Vos trucs et astuces pour lutter contre l'envis du "petit écart"...

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akita
Psycho junior
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JE ne suis pas un connaisseur en injecion, et d'autres témoignages viendrons, je pense, completer le mien.

Je vois une solution eventuelle, mais je ne  suis pas sur de son efficacité, et peut etre que dans ton cas cela peut etre dangereux. En tout cas a voir avec un doc:
Il existe des antagonistes pur des opiacés comme le narcan ou le revia. En gros si tu prends ce médicament régulierement, et si tu consomme un opiacés en meme temps, au  lieu de ressentir l'effet que tu aime et recherche, tu sentira plutot un effet inverse, désagréable, voire une crise de manque. Le role de ce médicamentet de jouer le garde fou en quelque sorte.
Mais bon comme je l'ai dit, je ne suis pas sur a 100% de ce que j'avance, et sur ce point il faudrais l'avis d'autres personnes et d'un medecin competent.

La deuxieme solution que je connais ( et que personnellement je suis rarement arrivé a mettre en pratique) est de vite s'occuper l'esprit lorsque l'envie de consommer te prends. Plus précisement, si tu as envie de te defoncer, va faire un tour a pied, en vélo, fais un dessin, occupe toi l'esprit de la maniere que tu peu. Lorsqu'on a des envies de consommer, qui viennent subitement, et ben bien souvent elle repart aussi vite qu'elle est venue, d'ou l'idée de s'occuper l'esprit le temps que l'envie passe( en général moins d'une heure). Cette technique n'est pas forcément facile a mettre en oeuvre, mais je sais qu'elle marche et est trés utilisée pour les accrocs du tabac, de l'alcool, et peut etre meme des opiacés (pas vu de témoignages pour les opiacés).

Dans les deux cas ces techniques t'aiderons peut etre, mais sache qu'elle ne reglent absolument aucun probleme. Ce sont des techniques comportementalistes, qui peuvent aider, mais qui ne reglent rien. De mon point de vue, qui n'engage que moi, si tu  as encore des envies soudaines de défonce, c'est qu'il y a un "probleme" non réglé quelque part, qui te pousse a te ramener vers le chemin de la défonce. Le travail avec un psy (psychnalyste, ou psychothérapeute de type psychanalytique), qui peut etre long et fastidieu, est une des solutions qui permettent de regler ce probleme enfoui, refoulé, au fin fond de ton inconscient qui te ramene a faire ces ecarts.

aurelie a écrit

"demain sera un jour ou je serai plus forte que la tentation"

J'aime bien le début de la phrase, et je n'adhere pas du tout a la fin.
Un petit truc qu'on m'avait donné (qui releve du comportementalisme aussi) est de penser de la maniere suivante:

Hier, c'est du passé, et je ne le changerais pas. Cela ne sers a rien de penser a hier, car la seule chose que m'apportera de penser a hier, c'est d'etre rongé par la cupalbilité d'avoir consommé. Il faut savoir que la culpabilité, est un sentiment qui fait beaucoup de mal, de dégat, et n'aide absolument pas a avancer (au contraire meme).

Demain, cela ne sers a rien de penser a demain, car je n'y suis pas encore. Penser a demain, c'est se mettre la pression. Se repeter 200 fois "demain sera un autre jour.........", c'est se mettre la pression. Et pareil, la pression cela n'aide pas. En plus en te repetant 200 fois cette phrase, tu est aussi en train de dire qu'aujourd'hui tu n'es pas assez forte pour resister a la tentation, ce qui est plutot négatif pour ta propre image, et source de culpabilité également ( je culpabilise de ne pas avoir été forte aujourd'hui).

Donc ce qui est important est d'oublier hier ( au niveau des consos bien sur), ne pas se mettre la pression en pensant a demain, mais par contre il faut se focaliser sur aujourd'hui, l'instant présent. C'est aujourd'hui qui compte. C'est aujourd'hui que je ne dois pas consommer. Je dois tenir 24 heures, et aujourd'hui sera une réussite. Et si 24 heure c'est trop long pour toi, tu peut avancer par palier de 12 heures, 6 heures, 3 heures, 1 heure, 1 minute.... Tu es libre.

J'aime bien les paliers d'une heure, car c'est assez court, et il est facile de ne pas consommer pendant une heure. Il suffit juste de recommencer l'heure d'aprés, et ainsi de suite. Au final tu arrivera au palier de 24 heures. Et ce qui compte c'est que chaque matin tu te leve en te disant, aujourd'hui je me dois de tenir 24 heures. Et le lendemain pareil.
Je connais des gents, abstinents, qui ont arrété pour 24 heures depuis plusieurs années et qui continuent a raisonner comme cela.

