[ Arrêt & Sevrage ]

Mon sevrage d'alcool

Moi aussi tu me scie...
Arreter l'alcool a été super dur pour moi, et de ma propre volonté seule j'ai jaimais reussis a grand chose.
Tu arrive a boire une biere sans avoir envie d'ivresse ?? waw, je pense que tu tiens le bon bout, surtout de la maniere dont tu le decris.

Effectivement il est bon de rajouter qu'arreter seul l'alcool peut etre mortel: crise epilepsie etc.... Mais toi tu a géré ton manque en consomant un minima d'alcool.

je suis presque jalou de comment tu y arrives.. Moi sa fais  3ans et quelques que je bois plus du tout. Et je sais que pour le moment je ne peux boire ne serait-ce qu'une biere a 25cl/ a 4°: si je le fais dans quelques semaines je me retrouverais a reboire comme un trou...

bref, cool, super pour toi, continue bravo!!! ....

Respect et courage miky

Me oici a la terasse d'un café près de la plage en train d'attendre mon chocolat du matin

Un énorme gigantisime RESPECT!

Et oui tu as raison de préciser que cela reste dangereux.
Car un délirium tremens c'est super dangereux, et voir même un arrêt cardiaque...
Je crois qu'il y a environ 30 000 personnes qui meurent en France chaque année aprés un manque d'alcool...
Ca fait réflechir...

En tout cas, continues ainsi c'est super.
Je suis trop contente pour toi ^^

Encore respect, car pour moi, l'alcool c'est la pire des drogues (question de point de vue)!

filousky a écrit

Pour moi, c'est pas la pire, mais pas loin et pas la plus facie à  éradiquer de la vie non plus. [...]

Fil

Salut,

Outre le respect que je dois à  Miky pour ce sevrage "impressionnant", je suis bien d'accord avec la dernière remarque de Filousky.

Que l'on ne vienne pas me dire que l'alcool n'est pas une drogue dure ; étant donné certains problèmes personnels, j'ai depuis un certain temps une fâcheuse habitude "à  picoler" de nouveau (non pas pour compenser mon sevrage de méthadone qui remonte à  plus de deux ans) mais pour des raisons plus... "terre à  terre" (je ne sais pas quoi trouver comme expression) :

D'abord l'alcool même s'il est évidemment déconseillé avec la plupart des traitements (et je prends malheureusement un certain nombre de médocs pour des problèmes de santé), l'alcool  me booste l'effet de certains médocs (ce qui m'évite d'ailleurs d'en prendre "plus que de raison"). Est-ce bien ou mal ? L'un de mes généralistes qui est bien entendu au courant (outre le fait de me mettre en garde puisque je conduis et je tiens à  mes 12 points et ne tuer ou blesser personne, ni même d'avoir un accident tout seul) est ... compatissant.

"Je te comprends, sois prudent, mais je te comprends" dit-il. (Faut dire que je n'ai plus grand chose à  perdre désormais, niveau santé, mais bon...)

J'ai vaguement envisagé deux traitements qui sont bien connus : l'aotal (cela m'a rendu malade comme un chien même sans boire une goutte d'alcool, et pourtant j'en prenais selon la prescription de mon toubib 1 cpm seulement matin, midi et soir ; en réalité deux par jour ; j'ai tenu ... 4 jours, je ne supporte pas l'aotal ^^).

J'ai également parlé de l'Espéral qui présente lui un effet antabuse (il rend malade si on boit de l'alcool par dessus). Mais finalement je ne l'ai pas testé, mon toubib de surcroît m'ayant dit qu'il jugeait que ce type de traitement malgré une certaine force psychique de ma part ne me conviendrait pas. Je pense qu'il n'a pas tord (ayant été malade ne serait-ce qu'avec l'aotal...)

Bref, ce qui ressort aussi de tous les témoignages que j'ai pu lire pour clarifier un peu les choses (tiens à  ce sujet, Bertrand Lebeau a publié un article concernant la dépendance et l'usage de l'alcool dans le dernier Asud-Journal, le numéro 47, très intéressant), qu'il existe plusieurs formes d'alcoolisme. Entre l'occasionnel, le festif, le binge-drinking, boire une bière à  la place ou avec son café, descendre un litre de vodka en une soirée, être seul ou accompagné de quelqu'un de dépendant ou être avec des amis ne buvant pas d'alcool, les situations, les "cas de figure" sont nombreux...

Perso, je suis capable de m'abstenir de boire une goutte d'alcool durant 24h. 48h-72h, cela commence à  devenir plus difficile de me passer d'une bière. C'est bien cela qui m'inquiète. Car je suis souvent confronté à  des situations où je me dois d'être parfaitement sobre.

Même si je n'en suis pas au stade de boire "50 bières" ou un litre de vodka (je cite cet alcool comme exemple d'alcool fortement titré), je suis inquiet. Car je sens pertinemment la dépendance s'installer et ce depuis déjà  trop longtemps. Et franchement, malgré mes occupations diverses, la prudence à  laquelle je tiens si je dois conduire (et je conduis tous les jours), même si je ne suis jamais ivre, saoul, que je ne tremble pas au réveil et qu'il ne m'arriverait pas de boire lorsque je me réveille et me lève la nuit parce que j'ai mal, etc. j'ai bien du mal à  me passer d'une ou plusieurs bières régulièrement.

