Merci pour avoir fait un rapport un peu plus détaillé de la chronologie des événements.
Avec toute les informations que tu donnes, on ne peut qu'être optimiste. Tout le somatique semble niquel.
Et pour le psychologique, le temps fera son œuvre. Tu sembles savoir où tu vas.
Les témoignages qui font peur, sont à prendre avec du recul, il y a les cas médiatisés (qui parfois n'existent même pas en tant que tel) ce sont des espèces de cas "bête de foire" qui sont parfois des résumé alarmiste qui combinent tout les pires trucs qui peuvent se passer (c'est comme considéré à la lecture des effets secondaires d'un médicament que tu vas tous les avoir).
Il ya les témoignage de ceux et celles qui sont dans le dur au moment où ils écrivent, viennent en discuter (ils ont bien raison) puis ne donnent plus de nouvelles, mais ont bien récupéré.
Il ya aussi sûrement des gens qui avaient un terrain de prédisposition, soit car déjà fragile psychologiquement, soit car malade sans le savoir etc pour qui c'est plus compliqué. Et pour qui une prise en charge extérieur peut être nécessaire et pour qui la résilience est plus longue ou difficile.
Dans ton cas, déjà pour ce qui est de la toxicité aiguë, je dirais c'est OK.
Reste le retour du moral et de la confiance.
J'ai le sentiment (personnel) que tu es plutôt sensible, du coup tu souffres pas mal de la relative perte de contrôle e tes émotions, mais c'est pas grillé.
Nous ne sommes pas entrain de discuter des suites d'un avc ou autre phénomène hardcore qui te flingue physiquement un morceau du cerveau.
Dans le cas présent, au lieu de graver des souvenir avec précision et subtilité, ils sont gravés à la pelleteuse et marteau piqueur et le carburant de ça c'est ton cerveau qui la donné en dilapidant une molécule longue à fabriquée. Donc il lui faut le temps.
Voit ton cerveau comme une mega fourmilière, si tu mets une petite pichenette dedans, les fourmis t'arrangent le truc vite fait. Si tu fous un bordel monstre à grand coup de pied dans la fourmilière, il faut plus de temps pour que ça redeviennent un truc bien organisé.
Peut être que dans ton cas,le doses utilisés ont suffit à mettre pas mal de pagaille, là où d'autres devront utiliser une dose "heroic" pour subir la même chose. On est tous différents. Pour une dose équivalente du même produit avec une amie, on a le même trip, mais pas du tout la même
descente. Au point que c'est un frein pour elle, pour pas "hypothéquer" son bonheur et équilibre de plusieurs semaine en une soirée.
J'espère ne pas trop saouler ou détailler les réponses.