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pssykkotex a écrit
si tu suis un tso, pourquoi ne pas en parler (en plus d'ici) avec ton doc ?
A la lecture de tes deux posts, j'entends comme un appel "j'aimerais bien arrêter mais j'y arrive pas", et c'est déjà une super base non ? vouloir arrêter......
Combien d'UD passe des années au stade du "j'aimerais éventuellement bien arrêter, mais... je kiff encore trop pour m'arrêter" ?
Comme on dit "Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier."
tout plein de courage à toi
Merci du message!
Ouais ca resume bien l'affaire... disons que j'aimerai ne pas reprendre les conneries du passé, surtout que dans ce passé, y avait peu (ou pas) de shooteuse. C'est quand meme con d'en arriver là apres bientot 3 ans de tso et plus d'une année sans avoir toucher à la rabla... mais voila, entre temps, je me suis familiarisé de plus près avec le shoot. Avant ca me prenait la tete, je me défonçais en tapant et je voyais pas vraiment la valeur ajoutée du shoot, si ce n'est m'enfoncer plus dans la merde. Et puis la came, je la ressentais tres bien par voie nasale.
Du temps a coulé et voila... y a 6 mois, dans un cadre recréatif (weekend avec une ptite miss) on a commencé à se coller des taquets de morphine. C'était un ou deux soirs par mois, histoire de profiter de belles soirées dété. C'était un bon moyen pour "sentir quelques effets" sans racheter de la came. Résultat, ça a pas trop mal fonctionné... à part qu'en me familiarisant avec le shoot, j'ai commencé doucement à apprécier...
et c'est plus pareil... et pas rassurant je trouve!
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juan57 a écrit
salut
c est un cri d alarme que je reussent dans tes messages.
je pense que la situation a ton travail ne vat pas s amelioré,si c est vraiment ce qui te pousse a vouloir te faire du( bien ou mal c toi ki voit),tu devrais peut etre changer de taf ou t arreter un moment pour faire le point et trouver d autres alternatives raisonables.
tu vas exploser ta tolerance a la morphine et te retrouver a des dosages pas possibles qui de plus te feront pas ou peu d effets.
j espere que tu trouveras la force en toi pour te sortir de ce mauvais pas.
courage
merci aussi pour ta réponse, et les pistes que tu proposes.
cri d'alarme ? peut etre bien... disons que dimanche matin, c'était un peu ça, apres avoir collé plus de 30h en mode comatose depuis vendredi soir et cette sensass super psyché... il est clair que la shooteuse est un régime bien plus hard, je m'en rends compte... y a un truc différent, plus profond, plus bizarre meme...
et puis je suis pas dupe du truc, j'ai déjà été bien accro (mentalement) de la came et je vois bien comment le truc prend doucement de l'espace dans ma vie, un truc qui s'accélère, des pensées, des gestes, des envies plus récurrentes... comme la came que je tapais, mais là ca me parait plus flippant qu'avant: parce que c'est un délire 100% solitaire, parce que ca me fatigue grave, parce que je sais pas jusqu'ou ca pourrait aller, parce que je pensais vraiment avoir passé lage...
A l'heure d'aujourdhui, y a pas gros stress car ma conso est assez minimal mais ca va a une vitesse extraordinaire...
Aujourdhui, j'ai terminé mes dernieres gell du week end que je voulais garder pour amortir par le sniff au boulot. Et puis, bang, à 16h, la vieille idée de merde "et si...je tanquais?" Du coup, tout est passé par les bras.... je tire ma conclusion: tout comme l'hero, je ne dois pas avoir du sken à portée, sinon je vais faire n'importe quoi avec, et là , c'est toujours se faire du mal, se déregler de fond en comble... alors que je suis en TSO dosé à 10 mg de meth, des que je commence une session morphine, je peux facilement arriver apres deux/trois jour à consommer 300/400mg de sken en shoot dans la journée, mais là je suis clairement trop dosé. Pourtant je ressens pas bcp d'effet, les IV sont palottes, par contre apres je ramasse...
enfin bref, ca allume une bonne braise d'angoisse à nouveau, donc demain matin, je reprends ma metha et demain soir, j'en touche un mot au doc et je dois me dire que la vigilance que j'ai encore, pourrait disparaitre (je vois que ca progresse pas du bon coté...)
aie aie aie...
