La vie avant métha me manque terriblement

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Annapop femme
Nouveau Psycho
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Bonjour à  tous!

  Voilà  maintenant presque 18 mois que je suis sous métha et que ma vie n'est plus du tout la même. Au début, on m'avait donné de la métha après 10 jours d'arrêt d'héro à  la dur! J'essayais de faire passer ça pour une méchante grippe, mais mes parents tous les 2 dans le médical étaient difficiles à  berner.. 10 jours sans dormir, avec toutes sortes de souffrances! J'en ai hurlé la nuit et c'était interminable. Mais je dois pas être la seule ici a avoir connu ça! (A l'époque je connaissais pas ce forum et je n'étais pas du tout informée sur les drogues. J'en avais pris sans trop me poser de questions!)

   Et j'ai fini aux urgences, en pensant qu'ils allaient me donner de la morphine si je leur disais que j'avais vraiment mal! J'étais vraiment naïve de croire ça! Ils m'ont foutu sous perfusion et donné du paracétamol, fait toutes sortes d'examens sans rien trouver et ensuite un psy et arrivé et finalement j'ai avoué. Il m'a dit qu'il fallait que j'arrête mes conneries et qu'il fallait que je grandisse et j'ai regretté sur le champs d'avoir parlé! C'est mon médecin généraliste qui a débarqué à  l'hosto et qui a su, qui a décidé de briser le secret professionnel en s'arrangeant pour que ma mère entende une conversation téléphonique, qui parlait de mes analyses de sang... Vous devez savoir que c'est un ami de la famille et que je sais qu'il a fait ça pour nous rendre service et pas pour balancer et je l'en remercie, car j'avais tellement envie de cracher le morceau, mais ça sortait pas!

  Ensuite il m'a envoyé chez mon médecin actuel, un généraliste, qui s'occupe beaucoup des UD. J'ai commencé à  30mg, c'était le paradis après l'enfer que j'avais vécu! J'étais trop bien tout le temps. En quelques mois je suis passée à  15mg, mais mon doc n'était pas content! Il disait que je prenais des micro doses et qu'il fallait que je parle à  la psy! Il a mis 6 mois à  m'en convaincre. Après l'épisode du psy de l'hosto, j'avais plus envie de raconter ma vie pour qu'on me juge! Depuis je suis montée jusqu'à  80mg et je vais voir la psy une fois tous les 15 jours en en disant un minimum quand même. En ce moment, le doc me prescrit 60mg, j'essaye de ne prendre que 20 et ça va à  peu près.
 
Je n'ai jamais réussi à  me stabiliser ou bien à  tirer un trait définitif sur l'héro! J'ai juste compris que je jetais mon argent par la fenêtre , vu que mes récepteurs sont bloqués.

Depuis l'héroïne, ou la métha, j'ai beaucoup maigrit, j'ai perdu 10kg, une taille de sein, plus de fesse et j'ai plus jamais eu mes règles !!!!!!! Je faisais beaucoup de sport, j'ai du tout arrêter. Ca me déprime, je ne me sens plus femme, juste une droguée, une personne faible!
Quand je ne prends pas assez, je deviens agressive tellement que je suis sur les nerfs! La métha me pourri la vie! Je ne supporte pas d'avoir besoin de quelque chose pour vivre. Je n'ai jamais été accroc à  rien avant, même pas les clopes, rien de rien!! Mais la défonce me manque, que faire? Je viens de lire que plus le traitement dur longtemps, plus il est difficile de l'arrêter.
Mes amis, ma famille, tout le monde sait, car j'en parle beaucoup, mais personne ne comprend. J'ai dit à  ma psy, sans vouloir la vexer, que les seuls à  pouvoir comprendre un UD sont les UD, c'est pour ça que je viens ici quand ça va pas, et là  ça va pas..

Vos avis, vos conseils, vos anecdotes, tout m'intéresse alors allez y lâchez-vous! Merci.

Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
    [Jim Morrison]

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Salut annapop.

Le ton de ton message n'est plus du même optimisme qu'a ton arrivé.

J'espère que à  part ce problème tu vas bien.

Sinon, puisque à  20 tu dit etre bien, pourquoi n'essaierais-tu pas la methode chinoise qui permet de baisser doucement le dosage metha ?

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BIG1
Nouveau membre
Inscrit le 15 Aug 2011
21 messages
l'adhésion à  ce traitement de méthadone est essentiel pour que tu te sentes bien mentalement avec celle ci ; pourquoi ne t'accordes tu pas le droit de devoir pour ce moment de ta vie , être sous métha afin de vivre une vie sans la tyrannie de la came? bien sûr qu'avant tu vivais sans rien..mais c'etait avant la came; il y a un avant et un après; en prendre conscience est important; la métha n'est pas donné pour t'embêter, te rendre accro à  ça mais bien plutot de te rendre une vie stable sans autre prod, enfin normalement ..

mais si tu ne l'acceptes plus alors il va falloir élaborer une stratégie de sortie de ce produit ; mais n'est ce pas trop tôt?

ex "bighorse"

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Annapop femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 18 Feb 2011
127 messages
Bonsoir et merci pour vos réponses!

Big, au début du traitement métha je me sentais super forte et j'étais trop bien dans ma tête, c'était la "lune de miel" comme on dit, mais aujourd'hui je me sens comme handicapée! Tout ça pour dire qu'au début je l'ai très bien accepté d'être sous traitement, mais je le supporte de moins en moins, ça me pèse de plus en plus. La métha te rend une vie stable quand tu arrives à  te stabiliser, mais je suis incapable d'avaler la même dose chaque jour. Je n'arrive pas à  me résoudre de ne plus jamais ressentir les effets d'avant.. Je sais pas comment vous faites tous, mais jamais, même pas une seconde je me suis dis que jamais de ma vie je ne toucherai plus à  la came! Je veux m'en sortir tout de même, mais il y aura toujours des écarts!

Micky en effet je suis un peu blasée, mais à  part ça rien de grave, je te remercie. C'est vrai qu'à  20 mg ça va je gère. Peut être que je vais opter pour la méthode chinoise. Pour le moment j'ai que des gélules donc à  voir..

Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
    [Jim Morrison]

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Bonjour Annapop,

Je passe par hasard et je relis ton thread ; il est comme tous, très intéressant et instructif. Une chose que tu ne dis pas, c'est quelle était ta consommation d'héroïne. Ce n'est pas une question à  laquelle tu es "obligée" de répondre mais ce serait intéressant de savoir ; je vais te dire ensuite pourquoi à  mon humble avis... En revanche :

Annapop a écrit

...Je n'ai jamais été accroc à  rien avant, même pas les clopes, rien de rien!! Mais la défonce me manque, que faire? Je viens de lire que plus le traitement dur longtemps, plus il est difficile de l'arrêter

Tu as été accroc à  l'héro puisque tu as fait une violente crise de manque suite à  un arrêt brutal de ta consommation, tu ne crois pas ?.. Mais c'est pas là  où je voulais en venir. Quant à  la deuxième remarque que j'ai citée de toi, cela dépend de chaque usager. Certains vont avoir une facilité remarquable, d'autres mettent des années... Le psychime, le physique, ta vie, toi-même, tout cela entre en compte, je suis sûr que tu l'as lu sur le forum...

Si j'ai bien compris, et que le "faible" dosage de départ de la méthadone est habituel (même si en règle générale, on augmente jusqu'à  obtenir une stabilité et surtout plus envie de consommer de l'héro (exemple) tous les jours, je me dis que ce médecin a peut-être tenté ce qu'on appelle une sortie rapide de traitement de substitution... Prescription d'un bas dosage, puis diminution progressive rapide (à  moins que ce ne soit toi-même qui ai procédé de la sorte sans son avis et sa prescription, mais l'idée était là . Et c'est une "technique" qui fait son bonhomme de chemin.

Encore faut-il le supporter. Miky, Bighorsse parlent d'une sortie de traitement, et d'une stratégie à  trouver. Je suis bien d'accord, je comprends mais je reste sceptique. Par contre oui, il faut accepter ce traitement. Et certains n'y arrivent pas, je sais bien...

Car en fait, c'est la dernière phrase que tu as écrite hier soir qui m'a interpellé (j'allais t'en parler avant de l'avoir lue) : tu es sous *gélules* de méthadone. Or presque tout le monde sous gélules sauf ceux qui ne la supportent pas, témoignent qu'elle couvre très bien. Le doc te prescrit 60 mg et tu ne prends que 20 mg (je te cite). Certes cela fait 2 gélules au lieu d'une. Mais pourquoi vouloir te maintenir à  un dosage de 20 mg alors que tu serais peut-être tout à  fait confortable à  60 voire 40 mg (là  ce ne serait plus qu'une gélule d'ailleurs à  prendre) ?

Quant aux effets, très souvent, lorsqu'on est sous méthadone, obtenir les effets d'avant avec de l'héroïne, est "illusoire", humble avis perso. La méthadone (elle est conçue ainsi) a une capacité de saturation, une demi-vie (elle couvre bien plus longtemps que l'héro), qui fait que la personne  ne ressent plus du tout l'héro comme avant son TSO...

Perso, à  mon sens, tu as plusieurs solutions qui s'offrent à  toi mais je ne suis pas toi et je saurais dire laquelle il faut adopter (il faut en parler avec ton médecin) : soit tu tentes une "sortie rapide" (est-ce trop tard après 18 mois de métha, je n'en suis pas sûr), soit tu envisages d'augmenter ton dosage de métha pour être confortable (il faut du temps pour se stabiliser et accepter un traitement : perso j'ai mis 3 ans avant d'y arriver pour 5 ans de TSO en tout), soit tu envisages un sevrage progressif (méthode chinoise ou autre (cf. Miky), avec les gélules tu peux diminuer mg par mg), mais pour cette dernière option, je pense qu'il faut que tu sois déjà  "stabilisée", sinon tu risques de souffrir pour rien (et d'avoir à  augmenter ton dosage ensuite)...

Voilà  c'est mon ressenti personnel qui n'engage que moi. Perso, j'opterais pour une augmentation du dosage jusqu'à  une stabilité qui fera que tu sera bien dans tes baskets, mais je ne suis pas toi et a l'air d'y être opposée ^^. Mais après tout, qu'est-ce qu'une gélule à  prendre si cela peut t'éviter de souffrir et te permettre d'espacer  peut-être tes envies d'écarts (je te cite) de manière à  être mieux dans ton esprit ? Sinon une sortie rapide sachant quelles peuvent être les conséquences, mais il faut qu'elle soit encadrée à  mon sens... C'est bien toi qui prend le traitement, et fait selon tes capacités et ressenti mais il faudrait que ton toubib encadre la chose...

Bon courage à  toi,

Alain W.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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musher
Psycho junior
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Bon j'ai pas lu encore les réponses a ton post, mais voila.
Moi j'ai commencé a 80mg il y a dix piges, aujourd'hui je suis a 20mg.
On peux stopper cette métha. Avec l'iboga par exemple (faudrait développer ce sujet).

Ceci dit, si tu stoppe la métha, vas tu vivre sans ces douceur (illusoires ?). Moi je penses qu'il faut bien poser les choses, être claire avec son but à  atteindre, la direction que l'on va prendre.

Moi je n'ai pas encore décidé de tout lâcher, mais j'ai décidé de vivre !

Je suis avec toi, je suis avec vous. On lache rien, on va y arriver. On en discute ?
Allez je vais vous lire, et puis j' EDITE si j'ai quelque chose à  rajouter.

