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Dernière modification par The Turtle (06 décembre 2010 à 04:45)
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Dernière modification par queb69 (06 décembre 2010 à 09:46)
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Je vais mettre mon grain de sel, ayant vécu un passage d'alcoolisme tsoin tsoin il y a plus de 20 ans. Tsouin tsouin veut dire que je picolais les derniers mois une bouteille de whisky ou de pastis ou de vodka/jour et que je me sentais très mal au réveil, bien en manque d'alcool et très mal tout le temps. C'est allé au point de m'envoyer une méchante OD de mauvaise came pour en finir tant je me sentais nul et désespéré. Je n'y arrivais pas à contrôler ma consommation. Mission impossible !
C'est évident qu'avant d'arriver au réveil avec la tremblote (dont parle queb sans le cacher) et la tête dans les chiottes à cause des spasmes, il y a l'étape d'avant, celle ou l'on boit tous les jours un peu, cas de queb. On en est pas moins accro et le sevrage sec à la maison sans passer par l'hôpital peut très bien déclencher des crises d'épilepsie (j'en ai fait deux).
Et déjà , à mon sens il ne s'agit plus d'une question de volonté, mais d'un problème bien plus dur.
Mon frère aîné buvait, un peu tous les jours disait-il. Nous ne l'avions jamais vu bourré. Avec moi, il savait qu'il ne pouvait pas tricher. Il exerçait le métier de kinésithérapeute. En novembre 2004 il s'est fait hospitaliser dans le service d'un de ses bons potes pour sevrage alcoolique. Il est ressorti de l'hôpital les pieds devant au 4° jour !
Voilà , mon pavé sent le dramatique à plein nez, mais c'est fait exprès. Ne sous estimez pas vos ennemis, ils sont doués.
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Une énorme partie des UD ayant vécu ces 2 addictions affirment que l'alcool est bien pire à tous les niveaux=>
crises de manque plus sévères qui, comme tu l'as précisé, peuvent (comme les benzodiazepines et les barbituriques), dans les cas les plus sévères, entrainer la mort (contrairement aux opiacés (attention, je ne parle ici que des cas de morts provoqués par le sevrage en lui-même) (n'ayant jamais été a accro à l'alcool, je précise que je me base uniquement sur tout ce qu'on m'a dit/sur ce que je l'ai lu (forums et littérature "médicale"), + mes stages en alcoologie et les cours qui allaient avec, + les potes alcooliques et "opi-addictss"), et sans rentrer dans ces cas extrêmes, on trouve aussi:
cravings plus difficiles à gérer étant donné que l'alcool est dispo partout pour un prix modique (si on n'est pas trop regardant sur la qualité ^^),
le fait qu'il n'y ait pas de substitution pour les alcooliques (contrairement aux héroïnomanes, qui ont en France accès "gratuitement" à la buprénorphine ou à la méthadone, + certains produits "miracles" pour le manque dispos sans ordonnance comme le lopéramide),
la toxicité de l'alcool pour de nombreux organes, alors que les opiacés (purs/pharmaceutiques, et administré correctement, cela va sans dire) sont relativement bénins pour le corps, etc etc..
Même les benzodiazepines, que l'ont prescrit quasi-systématiquement en cas de sevrage alcoolique (et souvent opiacés) ne peuvent empêcher les crises d'épilepsie...
Bref, même sans rentrer dans les extrêmes, je ne suis pas vraiment d'accord avec ce
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Mouais .. t'as pas tord sans doute... Je suis d'accord avec tout ce que tu as dit... précédemment... L'alcool reste pour moi un "mystère"... je n'y connais rien et pourtant je suis consommateur...(festif) Va donc savoir et expliquer... j'ai "réussi" à stopper toute consommation alcoolique lorsque j'ai démarré ma trithérapie VIH. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts.
Ce que je vais dire là ne regarde que moi et n'est en aucun cas de la RdR ou de la prévention saine : j'ai recommencé à picoler quand j'en ai envie. Je suis à un âge et à un stade où le VIH ne doit plus me poser de soucis. Pourtant c'est le cas, c'est donc mon choix. Je sais, je suis HS...
Je préfère mourir en profitant de certaines choses plutôt que de survivre en étant monacal...
Ceci est hors modération, hors charte, hors discussion ; tout le monde aura compris sauf ceux qui, nouveaux, tomberont sur ce message...
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Une énorme partie des UD ayant vécu ces 2 addictions affirment que l'alcool est bien pire à tous les niveaux
je confirme, en ayant a peu près tout tester, qu'en plein keum d'alcool tu enten des voix comme si tt en plein milieu d'une gare sncf alors que t en plein milieu de la campagne sans le moindre bruit... ça a été un momen hyper trash pour moi, la tremblotte c'est gentillet !! mais franchement même en étant passé a des quantité phénoménale (me péter un 4,5L de whisky tt seul dans ma piole en moin d'un week end) j'arrive maintenant a me contenter de mes 2 ou 3 bierres par jour mais IL ME LES FAUT !! sinon ça va pas !!!! et le j'en suis au 4eme jour, j'arrive a gérer, je gére a coup de seresta et de douille... mais demain jtouche mes thunes j'ai un sentiment de libération rien que d'y penser !!!
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Mammon a écrit
je n'ai jamais été accro à l'alcool, pourtant dispo sans ordonnance.
J'ai même tendance à régresser au fil des ans
Comment il est menteur lui !!... Nan c'est moi qui suis grandement dépendant à quoi déjà ? l'alcool oui c'est ça... Ce qui justifie amplement ma place sur le forum Psychoactif en tant qu'usager de substance licite (le truc avec de l'alcool dedans... vous voyez ?)...
ps : je suis à jeun, insomniaque mais à jeun...
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