Cette technique est comportementaliste aussi, et je l'ai découverte en fréquentant les réunions d'alcooliques anonymes et de narcotiques anonymes ( au passage, selon ou tu habite, frequenter ce genre d'endroits peut vraiment aider, en tout cas dans mon cas, pour l'alcool ca m'a beaucoup aidé.)

Voila ce que je peux t'apporter, mais comme je l'ai dit au début, d'autres témoignages, je pense, viendrons completer le mien. Et si tu as une question au  sujet de ce que j'ai dit, n'hésite pas :)

Akita


que j'aie "la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence." Marc-Aurèle.

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mikykeupon homme
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J'ai LA solution :

le meilleur moyen de resister a la tentation est d'y cèder demon1

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filousky homme
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aurélie a écrit

Tout le monde me dit que c'est une question de volonté. Pourtant, malgré une volonté d'une force comme jamais je n'avais resssentit, il m'arrive de faire des équarts. Le pire c'est que je regrette déjà  avant même d'avoir finni d'appuyer sur le piston...
Bref, ma question s'adresse à  des personnes qui sont passé par la, j'aurais voulut savoir si certain(e)s d'entre vous ont utilisé des "petit truc" pour ne pas craquer dans ces moments de faiblesses.

Tout le monde dit pas mal de conneries, surtout quand le tout le monde n'y connait rien.

Il y a du bon dans tout ce qui s'écrit à  part, de mon point de vue, l'utilisation de "répulsifs".
La palme revient quand même à  Miky qui tue les Capotes Nestor.

La technique des douze heures ou 24 heures des A.A. est redoutablement efficace lorsque l'on douille. C'est de la psycho comportementale qui fonctionne.

Maintenant, te dire quel a été le déclic qui a fait que ...... chacun aura le sien. Pour moi, il s'est passé pendant un coma qui a duré le temps du manque d'héroïne il y a 28 ans. Au réveil, je n'étais pas en manque et savais que j'avais réussi le plus dur de ma décroche. C'est super personnel.

Enfin, ça a marché puisque je t'écris en pleine forme, des décennies après, substitué à  la méthadone et heureux de vivre. Donc, juste ça, ça devrait te donner de la patate.
Et j'ajoute qu'aucun sentiment de frustration quelconque ne me touche aujourd'hui. Plus envie simplement.


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akita
Psycho junior
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222 messages
Je ne sais pas comment commencer ce message. En tout cas si mon message peut t'apporter quoi que ce soit dans ta démarche je n'en suis que ravi, puis cela fait toujours plaisir de voir ce genre de réaction :)

Tous les conseils que je t'ai donné, mis a part la psychanalyse, viennent de mon experience avec les N.A ou A.A qui m'ont beaucoup apportés lorsque il fallais que j'arrete de boire.

Effectivement il est pas évident d'acceder a des reunions selon la ou on habite, d'autant plus lorsqu'on a pas de moyen de locomotion.

Assister a une seule réunion n'a que peu d'interet. Ceci dit je te le conseille quand meme, car tu pourrais y trouver des reponses a tes envies. En effet les N.A et les A.A vendent de la "litterature". Il y a pas mal de bouquin, plus ou moins interessant. JE me rapelle d'un, que j'ai quelque part dans ma maison, qui donne plein d'astuces pour resister a ces envies, pour se proteger, pour ne pas prendre de risques en ne consommant pas ( rapellons que pour certains alcooliques, de ne pas boire cela peut mener a la mort)... bref

En ce qui concerne les psy, je ne partage pas ton avis, mais bon a ce niveau, c'est plus une prise de position qu'autre chose et il ne servirais pas a grand chose de debattre la dessus. Puis de toute facon la psychanalyse n'est pas un passage obligatoire. Disons que pour moi, c'est le meilleur de ce qui se pratique en ce moment pour regler les problemes. MAis c'est un travail long et fastidieu: j'ai vu un psy pendant 7ans avant de cracher le morceau et arreter de boire... et encore, mes problemes ne sont pas totalement résolus puisque aujourd'hui je fais joujou avec les opiacés...
En tout cas je reste persuadé que le, ou les problemes, cause de notre envie de défonce, il faut en parler, en reparler, en large, en long en travers...
Mais bon c'est comme tout, pour que ca marche, il est préférable d'y croire.

Généralement les comportementaliste et les psychanalyste ont tendance a s'opposer. LEs uns critiquent beaucoup les autres. C'est dommage. Car rien ne s'oppose, mais se completent plutot, en tout cas ils le devraient.