SmAck ! on s´accroche, et on décroche !

super

Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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prescripteur homme
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Je suis d'accord avec BIG1 et Alain (je suis medecin en CSST). Il y a tellement de choses injustes et anormales dans la vie qu'on est quand même forcé de supporter parce qu'on n'a pas le choix. Si tu regarde objectivement prendre de la Methadone pendant un moment n'est pas ce qu'il y a de pire. penses aux diabetiques qui doivent se piquer au moins 3 fois/jour.
Plutot que de te focaliser sur cette Methadone que tu rejettes, essaie d'imaginer ce que tu peux faire de positif, aidée par une dose correcte de Metha.  Dans n'importe quel direction (affective, professionnelle, etc..)
Essaie de trouver une nouvellle direction à  ta vie et tu oublieras la Metha (et quand tu l'auras oublié, tu l'arreteras sans pb)
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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musher
Psycho junior
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239 messages
Le soucis que j'ai personnellement avec mon csst, c'est que si je leurs parles de ma conso de mxe en iv, ils vont m'exclure du programme métha. Franchement je trouves pas cela super. A qui faire confiance ? (désolé du hs).
Un accompagnement par la force j'y crois plus trop, mais il y à  peut être des différences entre les csst. (fin du hs)

Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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prescripteur homme
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12147 messages
Un dialogue c'est toujours à  deux. Même si certains CSST ne sont ouverts à  aucun dialogue, je pense que la majorité est  ouverte à  un dialogue si toi aussi montre que tu écoutes leurs arguments.
Toutes les statistiques montrent que si on a 30% de consommateurs dans un programme methadone c'est qu'on est assez bons. Si ton CSST est pret à  entendre cela il y a peut etre une chance de collaboration.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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clemz
terrien
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812 messages
sa me fait un peu comme annapop, j'étais trop bien et trop content au début du traitement métha et la sa va faire deux mois que du jour au lendemain sa le fait plus du tout.
du coup je me remet a picoler et je m'accroche bien vite
je pense de plus en plus a me remettre dans la came. il y a même un éduc du centre qui est d'accord avec moi, vu que je commence a être un gros pochtron, mieux vaux (je trouve) être camé d'alcoolique..
après tout dépend tu dosage, mode de conso, qualité mais je préfère m'en mettre deux gammes dans le nez par jours que boire mes 3-4 litres de bière forte..
je suis dèg j'étais tellement bien au début du traitement métha, c'était les premières fois ou je venais sur le forum, certainEs doivent s'en rappeler, j'avais une de ces pèche!!
faut peut être que je me remette au pamplemousse.. wink

Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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musher
Psycho junior
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Toutes les statistiques montrent que si on a 30% de consommateurs dans un programme methadone c'est qu'on est assez bons.

, je comprends pas, 30% de quoi, de réussite ?
Un dialogue se fait à  deux ok, mais si on flippe d'une exclusion, le dialogue va être difficile.

mieux vaux (je trouve) être camé d'alcoolique..

Et si il y avait une troisième solution ?
je sais pas, un redosage métha, une autre substance. bon je le dis, je vois pas en quoi un autre opiacé serait plus efficace que la métha. Mais bon je suis loin d'étre qualifié en la matière, je donne juste mon avis. wink


Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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prescripteur homme
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C'est 30% de consommateurs de produits illicites malgré la Methadone !! Ce quiu montre que tu n'es pas une exception loin de là .

Je sais bien qu'il ya la risque d'exclusion mais essaie peut etre d'y aller doucement en insistant sur ton mal etre (et en ne parlant pas de tes consos) . Apres tout ils sont là  pour t'aider, donc pour adapter le Tt non à  leutr bon vouloir mais à  ce dont tu as reellement besoin.
Je sais bien que mon angelisme va faire sourire beaucoup mais on peut rêver, non !!
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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musher
Psycho junior
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C'est 30% de consommateurs de produits illicites malgré la Methadone !!

Il ne faut pas oublier les produits licites comme l'alcool qui reste un drogue dur.

Je sais bien qu'il ya la risque d'exclusion mais essaie peut etre d'y aller doucement en insistant sur ton mal etre (et en ne parlant pas de tes consos)

Ben je sais pas si j'ai du mal être, du plus je suis pas certain de vouloir arrêter ma conso de mxe. Ce que je voudrai c'est pouvoir parler avec le personnel médical du csst, en toute confiance et sans mentir. Mais je rêve, car nous avons semble t'il pas le même point de vue.


Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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clemz
terrien
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30% de gens qui continuent a consommer de la came avec leur traitement.

sinon qu'aimerais tu qu'il se passe en leur parlant de tes fix.. tu as une idée de ce qu'ils voudront ou pourront faire?( je ne dis pas sa négativement c'est juste comme sa, comme toi je ne suis pas très qualifié wink )

sinon je voudrais me remettre a la came parce que quand je tape je ne picole pas, ou très peu sinon je gerbe tout le temps. même après deux ans a taper tous les jours je dégueulais si je buvais quelques bières de trop..

en fait je me dis que plutôt que de faire alcool + métha, je préfère remplacer par "juste" came.
mais y'a plein d'inconvénients aussi dans ce sens, la loi, les sous, les embrouilles..
mais niveau santé je sent bien que l'alcool me détruit bien plus que la came.. (avis perso)

(au fait skuse annapop pour ton sujet, j'arrête.)

Dernière modification par clemz (18 août 2011 à  12:35)


Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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musher
Psycho junior
Inscrit le 06 Aug 2011
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tu as une idée de ce qu'ils voudront ou pourront faire

Déjà  être honnêtes envers eux et envers moi par la même occasion.

(skuse aussi :))


Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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Annapop femme
Nouveau Psycho
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Merci ALain pour cette longue réponse bien détaillée! Effectivement la seule drogue qui m'a rendu accroc sont les opiacés, c'était pour moi sous entendu car tellement évident wink Je n'arrive plus à  accepter la métha, depuis que j'ai compris que c'était l'obstacle entre moi et la came! Si je me résous à  prendre un dosage "confortable", je retarde la fin de mon sevrage et mes retrouvailles avec la came qui ne sort pas de ma tête, c'est une idée fixe, pire un mec qu'on arrive pas à  oublier..
Ma conso est arrivée à  son maximum à  1g/jour ( juste en snif) et mon médecin n'est pas au courant que je ne prends que 20mg, car il ne serait pas d'accord étant donné le temps qu'il a mis à  me convaincre pour augmenter les doses! C'est pour cela que je pense me faire prescrire la métha plutôt en sirops la prochaine fois et tenter la méthode Chinoise dont Micky parlait..
Par contre les gelules sont en 40 et 20, il n'y a pas de 60, mais avaler 1 ou 2 gélules, ce n'est pas le problème, j'en avalerais même 20 si ça me faisait l'effet d'un snif..

Musher l'iboga tu dis? Qu'est ce que c'est et à  quoi ça sert exactement? Quand tu dis que ça stop la métha peux tu m'expliquer?? Tu es sous métha et tu continus les IV? Tu sens quelque chose?

