SCMR : novembre...

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mikykeupon homme
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"Shoot" sous assistance à  Barcelone

"Si tu te +shootes+, ne te tue pas": cet avertissement à  l'adresse des toxicomanes est aussi la priorité de ceux qui les encadrent dans cette "salle de shoot" de Barcelone: éviter l'injection mortelle.

Professionnels et usagers rappellent que la mise en place de ces centres, dont quatre ont ouvert à  Barcelone entre 2003 et 2005, a été difficile dans cette ville qui a connu une explosion de la consommation d'héroïne dans les années 90.

Les critiques, émanant pour l'essentiel de riverains mécontents, se font plus rares aujourd'hui, même si l'opposition municipale de droite maintient que ces centres ne doivent exister "qu'en dernier recours".

Mais les résultats sont là . Les morts par overdose ont fortement diminué à  Barcelone: 37 de janvier à  septembre, contre 53 sur la même période de 2004, selon l'Agence de santé publique (ASPB).

Le plus important: aucune mort par overdose dans les quatre centres, que les professionnels préfèrent appeler "salles de consommation".

Sans oublier les avantages que représente l'usage de seringues neuves dans la lutte contre le sida. Et le fait que ces seringues disparaissent de la rue.

"On a utilisé près de 100.000 seringues l'année dernière dans les salles de consommation. Si ces seringues s'étaient retrouvées dans la rue, on serait tous morts!", souligne la psychiatre Carmen Vecino de l'ASPB.

L'inscription "Si tu te +shootes+, ne te tue pas" est scotchée au mur à  l'entrée du centre de la Croix Rouge, la plus ancienne des salles de Barcelone. D'autres existent à  Bilbao (nord) et Madrid.

A l'intérieur, tout est médicalisé, aseptisé. L'une des salles fait d'ailleurs partie du service de psychiatrie de l'hôpital Vall d'Hebron.

Pas de drogués avachis sur des matelas. Les espaces pour s'injecter par intraveineuse l'héroïne ou la cocaïne se résument à  une chaise et à  une petite table en métal avec tout le matériel nécessaire: seringues, élastiques et petits récipients pour liquéfier la drogue.

A la salle Baluard, la plus grande, qui accueille chaque jour de 150 à  180 personnes, il existe aussi un espace pour fumer la drogue.

Evidemment les salles ne fournissent pas la drogue. Le consommateur apporte sa dose d'héroïne, qui coûte de 10 à  30 euros selon la qualité.

Après son "shoot", supervisé par un infirmier ou un éducateur, l'usager se voit offrir une boisson chaude et des petits gâteaux.

C'est parfois l'occasion pour les professionnels d'évoquer une éventuelle réinsertion sociale. La majorité des consommateurs -surtout des hommes, de 20 à  35 ans- sont dans une situation d'extrême précarité. Il y a aussi beaucoup d'étrangers (57%), de plus en plus venant d'Italie et des pays de l'Est.

"Bien sûr que nous essayons de faire en sorte qu'ils arrêtent", assure Olga Diaz Grau, de la Croix Rouge, avant de préciser que seulement 7% des cas débouchent sur un traitement.

Miguel, à  Barcelone depuis huit ans, a réussi à  arrêter pendant un an et demi. Mais il est retombé, "presque par habitude". "Je me drogue depuis que j'ai 14 ans".

Au moment de l'ouverture de la salle du Vall d'Hebron, les riverains ont vigoureusement protesté. Le climat est plus apaisé aujourd'hui mais les opposants restent nombreux.

"Tout le monde sait que les +narcosalas+ ont un impact négatif autour. Nous pensons juste qu'il faut les éloigner des bassins à  forte population", avance Angels Esteller, porte-parole du parti d'opposition conservatrice (PP, droite) à  la mairie.

Les usagers savent qu'ils ne laissent pas indifférents. "Les gens normaux ne voient pas tout cela d'un bon oeil", confie Tina, une consommatrice italienne. "Et puis il y a la partie politique. S'ils le pouvaient, ils nous mettraient tous dans un avion et nous balanceraient dans l'Atlantique".

Source : http://www.tv5.org/cms/chaine-francopho … c2.441.xml

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mikykeupon homme
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Salles d'injection de drogue : « C'est non »




Le Premier ministre ne veut pas de salles de consommation de drogue, à  Bordeaux comme ailleurs. Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de la lutte contre les drogues et la toxicomanie, l'a confirmé hier en marge d'un colloque à  Talence.


La porte semble définitivement fermée. Étienne Apaire est venu l'annoncer hier. Plus question d'envisager les salles d'injection en France.

Étienne Apaire, président de la Mission interministérielle pour la lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILT), est directement rattaché à  Matignon. Hier, avant le colloque de l'Agora, organisé à  Talence, après l'inauguration de la communauté thérapeutique de Barsac et, avec moult précautions de rhétorique, l'homme a signifié la ferme opposition du Premier ministre à  l'ouverture de salles de consommation de drogues surveillées, plus prosaïquement appelées « salles de shoot ». « Il serait interdit de consommer de la drogue sauf quand le gouvernement l'autorise ? » a-t-il ironisé.

