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Dernière modification par synchro (27 novembre 2010 à 21:55)
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margot a écrit
...Concernant le débat sur la qualité des drogues, c'est sûr, c'est évident que la qualité a baissé depuis 30 ans.[...] Qu'est ce qui se fait de nouveau aujourd'hui? Sur quelle partie du cerveau ces drogues agissent-elles ? [...] Des récits des vieux de la vieille que j'ai entendu, c'était surtout l'expérience qui dominait l'acte. [...] (Bon euh là je suis pas sûre que mes questions soit sur le bon post..)
Nan c'est pas forcément le bon fil de discussion mais c'est pas grave. Mais quel âge as-tu ?? Parce que ton discours est parfois... paradoxal. Je ne me considère pas comme un vieux de la veille malgré mes 46 ans (vi, ayé, sont passés, Filou reste le papy de l'équipe, je suis peinard...)
Bref, ce qui se fait de nouveau aujourd'hui ? Les Design Chemicals par exemple. Egalement des produits comme ... la méphédrone... interdite dans toute l'Union Européenne mais qui sera "forcément" remplacée par une molécule très proche d'ici peu. J'en mettrais presque ma main à couper si je ne devais avoir à l'utiliser...
L'expérience qui domine l'acte ? C'est à dire ? Le délire du collectif ? Je ne saisis pas. En revanche que certains n'apprécient pas ce qu'ils consomment, oui, mais je pense que cela a toujours été. Je pense aussi Margot, que tu fais une allusion dans ton texte à un "no futur", "suicide" au travers la consommation. Mais je me trompe peut-être. Il a été vrai je pense pour une partie d'entre-nous. Faux pour d'autres. Il y aurait autant de cases à cocher qu'il y a d'usagers qui consomment... Nous sommes tous différents. Nos motivations, nos envies, nos peurs ou nos désarrois aussi... Nos joies également. Humble avis perso.
L'expérience ne fait pas le machin-bidule. Pas forcément. Il y a de jeunes cons, et de vieux cons. Et on fait la même avec l'intelligence... toujours avis perso... Qu'est-ce qui était différent il y a 30 ans ? J'avais 15 ans. J'étais beaucoup plus jeune. Et en forme. Les assos d'usagers n'existait pas, le sang contaminé non plus. Act-Up pas davantage. Mourousi (le présentateur téloch du 13 h de TF1) s'éclatait déjà dans les backrooms parisiennes [Tss, tss, y'a pas diffamation, j'assume les propos] ; la rabla était meilleure ? Oui et non. Il suffit de bien chercher aujourd'hui je pense... Certes pas tout à fait pour le même produit... La coke n'a guère changée. Quant à la beuh, elle m'était ... inconnue. Comme les TAZ. Je parle d'il y a 30 ans... J'étais bien jeune... et très sage.
D'autres viendront te dire ce qu'ils en pensent... Je ne suis pas sûr d'avoir répondu à tes "questions"...
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L'expérience qui domine l'acte ? C'est à dire ? Le délire du collectif ? Je ne saisis pas. En revanche que certains n'apprécient pas ce qu'ils consomment, oui, mais je pense que cela a toujours été. Je pense aussi Margot, que tu fais une allusion dans ton texte à un "no futur", "suicide" au travers la consommation. Mais je me trompe peut-être. Il a été vrai je pense pour une partie d'entre-nous. Faux pour d'autres. Il y aurait autant de cases à cocher qu'il y a d'usagers qui consomment... Nous sommes tous différents. Nos motivations, nos envies, nos peurs ou nos désarrois aussi... Nos joies également. Humble avis perso.
