Non, c'est pas une blague. Je regardais tranquillement des épisodes de South Park pour me marrer (c'est ma nouvelle drogue), quand je suis tombée sur l'épisode 914 (saison 9), où il est question d'
alcool et des Alcooliques Anonymes, mais ça peut être étendu facilement à toutes les drogues.
L'épisodeComme il a raison, ce petit Stan ! Enfin je veux dire : je suis du même avis que lui ; une drogue peut nous hanter toute notre vie parce qu'on en abuse, mais je crois que l'abstinence peut aussi nous hanter toute notre vie. Je me prenais bien plus la tête avec la
came à l'époque où j'avais totalement arrêté qu'aujourd'hui, où mes 1 ou deux grammes dans le mois me suffisent, je les apprécie puis je passe à autre chose.
Reste que ce qui est une vérité pour moi ne le sera pas forcément pour mon voisin, mais prôner l'abstinence (avec ou sans l'aide de Dieu) pour tous, c'est le meilleur moyen de n'obtenir que deux cas de figures : les abstinents et les autres, accros qui (se) posent problème.
Une constatation que j'ai souvent faite dans mon entourage : ceux qui s'auto-persuadent que "la drogue, c'est mal", et qu'en tant que drogués, ils sont forcément mauvais, faibles et condamnables, ont plus souvent et plus vite de gros problèmes de dépendance et tout ce qui va avec que ceux qui ont une attitude plus "libertaire" vis-à -vis de leur conso ("je me drogue, oui et alors ? chacun son truc, ça me regarde, tant que je gère...") Ces derniers sont même assez nombreux - même parmi les injecteurs - à très bien gérer leur conso, parallèlement à leur boulôt, leur vie de famille, leurs loisirs...