le pouvoir d'un addictologue

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prescripteur homme
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Attention, en principe la Depamide PEUT donner des hepatites et donc en principe la surveillance des transaminases (tests hepatiques dans le sang)  est exigée.Ceci dit je ne l'ai jamis vu faire et je n'ai jamais vu de pb. Mais c'est marqué.....
Amicalement

MISES EN GARDE :
- Ce médicament se transformant dans l'organisme en acide valproïque, il convient de ne pas l'associer à  d'autres médicaments subissant cette même transformation afin d'éviter un surdosage en acide valproïque (par exemple : divalproate, valproate).
- Les sujets âgés et les sujets atteints d'affections organiques graves peuvent mal tolérer le valpromide. Une surveillance particulière de ces malades est nécessaire, notamment lorsque le valpromide est administré à  une posologie relativement importante, ou associé à  de fortes doses d'autres psychotropes ou d'anti-épileptiques.
- Le valpromide potentialise les effets de l'alcool. L'absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement est donc fortement déconseillée.
HEPATOPATHIES :
- Conditions de survenue :
Des atteintes hépatiques d'évolution sévère parfois mortelle ont été rapportées exceptionnellement.
- Signes évocateurs :
. Le diagnostic précoce reste avant tout basé sur la clinique. En particulier, il convient de prendre en considération 2 types de manifestations qui peuvent précéder l'ictère tels que des signes généraux non spécifiques, généralement d'apparition soudaine (asthénie, anorexie, abattement, somnolence), accompagnés parfois de vomissements répétés et de douleurs abdominales, ou des complications neurologiques, signes d'une hépatopathie grave.
. Il est recommandé d'informer le patient, ou son entourage, que l'apparition d'un tel tableau doit motiver aussitôt une consultation. Celle-ci comportera, outre l'examen clinique, la pratique immédiate d'un contrôle biologique des fonctions hépatiques.
- Détection :
. Avant et pendant la durée du traitement, une surveillance des fonctions hépatiques doit être périodiquement pratiquée.
. Parmi les examens classiques, les tests reflétant la synthèse protéique et notamment le TP (taux de prothrombine) sont les plus pertinents. La confirmation d'un taux de prothrombine anormalement bas, surtout s'il s'accompagne d'autres anomalies biologiques (diminution significative du fibrinogène et des facteurs de coagulation, augmentation de la bilirubine, élévation des transaminases - voir rubrique précautions d'emploi), doit conduire à  arrêter le traitement par ce médicament (ainsi que par prudence et s'ils sont co-prescrits, les dérivés salicylés, puisqu'ils utilisent la même voie métabolique).
PANCREATITE :
Des cas de pancréatites dont l'évolution est parfois mortelle ont été exceptionnellement rapportés. Ils peuvent s'observer quels que soient l'âge et l'ancienneté du traitement.
Les pancréatites d'évolution défavorable sont généralement observées chez le jeune enfant, ou chez les patients présentant une épilepsie sévère, des lésions cérébrales ou une polythérapie anti-épileptique.
Une insuffisance hépatique associée à  la pancréatite augmente le risque d'évolution mortelle.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- A l'instauration du traitement, on s'assurera que la femme en âge de procréer n'est pas enceinte et on instaurera une méthode de contraception efficace avant la mise sous traitement (voir rubrique grossesse et allaitement).
- Pratiquer un contrôle biologique des fonctions hépatiques avant le début du traitement (voir rubrique contre-indications) puis une surveillance périodique et à  l'arrêt du traitement.
- On peut observer, notamment en début de traitement, une augmentation modérée, isolée et transitoire des transaminases, en l'absence de tout signe clinique.
Dans ce cas, il est conseillé de pratiquer un bilan biologique plus complet (en particulier taux de prothrombine), de reconsidérer éventuellement la posologie et de réitérer les contrôles en fonction de l'évolution des paramètres.
- Un examen hématologique (NFS incluant les plaquettes, temps de saignement et bilan de coagulation) est recommandé préalablement au traitement, à  15 jours de traitement, puis des contrôles réguliers sont recommandés et à  l'arrêt du traitement, ainsi qu'avant une intervention chirurgicale et en cas d'hématomes ou de saignements spontanés (voir rubrique effets indésirables).
- Chez l'insuffisant rénal, il convient de tenir compte de l'augmentation des concentrations sériques de la forme libre d'acide valproïque et de diminuer la posologie en conséquence.
- En cas de syndrome douloureux abdominal aigu comme en cas de manifestations digestives à  type de nausées, vomissements et/ou anorexie, il faut savoir évoquer le diagnostic de pancréatite et en cas d'élévations des enzymes pancréatiques, interrompre le traitement en mettant en place les mesures thérapeutiques alternatives qui s'imposent.
- Ce médicament est déconseillé chez les patients porteurs d'un déficit enzymatique du cycle de l'urée. Quelques cas d'hyperammoniémie associée à  un état stuporeux ou à  un coma ont été décrits chez ces patients.
- Bien que ce médicament soit reconnu comme n'entraînant qu'exceptionnellement des manifestations d'ordre immunologique, son utilisation chez un sujet présentant un lupus érythémateux disséminé devra être pesée en fonction du rapport bénéfice/risque.
- A l'instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de prise de poids et des mesures appropriées, essentiellement diététiques, qui doivent être adoptées pour minimiser celle-ci.
- Grossesse :
. Avant l'accouchement : pratiquer un bilan de coagulation comprenant notamment une numération plaquettaire, un dosage de fibrinogène et un temps de coagulation (Temps de Céphaline Activée : TCA) chez la mère avant l'accouchement.
. Chez le nouveau né : ce médicament peut provoquer un syndrome hémorragique qui n'est pas lié à  un déficit en vitamine K. Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permet pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né. Aussi à  la naissance un bilan comprenant au minimum une numération plaquettaire, un dosage du fibrinogène et un temps de coagulation (TCA) sera pratiqué chez le nouveau-né. Par ailleurs, des hypoglycémies ont été signalées dans la première semaine de vie.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : carbapénèmes, monobactames (méropénème, panipénème, par extrapolation aztréonam, imipénème) ; felbamate ; phénobarbital, primidone ; phénytoïne ; topiramate.