Lorsque je parle d'expérience, je fais allusion au fait de prendre des drogues pour vivre quelque chose qui sort de l'ordinaire et non dans le but de l'intégrer à l'ordinaire justement. Mais tu réponds très bien à mes questions. En fait, oui, voilà , en fait j'aimerais comprendre comment peut on aller vers la dépendance en sachant qu'il y a un risque de dépendance. Je ne suis pas toxico, j'en ai peu dans mon entourage. Quand je parle des plus vieux, des amis de mes parents, qui aujourd'hui approchent la soixantaine, quand ils me racontent leur vie avec la drogue, (certains devenus dépendants) je crois comprendre dans leur approche que c'était l'époque qui voulait ca, l'effervcence de cette génération. Ils se defoncaient en groupe, avait une vision assez "innocente" du truc puis, ensuite, la réalité les ont rattrapé et ont connu la dépendance. Tu vois? Evidemment, ce n'est pas une généralité. Chaque histoire est différente. Mais c'est l'idée, du coup, que je me fais des générations passées et de leur rapport avec la drogue. Et en fait, ca m'interesse du coup de savoir comment certain sont tombés dans la dépendance. Est ce que certain avaient conscience du risque qu'ils prenaient et pourquoi continuer? Ca rejoint d'ailleurs un peu le post que j'ai envoyé sur les spots anti drogue et le concours d'affiche qui pretexte "un manque de talent" pour justifier la situation des drogués. Je trouve ca abérant de communiquer sur un tel sujet de cette manière, mais je reste une individu lambda et je ne sais pas ce qui peut pousser vers ca. Et, à mon avis, les témoignages sont de meilleures préventions qu'une culpabilisation permanente.
Il y a de jeunes cons, et de vieux cons. Et on fait la même avec l'intelligence... toujours avis perso...
Attention, je ne dis pas que les dépendants à la drogue sont des cons! Faut pas confondre. Juste je me questionne sur ce qui pousse vers la dépendance aujourd'hui avec le fait que les risques de la dépendance sont connus aujourd'hui (mais pas pour toutes les drogues! Notamment les nouvelles drogues!). Je pense que le questionnement est légitime, non? Nous vivons dans une société complexe et perpetuellement complexifiée, je voudrais juste la comprendre.
Voilà ! J'espère que j'ai été assez claire, j'ai un peu de mal à avancer mes idées de manières concises mais bon.
Take care !
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margot a écrit
...en fait j'aimerais comprendre comment peut on aller vers la dépendance en sachant qu'il y a un risque de dépendance. [...] Ils se defoncaient en groupe, avait une vision assez "innocente" du truc puis, ensuite, la réalité les ont rattrapé et ont connu la dépendance. Tu vois? Evidemment, ce n'est pas une généralité. ...
"On" y a parce qu'on veut bien y aller. C'est un choix plus ou moins sciemment décidé dès le départ. Je ne pense pas que cela ait beaucoup changé entre les années 60 (que je ne connaissais pas étant trop petit) et aujourd'hui. Dans les années 80 qui correspondent à ma jeunesse et à mes premières "expériences", je connaissais parfaitement les risques de dépendance. Je veux bien mettre ça sur le dos de ma culture personnelle ou de mes études mais les personnes que je pouvais côtoyer, dans des situations semblables à la mienne ou d'autres en situation de précarité et moi avions je pense les mêmes "notions".
Ce sont les circonstances des premières prises qui étaient souvent sensiblement différentes. Certains le faisaient par pure "curiosité" (pensant au "temporaire", "festif", provisoire", sans long terme), d'autres se sont plongés de manière plus durable, consciemment, dès le début. "Grâce" si je puis dire, parfois à l'entourage. D'autres par rejet de celui-ci. Rejet de la société. Mal-être, ou inversement envie d'être "mieux". Chaque usager ou usagère te donnera sa propre réponse (certain(e)s se posent sans doute encore la question aujourd'hui du pourquoi, voire du comment...)
Il y a aussi les cas où l'usager n'y connaissait rien et a été entraîné (sans avoir un flingue sur la tempe non plus) mais avec une fragilité certaine qui a facilité "l'engrenage" ou plutôt les premières prises. Ce qui me semble d'ailleurs finalement encore assez courant aujourd'hui. Les notions de réduction des risques et de prévention ne peuvent pas forcément, à mon humble avis, compenser les lacunes et certaines déficiences culturelles ou sociales. J'ose espérer que je me fourvoie largement et que ce n'est qu'exception de nos jours. Mais je n'en suis pas certain du tout.
Si des "groupes" existaient et existent encore, la solitude et le "chacun pour soi", ont pris une grande part de terrain dans la vie de tous les jours. Cela peut avoir me semble t-il, une incidence directe quant à la consommation de substances illicites ou licites. Il me faudrait davantage de temps pour lire ce qu'a pu écrire la sociologue Anne Coppel sur cette thématique. Certain qu'elle a épluché la chose sous toutes les coutures. Si quelqu'un(e) a des informations à propos de publications abordant cet aspect sociologique, elles seraient les bienvenues.
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