïens secs, ben ça peut provoquer des dégâts délètere.
Pour les obus, la pathologie a été surnommée : l'obusite.
On a fusillé des victimes de ce syndrome de stress post traumatique (vu qu'ils étaient incapable de participer aux offensives), on en a interné, on en a lobotomisé.
Spoiler Face a ce phénomène nouveau et complexe, les patients étaient plutôt mal pris en charge. Pour les psychédéliques, les soins restent compliqué là aussi. Il y a les antipsychotiques (ou neuroleptiques), les anxiolytiques (benzodiazépines) pour les médicaments, il y aussi la parole, le dialogue et il est courant en hopital psychiatrique de croiser des patients qui sont présent suite à des consommation. Comme dit précédemment, cela peut être des patients qui ont une grosse bouffée délirante et qui se remettront parfaitement sur leurs pattes. Cela peut être des patients qui sont au sein d'un spectre psychotique large, avec des symptômes pré-trip plus ou moins marqué. Et cela peut aggraver leur état général, leur faire perdre leur stabilité mental. D'ailleurs les neuroleptiques "bouchent" les récepteurs psychédéliques donc un patient sous neuro ne parviendra pas à ressentir grand chose en avalant du lsd par exemple.
Il y a aussi des psychotiques qui ont une maladie très envahissante mais qui choisissent tout de même de se faire plaisir, d'arrêter leur traitement et de prendre par exemple un buvard ou deux en festoche et ça finit mal. En général ils sont avertis, c'est déconseillés, sauf que ce sont des êtres humains hein et ils aiment aussi se faire plaisir, faire la teuf, avoir des hallucinationss rigolotes etc. Et ça finit pas toujours mal... ça reste leur choix personnel, ils prennent des risques comme nous tous en consommant mais leurs risques sont parfois plus importants que les nôtres, ils ont moins de chance là dessus Et parfois , quand on fait n'importe quoi avec une drogue psychédélique, on a parfois l'impression de se prendre un obus sur la gueule (el famoso bad tripo) et ce n'est pas agréable. D'où l'intérêt de bien se connaître, d'être suffisament agé et mature du coup c'est plutôt déconseillé aux enfants par exemple -_- qui n'ont même pas un cerveau formé.. euh aussi le dosage et tous les autres critères du set and setting sont important. Ne pas être angoissé mais au contraire détendu , aide beaucoup. Avoir un environnement et des activités adaptés aussi. Prendre un
buvard avant de visiter Auschwitz me semble être une mauvaise idée, ou comme dans easy rider tripper dans un cimetière.. disons que si tu tombes sur l'enterrement de camille 8 ans leucémique ça peut un peu casser ton trip.. bref
C'est un peu la logique que j'utilise et mes amis et moi on se porte très bien. Même sous psychédéliques.
Dernière modification par Rick (22 septembre 2018 à 13:01)