Ca ne m'enchante pas du tout... Je ne peux mettre ça comme déjà  dit sur le compte de la compensation de mon sevrage de MTD qui commence à  dater (et je ne prends pas de produits) mais ayant bu plus que de raison à  une certaine époque (il y a plus de 15 ans), je m'inquiète... D'autant que j'apprécie ce type de boisson ; je consomme d'autres boissons non alcoolisées, mais elles ont toutes une particularité que j'apprécie et qui m'est presque "indispensable", c'est leur côté gazeux (je ne fais pas de pub, mais par exemple du Schweppes... Sinon je "reste" au décaféiné, ne supportant pas la caféine... ou à  l'eau minérale... Mais il n'empêche... l'alcool a fait un "puissant" retour dans ma vie quotidienne

Et franchement, j'ai bien du mal à  diminuer mes consommations. Quant à  envisager une cure en milieu fermé, étant donné mon état de santé, mes activités, mon psychisme actuel, il n'en est pas question.

Alain Will a écrit

Même si je n'en suis pas au stade de boire "50 bières" ou un litre de vodka (je cite cet alcool comme exemple d'alcool fortement titré), je suis inquiet. (...) même si je ne suis jamais ivre, saoul, que je ne tremble pas au réveil et qu'il ne m'arriverait pas de boire lorsque je me réveille et me lève la nuit parce que j'ai mal, etc. j'ai bien du mal à  me passer d'une ou plusieurs bières régulièrement.
(...)
Et franchement, j'ai bien du mal à  diminuer mes consommations. Quant à  envisager une cure en milieu fermé, étant donné mon état de santé, mes activités, mon psychisme actuel, il n'en est pas question.

Mais est-ce vraiment nécessaire d'envisager une cure?!?
Tu dis être, certes, dépendant, mais tu peux t'empecher de consommer pendant plusieurs jours, donc c'est déjà  pas mal...
Et puis, je ne pense pas que tu l'es précisé, mais tu bois pour être ivre ou non?

BREF, Je vous souhaite bonne continuation les amis, et bon courage...
Car je le répéte, dans ma conception des "drogues", (et d'aprés ce que j'en ai vu, et vécu), l'alcool c'est la plus "merdique", elle te prend en traitre, et elle fait souffrir tout l'entourage du consommateur (comme pas mal de drogues me direz-vous, je suis OK), et puis c'est surtout la plus "répandue" et la plus "banalisée" je trouve, et ça c'est dangereux (sans compter les conséquences sur l'organisme...)!

Je vous envois toute ma volonté et plein d'encouragement!

PS : On attends de tes nouvelles mon cher Miky...

Clemz et Alain : Ayant fait face à  l'alcool et à  toutes ses formes de consommation durant 22 ans et étant arrivé sur la fin (six derniers mois) au litre de vodka par jour, j'ai du passer par 6 cures en hosto ou post cure. J'ai donc une petite expérience de cette saleté de merde d'alcool que je ne consomme plus du tout depuis 20 ans.

Donc, donc, donc : lorsque votre consommation commence à  vous "gêner", le degré de dépendance alcoolique n'est pas encore forcément "inaceptable"  en terme de santé ou même d'image sociale. Pour moi, c'est devenu un obsession dès que j'ai eu la tremblote et la nausée violente au réveil (très tôt).

Assez bizarrement, pendant les 5 ans de psychanalyse que j'ai suivie avec un psychiatre hospitalier des années 80, je lui rappelais  à  chaque séance mon inquiétude vis à  vis de l'alcool que j'ingurgitais pour terminer ma journée de codéine/survector/tranxène 50. Lui semblait n'en avoir rien à  battre.

Résultat : un an et demi de grosse galère pour décrocher.

Conclusion : OUi l'alcool est une drogue DURE. Les drogues "dures", avant d'être des produits dangereux passent par l'étape "médicament". l'alcool n'échappe pas à  la règle. Mon point de vue est qu'il vous faut trouver vous-même le "ratio" entre le bénéfice espéré d'un sevrage total avec sa traversée du désert et une consommation nécessaire à  votre bien être actuel.

Drôle d'oiseau que cette came là  !

Hello...

Merci pour vos messages ; il est vrai que mon "alcoolisme" n'a rien à  voir avec ce que peut décrire Filousky. Je n'ai pas la "tremblote", les médicaments ne sont pas des neuroleptiques, anti-dépresseurs ; ce ne sont "que" des traitements essentiellement pour mes douleurs "diverses et variées", et essentiellement mes neuropathies.