Interactions avec d'autres médicaments

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène est à  prendre en compte voire est déconseillée ou contre-indiquée selon la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine (voir ci-dessous), le bupropion, le tramadol.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Méfloquine :
Chez les patients épileptiques, risque de survenue de crises épileptiques par augmentation du métabolisme de l'acide valproïque et effet convulsivant de la méfloquine.
- Millepertuis :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Carbamazépine :
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation des posologies des deux anti-épileptiques.
- Lamotrigine :
Risque majoré de réactions cutanées graves (syndrome de Lyell).
Par ailleurs, augmentation des concentrations plasmatiques de lamotrigine (diminution de son métabolisme hépatique par le valproate).
Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique étroite.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Carbapénèmes, monobactames : méropénème, panipénème, par extrapolation aztréonam, imipénème.
Chez les patients épileptiques, risque de survenue de crises convulsives, par diminution des concentrations plasmatiques de l'acide valproïque.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie du valpromide pendant le traitement par l'anti-infectieux et après son arrêt.
- Felbamate :
Augmentation des concentrations sériques de l'acide valproïque, avec risque de surdosage.
Surveillance clinique, contrôle biologique et adaptation éventuelle de la posologie du valpromide pendant le traitement par le felbamate et après son arrêt.
- Phénobarbital, primidone :
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénobarbital ou de primidone avec signes de surdosage, le plus souvent chez les enfants. De plus, diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par le phénobarbital ou la primidone.
Surveillance clinique pendant les 15 premiers jours de l'association et réduction immédiate des doses de phénobarbital ou de primidone dès l'apparition des signes de sédation ; contrôler notamment les concentrations plasmatiques des deux anti-épileptiques.
- Phénytoïne :
Variation des concentrations plasmatiques de phénytoïne. De plus, risque de diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie des deux anti-épileptiques.
- Topiramate :
Risque de survenue d'hyperammoniémie ou d'encéphalopathie, généralement attribuées au valproate, lorsque celui-ci est associé au topiramate.
Surveillance clinique et biologique renforcée en début de traitement et en cas de symptomatologie évocatrice.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Nimodipine (voie orale et par extrapolation, voie injectable) :
Augmentation de l'effet hypotenseur de la nimodipine par augmentation de ses concentrations plasmatiques (diminution de son métabolisme par le valproate).
AUTRES FORMES D'INTERACTIONS :
Contraceptifs oraux :
En raison de l'absence d'effet inducteur enzymatique, le valproate ne diminue pas l'efficacité des estroprogestatifs chez les femmes sous contraception hormonale.


