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janis a écrit
Bonsoir désemparé,
J espère que nous allons pouvoir t aider.
Alors déjà rassure toi sur une chose: l addictologue n est pas là pour aller denoncer ton addiction a ton patron !
Par contre il peut t être d une grande aide: conseils pour une baisse progressive, écoute, soutien, etc. En plus si j ai bien compris, la codéine te soulage de douleurs toujours présente ?
Donc l addictologue peut te diriger sur un autre médicament ou t aider a revenir a des doses plus safe.
On est là pour t écouter alors n hésite pas.
Bonne soirée
Janis
Merci pour ta réponse ça fait plaisir.
J'avoue avoir une certaine honte à aller le voir. Car quelque part j'avoue à un inconnu que j'ai foiré de suivre les doses prescrites
Sinon oui il s'agit d'une douleur suite à un accident de voiture. J'ai depuis une vis dans le poignet.
Merci encore
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janis a écrit
Sincèrement désemparé, tu n as a avoir honte de rien....ne te sens pas coupable même si c est facile à dire.
Tu as dérapé oui c est vrai, ça arrive et si il y a un professionnel de la santé qui peut le comprendre, c est un addictologue. Je serai tentée de te dire, vas y tant que tu te rends compte que tu as un souci.
Venir ici est un premier pas important. J espère que l addictologue en sera un second. Il pourra t aider, sans te juger, a rééquilibrer ta consommation d anti douleurs.
Merci tu m'as aidé à me motiver pour prendre rendez-vous. Et c'est pas rien
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Mauddamier a écrit
En effet, si la motivation est la, c’est le moment où jamais de tenter. Regarde un peu les posts mais je pense (ce n’est qu’un avis), qu’on te fera passer sur le tramadol pour ta douleur.
Mon père est un grand migraineux, une boîte (au minimum) de codoliprane par jour. Le foie en a bien souffert et puisque ses douleurs sinr bien réelles, il prend maintenant du tramadol. Sans absolument aucun problème de switch, sans manque, sans symptôme de sevrage.
Je crois que la notion de « déclic » joue beaucoup. Tu nous tiendras au courant ? : )
Biensûr, je ne suis pas du genre à venir chercher des réponses et salut merci aurevoir.
Pas de problème :)
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Lilas24 a écrit
Bonjour,
Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.
Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".
Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.
Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.
Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.
Allez, fonce, on est derrière toi !
Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.
J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.
Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire
Dernière modification par Désemparé (14 octobre 2018 à 15:57)
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Désemparé a écrit
Lilas24 a écrit
Bonjour,
Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.
Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".
Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.
Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.
Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.
Allez, fonce, on est derrière toi !Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.
J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.
Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire
Accroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver
Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.
Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.
Janis
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Désemparé a écrit
Lilas24 a écrit
Bonjour,
Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.
Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".
Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.
Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.
Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.
Allez, fonce, on est derrière toi !Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.
J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.
Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire
Accroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver
Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.
Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.
Janis
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janis a écrit
Désemparé a écrit
Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.
J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.
Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lireAccroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver
Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.
Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.
Janis
Merci pour ton soutien. Je vous tiens au courant demain
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Dernière modification par Désemparé (15 octobre 2018 à 09:01)
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prescripteur a écrit
Bonjour, lis si tu ne l'as pas fait le psychowiki sur le sujet. Cela te donnera des idées.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
En attendant le RV le mieux est que tu puisses assurer un minimum de codeine. Tu peux peut etre montrer à ton médecin que tu vas etre prise en charge (RV CSAPA) et que tu as juste besoin de faire la soudure. Ou un autre médecin...
Amicalement
Merci pour le wiki, je l'ai lu. Je vais suivre votre conseil et plaider ma cause auprès d'un autre médecin. Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.
Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)
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Désemparé a écrit
Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.
Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)
C'est déjà un bon point qu'il t'ai répondu de venir le jour même. Tu passeras peut être du temps dans la salle d'attente, mais il va te recevoir et tu as d'ores et déjà le RDV dans 15 jours. Les généralistes ont tous eu vent du passage en 2017 du statut de la codéine (vente libre) à la vente sur ordonnance.
L'histoire, qui est tombée le 13 juillet au soir sans que quiconque ne soit mis au courant, a fait assez de bruit pour que chaque généraliste ai eu à traiter plusieurs patients en sevrage sec de la codéine et donc de se mettre un peu au parfum, si ce n'étais pas déjà fait (les médias ont bien cartonné avec la mode du "lean").
Je trouve qu'en 4 jours, ta situation a bien commencé à s'éclaircir. Il ne s'agit plus que de question de jours.
Si il n'est pas "ouvert d'esprit" comme tu l'écris, tu peux lui rappeler que le sevrage sec des opiacés est très traumatisant et que l'aide demandée ne va que jusqu'à ton RDV en CSAPA (pas de chantage sous quelque forme que ce soit, cela pourrait se retourner contre toi).
Bon courage
Fil
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filousky a écrit
Désemparé a écrit
Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.
Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)C'est déjà un bon point qu'il t'ai répondu de venir le jour même. Tu passeras peut être du temps dans la salle d'attente, mais il va te recevoir et tu as d'ores et déjà le RDV dans 15 jours. Les généralistes ont tous eu vent du passage en 2017 du statut de la codéine (vente libre) à la vente sur ordonnance.