Confusion des messages

« Notre politique de lutte contre les drogues ne fonctionne pas si mal en France, avec le dispositif existant, nous sommes le pays qui a le plus faible taux d'usage d'héroïne d'Europe. Pour la cocaïne, nous comptons moitié moins d'usagers que l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, quant à  l'usage de cannabis il ne cesse de baisser. Il n'est donc pas nécessaire de se lancer dans l'organisation de ces salles, on aboutirait à  une confusion des messages. Reste la question qui interpelle Alain Juppé : que faire vis-à -vis de la population de drogués qui aujourd'hui, n'a pas accès aux dispositifs de soins existants ? »

Étienne Apaire fait référence à  l'initiative d'Alain Juppé qui a organisé au mois d'octobre, une séance de travail autour de l'opportunité d'ouvrir une salle de consommation de drogues à  Bordeaux aux toxicomanes, en présence des acteurs de la prévention et du soin. Selon l'entourage du maire de Bordeaux, ce dernier ne serait pas hostile à  l'ouverture d'un tel lieu. Le groupe de travail mené par Véronique Fayet (adjoint aux affaires sociales) l'atteste.

Étienne Apaire connaît la position du maire de Bordeaux et prend de la distance. « Pour répondre à  la question que se pose Alain Juppé, je pense que nous devrons développer des équipes mobiles qui vont au-devant de ces populations, a-t-il déclaré. Des équipes avec des psychiatres, qui, à  l'image du Samu social assureraient des maraudes psychiatriques. Nous pensons développer une autre idée : la distribution de doses de méthadone à  bas seuil. Le bus méthadone serait une solution pour Bordeaux. Après tout, voilà  un produit licite. Dans l'esprit des gens, on ne confond pas le médicament et le poison. Alors que les salles d'injection, non. »

Selon lui, les études menées dans les pays où sont ouvertes depuis une décennie des salles d'injection ne sont pas « probantes ». « Il semblerait qu'à  Vancouver au Canada, 30 % seulement des toxicomanes qui les fréquentent ont été orientés vers le soin. On ne sait pas s'ils sont allés au bout… C'est peu. À Genève, les salles étant fermées la nuit, les toxicomanes continuent leur consommation nocturne dans les rues. En matière de drogue, la France est la mieux placée. »

« On ne renoncera pas »

Jean-Michel Delile, psychiatre, dirige le Comité d'étude et d'information sur les drogues et addictions de Bordeaux, il figurait parmi les représentants de la réunion de travail à  la mairie de Bordeaux en octobre dernier. Fervent défenseur des salles d'injection. « Nous sommes favorables aux propositions d'Étienne Apaire, même si nous travaillons déjà  avec des dispositifs mobiles. Aujourd'hui, il faut adapter nos réponses, car elles ont trouvé leurs limites. Nous assistons à  Bordeaux, ces dernières années à  des séroconversions, liées à  l'usage de seringues (HIV, hépatites) dans des milieux précaires, des gens venus d'Europe de l'Est qui vivent dans des squats et n'ont pas accès à  nos centres de préventions ou de soin. » «L'expertise de l'Inserm publiée avant l'été est fiable, ajoute-t-il, elle prouve l'intérêt des salles d'injection dans les grandes agglomérations. C'est toujours d'actualité. Nous ne renoncerons pas et continuerons la réflexion, on ne peut abandonner les toxicomanes à  la clandestinité, aux cages d'escalier… »

Source : http://www.sudouest.fr/2010/11/16/salle … 88-625.php

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bighorsse femme
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http://www.france24.com/fr/20101126-3-m … nt-le-sida

3 millions de consommateurs de drogues injectables dans le monde ont le sida

Plus de 3 des 15,9 millions de consommateurs de drogues injectables de par le monde ont contracté le sida, s'alarme la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) dans un rapport publié vendredi.
AFP - Plus de 3 des 15,9 millions de consommateurs de drogues injectables de par le monde ont contracté le sida, s'alarme la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) dans un rapport publié vendredi.

Les toxicomanes séropositifs sont particulièrement nombreux dans cinq pays: Chine, Malaisie, Russie, Ukraine et Vietnam, selon le rapport diffusé en vue de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre).

Mais la "tendance est à  la hausse" en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la plupart des régions d'Asie, selon l'organisation basée à  Genève.

En Europe orientale et en Asie centrale, jusqu'à  60% des consommateurs de drogues injectables sont ainsi contaminés par le sida. Pourtant, dans plusieurs des pays de ces régions, des législations stigmatisent ces personnes, les répriment ou les excluent, déplore la Fédération.

Elle considère que les politiques qui entravent l'accès aux toxicomanes à  des services de conseil, prévention et traitement, "constituent autant de violations des droits de l'homme".

"Il n'existe pas de disposition du droit international des droits de l'homme qui fasse mention des personnes qui s'injectent des drogues", reconnaît une porte-parole de la Fédération, Sadia Kaenzig.

