[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage Valium

Si j'en utilise 2 c'est simplement parce que le valium m'assome mais quand j'ai une crise je ne vois rien de plus efficace que le xanax pour me calmer, paradoxalement, le valium me fait un peu stressé étant donné que je ne sais plus du tout à quel dosage je suis.
Tu as parfaitement raison sur ce point mais quand l'angoisse est trop forte, on est rarement rationnel.

Pour le sevrage, je n'y allais pas trop vite je pense, j'utilisais la méthode asthon, donc diminué de 3 goutte toutes les 2 semaines avec quelques passage difficile ou j'ai du remonté pour redevenir confortable.


Quant aux médecins, tout le problème est la, je n'ai pas vraiment été suivi pour le sevrage, je pensais que tout allait bien quand tout est partit en couille. Au début je voyais une psy tous les 3 mois suite à l'hospitalisation, elle a finit par me demander à quoi cela servait, effectivement, je n'y allais pas pour les bonnes raisons, pensant que j'arriverais à me sevrer moi même, mon médecin traitant quant à elle, c'est une proche (dans ma famille) que je vois tous les jours et elle est plutôt larguée niveau médicament, ce que je ne peux pas lui reprocher, elle a fait la demande d'hospitalisation et je devrais y voir un psy mais c'est bien la tout le problème, je ne sais pas trop à quel dosage me tenir, je suis un peu en roue libre et ça m'inquiète d'autant plus, la reprise d'une plus forte dose de valium et l'arrêt du café (ce qui peut paraitre anodin pour certains) m'inflige un réel problème de concentration, du coup je rumine toute la journée, incapable de m'occuper à quoique ce soit, ce qui n'arrange bien évidement rien.

Je sais que selon la méthode ashton les 15gouttes sont pour certains la période la plus difficile, j'aurais peut-etre (surement) du reprendre moins fort, ce que j'ai fait au début en repassant à 10mg, mais les crises étaient encore là, 20mg, pareil, la j'en suis à 3 en attendant l'hospitalisation et l'avis d'un psy ainsi qu'une bonne prise en charge, même si cette dernière m'angoisse aussi étant de nature anxieuse, un cercle sacrément vicieux.

J'ai été au cmp et vu un ambulancier, il m'a rassuré et il m'a dit d'attendre l'hospitalisation et de le recontacter le cmp après mais l'hospitalisation a été repoussé d'une semaine, il m'a aussi parlé d'un service d'addictologie que j'ai déjà vu cité sur le forum (je ne me souviens plus du nom exact).

J'ai malheureusement eut l'arrogance de croire que je pouvais réussir à me sevrer seul lentement, et je paye un peu le prix fort, ça peut préter à sourire vis à vis au manque dû aux autres drogues mais ajouter à mon naturel anxieux c'est réellement infernal.

Merci pour ta réponse.

Dernière modification par Kermitou (28 octobre 2018 à  12:43)

Salut,

Je suis nouveau sur le forum ( inscrit depuis ce matin ), quand j’ai lu ton histoire j’ai cru me voir.
Comme toi pour arrêter les benzo je suis allé en clinique psy, ça été une catastrophe, j’ai lu que tu étais à nouveau hospitalisé à ce jour.

Comment ça se passe pour toi ?

Car pour moi la première a été un échec et mon addictologue me propose une nouvelle hospi avec un sevrage à sec.

J’espere que tous bien en espérant avoir un retour de ta part.