L'histoire, qui est tombée le 13 juillet au soir sans que quiconque ne soit mis au courant, a fait assez de bruit pour que chaque généraliste ai eu à traiter plusieurs patients en sevrage sec de la codéine et donc de se mettre un peu au parfum, si ce n'étais pas déjà fait (les médias ont bien cartonné avec la mode du "lean").
Je trouve qu'en 4 jours, ta situation a bien commencé à s'éclaircir. Il ne s'agit plus que de question de jours.
Si il n'est pas "ouvert d'esprit" comme tu l'écris, tu peux lui rappeler que le sevrage sec des opiacés est très traumatisant et que l'aide demandée ne va que jusqu'à ton RDV en CSAPA (pas de chantage sous quelque forme que ce soit, cela pourrait se retourner contre toi).
Bon courage
Fil
C'est exact. Malgré le sevrage sévère que je subis, ma situation tend plus vers le positif que vers le négatif. Et c'est grâce à ce forum qui est d'un soutien incroyable. J'avoue que j'ai peur de la réaction du médecin et qu'il refuse de me donner quoi que ce soit. J'imagine que c'est le risque. Jamais je me permettrai de le faire chanter, s'il refuse j'insisterai pas.
Dernière modification par Désemparé (15 octobre 2018 à 10:45)
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Lilas24 a écrit
Ca me mets en colère qu'il n'y ait rien de prévu pour aider en urgence une personne qui a besoin d'un traitement d'appoint en attendant un RV en addictologie.
A Paris, on a pas ce genre de problème car on peut aller au CSAPA de Sainte Anne le matin avant 10h sans rendez vous et voir tout de suite un addicto, mais je ne comprends pas qu'ailleurs on ne trouve aucun moyen de faire un relais d'urgence en justifiant d'un RV en addictologie. 1 référent par département, hôpital, je ne sais pas, mais ça doit être possible à faire en prévoyant des garde-fous contre ceux qui veulent juste des produits psychoactifs pour en abuser, sans le moindre désir de prise en charge.
Ca doit faire 50 fois que je lis des messages comme les tiens désemparé et je me dis qu'il y a un truc qui cloche car la consultation d'addictologie est une question de santé publique, alors pourquoi le relais d'urgence avant le 1er rendez-vous ne serait pas inclus dans le processus ?
En tout cas, courage, j'espère que tu vas trouver un médecin qui n'est pas effrayé par la question de l'addiction.
C'est vrai qu'en Province il y'a un vrai manque de ce côté là. De plus depuis que la codéine est passé en ordonnance, je compte plus le nombre de médecins ayant eu peur de m'en prescrire. L'un d'eux m'a dit une fois, je le cite : "Je ne veux pas être surveillé par la sécurité sociale"
C'est pour ça que je flippe de mon rendez-vous de cet après-midi car il est ma dernière chance. S'il refuse je vais rester en sevrage pendant 15 jours. Bonjour les dégâts ! Enfin bref je suis seul responsable, je leur en veut pas.
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Désemparé a écrit
13 personnes devant moi à la salle d'attente ouch
Courage, c'est une question de perspective^^
Seulement 13 personnes? quel bonheur
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janis a écrit
Désemparé a écrit
13 personnes devant moi à la salle d'attente ouch
Courage, c'est une question de perspective^^
Seulement 13 personnes? quel bonheur
Je préfère pas imaginer dans les grandes villes ?
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Anonyme6408 a écrit
Allez courage, y a bien quelques personnes qui vont constater que tu ne vas pas bien du tout et qui vont te proposer de passer en priorité :)
Si seulement J'attend depuis 1h30 et il reste 4 personnes devant. Ça paraît peu mais il reste 30 minutes avec chaque :p
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Anonyme6408 a écrit
Bon, au moins t'as pas attendu tout ce temps pour rien...
Essaie de te caler sur un dosage qui te permettrait de tenir deux semaines, et si tu vois que c'est pas gérable mets toi en quête d'un autre médecin pour compléter en attendant ton rdv au CSAPA.
La secrétaire t'a donné des détails sur comment ça allait se passer le premier rdv ? Parce que souvent t'es reçu par un éduc spé ou un psy qui retrace ton parcours, pour le rdv avec le médecin (et donc la prescription) ça ne vient que dans un deuxième temps, généralement quelques jours après (voire semaines si y a trop de monde).
Donc tu devrais peut-être essayer de faire comprendre le plus tôt possible à la secrétaire du CSAPA que tu n'auras plus rien lors de ton premier rdv*, et que ce serait pas mal que le médecin puisse te recevoir ne serait-ce que quelques minutes afin de faire une ordo qui te permette de tenir jusqu'à la prochaine entrevue.
* (et que t'as plus tellement de moyen de te faire prescrire, avec ton toubib qui refuse désormais, les autres médecins qui ne prennent plus de patients...)
C’est un rendez-vous avec une infirmière avant d’avoir un rendez-vous avec le médecin. Je vais tout faire pour que ça tienne jusque-là. Même si je dis ça à chaque fois
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