L'alcool "booste" mes antalgiques... Je ne devrais pas dire ça ici sur le forum mais en ce qui me concerne c'est le cas. Ce ne sera pas valable pour quelqu'un d'autre d'ailleurs... Et je me dois de préciser que l'alcool en question (en fonction de ma tolérance bien sûr), ne "booste" aucunement les médocs que je peux prendre pour mes neuropathies. Il est bien entendu déconseillé avec ce genre de médocs. Mais si je prends l'exemple (je suis très hors-charte à  mon sens mais tant pis), de la prise d'un DAFALGAN® 1g associé (il ne faut pas le faire, soyez prudent, faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais...) associé donc à  un codoliprane, le tout boosté par 15 cl de bière, cela me soulage. Au bout de plus longtemps qu'auparavant d'ailleurs, car mon foie présente indéniablement une insuffisance fonctionnelle (insuffisance hépatique donc). Et mon pancréas (on croirait la fameuse chanson de Gaston Ouvrard !) ne va pas mieux... C'est le cours de la vie aussi...

J'ai un choix à  faire : soit je rentre au couvent, soit je continue mes derniers jours avec l'entrain et une certaine joie de vivre... Et que l'on ne vienne pas me dire, "tu n'as qu'à " .... C'est plus compliqué que ça...

Quant aux prises, LVP, (excuses-moi-nous, mais il est plus rapide de résumer par lettres ton pseudonyme), je sus inquiet, comme je l'ai écrit. Je connais l'escalade. L'entraînement, les circonstances parfois inévitables, que les choses peuvent "déraper". Je me réfère aussi consciemment sur ce coup à  mes antécédents.

Autant je suis le premier à  refuser depuis plusieurs années un verre de *bon* vin même à  table, autant je suis capable de prendre une bière "de trop". Qui ne ne me conduira pas à  l'ivresse, loin s'en faut,  comme je l'ai écrit aussi, mais cette bière "trop" peut donner des effets néfastes : autant je suis incapable de reprendre ma trithérapie par exemple, et de même ou ainsi, une bière peut me couper l'appétit. Sans compter les troubles digestifs par exemple (que j'impute peut-être à  tord, mais "je ne suis pas stupide")...

@LVP de nouveau : c'est bien de cet équilibre dont tu parles que je me méfie... Il n'y a pas plus facile à  mon sens et mon ressenti que de faire pencher la balance du mauvais côté (si l'on souhaite rester "sobre"). Je pense sérieusement à  un traitement antabuse malgré l'avis d'un de mes toubibs. Je pense entre autre à  l'effet que provoque sur moi le THC : cela me rend malade, ne serait-ce que les vapeurs d'autres fumeurs dans mon entourage si l'occasion se présente... C'est donc peut-être un essai de traitement à  tenter... mais je ne peux supporter être encore plus mal que je ne le suis...

Bravo pour ton initiative que je trouve très bien. J'espère que sur le long terme tu vas tenir, car c'est ce qui compte au fond, et je te souhaite de bien réussir.

Bon courage Miky, je croise les doigts pour toi Je suis sûr que tu va y arriver. Tu as une force de caractère phénoménale en plus, du moins selon mon ressenti, qui peut aller dans un sens ou à  l'inverse certes, mais c'est un atout non négligeable dont il faut savoir tirer partie, humble avis perso...

Bises, à  très bientôt,

Alain.

mikykeupon a écrit

Donc mitigé, légère rechute, mais que je ne considère pas vraiment comme un echac, mais plutôt comme une période de test.
De toute façon je reprends le boulot en septembre, donc au plus tard j'arreterai de boire debut septembre ou fin aout selon ma date d'embauche car je veux avoir passer au moins 2 semaines clean.

T'es un sacré mec Miky. J'ai de l'admiration pour toi car tu es le mec le plus "entier" que je connaisse. Quand tu dis, tu fais et quand tu fais, tu fais bien. Quoi t'écrire de plus : rien.
En tous cas, je ne peux pas juger ce que tu vis comme incluant des echecs. Tu ne fais qu'avancer. Tu sais, un petit écart par ci, un petit écart par là , c'est ma tasse de thé.

Bises l'ami. Et quand tu veux tu passes.

Fil

Vous allez réussir à  faire rougir le punk, faites chier, pour la peine je vais rouler tiens

Sans rire merci pour vos encouragements, la mes potes sont dans le couloir de l'immeuble en prenant l'apéro, j'attend d'avoir fini les choses sérieuses que 'ai à  faire et un petit apéro.

A la votre

Je viens aux nouvelles.
Un passage rapide d'un cyber-café car je suis sur les routes donc sans ordi.

C'est aussi la raison de mon absence du forum.

J'ai decider de partir sur les routes quelques temps avant de commencer le boulot (je risque d'avoir pas mal de responsabilités), en même temps de ralentir un peu les apéro, bouger, voir du monde et des paysages. Avoir un max d'images dans ma tête avant de rentrer dans une forme de routine.

Donc déjà  je boie moins que chez moi, je fume moins aussi, et évidemment je me sent plus vif, j'ai meilleur teint.

Bon quand je fais l'apéro je le fais bien, mais je m'en contente.

Trop heureux de revoir des anciennes connaissances, d'en voir de nouvelle, et découvrir des villages rêvé.

Bon courage a toutes et tous.

Carpe diem

C'est cool Miky !! Je suis content et heureux pour toi Profites-en bien...

Tu as une sacrée volonté !