Prescripteur c'est sur que si on voit les choses comme ça, il y a toujours pire dans la vie! Mais quand même ne plus avoir ses règles depuis 18 mois m'inquiète beaucoup, même si on m'a dit que ce n'était pas grave, c'est pas normal et je le sais. Je parle de ça mais il y a tellement d'effets secondaires, celui ci est pour moi le plus inquiétant.


Est ce que par hasard quelqu'un sait pourquoi la nuit quand je dors mes bras se lèvent et bougent tout seuls?? A début du traitement je somnolais la nuit et je m'en rendais compte, mais maintenant c'est vraiment pendant mon sommeil, à  chaque fois que je dors avec quelqu'un on me demande si j'ai rêvé que je dansais!!! C'est tellement bizzare et je n'ai jamais rien trouvé à  ce sujet! Je ne saurais même pas quoi taper... "bras que se lèvent la nuit?" lol Est ce que quelqu'un a ça??

Clems je me souviens très bien comment tu étais au début, ton euphorie, d'ailleurs je t'enviais trop à  ce moment là ! Moi au début je me suis dis chouette, de la défonce gratuite et surveillée. Mon médecin me répète toujours que la première fois que je suis allée le voir, je lui ai dit que je voulais prendre de la métha à  vie (pensant que les effets resteraient les mêmes) et ça l'a fait beaucoup rire! Tu n'as jamais repris de came depuis que tu es sous TSO?

Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
    [Jim Morrison]

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prescripteur homme
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Je pense qu'il s'agit du syndrome des jambes sans repos (voir dans le texte la phrase "Parfois les bras sont aussi touchés"). Je te joins un texte, dis moi si tu 'y retrouve. Dans ton cas, il faut essayer de voir si une augmentation (ou une diminution) de la Methadone amène une amélioration (ou une aggravation).
Amicalement

Syndrome des jambes sans repos : qu´est-ce que c´est?
haut

Le syndrome des jambes sans repos, appelé aussi impatiences dans les jambes ou impatiences nocturnes, est un trouble neurologique qui cause un besoin irrépressible de bouger les jambes. Ce besoin naît d´un inconfort dans les membres inférieurs - fourmillements, picotements, sensations de brûlure -, dont l´intensité varie beaucoup d´une personne à  l´autre. Ces sensations désagréables surviennent particulièrement durant les périodes de détente ou d'inactivité. Par conséquent, il peut être très difficile de simplement se reposer, ou encore de rester assis pour assister à  une réunion ou de voyager en avion, par exemple.

Puisque les symptômes ont tendance à  s´aggraver le soir et la nuit, l'assoupissement est plus ardu. L´insomnie chronique qui peut en résulter entraîne fatigue et somnolence durant le jour, altérant énormément la qualité de vie. Certaines personnes racontent même avoir la sensation, au réveil, d´avoir marché toute la nuit.

Le syndrome des jambes sans repos est mieux connu en médecine depuis le début des années 1980. Mais, il a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale en 1945.
Qui est touché?

En Amérique du Nord et en France, environ 1 personne sur 10 souffre du syndrome des jambes sans repos. Selon des études épidémiologiques, il serait plus fréquent dans certaines populations : c´est le cas des Italiens du Nord et des Canadiens français1. Au Québec, environ 15 % des gens sont atteints de ce syndrome2. Cela est attribuable à  une anomalie génétique, transmise d´une génération à  l´autre.

Les hommes et les femmes sont à  peu près également touchés quoique les femmes le seraient légèrement plus, selon des études.

Le syndrome des jambes sans repos est plus fréquent à  partir de 45 ans, mais survient à  un plus jeune âge lorsqu´il y a une prédisposition héréditaire (habituellement dans la vingtaine). Les enfants peuvent aussi en être atteints, mais cela demeure exceptionnel.
Causes

Pour la majorité des cas, la cause reste inconnue. Sur le plan physiologique, on sait qu´il s´agit d´un trouble neurologique qui impliquerait un manque de dopamine dans le cerveau et la moelle épinière. La dopamine est un composé chimique important qui permet aux nerfs de communiquer entre eux et de réguler les mouvements. Voici quelques causes possibles.

    * Une prédisposition héréditaire. Au Québec, environ 1 cas sur 2 de syndrome des jambes sans repos survient chez des personnes qui sont prédisposées à  cette maladie dès la naissance10.
    * Une carence en fer. Le manque de fer pourrait entraver la production de dopamine, même si la carence n´est pas suffisante pour parler d´anémie. Le fer est impliqué dans la production de dopamine dans le cerveau.
    * Une maladie chronique : le diabète, une insuffisance rénale (4 patients sur 10 en dialyse en souffrent10), la fibromyalgie ou la polyarthrite rhumatoïde pourraient contribuer au syndrome des jambes sans repos. Mais la plupart du temps, le syndrome des jambes sans repos survient en l´absence d´une autre maladie.
    * La grossesse. Elle peut déclencher les symptômes, surtout durant le dernier trimestre, ou les aggraver. Dans le premier cas, ceux-ci ont tendance à  disparaître dans les 2 semaines suivant l´accouchement.
    * Une carence en acide folique (vitamine B9).
    * La prise de certains médicaments, comme les antidépresseurs tricycliques, le lithium, les antinauséeux et les antipsychotiques.
    * La caféine.

Évolution

Le syndrome tend à  s´aggraver avec l´âge. Les symptômes initialement ressentis dans les mollets, par exemple, peuvent s´étendre aux cuisses, et survenir plus souvent. Dans les formes plus graves de la maladie, les bras peuvent aussi être atteints. Certaines personnes arrivent à  très bien contrôler le syndrome en modifiant leurs habitudes de vie. Des cas de rémission spontanée ont été décrits10.

Mentionnons que le syndrome des jambes sans repos n´augmenterait pas le risque de maladie de Parkinson, bien qu´il s´agisse aussi d´un problème de dopamine.
Diagnostic

Pour poser un diagnostic, le médecin se base sur la description des symptômes, l´histoire médicale et les antécédents familiaux. Certains tests musculaires ou sanguins (taux de ferritine, d´hémoglobine, d´acide folique, de vitamine B12, de glucose et de créatinine) sont parfois suggérés. Si nécessaire, le médecin propose de consulter un neurologue. Celui-ci pourra, au besoin, observer au polygraphe la qualité du sommeil durant une nuit passée dans un centre d´étude du sommeil.