Je voulais finir par le plus important, en te citant:

aurelie a écrit

Et pour les fois ou je me sent bouleversé, fragile ou quand j'ai mal à  l'âme et que le petit diable me murmure "allez, juste un pour te sentir mieux, pour effacé la douleur "... Et bien, là  je ne sait pas encore, mais j'espère réussir à  lui répondre que j'ai trouver mieux pour m'apaisé .

J'ai abordé cette question dans mon premier message.
Quand tu as une envie soudaine, trés souvent cela arrive subitement, en tout cas c'etait mon cas avec l'alcool. L'idée de vouloir consommer venait d'un coup, bien souvent aux memes heures... Cette envie peut s'inscrire dans une durée plus ou moins longue, mais quand elle part, elle part aussi subitement qu'elle est venue.

akita a écrit

La deuxieme solution que je connais ( et que personnellement je suis rarement arrivé a mettre en pratique) est de vite s'occuper l'esprit lorsque l'envie de consommer te prends. Plus précisement, si tu as envie de te defoncer, va faire un tour a pied, en vélo, fais un dessin, occupe toi l'esprit de la maniere que tu peu

Cela aide vraiment a passer l'envie. Et ce que j'ai omis de dire, c'est que l'activité a faire, la plus efficace pour oublier, est le téléphone. Télephoner a quelqu'un, parler de tout et de rien.Parler du fait que tu as envie de te defoncer ou parler d'autre chose....
LE téléphone est trés trés trés utilisé par les A.A et les N.A, c'est le premier truc qu'on te donne dés le premier jour: des numeros de telephone de gents que tu connais pas encore.
Tu doit meme pouvoir trouver sur internet des numeros gratuits des permanences N.A ou A.A si tu as personne a appeller. ILs sont la pour ca, et en plus si tu les appelle ca leur fait plaisir d'apporter du soutien (aprés c'est comme tout le monde, tu peux tomber sur qulequ'un avec qui le courant passe et inversément)

Je te souhaite du courage et de la réussite, et tiens nous au courant :)

n'oublie pas que l'echec n'est pas un drame, que la Pression, l'Appitoiement, le Ressentiment, la Culpabilité (PARC) ne menent a rien de bon. Et pourtant, alcooliques, narco dépendants se plaisent a se promener dans ce PARC smile

Prends soin de toi

Akita


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Bonnie D.
Courgette Masquée
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297 messages
Bonjour Aurélie. Personnellememt ce qui a éteint (progressivement) mes envies de conso, c'est un traitement métha bien dosé. La came ne me procure plus réellement l'effet recherché ( récepteurs saturés). Pour moi ça devenait de l'argent jetté par les fenêtres...

  Sinon si ça peut t'aider j'ai une méthode (genre comportementalisme) qui me revient a l'esprit. Une psy me l'a "enseigné" (c'est un peu ca le défaut, ca demande du travail et un peu d'apprentissage), dans un Centre médico psychologique, donc ca doit etre un minimum reconnu je pense. Je l'ai utilisé, mais pas pour le craving. Mais a la base c'était destiné a m'apprendre a controler mes envies de conso (aussi utilisé pour autodestruction, ca induit donc une certaine vision de la drogue).
En fait cette technique décortique le "chemin" de ta pensée, une fois que tu arrive a indentifier chaque étape, tu dois apprendre a intervenir avant que l'envie/ craving soit trop présent. La difficulté c'est que chaque pensée est tres rapide, s'en est presque inconscient. Donc c'est un vrai boulot de les reconnaitre, pour s'habituer a la mécanique faut noter l'enchainement d'idée sur un cahier...
Ca doit etre assez flou, jvé essayer de reconstituer le truc pour vous faire un exemple pour vous donner une idée, mais il faudrait que je retrouve mes notes pour etre+ précise.

    EXEMPLE

* 1: Situation objective (ex: tu croise quelqu'un)
* 2: Pensée (ca te rapelle un sale truc)
* 3: Réaction (ca te rend triste, tu te sens mal)
* 4: Rappel (ici la sensation- effet de la drogue)
* 5: Craving / Envie irrepressible
* 6: Pensée permissive ( la drogue va me soulager, un seul extra c'est pas grave...)
* 7: Passage a l'acte (consommation)

Et la, la conso peut devenir l'étape 1, s'en suit: 2 pensée ( c mal, j'ai craqué) ; 3 réaction (je culpabilise); ect, ect...

Le but c'est d'intercepter les étapes 2 et 3 ( en utilisant la pensée positive, dédramatiser...), avant d'arriver au craving.
Mais au début c'est difficile, si tu est déja au craving, il faut absolument éviter la pensée permissive (n 6) qui pousse au passage a l'acte.