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pssykkotex a écrit
tu as pris gout au shoot c'est sur, mais rien n'est irréversible.
Et je pense que sous tso plus poussé, tu aurais nettement moins de mal à t'occuper de tes soucis parallèles (taff par ex).
Là tu te focalises plus que sur un truc, ta shooteuse, ton skenan... normal c'est ça la drogue, obnubilant, obsédant...
fais les choses dans l'ordre, commence par retourner voir ton doc ton csst ou autre
T'as l'air de savoir ce que tu veux, profites en la motivation y'a rien de plus boostant à mon sens
Ouai merci en tout cas... Je sais ce que je veux surtout quand je me reveille la gueule en vrac apres avoir vidé une teuboi de neuské en 48H, que j'ai mal aux veines et que je me sens trop cheulou... alors là , j'arrete cash, je me repose...
Ce qui est extraordinaire, ce que je redescend toujours parfaitement en un ou deux jours, et l'appétit revient à chaque coup.
J'ai déjà connu ce cercle de merde avec la came il m'a fallu des mois et des mois pour arriver à ne pas taper de came le week end. Je me suis lassé à force. J'étais plus mal à chaque coup que l'inverse... c'est un peu ce fantome là qui est revenu sous forme "shooté morphineuse"....
la grosse différence c'est que je le vois bien, l'IV a un truc de bien plus dur et profond que taper. Y a une dimension en plus avec le shoot, un truc qui n'existe pas dans le snif..... et c'est cette dimension là , un peu nouvelle dans l'exces pour moi, qui appelle... à la rigueur le produit est secondaire. C'est surtout l'idée de pouvoir envoyer une décharge...
fin bref....
là , j'ai finalement opté pour 2mg de sub nasal.
Gros retour à la case départ.
Mais je prefere retaper du sub dans le paf que de tank du ské... pas sorti de la deurme ici...
A+
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Dernière modification par HELL (19 janvier 2011 à 18:50)
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Mais le probleme Des, c'est que tu cherches à tout prix à te calmer avec les "moyens du bord"....un peu de metha par là , un peu de sub par çi, etc..... Je doute fort que ce soit une solution. Alors ouais à très court terme ca peut peut-etre aider, mais tu dois bien savoir au fond de toi que c'est pas durable, et que c'est un peu n'importe quoi dans le fond....
Faut dejà oser mélanger le sub et la metha....perso jamais jme serais amusée à alterner les deux en fonction de l'humeur...
Hello Jo, ce que tu exprimes là , c'est exactement la raison pour laquelle je n'arrive pas à en parler au médecin (je suis pas retourné au CSST). Imagine si toi qui a des années d'opiodépendance et qui connait le truc par coeur, tu ne vois aucune logique dans mes consos à part de la bidouille tox et un manque de motiv, qu'est ce qu'en pensera le docteur ? (qui partage ton point de vue (en pire!)). C'est la deuxieme fois que j'essaie de me stabiliser à la metha et ça foire. Le doc n'avait vraiment pas apprécié la premiere fois, comme si je l'avais trahi. J'avais fait un sevrage total dans mon coin et j'avais craqué le 08eme jour, en reprenant un peu de sub. Il était ptet déçu en tout cas il a dit "puisque vous gérez mieux votre truc dans votre coin, continuez !!!". Ensuite il a dit (comme toi d'ailleurs) "là pour vous, il vaut mieux faire un sevrage total, parce qu'avec les substituts ca va pas... il a parlé de Marmottan" etc... ca finira certainement comme ça.
Pourtant je suis pas vraiment d'accord... Je suis pas fou à lier et mon re-passage sous sub (bien que je l'ai opéré en solo) est en arrière-fond depuis quelques temps. J'ai attendu 4 jours sans metha (en prenant du sken) et j'ai attendu 24H apres le sken avant de reprendre du sub. La ca fait 3 jours.... et ca marche.
