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Doit-on classer le cannabidiol (CBD) comme substance vénéneuse ?
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Accueil> Paroles d'experts > Cannabis : il faut réguler l'usage du cannabidiol *
C'est une substance active du cannabis qui n'est pas interdite, mais pas autorisée non plus : le cannabidiol est en vogue. Epliepsie, troubles mentaux, usage récréatif... Potentiellement, ses usages sont nombreux, mais comportent aussi des risques. L'Etat pourrait gagner à le classer comme substance vénéneuse non interdite, estime le psychiatre Nicolas Authier, professeur à l'Université Clermont Auvergne.
https://www.science-et-vie.com/paroles- … diol-45830
Dans notre prochain numéro :
Doit on éviscérer les consommateurs d'hortensia ?
Qu'est ce qu'une substance vénéneuse?
Une substance vénéneuse est une substance qui renferme des principes actifs dangereux pour l'organisme. Si elle rentre dans la composition d'un médicament avec un dosage non nocif, elle doit être prescrite précisément. En France, ce sont des médicaments visés par l'article L5144-1 du Code de la santé publique.
Article L5144-1
Modifié par LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 - art. 48 (V)
Des obligations particulières sont édictées par voie réglementaire pour l'importation, la fabrication, l'acquisition, la détention, la vente ou la cession à titre gratuit des substances ne constituant pas des médicaments vétérinaires, mais susceptibles d'entrer dans leur fabrication :
a) Matières virulentes et produits d'origine microbienne destinés au diagnostic, à la prévention et au traitement des maladies des animaux ;
b) Substances d'origine organique destinées aux mêmes fins à l'exception de celles qui ne renferment que des principes chimiquement connus ;
c) Substances à activité anabolisante, anticatabolisante ou bêta-agoniste ;
d) Substances vénéneuses ;
e) Substances pharmacologiquement actives susceptibles de demeurer à l'état de résidus toxiques ou dangereux dans les denrées alimentaires d'origine animale et pour lesquelles une limite maximale de résidus est fixée dans le tableau 1 de l'annexe du règlement (UE) n° 37/2010 de la Commission du 22 décembre 2009 relatif aux substances pharmacologiquement actives et à leur classification en ce qui concerne les limites maximales de résidus dans les aliments d'origine animale ;
f) Produits dont les effets sont susceptibles d'être à l'origine d'une contravention à la législation sur les fraudes ;
g) Produits susceptibles d'entraver le contrôle sanitaire des denrées provenant des animaux auxquels ils ont été administrés.
Un arrêté conjoint des ministres chargés de l'agriculture et de la santé fixe la liste des produits mentionnés aux f et g.
Ces substances ne peuvent être délivrées en l'état aux éleveurs ou groupements agricoles visés à l'article L. 5143-6, ou détenues ou possédées par ces éleveurs ou groupements, sauf si elles sont destinées à être employées pour des usages agricoles ou phytosanitaires autorisés.
Un décret pris après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail fixe la liste et les conditions particulières de délivrance des substances ou des catégories de substances pouvant être utilisées pour fabriquer des médicaments vétérinaires faisant l'objet d'un temps d'attente en application de l'article L. 5141-6.
Aparté canadien :
A l'heure de la légalisation du cannabis récréatif au canada et la douche de pognon dans les caisses de l'état, on se demande comment interdire le CBD & alimenter le marché parallèle en france ?!
car comme disait mon grand père:
"la voie de l'ordonnance ou la rue... si t'as pas d'ordo, tu pécho dans la rue"
Un mec visionnaire.
Le ministre ontarien des Finances, Vic Fedeli, explique que toutes les prédictions faites concernant la consommation de cannabis étaient basées sur des données douteuses.
Devinez quoi? Les dealers* nous ont menti! Ils n’ont pas rapporté leurs ventes correctement, imaginez-vous.
Vic Fedeli, ministre des Finances de l'Ontario
*criminels dans la phrase d'origine
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/11 … on-ontario
Dernière modification par Rick (26 octobre 2018 à 16:23)
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Devinez quoi? Les dealers nous ont menti! Ils n’ont pas rapporté leurs ventes correctement, imaginez-vous.
Vic Fedeli, ministre des Finances de l'Ontario
Excellente trouvaille. Pris la main dans le sac, ils agissent comme des gosses et encore, j'en connais de bien plus doués.
Ce qui devient paradoxal, du coup, c'est qu'une partie de la production peut se retroiuver ni vue ni connue sur le marché noir, je parle bien entendu d'herbes ou d'extraits revendus dans la pénurie plus chers que dans le circuit légal.
Sachant que les producteurs de tabac produisent la majeur partie des cigarettes du marché noir, nous observons très rapidement une certaine forme de mimétisme.
La corruption est tellement hénaurme que le marché noir bénéficie d'accords de partage de l'offre.
D'autre part, le cannabis devient une matière première comme la farine ou le pétrole dont les gros producteurs peuvent contrôler cours et marchés.
L'auto prode est et sera toujours la seule liberté.
Acheter ne permettra jamais de se libérer.
Dernière modification par Mister No (26 octobre 2018 à 10:15)
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Excellente trouvaille. Pris la main dans le sac, ils agissent comme des gosses et encore, j'en connais de bien plus doués.
Merci je trouve ça fascinant de voir un ministre des finances se réjouir d'impôts inespèrés ont voit pas ça tout les jours... attention par soucis d'honnêteté intellectuel je vous préviens que exceptionnellement j’ai modifié UN mot dans une citation : (dealer) qui était (criminel) dans la citation d'origine voir directement l'article...