Bon c est hyper dur, car tout ce déroulement de pensée se fait en quelques secondes. Mais j'avais trouvé ca interressant de décortiquer son esprit, ses réactions. Mais soyons honnetes, c'est pas le remède miracle, c'est loin d'etre immédiat. C'est un automatisme a aquérir.

Si ca en interresse certains, mon explication n'est pas  précise, j'ai fait ca de memoire, en speed. Donc il manque peut etre des étapes, en plus je les ai rebaptisées a ma  sauce. Ca se pratique avec un psy comportementaliste.

Si ça semble farfelu, ça doit venir de mon explication, ça m'avait l'air assez sérieux.
Et pour mon orthographe et la mise en page, je poste d'un telephone, ceci explique cela.

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LLoigor homme
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En gros la méthode c'est de  positiviser  (comme dans la citée de la peur^^) a fond !! :)

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
En fait c'etait surtout pour te faire connaitre cet outil, mais si ca t'interresse il faut te tourner vers un pro reconnu (genre psychologue formé aux technique comportementales) ou au pire un ouvrage de référence. Moi on m'a jute initié et je pense pas pouvoir t'apprendre tout ca, encore moins sur le net... Pour te dire, il a fallut plusieurs séances, avec différents exemples concrets pour que je saisisse les subtilités et la mécanique... C'est le nom de la methode qu'il faut que je retrouve pour que tu puisses faire des recherches.
De mon point de vue, les techniques comportementales ne sont qu'une béquille et doivent s'inscrire dans un processus de soin. Et cette technique fonctionne si on est "dégouté" de la dope, qu'on vit ca comme une autodestruction ( je grossi le truc, mais ca va pas marcher sur quelqu'un qui vit bien ses conso).

Ceci etant dit, je vais essayer de simplifier mon propos.
En gros tu apprends a reconnaitre les pensées, reaction qui font naitre le craving. Un fois qu'elles sont identifiées, il faut apprendre a les eviter, les transformer, positiver... Tout dépend de ce que c'est, la gestion du "probleme" est propre a chacun (d'ou l'interet de bosser avc un psy).

Pour la pensée permissive, celle qui t'autorise a consommer ("ce serait con de louper ce bon plan" ou "un extra c pas grave"...). Il faut essayer de la remplacer par "la voix de la raison" : "ca va me  mettre dans la merde", "au fond ca va pas me faire bcp d'effet", "je vais etre en manque",... (// la sensation que tu as quand tu regrettes)

Je sais pas si c'est plus clair, mais j'aurais essayé smile.

Donc voila c'est long, c'est du boulot. C'est pas vraiment "truc et astuce", car c'est pas immédiat, mais c'est un outil qui a le mérite d'exister.
J'avais trouvé ca tres instructif et relativement utile. Mais ce qui m'a découragé de consommer, c'est un traitement métha bien dosé. A force d'etre décu, car plus d'effet, j'ai fini par jetter l'éponge (faut aussi dire que ma situation d'ud dépendante ne me convenait plus, plus de 10ans de conso effrénée + prises de risques inconsidérés... Ca a fini par me lasser, sentiment d'avoir fait le tour...).

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Bicicle
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C'est intéressant ça, les techniques pour "décortiquer" sa pensée, ses réactions, et ses émotions face à  la tentation d'un shoot.

En ce moment, je m'intéresse à  la PNL pour d'autres raisons, mais je crois que ça s'appliquerait très bien à  notre cas ici, car son but est la recherche du "comment" et non du "pourquoi" des soucis. Le "pourquoi" étant du domaine de la psychologie (complémentaire avec la PNL à  mon avis).

Peut-être qu'aller voir un praticien PNL peut aider. Sinon, il y a en effet les psychologues comportementalistes qui sont sûrement très à  même de permettre d'y voir plus clair.

Car c'est dur d'être objectif avec soi même..

PS : Je recommande très vivement la lecture du Grand Livre de la PNL de Catherine Cudicio aux éditions Eyrolles. C'est un pavé certes, mais très intéressant..