Si j'ai décidé de reprendre du sub, c'est parce que je constate l'inefficacité de la metha à m'aider à gérer les envies compulsives. D'expérience le subu m'a sorti de la came définitivement et j'ai tissé un genre de lien d'affection envers le sub (pour cette raison). C'est un traitement qui m'a remis sur patte quand j'étais vraiment mal avec la came, un traitement que j'ai réussi à sevrer plusieurs fois physiquement donc une confiance de fond envers la molécule. La métha, c'est clair, est plus confortable physiquement mais trop opiode à mon gout. Le fait d'en prendre 10 ou 20 mg m'ouvre l'appétit en fait, là ou une dose équivalente de sub (2 mg) me fait l'effet inverse, et meme me speed un peu.
Donc vu que j'ai pris conscience de l'emprise du sken en IV dans mon quotidien, j'ai eu besoin de reprendre ma bonne vieille méthode du passé...
et voilà , c'est inexplicable, mais là , mon envie de sken est carrément coupé, et tant mieux.
HELL a écrit
@demundo2
tu as raison de te méfier de prendre gout au shoot,il existe tout un cérémonial entre la cuillère,les veines,le sang qui monte,la shooteuse qui devient comme quelque chose de sexuel,et effectivement il m'est arrivé de me faire des shoot de flottte(ou presque)en manque et juste etre apaisée par le geste donc je peux te dire que c'est fort le truc qui se passe entre toi et ton matos.
Ton intuission est bonne....balance tes outils et reviens au trait dans un premier temps.....
L'envie te grignote très vite..
Je crois aussi que le travail remplit ta semaine et vendredi c'est l'angoisse du vide qui te fait craquer.Si tu essayais de rentrer en te disant que de toutes façons tu peux ressortir (pour pas faire monter l'angoisse) et de te poser:tu reprends un peu de métha et tu te branches télé ou autre.Le truc c'est de gagner du temps.Fainter tes pulsions,le moment ou on ne réfléchit plus et on passe en mode automatique direct chez le fournisseur..
ça peut marcher....
Salut Hell, et ben c'est exactement ça, ce que tu écris est tres proche du truc qui s'est produit avec l'injection pour moi ces derniers tems. La dimension "cérémonial", un truc dont beaucoup de toxs parlent que je comprenais pas... et c'est ça qui a a changé, là je capte le bip bip. Parce qu'en insistant, j'ai trouvé un ou deux veines qui marchent sans garrot (meme si peu visible à l'oeil) et donc c'est devenu plus FUN.
J'ai commencé à prendre gout aux chiottes aussi, m'enfermer dans celle du quick, le petit coton de la bobox, planter dans la veine, trouver le sang, ah ca y est, close my eyes, appuyer tranquillement... mais vu l'effet pitoyable du sken (effet quand meme...) je me demande ce que je prefere (le shoot ou le produit). En meme temps, me shooter de l'eau, je ne vois pas l'idée. Faut quand meme que j'ai de la morphine dans la cuillere.
le shoot est quelque chose de ..."vivant" presque!! il te séduit non pas avec finesse, non il est un peu comme une belle femme qui te plante ses seins sous le nez, écartes les jambes et te parles de toi avec une telle justesse que tu ne souhaites plus qu'une chose: la revoir! la laisser t'ensorceler..et la basculer....
seulement "elle" va te laisser faire....puis un jour, stop! les jambes se replient, les genoux se serrent, les seins se sont cachés, et "elle" se taie; elle reste là devant toi et toi tu n'en peux plus de la désirer..alors tu vis ta jouissance mais seulement toi, seul..elle est comme partie...absente à toi même...
et tu vas courir, courir, courir ..et te veines vont pourrir....et ton âme va pleurer....
je capte pas bien la métaphore, dans le sens, ou en me shootant, j'ai vraiment pas l'impression d'etre deux ou de partager une expérience avec un organisme vivant (une sangsue?). Non je suis seul dans les chiottes d'un quick et bien tout seul. C'est pas toujours tres rassurant quand la fievre monte d'ailleurs ou quand je m'écroule.