N´hésitez pas à  consulter!

Certaines personnes n´osent pas consulter un médecin, car elles banalisent leurs symptômes ou croient qu´elles ne seront pas prises au sérieux. De nos jours, il existe des moyens efficaces de les soulager. Pour votre premier rendez-vous, ayez en main un journal décrivant vos symptômes et les moments où ils se manifestent.
Symptômes des jambes sans repos
haut

Les 4 états suivants doivent être réunis, d´après les critères de l´International Restless Legs Syndrome Study Group3.

    * Un besoin de bouger les jambes, habituellement accompagné et parfois causé par des sensations désagréables dans les jambes (des picotements, des fourmillements, des démangeaisons, de la douleur, etc.).
    * Ce besoin de bouger apparaît (ou s´aggrave) durant les périodes de repos ou d´inactivité, généralement en position assise ou couchée.
    * Les symptômes s´accentuent le soir et la nuit.
    * Un soulagement survient lorsqu´on bouge les jambes (marcher, s'étirer, plier les genoux) ou qu´on les masse.

Remarques

    * Les symptômes viennent par périodes, qui durent de quelques minutes à  quelques heures.
    * Le syndrome s´accompagne souvent d´insomnie chronique, donc d´une grande fatigue durant le jour.
    * Durant la nuit, pour des raisons qu´on ignore, le syndrome s´accompagne, dans environ 80 % des cas, de mouvements involontaires des jambes, aux 10 à  60 secondes. Ceux-ci rendent le sommeil léger. À ne pas confondre avec les crampes nocturnes qui, elles, sont douloureuses.
      Remarque. La majorité des personnes ayant des mouvements périodiques des jambes durant leur sommeil ne sont pas atteintes d´un syndrome des jambes sans repos. Ces mouvements périodiques peuvent se manifester de façon isolée.
    * Les symptômes touchent généralement les deux jambes, mais il arrive qu´une seule le soit.
    * Parfois, les bras sont aussi touchés.

Personnes à  risque
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    * Les personnes dont un membre de la famille proche est atteint du syndrome des jambes sans repos. Selon les résultats d´une étude menée auprès de 249 Québécois, chez les frères et soeurs des patients atteints, le risque relatif de souffrir du syndrome était multiplié par 3,69.

Facteurs de risque
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Aucun facteur de risque n´est connu. Voir les causes possibles énumérées précédemment.
Prévention du syndrome des jambes sans repos
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Peut-on prévenir?

Comme les causes du syndrome des jambes sans repos sont mal connues, il n´existe pas de moyen reconnu de le prévenir.

Néanmoins, puisque certaines carences en nutriments essentiels (fer, acide folique, vitamine B12) semblent contribuer au syndrome, on peut mettre toutes les chances de son côté en ayant une alimentation variée qui comble nos besoins nutritifs. En cas de doute, consulter un médecin afin de diagnostiquer toute carence. Consulter aussi la fiche Nutrition, de même que les fiches Fer, Acide folique et Vitamine B12 pour connaître les symptômes liés aux carences et leurs sources alimentaires.

Par ailleurs, les personnes atteintes d´une maladie comme le diabète ou l´arthrite rhumatoïde peuvent réduire leur risque en suivant activement leur traitement.



Mesures pour prévenir les périodes de symptômes et leur aggravation

Certaines habitudes de vie ont tendance à  déclencher et à  aggraver les symptômes, pour la majorité des personnes atteintes. En les modifiant, on peut diminuer les symptômes. Cela devrait faire partie intégrante de l´approche thérapeutique.

    * Avoir une alimentation saine et diversifiée afin de combler les besoins du corps en nutriments. Consulter notre dossier Nutrition.
    * Diminuer le plus possible la consommation de caféine, par exemple de café, de thé, de cola et de chocolat. Certaines personnes ont rapporté avoir réglé leur problème de cette façon. On peut tenter l´expérience durant quelques semaines et observer la différence4.
    * Diminuer la consommation d´alcool et de tabac, qui semble aussi exacerber les symptômes.
    * Pratiquer l´exercice physique de façon régulière et modérée contribue à  la qualité du sommeil et peut aussi calmer les symptômes. Dans le cadre d´une étude clinique aléatoire, la diminution des symptômes a été notée dès la 6e semaine du programme d´entraînement (3 séances par semaine) et a été maintenue jusqu´à  la fin de l´étude (3 mois)11.
    * Apprendre à  mieux combattre le stress. La fatigue et le stress contribuent parfois au syndrome. Voyez la section Approches complémentaires, et le dossier Le stress et l´anxiété pour un aperçu global des solutions possibles.
    * Créer un environnement propice au sommeil. Si vous cherchez des trucs pour mieux dormir, consultez notre dossier Avez-vous bien dormi?
    * Certains médicaments peuvent aggraver les symptômes. Ce serait le cas, par exemple, d´antidépresseurs et de bronchodilatateurs. Renseignez-vous auprès de votre médecin.


Traitements médicaux du syndrome des jambes sans repos
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Certaines personnes n´osent pas consulter un médecin, croyant leurs symptômes mineurs et impossibles à  soigner. Toutefois, il arrive que la cause puisse être découverte et traitée. Par ailleurs, il existe plusieurs moyens, médicamenteux ou pas, de soulager les symptômes et de retrouver ainsi une vie plus satisfaisante.
Traitement de la cause

Le médecin tente d´abord de découvrir la cause et la traiter. Par exemple, en cas d´anémie, la prise de suppléments de fer peut régler le problème. Même chose en cas de carence en acide folique. Si les symptômes sont attribuables à  la prise d´un médicament, le médecin en proposera un autre. Chez les personnes atteintes d´insuffisance rénale chronique et qui sont sous dialyse, les symptômes disparaissent souvent à  la suite d´une greffe rénale.