Grossesse et allaitement

Le principal métabolite du valpromide est l'acide valproïque.
Les données cliniques suivantes sont celles obtenues avec le valproate dans le cadre du traitement de l'épilepsie.
Grossesse :
Compte tenu des données disponibles, l'utilisation de valproate de sodium est déconseillée tout au long de la grossesse et chez les femmes en âge de procréer sans contraception efficace.
Dans l'espèce humaine, le valproate de sodium entraîne un risque de malformations 3 à  4 fois supérieur à  celui de la population générale qui est de 3%. Les malformations les plus souvent rencontrées sont des anomalies de fermeture du tube neural (de l'ordre de 2 à  3%), des dysmorphies faciales, des fentes faciales, des craniosténoses, des malformations cardiaques, des malformations rénales et urogénitales et des malformations de membres.
Des posologies supérieures à  1000 mg/j et l'association avec d'autres anticonvulsivants sont des facteurs de risque importants dans l'apparition de ces malformations.
Les données épidémiologiques actuelles n'ont pas mis en évidence de diminution du quotient intellectuel global chez les enfants exposés in utero au valproate de sodium. Cependant, une légère diminution des capacités verbales et/ou une augmentation de la fréquence du recours à  l'orthophonie ou au soutien scolaire ont été décrites chez ces enfants. Par ailleurs, quelques cas isolés d'autisme et de troubles apparentés ont été rapportés chez les enfants exposés in utero au valproate de sodium. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer l'ensemble de ces résultats.
- Si une grossesse est envisagée :
Toutes les mesures seront mises en oeuvre pour envisager le recours à  d'autres thérapeutiques en vue de cette grossesse.
Si le valproate de sodium devait absolument être maintenu (absence d'alternative) :
Il convient d'administrer la dose journalière minimale efficace et de privilégier des formes à  libération prolongée, ou à  défaut de la répartir en plusieurs prises afin d'éviter les pics plasmatiques d'acide valproïque.
L'efficacité d'une supplémentation en acide folique n'est pas étayée à  ce jour chez les femmes exposées au valproate de sodium en cours de grossesse. Toutefois compte tenu de son effet bénéfique dans d'autres situations, celle-ci peut être proposée à  la posologie de 5 mg/j, 1 mois avant et 2 mois après la conception. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
- Pendant la grossesse :
Si un traitement par le valproate de sodium devait absolument être maintenu (absence d'alternative), il conviendrait d'administrer la posologie minimale efficace en évitant si possible les posologies supérieures à  1000 mg/j.
Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
- Avant l'accouchement :
Pratiquer un bilan de coagulation comprenant notamment une numération plaquettaire, un dosage de fibrinogène et un temps de coagulation (Temps de Céphaline Activée : TCA) chez la mère avant l'accouchement.
- Chez le nouveau-né :
Ce médicament peut provoquer un syndrome hémorragique qui n'est pas lié à  un déficit en vitamine K.
Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permet pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né. Aussi à  la naissance un bilan comprenant au minimum une numération plaquettaire, un dosage du fibrinogène et un temps de coagulation (TCA) sera pratiqué chez le nouveau-né.
Par ailleurs, des hypoglycémies ont été signalées dans la première semaine de vie.
Allaitement :
Le valproate de sodium passe faiblement dans le lait maternel. Cependant, compte tenu des interrogations soulevées par les données concernant la diminution des capacités verbales chez les enfants exposés in utero (voir ci-dessus), il est préférable de déconseiller l'allaitement.


Effet sur la conduite de véhicules

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de somnolence, particulièrement en cas de polythérapie anticonvulsivante ou d'association à  d'autres médicaments pouvant majorer la somnolence.

Dernière modification par prescripteur (20 janvier 2011 à  18:20)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

prescripteur a écrit

...un temps de coagulation (Temps de Céphaline Activée : TCA)  [... ]un temps de coagulation (TCA) sera pratiqué chez le nouveau-né.

Rhôoo tongue Quand je pense qu'on écrit encore ce genre de lapsus dans le Vidal roll Désolé, et cela n'a rien contre "prescripteur" qui n'a fait que copier-coller, mais le bio que je suis, ne peut que réagir (même si tout le monde s'en fout d'ailleurs lol ) : un temps de coagulation (TC) n'a" rien à  voir" (*) avec un TCA ou TCK (temps de céphaline activée ou temps de céphaline kaolin). "La honte" au Vidal... wink

(*) même si les deux examens explore la même voie de l'hémostase, ils ne sont techniquement en rien similaires...


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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