Mais j'imagine que c'est qualitativement très différent de shooter le ské et la came. D'ailleurs ce qui est dingue, c'est en discutant avec le reseau de consommateurs de rue, une bonne partie d'entre eux (qui ont des années d'IV) n'ont jamais shooté d'hero. Ils sont tombés dans le sken, point barre, ils y sont ils y restent.
Bon je retourne taffer, il est l'heure de mon trait de sub, c'est peu de chose mais suffisante pour détourner mon attention compulsive. Je donne à manger à mes pigeons intérieurs car pour l'instant, je prefere leur donner quelques graines que de subir leur colere. Surtout que le vendredi approche et que j'escompte bien le passer normalement !
A+
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mikykeupon a écrit
Desmundo, est tu sûr que ton appétit pour la conso de défonce est fermé ?
Car je viens de te lire dans un autre post de prescripteur où tu demande qu'elle dosage de morphine prendre après un arrêt.
Fermé pour ce soir et pour plus, j'espere.
Apres je pense pas en etre pour autant totalement sevré, mais si un jour je pete un plomb et que je me shoot à la morphine alors que ca fait X mois que je touche plus, j'espere ne pas me butter... se butter pour un extra, rien de plus con. Surtout que d'apres ce que j'ai compris y a moyen de se butter avec 100mg de sken; donc vraiment peu.
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Dernière modification par Desmundo2 (21 janvier 2011 à 18:20)
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bighorsse a écrit
le shoot est quelque chose de ..."vivant" presque!! il te séduit non pas avec finesse, non il est un peu comme une belle femme qui te plante ses seins sous le nez, écartes les jambes et te parles de toi avec une telle justesse que tu ne souhaites plus qu'une chose: la revoir! la laisser t'ensorceler..et la basculer....
seulement "elle" va te laisser faire....puis un jour, stop! les jambes se replient, les genoux se serrent, les seins se sont cachés, et "elle" se taie; elle reste là devant toi et toi tu n'en peux plus de la désirer..alors tu vis ta jouissance mais seulement toi, seul..elle est comme partie...absente à toi même...
et tu vas courir, courir, courir ..et te veines vont pourrir....et ton âme va pleurer....
C'est triste que tu n'aies pas capté la métaphore de Big.Je la trouve superbe (pas Big, mais sa métaphore.
C'est une bien jolie façon de te prévenir que la fin de l'histoire, la merde noire, c'est quand le produit est là mais ne te donne plus rien d'autre que le vague soulagement d'un état d'être insupportable, ce vide dont tu parles.
Prends soin de toi.
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filousky a écrit
bighorsse a écrit
le shoot est quelque chose de ..."vivant" presque!! il te séduit non pas avec finesse, non il est un peu comme une belle femme qui te plante ses seins sous le nez, écartes les jambes et te parles de toi avec une telle justesse que tu ne souhaites plus qu'une chose: la revoir! la laisser t'ensorceler..et la basculer....
seulement "elle" va te laisser faire....puis un jour, stop! les jambes se replient, les genoux se serrent, les seins se sont cachés, et "elle" se taie; elle reste là devant toi et toi tu n'en peux plus de la désirer..alors tu vis ta jouissance mais seulement toi, seul..elle est comme partie...absente à toi même...
et tu vas courir, courir, courir ..et te veines vont pourrir....et ton âme va pleurer....C'est triste que tu n'aies pas capté la métaphore de Big.Je la trouve superbe (pas Big, mais sa métaphore.
C'est une bien jolie façon de te prévenir que la fin de l'histoire, la merde noire, c'est quand le produit est là mais ne te donne plus rien d'autre que le vague soulagement d'un état d'être insupportable, ce vide dont tu parles.