Seulement le mot n'arrivait pas à passer ici... je le trouvais irrespectueux et en plus dans la citation le contexte devenait plus difficile à percevoir. Alors que dealer on voit de qui il parle même si pour lui dealer=criminels (comme dans mon pays la france).
ça ne fait réagir personne qu'on mette le CBD en vénéneux donc illégal (sans ordo, SI on peut avoir une ordo ET le produit) ? là il s'agit d'une personne éminente et qui a beaucoup de pouvoir sur les processus de prohibition
Dernière modification par Rick (26 octobre 2018 à 16:22)
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ça ne fait réagir personne qu'on mette le CBD en vénéneux donc illégal
L'industrie pharma laisse peser cette menace dans un contexte hygiéniste et pour le bien des peuples et des labos qui les soignent, mais les mouches ont changé d'âne.
L'industrie pharma serait alors obligée de développer davantage l'accès à l'usage du cannabis, comme c'est le cas avec GW.
J'en doute et de toute manière pour classer le CBD comme substance vénéneuse, c'est un peu fort de café au 21 ème siècle : ce n'est qu'une idée dont l'origine est pervertie par une cause économique, il sera très difficile de déboulonner l'agro alimentaire de son trésor qui dormait.
Rien ne justifie que le CBD devienne une substance vénéneuse, comme rien ne justifie que le cannabis ne soit pas plus utilisé ou bénéficie de recherches plus importantes.
Pourtant...
Je reste optimiste surtout quand je vois l'évolution du marché.
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C'est une substance active du cannabis qui n'est pas interdite, mais pas autorisée non plus : le cannabidiol est en vogue. Epliepsie, troubles mentaux, usage récréatif... Potentiellement, ses usages sont nombreux, mais comportent aussi des risques. L'Etat pourrait gagner à le classer comme substance vénéneuse non interdite, estime le psychiatre Nicolas Authier, professeur à l'Université Clermont Auvergne.
J'ai du mal à comprendre quel serait le problème de le classer comme substance vénéneuse non interdite? (et donc pourquoi tout le monde répond "non" au sondage) pour l'instant, tant que je comprend pas ce que cela implique, je ne peut pas répondre au sondage.
ça ne fait réagir personne qu'on mette le CBD en vénéneux donc illégal
ce n'est pas ce que j'ai compris des propos de Nicolas Authier qui veut que ça soit classé en "vénéneux mais non interdit"
Classer le cannabidiol comme substance vénéneuse, pour sensibiliser aux risques ?
Pour améliorer la prévention et l’information des usagers, doit-on classer le cannabidiol comme substance vénéneuse en France, à l’instar de la nicotine ? Cette dernière, probablement plus addictogène que le cannabidiol, est néanmoins disponible en vente libre dans des boutiques spécialisées ou chez les buralistes, sous forme de e-liquides pour vapotage (utilisés dans des cigarettes électroniques).
Lorsqu’un produit n’est pas considéré comme un médicament, les dispositions du Code de la consommation s’appliquent concernant l’obligation générale de sécurité. Ainsi, les liquides de recharges contenant de la nicotine pour cigarettes électroniques ne sont pas considérés comme des médicaments mais sont néanmoins également soumis aux dispositions du règlement (CE) n°1272/2008 en matière de classification, d’étiquetage et d’emballage des mélanges dangereux.
Un classement du cannabidiol comme substance vénéneuse, associé à des degrés d’exonération, permettrait non seulement d’en réguler l’accès mais aussi de garantir aux usagers la qualité des produits, ainsi qu’une information sur les risques validée et obligatoire.
Il serait ainsi possible d’informer efficacement les usagers de l’effet sédatif de cette substance, et donc des précautions à prendre lors de la conduite de véhicules ou de certaines activités professionnelles. Ou de les mettre en garde à propos de l’absence de preuves concernant certaines allégations thérapeutiques évoquées par les vendeurs et clairement rapportées par les usagers (sevrage cannabis, douleur, anxiété chronique…). Ou encore d’informer les jeunes consommateurs sur un possible retentissement négatif sur leurs apprentissages.
Enfin, ce classement permettrait de proposer des restrictions relatives à la vente aux mineurs, ou même d’exiger l’affichage d’une préconisation de non-usage chez les femmes enceintes.
Quand je lis ça, je me dis même que ça pourrait être une bonne chose, ça reste autorisé, mais on prévient juste qu'il ne faut pas faire n'importe quoi avec. Ca parait même être un pas en avant pour son utilisation thérapeutique. Mais ce n'est peut être qu'une partie des conséquences alors si quelqu'un de balaise en juridique peut nous en dire plus sur les conséquences de ce classement, ça serait vraiment une bonne chose pour ne pas se révolter contre quelque chose qu'on ne comprend pas.
Dernière modification par Sokan (29 octobre 2018 à 13:32)
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J'ai du mal à comprendre quel serait le problème de le classer comme substance vénéneuse non interdite? (et donc pourquoi tout le monde répond "non" au sondage) pour l'instant, tant que je comprend pas ce que cela implique, je ne peut pas répondre au sondage.
D'après ce que j'ai compris le CBD en vénéneux c'est interdit pour tous, toute forme d'utilisation SAUF si on met en place une utilisation thérapeutique (certains produits vénéneux ont une utilisation thérapeutique, d'autre non et sont simplement illégaux).
Alors qu'actuellement vu que ce n'est pas classé... ça aurait du laissé le marché libre avec mise en concurrence des prix, qualité etc.. bref si l'état aurait officialisé le cbd "légal" (au lieu de non illégal) un accès à du cbd à très petit prix aurait existé sauf qu'actuellement seul des "zinzins" sont prêt à investir dans ce domaine vu qu'on ne sait pas si demain ça deviendrait illégal etc.