Malheureusement, le traitement de la cause n´est pas toujours possible. Si la cause est génétique, il est néanmoins possible d´éliminer les facteurs aggravants.
Habitudes de vie

Dans le cas où les symptômes sont légers à  modérés et ne perturbent pas trop la vie de tous les jours, plusieurs personnes parviennent à  réduire l´intensité et la fréquence de leurs symptômes en modifiant certaines habitudes de vie. Il faut d´abord être attentif aux circonstances qui entourent les moments d´absence et d´exacerbation des symptômes, et ensuite adapter sa vie en conséquence. Voir la section Prévention pour connaître quelques pistes.
Médicaments

Lorsque l´insomnie nuit considérablement aux activités durant le jour (et c´est généralement le cas si 2 nuits ou plus par semaine sont perturbées), les médecins peuvent prescrire divers médicaments. Aucun d´entre eux ne traite le syndrome de manière spécifique. Cependant, ils peuvent aider à  mieux dormir, à  diminuer la gravité des symptômes et à  minimiser les mouvements involontaires des jambes durant la nuit. Leur efficacité varie d´une personne à  l´autre.

    * Agents dopaminergiques. Il s´agit, en général, des premiers médicaments que l´on essaie. Ces médicaments, parfois appelés antiparkinsoniens, agissent en mimant l´action de la dopamine (agonistes de la dopamine), comme le pramipexole (Mirapex®), le pergolide (Permax®) et le ropinirole (ReQuip®). Les agents dopaminergiques sont consommés à  faibles doses comparativement aux doses prescrites pour la maladie de Parkinson. Ils peuvent entraîner des effets indésirables, comme des nausées et des vomissements, ou encore dans certains cas accroître les symptômes du syndrome. Si c´est le cas, il faut en parler au médecin, qui corrigera le problème en ajustant la posologie ou en prescrivant un autre médicament.
    * Anticonvulsivants. Dans les cas où le sommeil est régulièrement perturbé par des mouvements involontaires des jambes, un anticonvulsivant peut inhiber les neurones qui provoquent ces mouvements. Par exemple, la gabapentine (Neurontin®). Habituellement, ils sont utilisés seulement dans les cas où les agents dopaminergiques sont inefficaces.
    * Sédatifs. Les sédatifs, comme les benzodiazépines (Clonazepam®, Diazepam®, Valium®, etc.), aident à  mieux dormir et à  soulager les symptômes durant la nuit. Ils sont souvent pris à  l´heure du coucher. Ces médicaments créent cependant une accoutumance physique; leur effet thérapeutique s´atténue donc avec le temps. Les médecins y ont recours seulement dans certaines situations, pour une durée limitée.
    * Analgésiques narcotiques. Si les symptômes sont insupportables et s´accompagnent de douleur, on peut avoir recours à  des médicaments contre la douleur de type narcotiques (opioïdes). Par exemple, la codéine (seulement sous forme générique) et l´oxycodone (OxyContin®). Ces médicaments agissent dans le cerveau et la moelle épinière et entravent la transmission des messages de douleur. Leur effet est plus puissant que celui des analgésiques non narcotiques, tels les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui, eux, agissent localement.

Conseils pour soulager les symptômes

Lorsque les symptômes sont présents, les mesures suivantes apportent un soulagement immédiat, mais temporaire.

    * Lorsque le besoin est ressenti, bouger les jambes, les étirer ou plier les genoux. Ne pas tenter de réprimer l´envie urgente de bouger.
    * Pratiquer des automassages et de légers étirements, surtout le matin et le soir avant d´aller au lit.
    * Prendre un bain chaud.
    * Appliquer de la chaleur et du froid sur les muscles, en alternance.
    * Prendre un analgésique, comme un anti-inflammatoire non stéroïdien obtenu en vente libre (de l´ibuprofène comme Advil® et Motrin®, du naproxen comme Anaprox® et Naproxen®, de l´acide acétylsalicylique comme Aspirine®, etc.).
    * Garder son esprit occupé avec des activités qui demandent une attention particulière lorsqu´on doit rester assis longtemps (trajet en voiture, etc.).


L´opinion de notre médecin
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Le syndrome des jambes sans repos est « plaisant » à  traiter. En effet, de nombreux patients qui en souffraient depuis des années ont vu leur qualité de vie s´améliorer avec un traitement approprié. Par ailleurs, la maladie cause souvent de la fatigue, alors vous pouvez certainement mettre votre médecin sur la piste en lui décrivant vos symptômes, si vous pensez souffrir du syndrome des jambes sans repos.

Donnez une bonne chance à  l´exercice modéré avant d´exiger des médicaments et résistez à  l´envie de vous faire prescrire des somnifères ou des narcotiques. Sauf vraiment en dernier recours...



Dr Dominic Larose, M.D.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Je pense qu'il s'agit du syndrome des jambes sans repos (voir dans le texte la phrase "Parfois les bras sont aussi touchés"). Je te joins un texte (en fait l'adresse car le texte ne passe pas), dis moi si tu 'y retrouve. Dans ton cas, il faut essayer de voir si une augmentation (ou une diminution) de la Methadone amène une amélioration (ou une aggravation).
Amicalement
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/P … s_repos_pm

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Je te renvoie en coupantl'adresse en 2

Je pense qu'il s'agit du syndrome des jambes sans repos (voir dans le texte la phrase "Parfois les bras sont aussi touchés"). Je te joins un texte (en fait l'adresse car le texte ne passe pas), dis moi si tu 'y retrouve. Dans ton cas, il faut essayer de voir si une augmentation (ou une diminution) de la Methadone amène une amélioration (ou une aggravation).
Amicalement
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/

Fiche.aspx?doc=syndrome_jambes_sans_repos_pm

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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clemz
terrien
Inscrit le 28 Feb 2011
812 messages
sa fait plaisir que tu te souvienne, je désespère pas trop je sais que sa va revenir, j'ai toujours eu des passes comme sa mais la came m'avais "stabilisé" du coup j'étais pas trop mal et pas trop trop bien.. stable quoi.

pour l'iboga je te conseil de taper iboga dans le moteur de recherche tu vas tombé sur des vidéos qui expliquent bien, lloigor notamment en a posté. (sinon si quelqu'un met un lien sa sera encore plus simple)
perso l'iboga sa me brancherais bien mais sa se fait pas vite fait comme sa, et le "mieux" est de bouger au gabon par exemple.
d'ailleur je pense que sa te conviendrait mieux qu'une méthode chinoise car sa t'enlève l'envie de taper (en gros) et d'après ce que tu dis:

