syndrome alcoolique foetal

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estelle
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Mar 2007
54 messages
l'asborption de l'alcool pendant la grossesse reste un sujet  peu abordé..
le syndrome alcoolique foetal fait que l'enfant aura des séquelles toute sa vie, souvent traduits par des troubles de comportement, avec bien souvent une mauvaise image de soi, beaucoup de difficultées à  etre autonome...et tout cela durant toute sa vie
il est impossible à  l'heure actuelle de dire si c'est un seul verre ou plusieurs verres durant la grossesse qui amènent l'enfant à  se retrouver porteur du syndrome alcoolique foetal
Décrocher de l'alcool est extremement difficile que l'on soit enceinte ou pas
peu de prévention, peu d'information sur ce sujet, qui reste tabou, car malgré tout l'image d'une femme qui boit, enceinte ou pas passe beaucoup moins bien que celle d'un homme qui boit
encore beaucoup de choses à  faire

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
il y a aussi des enfants qui se récoltent une déficience mentale quand les parents ont bu même si la femme ne le fait pas durant la grossesse; il y aurait donc des traces génétiques à  l'alcoolisme parentale voir même au delà  , quand l'alcool est inscrit dans la généalogie

l angoisse est le vertige de la liberté

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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9631 messages
Apparement, ce qui causerais les sequelles sur l'enfant lié a la consommation d'alcool durant la grossesse (et non avant la grossesse, ne mélange pas dépendance et un trouble moteur Big) serais surtout dû aux nitrates et autres saloperies qu'ils rajouteraient dedans.

A vérifier.

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
quand on a pu bcp de dents...on laisse sa gueule ouverte???mur

Dernière modification par bighorsse (03 mars 2011 à  01:33)


l angoisse est le vertige de la liberté

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mikykeupon homme
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9631 messages
C'est pour ca que je l'ouvre de trop alors......

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Las Vegas PaRano femme
PsychoHead
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1147 messages
Perso je ne sais pas les composants de l'alcool qui provoque ces séquelles. Mais j'ai pu voir la réalité sur mon cousin... C'est vraiment triste et ma tante s'est suicidée car elle ne supportée pas de voir son fils dans cet état et surtout de savoir que c'était à  cause d'elle.
Paix à  ton âme tâta...

Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, et rien d'autres...

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estelle
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Mar 2007
54 messages
L'enfant qui est atteint de ce syndrome alcoolique foetal aura à  vie ce symptome. Personnellement je connais un enfant agé de ce syndrome depuis qu'il est né il a aujourd'hui presque 11 ans et ce qu'il vit au quotidien n'est pas évident.
Il a marché tardivement, a été propre tardivement c'est à  dire qu'à  8 ans ce n'était pas encore le cas, a été compréhensible au niveau du language vers l'age de 9 ans, bave encore, beaucoup de difficultées dans la motricité que ce soit pour faire du vélo ou du roller, ce qui fait qu'aujourd'hui il a toujours des difficultées à  faire du vélo.
Il a beaucoup de difficultées à  s'alimenter et de ce fait a le physique d'un enfant de six sept ans
Beaucoup de difficultées au niveau scolaire,
beaucoup de difficultées à  se faire des ami(e)s car il est en grande demande affective, a un comportement d'un enfant de six-sept ans si bien que les enfants de son age se moquent de lui et comme on le sait tous les enfants ne sont pas tendres entre eux, il a peu d'autonomie.
Il faut sans cesse lui répéter les memes choses, on pense qu'il a compris en fait il faut revenir, réexpliquer les choses. Il a une mauvaise opinion de lui meme, se retrouve suivi par une équipe pluridisplinaire depuis tout petit. Beaucoup de troubles de comportements, avec surtout peu d'autonomie.
Physiquement il reste petit avec un visage où jusqu'à  l'age de neuf ans on voyait les séquelles, cela s'atténue mais redeviendra visible vers l'adolescence.
Il est trés influençable ce qui n'arrange pas les choses
Toute sa vie il devra vivre avec ce syndrome ce qui risque d'etre extremement difficile.
Actuellement c'est sa grand mère qui s'en occupe et qui malheureusement ne veut pas reconnaitre que son petit fils est atteint de ce syndrome at lui demande de faire des choses qu'il n'est pas en mesure de faire
J'ai vu des enfants se moquer de lui lors d'une fete où mon fils invité l'avait emmené, les autres enfants adolescents n'ont pas trouvé mieux de demander à  mon fils si il ne l'avait pas trouvé dans une poubelle....
On ne sait pas actuellement la quantité d'alcool ingurgité pendant la grossesse pour amener à  ce que l'enfant soit atteint de ce syndrome.
Ce syndrome a été reconnu en 1958...et pourtant en 2011 il reste toujours aussi peu évoqué, alors que chaque année des millions d'enfants se retrouvent porteur de ce syndrome à  vie.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
En fait il  y a eu il  y a quelques années une campagne nationale sur ce thème à  propos de l'entrée en vigueur de l'obligation d'inscrire ce risque sur chaque bouteille. Cette indication reste obligatoire et est la seule indication obligatoire sur les bouteilles d'alcool (Consommer avec moderation peut etre ajouté sans etre obligatoire).
On pourrait dire = que faire de plus ??