Dernière modification par Bicicle (22 septembre 2011 à  06:35)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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prescripteur homme
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Boniour,
Je pense quez la methode évoquée par notre courgette masquée (Bonnie D)  relève de l'analyse fonctionnelle des TCC (Therapies Comportementales et Cognitives).
En bref il s'agit de reconnaitre la chaine des evenements qui menent au faux pas, et surtout leur aspect Comportemental et Cognitif = Ce quye tu fais, sans y penser le plus souvent, et les pensées "automatiques" qui favorisent la rechute (type = juste une conso et j'arrete apres). Le principe est de lutter sur chaque etape, par exemple remplacer le comportement de craving et de recherche par un coup de telephone, de reconnaitre les pensées automatiques et de les remplacer par d'autres (par exemple un petit coup et je ne sais pas m'arretr, donc ne commençons pas).
Je ne sais pas si les specialistes des TCC appprouveraient ma comparaison mais pense aux strategies que le petit diable de Micky (d'ailleurs c'est une citation d'Oscar Wilde) peut utiliser pour te tromper et pense que tu le contres à  chaque etape de sa demarche, si possible le plus tot possible mais si tu as raté les premieres etapes tu peux encore le contrer dans les dernieres.
Le pb est, comme tu le dis, que cela dure quelques secondes, d'ou l'utilité de faire trainer = ne pas avoir de dose prête à  côté, décider de telephoner avant de poursuivre etc..
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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bighorsse femme
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8506 messages
ouais..les comportementalistes et cognitivistes s'attaquent au "comment"..perso je pense que réduire les addictions à  des pensées automatiques, c'est faire court..dans le fond il s'agit de remplacer certains automatismes par d'autres
cela dit ça peut marcher pour certains; rien n'est jamais totalement à  exclure..

l angoisse est le vertige de la liberté

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Bicicle
Rat de laboratoire
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1701 messages
Salut Bighorse : le "pourquoi" est extrêmement intéressant à  connaître aussi : d'ailleurs on peut déjà  en avoir un début d'idée en réfléchissant un peu sur soi même (après, c'est au psy de démêler le reste si c'est trop emmêlé).

Mais parfois, il est très difficile de parvenir à  changer malgré la connaissance du "pourquoi", et par exemple, dans mon cas, je suis à  peu près sûre que la connaissance du "comment modifier certains comportements", serait sûrement un complément d'une utilité énorme pour réussir à  en finir avec les mauvaises habitudes.


Je sais pas si il existe des comportementalistes spécialisés dans le domaine des "toxicomanies "?

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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Bonnie D.
Courgette Masquée
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297 messages

prescripteur a écrit

[...] l'analyse fonctionnelle des TCC (Therapies Comportementales et Cognitives).
En bref il s'agit de reconnaitre la chaine des evenements qui menent au faux pas, et surtout leur aspect Comportemental et Cognitif = Ce quye tu fais, sans y penser le plus souvent, et les pensées "automatiques" qui favorisent la rechute

Merci Prescripteur, c'est la parfaite synthèse de ce qui restait coincé dans ma caboche!!! merci-1

Donc cette approche fait partie de " l'analyse fonctionnelle des TCC". Cette technique a un large champ d'action, c'est utilisé pour plein d'autre choses que la drogue (dans mon langage, c'est une technique pour décortiquer l'enchainement de nos idées, réactions : utile dans PLEIN de domaines).
Pour ce qui est de la rechute,  la psy ne n'avait pas nommé précisement cette méthode. Elle me parlait de "cercle vicieux", à  transformer en "cercle vertueux".
Sinon le terme important que j'avais oublié c'est les "Idées Automatiques" ( cf les étapes dans mon 1 post). C'est donc ces pensées quasi inconscientes qui ,"régissent" ton esprit, et font que tu continue a consommer alors que tu ne veux plus. Un espèce de mécanisme de protection, un automatisme que l'on peine a arreter.

Voila, tu es plus renseignée, cherche un pro des TCC, si ça t'intéresse... Le CMP qui m'a suivi (dans l'est), ils avaient monté un groupe test pour utiliser les TCC comme outil pour gérer les prises de risque, la rechute.

Dernière modification par Bonnie D. (25 septembre 2011 à  22:10)


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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
Aurélie :)
Je comprends que tu puisses mal vivre cette situation. Cette période de transition a duré plusieures années chez moi. Et meme maintenant, je sais que je ne suis pas à  l'abri d'une rechute.
L'héro, on sais quand on y rentre, rarement quand on va pouvoir en sortir. On a bien "profité", et fatalement, on se tape le revers de la médaille.
Chaque parcours est différent, donc je vais m'appuyer sur mon expérience pour tenter de te conseiller et j'espère te "remonter le moral".
Bon déja, comme ça été dit + haut, évites de trop culpabiliser même si tu as l'impression de décevoir. C'est pas facile a faire mais tu as déja l'air sur la bonne voie, cherches le pourquoi du comment plutôt que de te miner ("j'ai pas de volonté" et autres pensées jugeantes, ça ne fera que renforcer l'idée que tu n'y arrivera pas. Tout ça c'est du fantasme, alors quitte à  rever autant que ce soit positif). Tu mettras le temps qu'il te faudras, alors pas trop de pression... wink Je me doute que tu aimerais être sobre le + tot possible. Ça peut marcher les objectifs ("a partir de telle date, je prends plus rien"); mais dans d'autres cas il faut "régresser" plusieurs fois avant de se libérer de tout ça.
L'environnement a beaucoup joué pour moi. Tant que je suis restée dans le milieu, j'ai été incapable de rester clean plus d'un mois. Ca m'a fait très mal, j'ai du arreter de voir des personnes que j'aime vraiment, et aujourd'hui encore ça me remue. Malheureusement, avec eux j'étais incapable de tenir mes bonnes résolution. C'est triste, mais j'ai du l'accepter.