Spoiler
Le statut actuel du cbd pourrait rester le même, l'état peut aussi sortir un médicament très riche en CBD, gratuit avec la carte vitale et une ordonnance mais sans le mettre vénéneux - via une entreprise privé ou publique ; L'état pourrait aussi en parallèle réguler la qualité du produit, son prix.
En gros vénéneux= inaccessible légalement
A part si... a part si...
on trouve une AMM (pour qui, dans quel contexte?)
+ un produit "au bon prix" (sinon on va être bloqué comme le sativex / ou le naloxone pour les pharmacies=> désaccord entre le labo et l'état= pas de produit)
+ des raisons thérapeutiques "accessibles" (pas que les cancer par ex. sinon la plupart des patients se dirigeront vers le marché noir)
+ des médecins d'accord pour prescrire
bref ça fait beaucoup de si. et ça rend très compliqué le business pour les PME Spoiler
Et rien n'empêche de passer en vénéneux et de ne pas permettre les prescriptions (par plusieurs voies : prix, stock, prescripteurs, statut etc)
Sokan a écrit
ce n'est pas ce que j'ai compris des propos de Nicolas Authier qui veut que ça soit classé en "vénéneux mais non interdit"
Absolument, pour lui l'intérêt serait de réguler le marché et de laisser ça au combo actuel : labo+état+pharmacien+docteur+patient
ce qui n'est pas bête en soi car le produit aurait une qualité certaine et serait probablement gratuit pour les malades
par contre il faudrait une garantie que ce ne soit pas juste un appât à une prohibition totale. Par ex. le mettre vénéneux et fin de l'histoire; donc le produit passerait sur le marché noir de manière intégrale.
Dernière modification par Rick (29 octobre 2018 à 13:59)
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Rick a écrit
Absolument, pour lui l'intérêt serait de réguler le marché et de laisser ça au combo actuel : labo+état+pharmacien+docteur+patient
ce qui n'est pas bête en soi car le produit aurait une qualité certaine et serait probablement gratuit pour les malades
le mode de distribution ne serait pas nécessairement unique, il pourrait y avoir de la vente libre avec l'ajout d'un pictogramme de risque sur le flacon, mais aussi une distribution thérapeutique, gratuite pour les malade, l'un n'empêche pas l'autre (enfin je pense)
Rick a écrit
par contre il faudrait une garantie que ce ne soit pas juste un appât à une prohibition totale. Par ex. le mettre vénéneux et fin de l'histoire; donc le produit passerait sur le marché noir de manière intégrale.
donc ça pourrait être une très grande avancée sur le point thérapeutique, mais on en a pas la garantie, donc on s'oppose? pas sur que cette opposition systématique fasse beaucoup mieux avancer les choses. parce que le risque c'est aussi que l'état se dise: "personne ne veut qu'on encadre la chose, ok bah on interdit point barre"
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Article L5132-6 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Ordonnance 2007-613 2007-04-26 art. 28 1° JORF 27 avril 2007
Les listes I et II mentionnées au 4° de l'article L. 5132-1 comprennent :
1° Les substances dangereuses mentionnées au 1° de l'article L. 5132-1 qui présentent pour la santé des risques directs ou indirects ;
2° Les médicaments susceptibles de présenter directement ou indirectement un danger pour la santé ;
3° Les médicaments à usage humain contenant des substances dont l'activité ou les effets indésirables nécessitent une surveillance médicale ;
4° (Abrogé) ;
5° Tout autre produit ou substance présentant pour la santé des risques directs ou indirects.
La liste I comprend les substances ou préparations, et les médicaments et produits présentant les risques les plus élevés pour la santé.
Les dangers du CBD sont plutot représentés par la possibilité d'etre blessé par un flacon de CBD tombant de plusieurs centaines de mètres.
et un site où chercher les médicaments
http://www.meddispar.fr/Substances-vene … dependance
A signaler d'ailleurs que l'ANSES (responsable des substances utilisées en médecine vétérinaire) propose de nouvelles formulations pour s'adapter au droit européen, où la notion de substance vénéneuse pourrait disparaitre.
https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV2017SA0017.pdf
Article L. 5132-1
:
L’objet principal de cette ordonnance est d’abroger la désignation "substances vénéneuses"
et la classification en listes I et II. Cette notion de substances vénéneuses n’est pas retenue au niveau du droit européen, il y a donc lieu d’adapter la réglementation française au droit de l’Union européenne en supprimant la référence aux substances vénéneuses à l’article L. 5132-1 du CSP.
Les substances psychotropes et stupéfiantes sont réglementées au niveau international respectivement par les conventions de l’ONU de 1971 et de 1961. Ces termes sont internationalement reconnus.
Amicalement
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Alors qu'actuellement vu que ce n'est pas classé
Le CBD est bel et bien un.... complément alimentaire.
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Sokan a écrit
le mode de distribution ne serait pas nécessairement unique, il pourrait y avoir de la vente libre avec l'ajout d'un pictogramme de risque sur le flacon,
Je ne crois pas Sokan car la vente, distribution, administration, production etc. de substance vénéneuses est strictement encadré par le code de la santé publique et la loi de 70.
donc ça pourrait être une très grande avancée sur le point thérapeutique, mais on en a pas la garantie, donc on s'oppose?
Rien n'empêche de produire un médicament gratuit , accessible à tous sans le mettre dans une liste tel que les substances vénéneuses!