""Je sais pas comment vous faites tous, mais jamais, même pas une seconde je me suis dis que jamais de ma vie je ne toucherai plus à  la came! Je veux m'en sortir tout de même, mais il y aura toujours des écarts!""

du coup je pense pas que ce soit le bon moment pour un sevrage.. je veux pas être négatif mais il y a de grande chance que sa ne réussisse pas..
perso je ne tente pas de "chinoise" maintenant car je sais que je replongerais.
par contre quand je sentirais le bon moment c'est bien la méthode chinoise que je ferais.

pour tes bras je sais pas c'est marrant.. c'est étrange que sa t'arrive aussi souvent.
tu passes des bonne nuits sinon?
pour la came oui j'en ai repris mais je ne la sent pas si je tape par dessus la métha..
mais se mettre de la poudre dans le nez + le gout sa "soulage" un peu.
les quelques fois ou j'ai retapé suffisamment j'arrête de prendre la métha. au bout de deux jours a taper que de la came tu la sent mieux.
essaie de ne pas prendre ta métha quand tu tape de la came, normalement sa devrait le faire.
après sa dépend de pas mal de trucs.

perso j'envisage sérieusement de me remettre dedans.. car la je commence a (re)devenir un sacré pochtron..
pochtron, pochtron, fume un joint t'auras l'air moins con.

Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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musher
Psycho junior
Inscrit le 06 Aug 2011
239 messages

Musher l'iboga tu dis? Qu'est ce que c'est et à  quoi ça sert exactement? Quand tu dis que ça stop la métha peux tu m'expliquer?? Tu es sous métha et tu continus les IV? Tu sens quelque chose?

Je fais des Iv mais de dissociatifs plus d'opiacés. Pour l'iboga, c'est le bois sacrés. aller je te file juste un lien : http://www.ebando.org/en/EN.initiation.htm


Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Bonjour à  tous,

J'ai lu avec attention... Il s'avère que si j'ai eu sans doute pour la première fois lors de mon sevrage de méthadone les symptômes des jambes sans repos, malheureusement, force est de reconnaître (ce sont mes toubibs qui le confirment) que j'en souffre aujourd'hui (depuis déjà  plus d'un an)... Pourquoi ?? ça je l'ignore et ils ne m'ont pas donné de réponse ne sachant quoi penser...

J'ai souvent évoqué le ropinirole (perso j'utilisais souvent le nom commercial d'Adartrel®) sur le forum.

Je ne suis pas médecin et pas question pour moi de faire de la "prescription" ; je poste ce message en espérant que prescripteur voudra bien le "compléter", même si ses interventions sur ce thread sont déjà  riches et très intéressantes. C'est dans le but d'aider Annapop.

Perso, pour moi, les toubibs ont "tout" essayé ou presque : du Keppra® (inefficace complet) car je souffre aussi de crampes douloureuses, qui me jettent carrément hors du lit après m'avoir réveillé durant un sommeil "profond", au point d'avoir mal durant une grande partie de la journée), au ropinirole évoqué par prescripteur. Je n'ai pas "testé" tous les médocs dont tu pas parlé doc'...

Mais et c'est là  où tu peux peut-être compléter, si tu veux bien, il semble que l'un de mes toubibs ait enfin trouvé ce qui calmait ce syndrome des jambes sans repos (qui effectivement touche les bras,  j'en sais quelque chose) : le Sifrol® (pramipexole). Cela fait 2 mois que j'en prends, et si ce n'est l'inconvénient qu'il s'agisse d'un "niveau 2" pour la conduite automobile, qu'il ne s'agisse pas de son AMM, que je suis contraint parfois à  en prendre un comprimé le matin (j'ai une prescription pour 3 cpm par jour, matin, midi et soir, ce qui est contraire aux recommandations, mais bon mon toubib est toubib... !!) et je me contente de deux au maximum (forcément un le soir), je n'ai plus de souci. Du moins pour l'instant... Combien de temps va t-il rester efficace, je n'en sais rien...

Associé à  5mg de Valium (eh oui j'ai repris un anxiolytique), je dors "comme un bébé"...

On a toujours dit, qu'à  part prescripteur, aucun d'entre nous fait de la prescription sur le forum ; c'est le cas, je ne fais que donner un témoignage personnel. Je tiens à  le préciser ; mais si cela peut aider...

ps : le syndrome des jambes (et éventuellement des bras) sans repos, franchement, c'est pas rigolo. Et si crampes en plus il y a, c'est le pire des cauchemars : le rythme circadien (jour-nuit) en prend un sacré coup sans parler de la souffrance.

Amitiés à  toute et tous, bon courage...

Alain W.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Edit : je rectifie une de mes premières phrases en relisant mon post : déjà  dans les années 90-95, je commençais à  avoir ce syndrome des jambes sans repos : il m'arrivait de "mouliner" toute une partie de la nuit alors que j'exerçais, mais je ne savais pas ce dont il s'agissait. Je mettais ça sur le compte de la fatigue, de l'angoisse due à  mon travail parfois difficile à  gérer, etc... Donc ce syndrome est peut-être, sûrement, antérieur à  mon sevrage de MTD...

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musher
Psycho junior
Inscrit le 06 Aug 2011
239 messages
Ça m'arrives aussi, des impatience, c'est bien ça ?
Pour ca je prends de l'akinéton retard. ca marche pas trop mal je crois. j'ai ces symptômes quand je diminue trop la métha je crois, enfin j'en suis pas sur.
Voila c'était juste pour dire ca.

Parole impeccable, Ne pas penser contre soit me est une parole impéccable envers soit et autrui. Ne pas se faire de mal respecter son corps au maximum. Si je peux l'applique à  mon prochain en évitant du lui faire du mal c'est encore mieux. L'amour comme arme est parfois plus efficace qu'un coup de cuter. La parole est bien créatrice ?

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Mais tu fais bien musher, à  mon sens. Je trouve qu'on en parle pas tant que ça et pourtant cela semble toucher bon nombre de personnes et en particulier bon nombre d'usagers sous TSO ou non...