Pour réussir à  tourner la page, j'ai fait une post cure. Ca faisait longtemps qu'on me le proposait. Mais ça me branchait vraiment pas. C'est une fois sortie des conso que je suis partie, une fois que j'ai compris qu'il me fallait une cassure pour bien tourner la page. Je suis bien tombée, sur le bon etablissement, avec le  "bon" groupe de patients (je trouve que c'est une donnée importante, dans la réussite d'une cure). J'ai fait du sport, travaillé sur moi, remis en marche des projets... Ca m'a bcp servi.
En rentrant de la cure, j'ai fait une bonne déprime. Plus d'amis, plus de tissu social, pas encore d'activité... Gros passage à  vide, grande histoire d'amour avec ma TV. Heureusement, a cette epoque, je n'ai pas consommé. J'ai passé une année "tunnel", à  avancer, bosser, sans trop voir de récompense. C'etait gris, ça m'a semblé long.
Au bout d'un moment ça a enfin payé. J'ai trouvé un boulot qui me correspondait, et j'ai rencontré d'autres personnes. Rien de bien fantastique, mais ma vie n'est pas si désagréable que ça... Enfin je trouve :)
Le chemin est long, dur, mais une fois que tu as atteint ton but, tu retiens surtout tes réussites. Ca vaut le coup.

Tout ce déballage pour te dire que c'est pas simple, mais si c'est vraiment ce a quoi tu aspires, tiens le coup. Tu en es parfaitement capable, tu le mérites.
Alors multiplie les techniques, les béquilles pour arrêter. Donne toi le + de chances possibles. Autorise toi a ne pas reussir du premier coup, rien n'est définitif. Tu n'as pas réussi cette semaine, mais tout est possible pour la prochaine. Alors on ne se dénigre pas! :)

Je te souhaite du courage, de l'endurance et un petit peu de chance. Tiens nous au courant. Amicalement

Dernière modification par Bonnie D. (28 septembre 2011 à  16:58)


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prescripteur homme
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A Aurelie,
Evidemment dans un village faire des TCC sera difficile. Dans une certaine mesure on peut pratiquer chez soi. Je t'ai mis un texte sur les TCC dans l'angoisse qui donne des renseignements (applicables pour d'autres pbs).
Je crois que ce qui est important est de consacrer un temps defini tous les jours et de travailler sur les "pensées automatiques" en les remplaçant par des pensées positives.
Mais il faut aussi ne pas y penser tout le temps (ni aux TCC ni aux produits) et mettre en place d'autres centres d'interet. Habitant moi même dans un village je connais l'importance de chercher tes vite à  entrer dans la vie du village (ou si ce n'est pas possible d'un village voisin) = associations de village, activités etc..
Amicalement

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

http://www.notretemps.com/img/notretemp … _trans.gif «POUVOIR BIEN VIEILLIR AVEC UN HANDICAP », trimestriel GIPHV,  N°9. 07. 2006   

Editeur  : Henri Charcosset, E-Mail : charcohe@club-internet.fr                                                                             Site web : http://bien.vieillir.club.fr/index.htm



PHOBIES, ANXIETE, DEPRESSION…

Zoom sur les thérapies comportementales et cognitives.



Aude ALLAIRE et Agnès DUPERRIN, Notre Temps n° 428 – août 2005


De courte durée, elles évitent le recours systématique aux médicaments


Le succès des thérapies



         J´étais toujours sur la défensive. La moindre remarque prenait des proportions dramatiques. Mes relations avec mon fils de 19 ans étaient plus que tendues, se souvient Marc. Pour venir à  bout de ses troubles anxieux, son psychiatre lui a proposé une thérapie basée sur l´apprentissage de nouveaux comportements. « Même si tout n´est pas réglé, j´ai l´impression de mieux maîtriser mes émotions et mon anxiété. Lorsque je sens l´angoisse monter, je sais désormais repérer les tout premiers symptômes et j´arrive à  désamorcer la bombe ». C´est la même technique, appelée thérapie comportementale et cognitive (TCC), qui a permis à  Christine de maîtriser ses attaques de paniques. « J´ai consulté d´abord pour me débarrasser d´une phobie des guêpes et frelons qui me pourrissait la vie. Au bout de trois mois, cela a marché. Maintenant, j´applique la méthode pour contrôler mes crises d´angoisse ».