Si c'est vraiment ce que l'on recherche... Rien n'empêche de mettre des normes sur un produit, comme beaucoup de biens matériels sans être" vénéneux. et probablement mis sous coffre comme devait l'être le sativex (vu que c'est un dérivé de stupéfiant , le cannabis)
Comme cela les patients en aurait accès. Réguler un marché peut être fait sans classer les produits comme toxiques, vénéneux etc.
pas sur que cette opposition systématique fasse beaucoup mieux avancer les choses. parce que le risque c'est aussi que l'état se dise: "personne ne veut qu'on encadre la chose, ok bah on interdit point barre"
on ne pourra être sur de rien concernant le CBD la décision sera totalement arbitraire car je doute que l'on demande l'avis des citoyens sur la question.
l'état a mes yeux , n'est pas censé être le papounet de ses citoyens qui décide contre leurs grès ce qui est bon et mauvais pour lui...et il y a aussi la légitimité démocratique : "oh ils ont voté d'une manière qui me déplait , boah je ne vais pas comptabiliser le vote tiens" cela endommage énormément les institutions.)
Le canada a légalisé en autre à cause de cela, le peuple canadien ne souhaitait plus la prohibition. L'on peut désormais obtenir du thc ou du cbd sans ordonnance.
si on produit massivement un médicament accessible, le marché noir ne pourra pas faire face ; on a déjà des médicaments potentiellement toxiques sans ordonnance et "sans marché noir", des médicaments qui sont encadré niveau qualité, et sans être vénéneux ou récréatifs (ex: paracetamol) - une surdose de CBD ne te flingue pas des organes internes comme le paracetamol/ foie par ex. Devrait on interdire le paracetamol? le mettre sous ordonnance?
Je pense qu'il y a un moment, quand on a une notice d'utilisation et de l'information... un produit de qualité et accessible c'est suffisant. Forcer les utilisateurs à se pointer tout les 14j/28j chez un docteur me semble être discriminant pour la population rurale par ex. , chronophage, couteux. https://www.ameli.fr/sites/default/file … aladie.pdf
Il ne faut pas oublier que la demande est là, désormais soit on la normalise, on l'officialise, soit on la laisse au marché noir. En plaçant le produit comme vénéneux, cela limite énormément la marge d'utilisation du produit car a ma connaissance ces substances ne sont pas facilement accessibles même dans le cas où l'on peut en obtenir une ordonnance il y a beaucoup de conditions. Or si les usagers n'obtiennent pas le CBD car ils n'y arrivent pas, ils vont s'en procurer sur le marché noir
Dernière modification par Rick (29 octobre 2018 à 15:18)
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https://elixinol.com/fr/blog/known-and- … idiol-cbd/
"Il existe des dizaines d'études qui démontrent l'efficacité du cannabidiol dans le traitement de diverses affections. La plupart de ces études concluent que ce cannabinoïde est sûr et pratiquement exempt d'effets secondaires.
Ce document d'étude sur Sécurité et effets secondaires du cannabidiol1Par le NCBI par exemple suggère que l'administration contrôlée de cannabidiol est sûre et non toxique chez les humains et les animaux. Cela n'induit pas non plus les changements dans l'apport alimentaire; Ni affecte les paramètres physiologiques comme la fréquence cardiaque, la température corporelle ou la pression artérielle. En outre, selon ce document d'étude, "Des doses élevées jusqu'à 1,500 mg / jour de CBD auraient été bien tolérées chez les humains».
Il y a très peu d'effets secondaires connus de la CDB, ceux-ci sont pour la plupart mineurs, mais vous devriez être informé avant de prendre CBD
1. Inhibition du métabolisme du médicament hépatique
Cependant, l'étude NCBI mentionne certains effets secondaires potentiels pour le cannabidiol, tels que l'inhibition du métabolisme du médicament hépatique et une diminution de l'activité de la p-glycoprotéine. La CDB peut effectivement interagir avec une série de produits pharmaceutiques, car elle inhibe l'activité de certaines enzymes hépatiques appelées Cytochrome P450. Cette famille d'enzymes métabolise la plupart des médicaments utilisés pour traiter les humains. Si l'on prend des doses élevées de CBD, le cannabinoïde peut neutraliser temporairement l'activité des enzymes P450 et ainsi modifier la façon dont les médicaments sont métabolisés à l'intérieur du corps. Cette action de la CDB peut être considérée comme un effet secondaire, mais ce n'est pas toujours un trait négatif, car la désactivation des enzymes P450 est l'un des mécanismes par lesquels CBD neutralise THC également.
Mettre cela en perspective, manger une partie de pamplemousse aurait un effet similaire sur les enzymes hépatiques précitées. Donc, cela devrait être considéré comme un effet secondaire mineur du cannabidiol. Cependant, si vous prenez des médicaments et que vous souhaitez prendre une CBD, vous devriez discuter de toute complication potentielle concernant l'activité réduite de l'enzyme P450 avec votre médecin et votre pharmacien.
2. Bouche sèche
un autre rapporté effet secondaire de l'administration de la CDB est une sensation de sécheresse désagréable dans la bouche. Cet effet semble être causé par l'implication du système endocannabinoïde dans l'inhibition de la sécrétion salivaire. Une étude Publié par les chercheurs argentins dans 2006 a montré que les récepteurs cannabinoïdes (type 1 et 2) sont présents dans les glandes sous-maxillaires qui sont responsables de la production de salive. L'activation de ces récepteurs modifie la production salivaire, conduisant à la sécheresse de la bouche (également appelée «coton-bouche»). La bouche sèche va à peu près vous faire soif.
3. Tremblements accrus dans la maladie de Parkinson à forte dose CBD
Les premières recherches suggèrent que la CDB pris à des doses élevées peut aggraver les tremblements et les muscles en mouvement Les personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Pourtant, il y a aussi des études qui suggèrent que le cannabidiol est sûr et bien toléré Par des patients atteints de cette affection. Si cela se produit, réduire la dose devrait réduire cet effet secondaire potentiel. Les malades atteints de la maladie de Parkinson devraient consulter leur médecin avant de prendre la CDB et commencer tout régime en prenant des doses plus petites.