Quant à  la quantité minimale d'alcool qui entraine ce risque, il est vrai qu'il est impossible de definir un seuil , ce qui fait que le conseil de santé Publique ne peut etre que l'abstention complète.
Il n'en reste pas moins que la probabilité de survenue du syndrome augmente avec la consommation d'alcool, donc il ne faut pas non plus que les femmes entendent "alcool un peu ou beaucoup c'est pareil".
Pour les femmes qui auraient bu quelques verres d'alcool au cours de leur grossesse, il me paraitrait excessif (pour ne pas dire plus) de mettre en relation avec leur consommation d'alcool tous les pbs qui peuvent survenir par la suite.
C'est une culpabilisation abusive et pour laquelle il n'existe pas actuellement de base scientifique incontestable (je parle de QUELQUES verres). Le conseil reste toutefois l'abstention totale pendant la grossesse, en l'absence de donnees scientifiques qui permette de fixer un seuil, s'il existe.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages

prescripteur a écrit

Pour les femmes qui auraient bu quelques verres d'alcool au cours de leur grossesse, il me paraitrait excessif (pour ne pas dire plus) de mettre en relation avec leur consommation d'alcool tous les pbs qui peuvent survenir par la suite.

bravo

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

prescripteur a écrit

On pourrait dire = que faire de plus ??

Quant à  la quantité minimale d'alcool qui entraine ce risque, il est vrai qu'il est impossible de definir un seuil , ce qui fait que le conseil de santé Publique ne peut etre que l'abstention complète.

Et la suite que je n'ai pas 'quotée'... Bonne question. L'alcool reste une drogue en vente libre, dont l'État se remplit les poches avec les taxes. Joli paradoxe. Au péril de certains enfants, sans parler de leur propre mère (voire leur propre père).

Je ne condamne pas la consommation ; je ne l'incite pas. La vigilance est de mise. Mais la faiblesse humaine, appelez-ça comme vous voulez, existera toujours tant que nous ne serons pas des robots génétiquement programmés. La description, le texte d'Estelle est foudroyant. D'autres souffrent de diverses pathologies (génétiques celles-ci). Entre les deux, personnellement, je ne peux dire si telle chose est bonne ou mauvaise.

Toute maman a des capacités phénoménales. J'en connais une, très proche, qui fut capable de mettre au monde ma nièce alors qu'elle était dans un état d'anorexie avancé. Je crois en la capacité d'une femme et son désir d'enfanter.

Il existe des obstacles, (cf. le message d'Estelle), des insurmontables. J'espère qu'ils seront de plus en plus rares. Vague utopie sans doute. Optimisme forcené aussi.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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