Prends soin de toi.
en fait, c'est le début de la métaphore que j'ai pas capté... la fin, depuis 6 ans d'opiodépendance, ça fait bien longtemps que j'en suis là avec ces produits, puisque le seul effet procuré est un soulagement quantitatif à l'état de manque préalable. Si bien qu'en substitution, quand l'équilibre se fait, ben y a plus aucun ressenti non plus.... mais bon, ca fait du bien de pas avoir trop craqué ce week end (1 gellule quand meme, samedi AM). L'impression que cette ville 'Paris' me sature le cerveau par moment.
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Dernière modification par HELL (24 janvier 2011 à 13:27)
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HELL a écrit
Félicitations pour ton week-end!
Ce stress que dégagent les gens autour de toi!!.Il est normal que tu sois fatigué.Et c'est dans ces moments de fin de semaine ou la fatique accumulée te fait baisser la garde que tu es le plus vulnérable,les émotions étouffées se libèrent et avec ,les envies..
Mon ami Armand,writter devant l'éternel écrivait:
"sans m'en rendre compte,je suis devenu accro,et pareil aux autres,j'ai franchi le stade ou,par le biais sensuel d'une quete métaphysique au bonheur,l'héroine devient très vite,l'espace d'une dizaine de fixes rapprochés,une réponse,la seule réponse physiologique qu'elle a elle meme crée: le manque"
Cela date:les chiens de bangkok.Armando Lerco.1982
Si tu tombes dessus,lis ce livre et tu verras que nous,avec nos petites angoisses et douleurs, on doit pouvoir sans sortir.Mais et encore une fois je le cite:(il parle des amis qu'il a laisé en prison a Lardayo,tailande)"chez tous ces gens fourvoyés par dépit,il y avait une soif de quelque chose de plus,peut-etre une volonté de toucher au divin,un idéalisme débridé qui avait fini par dévier,par devenir,independammment d'eux-memes,une forme nouvelle de fascisme".
c'est une piste....
Le manque,c'est quand meme une relation amour-haine,il justifie notre craquage et il le précède.On l'aime ce manque...au fond.
Au fond arretez,on se fait croire que c'est tout un monde,mais c'est bien quand meme parce que l'on ne sait pas quoi mettre a la place,non??
Si je déraille,dis-moi....
Oh que non, tu dérailles pas...
Deja merci pour la référence, tu vois j'ai pas perdu une minute à peine apres avoir lu ton message, le bouquin a remplit mon panier amazon... j'ai vu un bel édition d'occase à 8 euros, livre large pochette rouge, et le sous-titre "voyage au bout de la dope", petit écho au Voyage au bout de la nuit... Donc pour ça, on en reparle quand je l'aurai lu. D'ailleurs peut etre que ca pourra m'occuper le week end prochain, plutot que d'aller me shooter, de lire un autre témoin de la came et de comment il a fait avec ce probleme.... et puis pourquoi pas relire un livre sur la came, ça fait un bail... à un moment donné j'en avais trop lu sur le sujet, et ca me répulsait, je voulais plus en attendre parler car meme le fait simple de lire le Boulgakov "morphine", "Opium" de Cocteau, le Junky de Burrough... et des films réalistes comme "Panic At Needle Park", au lieu de m'aider, ca m'y faisait penser et me donnait envie...
Ensuite, t'as raison, arreter c'est pas forcément tout un monde et c'est bien le GROS problème après une decroche... on sait pas effectivement pas comment remplacer, on a plus envie de came, le corps en veut plus (il est meme répugné), le besoin n'est plus là et rien ne remplace...
Ce matin je me suis rendu compte d'un truc, rien n'a changé au fond pour moi. Mon probleme est toujours le meme, quand une envie monte, peu importe les conséquences, quand une envie monte et qu'a moyen de pecho, je suis incapable de "reporter" meme au lendemain...
Comme dit Hell, quand une envie monte, je sais pas quoi faire d'autre, et c'est comme si rien n'était possible d'autre à faire que resorber ca...
-d'un côté, renoncer engendre une des frustrations les plus grandes que j'ai connu
- SOIT céder et là le parfum de la came dépasse tout, rien que le fait de soulager la pression du craving est un plaisir dément...
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