4. Pression artérielle faible
Des doses plus élevées d'huile CBD peuvent provoquer une petite baisse de la pression artérielle, habituellement dans quelques minutes de la CDB entrant dans votre système. Cette baisse de la tension artérielle est souvent associée à un sentiment de vertiges. Si vous prenez des médicaments pour la pression artérielle, vous devriez consulter votre médecin avant de prendre CBD.
5. Légèreté
Cela peut être dû à la baisse de la tension artérielle qui peut affecter ceux qui utilisent des doses plus élevées. Cet effet secondaire de la CDB est temporaire et peut souvent être résolu en buvant une tasse de café ou de thé.
6. Somnolence
À des doses plus élevées, la CDB peut provoquer une somnolence. Si vous êtes affecté de cette façon, vous ne devez pas utiliser de machines ou conduire un véhicule. Dans la plupart des cas cependant, la CDB est un Agent inducteur de réveil."
http://www.addictionsuisse.ch/fileadmin … _CBD_F.pdf
https://www.hexagonevert.fr/cbd-utilisa … eractions/
"Le CBD ses interactions et ses utilisations
Y a-t-il des problèmes de tolérance?
Le cannabidiol est POSSIBLEMENT SÛR lorsqu’il est pris par voie orale ou vaporisé sous la langue de façon appropriée chez les adultes.
Des doses de cannabidiol allant jusqu’à 300 mg par jour ont été prises par voie orale en toute sécurité jusqu’à 6 mois.
Des doses plus élevées de 1200-1500 mg par jour ont été prises par voie orale en toute sécurité jusqu’à 4 semaines.
Des pulvérisations de cannabidiol qui sont appliquées sous la langue ont été utilisées à des doses de 2,5 mg pendant 2 semaines.
Certains effets secondaires rapportés de cannabidiol incluent la bouche sèche, l’hypotension, l’étourdissement et la somnolence.
Précautions spéciales
Grossesse et allaitement: Il n’y a pas suffisamment d’informations fiables sur la sécurité de la prise de cannabidiol si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Par prudence évitez son utilisation.
Maladie de Parkinson: Certaines recherches préliminaires suggèrent que la prise de fortes doses de cannabidiol pourrait aggraver les mouvements musculaires et les tremblements chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Y a-t-il des interactions médicamenteuses?
Oui mais de façon modéré et toujours à dose dépendante, pour des associations ci-après :
Médicaments modifiés par le foie (substrats du cytochrome P450 1A1 – CYP1A1-)
Certains médicaments sont modifiés et dégradés par le foie. Le cannabidiol pourrait diminuer la rapidité avec laquelle le foie décompose certains médicaments. En théorie, l’utilisation du cannabidiol et de certains médicaments décomposés par le foie pourrait potentialiser les effets et les effets secondaires de certains médicaments.
Si vous prenez des médicaments qui sont dégradés par le foie, parlez en à votre médecin avant toute utilisation de CBD. Une diminution de la posologie de votre traitement pourrait alors être nécessaire.
Ci-après une liste non exhaustive de certains médicaments courants qui sont dégradés par le foie et qui pourraient avoir une interaction avec une prise de CBD en quantité importante :
Cancer protaste : le flutamide (Eulexin®)
Cancer colon/collorectaux : l’oxaliplatine (Eloxatin® )
Cancer bronchique non à petites cellules : l’erlotinib (Tarceva®)
VIH : le nelfinavir (Viracept®)
Anti-rejet : cyclosporine (Neoral®, Sandimmun®)
Antibiotique : clarithromycine (Zoclar®), erythromycin (Egery®)
Antipsychotique: l’amitriptyline (Elavil® , Laroxyl® ..), l’halopéridol (Haldol® , Vesadol®), risperidone (Risperdal®), venlafaxine (Effexor®)
Anxiolytique : le diazépam (Valium®), alprazolam (Xanax®)
Antidépresseur : l’amitriptyline (Elavil®), paroxetine (Dorexat®)
Schizophrénie : la clozapine (Leponex®, clozapine®)Antiémétique : l’ondansétron (Zofran®),
Hypertension arterielle : le losartan (Cozaar®), le propranolol (Hemangiol®, Adrexan® …), le vérapamil (Isoptine®, Verapamil®), metoprolol (Lopressor®), amlodipine (Amlor®), nifedipine (Adalat®)
Cardiopathie : la warfarine (Coumadin®).
Tachycardie : le flecainide (Flecain®)
Anti-cholestérol : lovastatin®
Diabète type 2 : le glipizide (Glucotrol®)
Anesthésique : la kétamine (Ketamine®)
Corticoïde : la dexaméthasone (Celestene®)
Sédatif : le chlorméthiazole (Heminevrin®),
Antalgique : le tramadol (Contramal®, Topalgic®, Zulmagic®)
Anesthésique : le méthoxyflurane (Penthrox®), l’halothane (Fluothane®)
Antiépileptique : l’acide valproïque (Depakine®), le phénobarbital (Gardenal®)
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : diclofénac (Cataflam®, Voltaren®), l’ibuprofène (Advil®, Brufen®), le méloxicam (Mobic®) et le piroxicam (Feldene®); le célécoxib (Celebrex®)
Anti-fongique : ketoconazole (Ketoderm®), itraconazole (Sporanox®)
Antihistaminique : fexofenadine (Telfast®)
Traitement hormonale : la progestérone (Menaelle®, Utrogestan®), la testostérone (Avodart®, Nebido®), la progesterone (Estima®, Progestan®)
Relaxants musculaires : La chlorzoxazone (Lorzone® , Parafon® …)
Bronchodilatateur/BPCO : le théophylline (Dilatrane® , Xanthium® …).