Les TCC ont pour objectif l´apprentissage d´un nouveau comportement destiné à  contrer un trouble psychique. « Lors de la première séance, nous vérifions que les troubles peuvent être traités par cette thérapie », explique le Dr Laurent Chneiweiss, psychiatre spécialiste des troubles anxieux. « A la deuxième rencontre, nous mettons en lumière les boucles de conditionnement qui expliquent le symptôme. Cela permet de prendre conscience que l´on peut penser et réagir autrement à  une situation donnée. En partant de situations vécues, de schémas, le lien étroit entre les émotions et les pensées est mis en évidence ». Une auto-observation quotidienne minutieuse permet de décortiquer avec le thérapeute les situations posant problème. « Chaque jour, je notais sur un calepin les situations dans lesquelles je m´étais senti mal à  l´aise, les troubles physiques, les pensées qui me traversaient l´esprit au moment de l´angoisse. J´étais à  la fois acteur et victime de mon trouble, et un observateur attentif à  toutes ses manifestations », raconte Pierre. Le thérapeute et le patient, partenaires indissociables, établissent alors une hiérarchie des situations, des moins angoissantes aux plus problématiques. Reste, au fil des semaines, à  affronter des questions de plus en plus difficiles. Grilles d´observation des comportements, échelles d´anxiété, exercices pratiques : la personne s´immunise progressivement et apprend à  se protéger. Cela va parfois très vite, la motivation est essentielle. « Les TCC demandent un grand investissement personnel : de 45 minutes à  une heure d´exercices quotidiens, notamment de relaxation, sont à  pratiquer chez soi », insiste le Dr Laurent Chneiweiss. La lecture d´ouvrages sur le sujet est conseillée pour progresser plus rapidement. Seul remède contre les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales peuvent aussi être proposées face à  d´autres troubles psychiques spécifiques : incapacité à  mettre le pied dans un ascenseur ou à  ouvrir la bouche chez le dentiste, peur du regard des autres, dépression, stress post-traumatique, troubles alimentaires (anorexie, boulimie), du sommeil, ou du contrôle (tics, tabagisme…), ou encore TOC, les troubles obsessionnels compulsifs, qui poussent à  répéter certains gestes à  l´infini.



Une réponse efficace et rapide

         En février 2004, une expertise collective de l´INSERM soulignait les performances de ces techniques et leurs résultats durables. La contre-offensive des psychanalystes, contestant ces résultats et regrettant le côté « dressage » des TCC, aboutit un an plus tard au retrait des conclusions de l´expertise du site Internet du ministère ! C´est dire si le sujet est sensible, dans un pays champion du monde de consommation de psychotropes.

         « Les thérapies cognitivo-comportementales ont pour objectif de se débarrasser du trouble, alors que la psychanalyse, qui cherche dans l´histoire du patient et ses expériences affectives les raisons des troubles, vise à  retrouver un équilibre de vie, que le trouble persiste ou non », résume le Dr Laurent Chneiweiss.

         Au-delà  des querelles d´école, on constate que les TCC, utilisées depuis plus de vingt ans dans les pays anglo-saxons et recommandées par l´Organisation mondiale de la santé, apportent une réponse efficace, rapide et interactive –trois valeurs fortes de notre époque- à  de nombreuses souffrances psychiques. Selon l´AFTCC, elles améliorent les TOC sept fois sur dix, les guérissent totalement dans 20 % des cas, traitent des phobies spécifiques neuf fois sur dix (peur de prendre l´avion, claustrophobie, etc.), la dépression, la dépendance à  l´alcool et les troubles alimentaires dans 60 % des cas (faisant part égale avec un traitement médicamenteux, dont elles permettent souvent de diminuer les doses) et aident au passage à  réussir un sevrage des benzodiazépines. D´où leur succès grandissant, notamment auprès des associations de patients.



