Mon copain ne peux plus sans prise...

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Secretboy1234 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, mon copain est un habitué du coktail Meph+G sa sexualité n'a été dictée casi que par ça (durant 13 ans environ)... moi même à part weed et alcool je n'ai jamais rien touché donc le ressenti est un flou total pour moi d'oú ma question... Cela fait 2 mois que nous sommes ensemble tout se passe bien, il s'est beaucoup beaucoup calmé voir casi arreté de prendre tout ça. Le problème est que sans il ne ressent plus de désir sexuel :-/ alors que moi je bouillonne (debut de relation en plus...) Ca fait depuis deux mois aussi qu il a arrété. Ma seule peur surtout pour lui, est-ce que le désir naturel peut ne jamais revenir? Est-ce psycho? Genre il a tellement connu des sensations de fou avec que les sensations normales l'ennui? Je n'arrive pas à trouver d'info sur le net et vous êtes mon seul espoir d'avoir un retour à ce sujet... Merci pour votre attention tout le monde ;-)

Dernière modification par Secretboy1234 (18 octobre 2018 à  08:48)

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janis femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour secretboy,

Je ne sais que te répondre, je suppose qu il va lui falloir du temps pour récupérer ses sensations physiques et sexuelles à jeun.

Je pense aussi qu il y a une dimension psychologique a ne pas négliger. Comme les personnes qui ont une sexualité alternative et qui ont du mal a retrouver des sensations avec des pratiques vanilles, classiques.

Patience est sûrement le maître mot ici. Il y a toujours la possibilité coûteuse du sexologue.

Il peut aussi tout simplement discuter de tout cela avec un psy

Bon courage
Janis

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Mister No homme
Pussy time
champi vert22champijaune0cxhampi rouge0
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Perso, j'ai du discuter de la modification de mon comportement sexuel quand j'ai stoppé mon AD, de la paroxétine.
Libido surmultipliée et éjac quasi impossible, je pétais une forme absolue et je pouvais avoir des rapports de plusieurs heures avec plusieurs femmes dans la même journée, j'avais toujours envie, j'étais inépuisable, je donnais du plaisir et des courbatures mais l'ad m'avait rendu peine à jouir en plus de désinhiber fortement ma tendance à sauter sur tout ce qui bougeait et même sur ce qui ne bougeait pas.
Perso, j'avais retiré profit à stopper mon AD, mais la copine avec laquelle j'ai stabilisé mes relations a mal vécu ma baisse de libido, pensant que mon désir ou mon Amour était moins ardent.
Je l'ai écoutée et j'ai redoublé d'attention, ce qui a suffit pour que ce changement de molécule ne nous affecte pas. Elle a juste eu besoin d'être rassurée, la "fusion", c'est important dans un couple.
J'ai toujours la fringalle, la seule différence, c'est que je n'ai qu'une partenaire et que je n'ai plus besoin de booster cette fringale.
Après, je n'ai vécu qu'une baisse de libido qui pour ma part me permet de vivre très bien.
J'espère que de votre côté il en sera de même dans l'autre sens et que le fait d'en discuter sereinement vous permettra de vous rassurer.
La situation est différente et ton copain est en train de se sevrer de produits "sensibles". J'espère qu'il bénéficie d'un suivi, car rien que le G peut être chaud de chez chaud à vivre et même à diagnostiquer et parfois prendre en charge. Sans compter que cela je crois peut être mortel ou dommageable pour le cerveau comme pour l'alcool, et avec des risques de décompensation aiguë +++ sans compter le risque dépressif.
(cf les témoignages de groovie sur le G)
Donnez-vous du temps, Janis a bien évoqué les pistes à mettre en œuvre au sein de votre couple.
N'hésite pas à le stimuler longuement tant qu'il le vit bien. Les changements neuro prennent demandent du temps et de la patience et une confiance en soi à réacquérir.
Pas évident non plus d'enclencher une discussion, mais je pense que c'est nécessaire à condition que le but soit de le rassurer et lui montrant que tu comprends très bien la situation. Lui parler de ton bouillonnement peut aussi bien le faire culpabiliser que lui montrer tout l'Amour que tu as pour lui.
Dans sa situation, une baisse de libido parait à minima normale.

Bon bouillonnement à vous ! fume_une_joint

Dernière modification par Mister No (18 octobre 2018 à  10:01)


Just say no prohibition !