Alcoolodépendance : le disulfirame (Esperal®)
Reflux gastrite: l’oméprazole (Mopral®, Zoltum®), le lansoprazole (Lanzor®, Ogast®), le pantoprazole (Eupantol®, Inipomp®).
Médicaments sédatifs (dépresseurs du SNC)
Le cannabidiol peut potentialiser de la somnolence et de la léthargie en association avec des médicaments sédatifs.
Certains médicaments sédatifs comprennent les benzodiazépines, le pentobarbital (Nembutal®), le phénobarbital (Gardenal®), le sécobarbital (Seconal®), le thiopental (Pentothal®), le fentanyl (Duragesic®, Instanyl®), la morphine, le propofol (Diprivan®) et d’autres…
Y a t-il des interactions avec des plantes naturelles et les compléments alimentaires ?
En association avec certaines herbes et compléments alimentaires aux propriétés sédatives, le Cannabidiol peut causer de la somnolence ou de la léthargie. Certaines de ces plantes et suppléments sont recensés ci-après :
L’acore, le pavot de Californie, l’herbe à chat, le houblon, le cornouiller de Jamaïque, le kava, le L-tryptophane, la mélatonine, la sauge, le millepertuis, le sassafras, le scutellaire...
Y a-t-il des interactions avec les aliments?
Il n’y a pas d’interactions connues avec les aliments."
Bref, ça fait un peu plus que la chute du flacon depuis le 6eme étage. Mais je précise (qu'on ne s'y trompe pas) que je suis favorable à l'utilisation du CDB (surtout que la plupart des textes disent bien que l'utilisation de CDB est considérée comme sûre pour une utilisation et un dosage approprié mais que je pense qu'il peut être intéressant de l'encadrer pour éviter les idées du genre "plus j'en prend meilleur c'est"
Mister No a écrit
Le CBD est bel et bien un.... complément alimentaire.
https://www.hexagonevert.fr/cbd-utilisa … eractions/
Selon la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA), parce que le cannabidiol a été étudié en tant que nouveau médicament, les produits contenant du cannabidiol ne sont pas définis comme des compléments alimentaires. Seul les USA sont concerné par cette classification.
Personellement, je croyais que c'était l'huile de chanvre qui était un complément alimentaire, car elle contient bien plus de chose que le CDB (stérol, vitamines...)
et j'ai du mal à imaginer que vapoter du CDB puisse être un complément "alimentaire" mais là j'avoue que c'est peut être une fausse idée d'imaginer qu'on se nourrit que par le système digestif.
Dernière modification par Sokan (29 octobre 2018 à 15:52)
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Des obligations particulières sont édictées par voie réglementaire pour l'importation, la fabrication, l'acquisition, la détention, la vente ou la cession à titre gratuit des substances ne constituant pas des médicaments vétérinaires, mais susceptibles d'entrer dans leur fabrication :
(...)
d) Substances vénéneuses ;
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Bref, ça fait un peu plus que la chute du flacon depuis le 6eme étage. Mais je précise (qu'on ne s'y trompe pas) que je suis favorable à l'utilisation du CDB (surtout que la plupart des textes disent bien que l'utilisation de CDB est considérée comme sûre pour une utilisation et un dosage approprié mais que je pense qu'il peut être intéressant de l'encadrer pour éviter les idées du genre "plus j'en prend meilleur c'est"
C'est vrai que c'était un peu provocateur mais les effets secondaires sont quand même mineurs par comparaison, par exemple, avec le paracetamol qui ne figure pas dans la liste des substance vénéneuses. Or, au Royaume Uni c'était à un moment une cause majeure de mort par suicide et l'ANSM a rappelé recemment sa dangerosité.
Comme le dit MG la définition de danger pour la santé peut s'appliquer pratiquement à tous les médicaments.
Le classement comme substance vénéneuse impose une prescription médicale (sauf dérogation comme par exemple la melatonine dosée à 1 mg). Donc, en l'absence de dérogation l'accès au CBD serait fortement freiné.
Amicalement
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prescripteur a écrit
C'est vrai que c'était un peu provocateur mais les effets secondaires sont quand même mineurs par comparaison, par exemple, avec le paracetamol qui ne figure pas dans la liste des substance vénéneuses. Or, au Royaume Uni c'était à un moment une cause majeure de mort par suicide et l'ANSM a rappelé recemment sa dangerosité.
Alors peut être que le paracétamol devrait faire parti de la liste. mais ça c'est un autre débat.
prescripteur a écrit
Le classement comme substance vénéneuse impose une prescription médicale (sauf dérogation comme par exemple la melatonine dosée à 1 mg). Donc, en l'absence de dérogation l'accès au CBD serait fortement freiné.
C'est bien le problème, on parle du classement du CBD en substance vénéneuse mais:
-on ne sait pas dans quelle liste
-on ne sait pas avec quelles dérogations
Et on doit répondre à un sondage avec un post initial qui incite très très fortement à répondre non avec une manière très subjective de présenter les choses et un gros manque d'information. au final, le sondage est bidon.
Dernière modification par Sokan (29 octobre 2018 à 18:47)
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Sokan a écrit
prescripteur a écrit
C'est vrai que c'était un peu provocateur mais les effets secondaires sont quand même mineurs par comparaison, par exemple, avec le paracetamol qui ne figure pas dans la liste des substance vénéneuses. Or, au Royaume Uni c'était à un moment une cause majeure de mort par suicide et l'ANSM a rappelé recemment sa dangerosité.