"Cependant, les droits de l?homme s'appliquent à  tout le monde, y compris aux personnes consommatrices de drogues et à  celles incarcérées du fait de leur addiction", poursuit-elle, citant notamment la Déclaration universelle des droits de l?homme de 1948 qui fait mention au droit de toute personne à  jouir du niveau le plus élevé possible de santé physique et mentale.

Selon le rapport, un "élément clé" pour éviter la transmission du sida chez les toxicomanes est "la fourniture d'un +lieu sûr+", comme les salles d'injection qui existent en Suisse, aux Pays-Bas, en Espagne, en Norvège, au Canada, en Allemagne, en Australie et au Luxembourg.

"Ce type de programmes, comme les salles d?injection, met les agents de santé en contact direct avec une communauté naturellement secrète et marginalisée", considère Mme Kaenzig.

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bighorsse femme
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http://www.ladepeche.fr/article/2010/11 … shoot.html

ujourd'hui au conseil municipal, un élu Vert soumet un vœu au vote de ses collègues dans lequel il propose que Toulouse soit candidate pour expérimenter le dispositif des salles de shoot si le gouvernement, comme il le souhaite, en accepte le principe.

Il s'écoulera peut-être du temps avant que les toxicomanes disposent à  Toulouse d'une salle de shoot où, comme dans d'autres pays en Europe, il sera permis de consommer ou de s'injecter de la drogue sous assistance sociale, médicale et psychologique. Encore faut-il, au préalable, que le gouvernement adopte sur cette délicate question une posture définitive et clarifie sa politique sanitaire après les contradictions estivales d'une Roselyne Bachelot, plutôt tentée par l'expérience et d'un François Fillon totalement hostile au projet.

Ce vendredi au conseil municipal, le Vert Antoine Maurice soumettra aux élus toulousains l'adoption d'un vœu dans lequel il demande au nouveau gouvernement de soutenir l'expérience des salles de consommation à  moindres risques (SCMR), et propose également qu'en pareille hypothèse, Toulouse puisse être candidate pour tester ce dispositif.

« Le sujet est complètement déconnecté du débat sur la dépénalisation des drogues dites douces », avertit Antoine Maurice dont la chef de parti, Cécile Duflot, s'est encore prononcée récemment en faveur de la légalisation de la consommation de certains produits stupéfiants. Dans ce cas, explique l'élu écologiste, c'est un problème de santé publique auquel doivent être associés la municipalité, l'Agence régionale de Santé (ARS), la préfecture de police et l'ensemble des services compétents.

«Dans d'autres pays, ce type de programme a permis de réduire considérablement les risques sanitaires liés à  la consommation de drogue, les morts par overdose ou la progression du VIH chez cette population », observe le Vert. Il relève aussi que des villes comme Marseille et Paris notamment, partagent sur la question le même point de vue. « C'est bien la preuve que l'enjeu est d'importance et qu'il se situe au-dessus des clivages politiques classiques ».

Antoine Maurice croit pouvoir compter sur le soutien de l'ensemble des élus de la majorité de gauche, ce qui suffira à  valider son vœu auquel pourrait ensuite succéder un diagnostic de la toxicomanie locale. « Bien entendu, Toulouse n'est pas épargnée. Il est de notoriété publique que certaines cages d'escalier, rue Bayard par exemple, sont des salles de shoot clandestines… », conclut Antoine Maurice.

Les socialistes voteront
Interrogé par « La Dépêche du Midi », François Briançon, président du groupe socialiste, radical et républicain de la mairie de Toulouse, annonce que les élus de gauche adopteront le vœu proposé par Antoine Maurice. « Nous en avons discuté au sein du groupe et il n'est pas apparu de problème particulier. Pour tout dire, il n'y a même pas eu vraiment de débat sur ce sujet et sur l'intérêt de mener ce type d'expérience qui participe d'une politique de santé publique », a souligné l'élu PS.

Le chiffre : 6
pays européens > Favorables. Selon Antoine Maurice, six pays européens, dont l'Espagne et la Suisse, testent les SCMR et obtiennent des résultats salués par l'INSERM.

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mikykeupon homme
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Antoine Maurice a présenté le  voeu(que vous pouvez télécharger en bas de page). Ces salles constituent une réponse pragmatique aux questions de toxicomanie, comme le démontrent de récentes études ainsi que leur expérimentation dans plusieurs grandes villes européennes. Pierre Cohen a rappelé que la prévention de la toxicomanie est un enjeu de santé publique, tandis que Monique Durrieu précisait qu'il ne s'agit aucunement de banaliser la consommations de drogue, mais bien au contraire de réduire les risques auxquels sont exposés les toxicomanes et de les aider à  sortir de l'addiction.

Le voeu a été voté a la quasi unanimité par le Conseil municipal de Toulouse - à  l'exception de M. Moudenc et Mme Dounot-Sobraques qui ont voté contre, et de Mme Benayoun-Nackache et M. Forget, qui se sont abstenus. 

Voeu :

http://www.toulouse.elusverts.fr/IMG/pd … _11_10.pdf

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