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Artiste de Reve homme
Analyses
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 20 May 2018
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Bonjour SecretBoy, Bonjour Janis,
     Je ne connais pas les molécules et la personne concernée, ni celle consternée... mais j'ai quand meme envie de te dire quelques mots. Après tes mots et ceux de Janis, après un moment de réflexion, je ne suis pas sur d'avoir quelque chose de nouveau à apporter, on verra bien dans l'élan.
   Je ne peux rien dire sur les sexualités alternatives, ni sur les sexologue, mais pour l'essentiel je suis de l'avis de Janis.
              sa séxualité d'avant, son  traitement (?), ses drogues, son age, son suivi... autant d'éléments qui me manquent, mais aussi et surtout, la nature des molécules prises durant 13 ans.
  Avec toute cette chimie toxique dans le corps j'imagine que ton ami a un psychiatre et/ou un addicto, je ne serais pas étonné que l'on obtienne des infos via les professionels de santé. En fonction des moyens, pourquoi pas un sexologue, oui pourquoi pas... Je ne sais pas, je ne connais absolument pas les sexologues. Je pense qu'avec le duo psychiatre et addicto, qui sont peut etre le meme, il y a moyen de récupérer de précieuses informations.
    Au niveau médocs, drogues, psy et sexes, j'en ai entendu quelques unes. Le célèbre médoc qui coupe la libido, le Tercian, "le fameux"... Je connais plusieures personnes qui en prennent et qui toutes ont des problèmes de Libido. Mais je ne connais pas les questions de sevrage dans ces cas là. Avec un dosage moyen bas de 75mg, assez pour couper la chique à un ado, mais meme un peu plus fort il permet à un toxico moyen (ça existe, au fait?) d'avoir des envies inavouables... J'ai un ami de mon age, 55, qui prends ce dosage, il m'avoue ressentir une legère baisse de libido, pas vraiment génante, il faut dire que c'est quelqu'un qui a du "caractère". Pour ma part, ce que je peux dire sur "les molécules"(?) : en juin, en 1 mois, j'ai pris une dose de LSA que j'aurais pu prendre en 1 an avec un dosage considéré comme très fort. Juillet, aucun effets secondaires apparents; je ne me faisais aucune illusion, je connaissais déjà un peu les psylos qui sont apparentés, je savais que c'était très néfaste pour le foi, mais aussi, plus beaucoup présent à l'esprit, le coté délétère pour les neurones et ce qui va avec... ça m'est tout de suite revenu à l'esprit, quand un autre esprit, particulièrement avisé, m'a tenu informé en direct live du mal que je faisais à mon cerveau par dessus tout et au reste bien sur. J'ai testé ce produit magique sans prendre la moindre bonne décision et ça sur un mois. Depuis aout j'ai commencé à ressentir des anomalies au niveau de ma mémoire immédiate, et depuis c'est crescendo. Quelques exemples : je veux chercher quelque chose sur Google; le temps que la souris arrive à l'endroit j'ai déjà tout oublié. Tout à l'heure, j'ai parlé avec un ami, pendant cette demie heure, je n'ai cessé de lui demander de quoi on parlait , là, juste à l'instant. Quand je n'ai rien à fumer j'ai des angoisses, sinon jamais, je n'ai jamais vraiment compris les rapports entre le cannabis et mes angoisses, mais je considère, en mettant le cannabis de coté (c'est facile)!, que je ne suis pas quelqu'un d'angoissé. C'est surement en partie pour ça, que je relativise, que j'attends Patiemment que ma mémoire redevienne ce qu'elle était juste auparavant, c'est à dire, déjà, en convalescence, parce qu'avant c'était surtout l'alcool et l'épilepsie, qui ont fait beaucoup de ravage dans mon esprit. Ma mémoire dans sa globalité a beaucoup souffert. Il paraitrait "que la mémoire, c'est comme des tiroirs, ya qu'à trouver le tiroir et l'ouvrir.
Alors "les cellules ont de la mémoire" parait-il. Et apparement ce n'est pas une bonne chose pour nous les toxicos, mais pour les autre?. C'est à cause de cette mémoire, qui à l'air inaltérable, je ne peux toujours pas, après 11 ans de totale abstinence, boire une simple goutte d'alcool. La porte se rouvrirais et cela recommencerait à 0. A cause de cette putain de mémoire des cellules, Alcool appele Euphorie, Euphorie ramène Ivresse, Ivresse et bientot... Totale Confusion... C'est comme un schéma déjà tracé qui montrera le chemin au moindre faux pas. Mais l'alcool, est, je pense, un cas à part. C'est la drogue la plus dure, perverse et addictive que je connaisse. Donc pas de conclusion hative pour ce qui te préoccupe. Pour résumer ma position, pas de panique, de la patience et, en parallèle, voir un chimiste. Ou un autre homme de l'Art.
Bon je laisse reposer la souris...

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