Alors peut être que le paracétamol devrait faire parti de la liste. mais ça c'est un autre débat.
prescripteur a écrit
Le classement comme substance vénéneuse impose une prescription médicale (sauf dérogation comme par exemple la melatonine dosée à 1 mg). Donc, en l'absence de dérogation l'accès au CBD serait fortement freiné.
C'est bien le problème, on parle du classement du CBD en substance vénéneuse mais:
-on ne sait pas dans quelle liste
-on ne sait pas avec quelles dérogations
Et on doit répondre à un sondage avec un post initial qui incite très très fortement à répondre non avec une manière très subjective de présenter les choses et un gros manque d'information. au final, le sondage est bidon.
Ah oui je n'avais pas la prétention de faire un sondage du niveau de l'INSEE surtout que les réponses ne peuvent être claire
non -> mais quel type de non? 0 lois en mode libertarien? Oui mais avec de l'encadrement (ex: pureté maximale, formes du produit , analyses) ; Oui mais distribué par l'état via des pharmacies? par des cannabis club? par les bureau de tabac?
oui -> comme tu dis déjà quel type de vénéneux ;
oui -> sans prescription possible (donc produit illégal et point barre).
oui -> avec prescription , accessible en pharmacie ? que en pharmacie (oui j'imagine sinon ce serait trèèès étrange) ?
oui-> avoir la prescription est très difficile ; pour avoir le produit comme le sativex il faut allé à l'étranger
bref il y a tellement de modalités... que j'ai préféré faire une réponse fermée (oui/non/) mais à la limite ce serait intéressant de faire un sondage pour le cannabis où l'on pourrait mettre des réponses ouvertes avec les différents modèles , de la prohibition à la légalisation totale en passant par la dépénalisation, le cannabis thérapeutique, l'autoproduction légale éventuellement limité etc.
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Dernière modification par Sokan (29 octobre 2018 à 21:32)
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l'idéal serait de cumuler vente libre et sous ordonnance
je suis d'accord sur ce point et en étant vénéneux il n'y aurait plus que les ordo SI il y a bel et bien ordo+produit accessible.
sinon pour l'autoproduction :
vu qu'il est trop couteux/compliqué d'éliminer l'herbe normale de l'herbe "chanvre" (sans thc) on ne pourra jamais permettre aux particuliers de cultiver sans légalisation. Etendre le système actuel de permis pour la culture chanvrière me parait un casse tête innommable.
ne pas pénaliser les autoproducteurs c'est une chose mais globalement on gagnerait à cultiver le cannabis au sens large , sous la lumière du soleil (pas de risque incendie, conso énergie, produit très bon marché, écolo etc.)
Dernière modification par Rick (30 octobre 2018 à 19:14)
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Rick a écrit
je suis d'accord sur ce point et en étant vénéneux il n'y aurait plus que les ordo SI il y a bel et bien ordo+produit accessible.
pas forcement, j'avais parlé de la mélatonine précédemment, et Prescripteur avait précisé que les version en vente libre devaient respecter un certain dosage. J'imagine que les versions en vente libre ont un effet léger et peuvent aider des gens qui ont de petits troubles du sommeil, ou aider pour les voyages avec décalage horaire. Par contre pour quelqu'un qui a une pathologie qui empêche totalement son corps de sécréter de la mélatonine, les dosages doivent être supérieurs (surement nocifs pour quelqu'un qui n'en a pas besoin) et là ça passe par avis du médecin et ordonnance. Le cumul des deux types de vente est donc bien possible avec des dérogations particulières.
Pour le CBD, j'imagine que c'est pareil, pour une utilisation de confort, un petit dosage convient mais pour un traitement de pathologie il faut surement monter en dose (à une dose précise).
Après c'est sur que rien empêche le couillon du coin a bouffer la boite de mélatonine au complet après l'avoir achetée. mais je pense (enfin j'espère) que la grande majorité des gens suivent les indications conseillées des produits de parapharmacie. d'où l'utilité d'une notice accompagnant le produit parce que j'ai voulu en acheter du CBD à vapoter et... il y avait des flacon de 60mg, 300mg, 500mg et 1000mg avec aucun conseil de dosage, faut le diluer? comment? on sait pas... c'est un peu n'importe quoi.
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Sokan a écrit
pas forcement, j'avais parlé de la mélatonine précédemment, et Prescripteur avait précisé que les version en vente libre devaient respecter un certain dosage. J'imagine que les versions en vente libre ont un effet léger et peuvent aider des gens qui ont de petits troubles du sommeil, ou aider pour les voyages avec décalage horaire.
Donc on peut avoir une substance vénéneuse sans ordo, je l'ignorais!
ça prouve ma méconnaissance crasse du sujet que je n'aurais pas du faire, je m'excuse au près de tout le monde.
Du coup, tout le monde peut acheter et vendre les substances vénéneuses liste I ? j'en vois sur amazone etc. Qu'est ce que ça changerai par rapport à avant? il y a des normes de qualité à respecter? j'imagine que c'est ça l'intérêt? (si il y en a ?) contre quel désavantages? (si il y en a?)
merci, on en apprend tout les jours !
Dernière modification par Rick (31 octobre 2018 à 23:15)
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Rick a écrit
ça prouve ma méconnaissance crasse du sujet que je n'aurais pas du faire, je m'excuse au près de tout le monde.
si finalement tu as bien fais, car au début du sujet, je ne savais même pas que ce classement existait^^, ça m'a poussé à me renseigner et à en savoir un peu plus (les différentes listes, la possibilité de dérogation...) même si beaucoup de choses restent floues on est surement plusieurs à avoir appris des choses.
par contre en l'absence de certitudes sur "comment serait géré le classement du CBD en tant que substance vénéneuse" on en sait pas beaucoup plus sur la réponse à donner au sondage^^. mais c'est pas très grave. (allez, je vais mettre "oui", mais c'est juste histoire d'équilibrer un peu les votes^^)
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si finalement tu as bien fais, car au début du sujet, je ne savais même pas que ce classement existait^^, ça m'a poussé à me renseigner et à en savoir un peu plus (les différentes listes, la possibilité de dérogation...) même si beaucoup de choses restent floues on est surement plusieurs à avoir appris des choses.