J'ai oublié de dire à  propos du Sifrol mais je compte surtout sur prescripteur pour compléter ce que j'ai écrit, car ses posts sont on ne peut plus complets et reflètent très bien la réalité (je connais d'autres personnes comme moi qui souffrent du même problème), qu'il présente des contre-indications médicamenteuses dont une en particulier avec la lamivudine (qui est un des Tt VIH).

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Alain,
Désolé mais je n'ai pas d'experience personnelle du Tt des jambes sans repos , ni du Sifrol. Je ne peux donc en dire que ce que peut en dire tout medecin en lisant des bouquins (cf adresse du texte en fin de message)
Les meilleurs specialistes du pb sont souvent les medecins du sommeil ou les neurologues.
Amicalement

http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m … ifrol.html

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Je comprends bien prescripteur ; c'est dommage que tu ne puisses compléter mais à  l'impossible nul n'est tenu wink Merci pour le lien, c'est très intéressant à  lire. Si ce n'est que je ne respecte pas vraiment les consignes d'usage mais je fais ce que mon toubib m'a dit de faire !!

Je n'ai fait que rapporter un témoignage *personnel* puisque je prends ce médoc après avoir essayé de nombreux traitements. J'ai été très satisfait du ropinirole (je croyais avoir trouvé là  le remède "miracle", je suis très naïf parfois), et puis il s'est avéré inefficace "brutalement" ; je reconnais dans ton message quelque chose de "spécifique", c'est que l'un de mes toubibs qui m'a prescrit le Sifrol est un "accro" (semblant très, très bien informé ceci étant) des médocs dont je n'avais jusqu'alors jamais entendu parler. Je ne sers pas de cobaye, mais il "teste" malgré tout, faute de mieux... Et je mets de côté ce qui est à  mon sens primordial, "l'ouverture d'esprit", le sens et la capacité du dialogue, le temps consacré, etc. Je n'ai vraiment pas à  me plaindre à  ce sujet...

Quant aux médecins du sommeil, à  ceux spécialisés dans les douleurs (pour les neuropathies), je n'ai pas eu la chance de consulter auprès de personnes (en milieu hospitalier) voulant ou ne pouvant s'investir outre mesure : j'ai passé une batterie de tests et les conclusions furent : "votre VIH est la cause de vos troubles, il n'y a rien que je puisse faire pour vous"... Ce qui n'est pas forcément faux. Je le reconnais volontiers.

Certains disent que c'est le virus en lui-même qui induit ces troubles, d'autres m'ont dit qu'il s'agissait (lorsque je la prenais) de ma trithérapie... Il y a un gouffre entre les deux... Mais bon, j'essaie d'assurer au possible...

Dans le cas du Sifrol, je n'ai voulu que témoigner et éventuellement donner une piste qu'un usager pourrait suggérer (sans lui marcher sur les pieds) à  son médecin...

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Annapop femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 18 Feb 2011
127 messages
Bonsoir! Ouah ça fait plaisir de rentrer et de voir toutes vos réponses!
Merci prescripteur pour toutes ces infos!
Le syndrome des jambes (ou bras) sans repos vous dîtes... hum c'est peut être lié je ne sais pas trop. Dans mon cas, pas de crampe ou de douleur ou de besoin de les bouger.. par contre le matin je les sens fatigués mais la nuit je dors quand ça m'arrive, je suis inconsciente. Je me souviens juste de ce qui se passe parce qu'avant quand j'étais souvent défoncée je ne dormais qu'à  moitié. Au début je les levais et je me grattais comme sous came. Maintenant à  ce qu'on me raconte je les lève c'est tout, l'un puis l'autre, puis ils restent en l'air, puis ils se replient et juste les coudes restent en l'air.. Souvent je me réveille avec les mains au dessus de la tête sur l'oreiller, car ils retombent certainement comme ça.. La prochaine fois que je vais chez mon doc je lui en parle et je vous tiens au courant de son diagnostique.

@Clemz Comment tu peux être stabilisé avec de la came? C'est pas possible ça serait trop beau! mdr! A combien est ton dosage de métha? Sinon pour l'Iboga je vais aller voir le lien de Musher juste après, car ça m'intrigue..
Je voudrais sinon avoir recourt à  la méthode Chinoise dans le but d'arrêter la métha et ne rien prendre du tout quelques jour, le but étant de préparer mes retrouvailles avec "ma came adorée" qui me manque tant! Je sais que ce n'est pas une bonne raison, mais je svp pas de morale parce que je me connais et je suis têtue. En fait tout comme toi je veux reprendre la came, mais moi je veux reprendre en sentant le plus d'effets possible!

Quand j'ai plongé dans l'héro(pensant sniffer de la coke), ça faisait 7 ans que j'y avais pas touché! J'en avais pris la 1iere fois en 2001, mais j'étais pas tombée dedans, car j'habitais à  Londres à  ce moment là .. Après je suis rentrée et ne connaissant aucun UD j'avais pas cherché à  en trouver. Bien sur je n'arriverai jamais à  attendre 7 ans, mais une semaine sans rien du tout ça libère un peu les récepteurs et c'est toujours ça de pris^^

Dernière modification par Annapop (18 août 2011 à  23:07)


Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
    [Jim Morrison]

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Las Vegas PaRano femme
PsychoHead
Inscrit le 19 Sep 2010
1147 messages

Annapop a écrit

Au début je les levais et je me grattais comme sous came. Maintenant à  ce qu'on me raconte je les lève c'est tout, l'un puis l'autre, puis ils restent en l'air, puis ils se replient et juste les coudes restent en l'air.. Souvent je me réveille avec les mains au dessus de la tête sur l'oreiller, car ils retombent certainement comme ça..

Et bien moi cela m'arrive aussi...
Je léve mes bras pendant mon sommeil.
Lorsque je me réveille je vois mes/mon bras en l'air comme ça...
Et pour mon homme c'est la même... J'en rigole même quand c'est lui, car je me rends compte de ce que ça donne vu de l'extérieur... big_smile
Je ne sais pas ce qui provoque ça, mais c'est bisard quand même, car dans notre sommeil, on est censé être complétement relaché non?!?
That's the question...

BREF, en tout cas, tu n'es pas la seule sur ce point...


Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, et rien d'autres...

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A Anapop,
En général c'est en effet le compagnon de lit qui decrit ce qui se passe pendant le sommeil. Donc si c'est possible demande lui de decrire.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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