Merci, its something comme on dit ! :)
par contre en l'absence de certitudes sur "comment serait géré le classement du CBD en tant que substance vénéneuse" on en sait pas beaucoup plus sur la réponse à donner au sondage^^. mais c'est pas très grave. (allez, je vais mettre "oui", mais c'est juste histoire d'équilibrer un peu les votes^^)
Je t'avoue que ça me fait un peu peur de voir le CBD passer en vénéneux sans en savoir plus, si demain l'état fait ça... j'ai peur que le produit soit moins accessible aux patients ; sachant qu'il l'est déjà peu vu qu'il n'y a pas de gros producteur capable de vendre du CBD pur à des pris raisonnables... les fioles sont en général hors de prix!
disons 10€/50€ les 100g, ce qui me semble être un prix possible. Vu qu'on fait juste des teinture de chanvre sans thc, que l'on peut cultiver légalement en france (si il y avait une variété ajouté à la liste légale, pour les cultivateurs légaux ayant un permis et déclaré à la gendarmerie etc. comme c'est le cas je crois?)
Dernière modification par Rick (31 octobre 2018 à 23:31)
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En 2015, la dose de 1 mg par unité de prise de mélatonine a été exonérée de la réglementation des substances vénéneuses par un arrêté(4)qui a été annulé par le Conseil d'État le 31 mars 2017 (5).
Actuellement les compléments alimentaires contenant moins de 2 mg de mélatonine par prise sont autorisés par décision administrative de la DGCCRF (6).
4 Arrêté du 8 septembre 2015 modifiant l’arrêté du 22 février 1990 portant exonération à la réglementation des substances vénéneuses destinées à la médecine humaine.
5 Décision n°39764 4 du 31 mars 2017 du Conseil d’ État statuant au contentieux.
6 Liste des substances à but nutritionnel ou physiologique éligibles à l’article 15 sous condition :
https://www.economie.gouv.fr/files/file … itions.pdf
(consultée le 11 octobre 2017)mélatonine
La quantité de mélatonine par dose journalière recommandée doit être inférieure à la dose pharmacologique (2 mg).
Avis de l’Anses
Saisine n° 2016-SA-0209
? déconseiller la consommation de mélatonine sous forme de compléments alimentaires par :
- les personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes ;
- les femmes enceintes ou allaitantes;
- les enfants et les adolescents ;
- les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue et pouvant poser un problème de sécurité en cas de somnolence.
?soumettre la consommation de mélatonine sous forme de compléments alimentaires à un avis médical pour :
- les personnes épileptiques ;
- les personnes asthmatiques ;
- les personnes souffrant de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité.
Des interactions pharmacocinétiques sont identifiées entre la mélatonine et les médicaments
métabolisés par les iso-enzymes CYP1A1, 1A2 et 1B1 voire 2C19.
Des interactions pharmacodynamiques avec la mélatonine sont également possibles notamment pour des substances agissant sur le système nerveux central et en particulier les hypnotiques.
Le CES recommande que la consommation de compléments alimentaires contenant de la
mélatonine en association avec un traitement médicamenteux soit discutée avec un médecin ou un pharmacien.
En l’absence de données suffisantes sur les effets à long terme de la consommation de mélatonine, le CES recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel.
Certains risques étant identifiés pour des doses élevées, le CES recommande aux consommateurs de ne pas dépasser la dose de 2 mg par jour de mélatonine.
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PotNetwork Holdings, Inc. (OTC Pink : POTN)(la « Société ») a annoncé aujourd'hui que, tandis que croît et s'étend le marché américain des CBD, la Société développe massivement de nouveaux produits et progresse dans sa stratégie consistant à explorer et à initier des enregistrements auprès de la FDA, des brevets et des marques de commerce spécifiques à certains de ses nouveaux produits Diamond CBD exclusifs.
La Société avait précédemment annoncé avoir engagé plusieurs grands cabinets d'avocats de Fort Lauderdale, en Floride, et de Washington DC, pour gérer les questions de propriété intellectuelle (« PI »), ainsi que pour obtenir des conseils réglementaires en matière de dépôts auprès de la FDA et de questions connexes relatives à l'évaluation de la faisabilité d'une autorisation de la FDA, ainsi qu'à l'enregistrement de certaines formulations de Diamond CBD.
Kevin Hagen, PDG, a déclaré : « Nous pensons que la réussite future de notre Société est liée à notre positionnement sur les marchés de niche exclusifs spécifiques à nos formulations uniques de produits. Aujourd'hui, nous poursuivons cette stratégie spécifique à la santé humaine et aux problématiques de bien-être sous la direction de notre Comité consultatif scientifique, qui supervisera nos essais cliniques préliminaires sur des patients, conformément aux directives et procédures de la FDA. Notre objectif consiste à établir une société unique, bien positionnée sur les marchés clés grâce à cette initiative. » Il a ajouté : « Nous avons la chance de collaborer avec des docteurs, des scientifiques et des conseillers juridiques talentueux, qui nous aident à atteindre cet objectif. Nous pensons que cette stratégie bénéficiera à notre valeur actionnariale globale. »
Dernière modification par Mister No (02 novembre 2018 à 13:24)
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Dernière modification par leovigne58 (10 août 2020 à 17:22)
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