Marcelle, 49 ans : Je me sentais sale en permanence

« J´ai souffert de TOC dès l´adolescence et jusqu´à  l´âge de 44 ans ! Ma vie était un véritable enfer. Je me sentais sale en permanence. Dès que je touchais un objet, il me fallait me laver. Mon thérapeute m´a proposé de faire des exercices : d´abord avec lui, puis toute seule. Par exemple : acheter une baguette de pain sous cellophane, la sortir de son emballage et la partager avec lui. Ou encore, ne pas me laver l´oreille après avoir utilisé le téléphone… Cela demande beaucoup de travail personnel. Comme un grand sportif, il faut s´entraîner tous les jours ! Il m´a fallu du courage, mais cela m´a sauvée. Ma petite chatte s´est révélée être une excellente « cothérapeute » : quand elle dort dans le linge propre ou qu´elle monte sur la table du salon, elle m´impose des exercices ô combien profitables… ».


Des thérapies bénéfiques à  tout âge
Le manque de thérapeutes formés limite l´accès à  ces traitements. « Les universités qui enseignent ces méthodes de soin se comptent sur les doigts de la main quand il en faudrait 40 ! » regrette Christophe Demonfaucon, président de l´AFTOC (Association de personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs), convaincu de tenir là  le traitement le plus effficace contre les TOC. « De nombreux malades ont pu reprendre pied dans la vie, sortir faire des courses, recevoir des amis… Autant d´actes jusque-là  impossibles pour eux, pris dans l´étau de leurs obsessions ». Autre avantage : les TCC peuvent être utilisées sans limite d´âge, ce qui rend de grands services en gérontologie, comme l´explique Annick Craignou, présidente de l´AFTCC et psychologue en gérontologie. « Une chute suivie d´une fracture est souvent traumatisante pour une personne âgée, qui est parfois tentée de ne plus quitter son fauteuil. Le recours aux TCC permet de retrouver une autonomie et facilite un retour à  domicile ». Sous l´œil attentif des soignants d´abord, puis progressivement seule, la personne apprend à  gérer son anxiété, à  se mettre debout, à  affronter l´espace… Autre application : le stress post-traumatique lié à  un accident de voiture ou à  une agression. « Les TCC sont dans ce cas vitales. Elles permettent de retrouver une qualité de vie, souvent en moins de deux à  trois mois », ajoute Annick Craignou.

Léontine, 89 ans : Sans les thérapeutes, je crois que je serais en fauteuil roulant !

« Il y a trois ans, j´ai été renversée par une voiture qui m´a roulé dessus en reculant. A l´hôpital, après plusieurs mois en réanimation, je me sentais fichue. Je voyais le danger partout, terrorisée par ce qui pourrait m´arriver si je retournais chez moi. J´étais très souvent en proie à  des crises de larmes malgré les encouragements des infirmières. Une psychologue est venue me voir deux fois par semaine. Elle m´a demandé de lui raconter l´accident. Au début, je m´arrêtais à  « J´allais faire mes courses… » et ma voix s´étranglait. Peu à  peu, j´ai réussi à  expliquer mon obsession de me voir mourir. Puis, j´ai accepté de faire de la rééducation. Pour mon retour à  la maison, la psychologue et l´ergothérapeute m´ont accompagnée. A trois, nous avons affronté la circulation. Aussitôt, j´ai appris à  marcher seule, loin devant elles. Aujourd´hui, je fais mes courses et ma cuisine. Sans elles, je crois que je serais en fauteuil roulant à  l´hôpital ! ».


A  lire

-         Psychologie de la peur, Dr Christophe André, éd. Odile Jacob, 2004, 21,90 €.

-         Maîtriser son trac, Drs Laurent Chneiweiss et Eric Tanneau, éd. Odile Jacob, mars 2003, 19,50 €.

-         Le guide psy, Valérie Lamour, éd. Marabout, mai 2005, 15 €.

-         Vaincre la panique et l´anxiété, John Illman, éd. Octopus/Hachette, 2005, 28,45 €.

-         Vaincre la dépression, John Ilman, même éd. 2005, même éd., 2005, 15 €.


Les  TTC  en pratique

Qui : Les TCC sont proposées par des psychiatres, des médecins généralistes, des psychologues… ayant suivi une formation spécifique. Pour trouver un thérapeute dans votre région :

• L´AFTCC : Association française de thérapie comportementale et cognitive. Elle propose les coordonnées de 800 thérapeutes. AFTCC : 100, rue de la Santé, 75674 Paris Cedex 14, www.aftcc.org, rubrique « contacts ».

• Les associations de patients : AFTOC, pour les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) (www.aftoc.fr.st), tél. O1 42 82 70 60.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Pour completer, un texte sur l'autotherapie apres TCC qui te donnera des pistes.
Amicalement

www.aspco.ch/fileadmin/user_upload/PDF/ … erapie.pdf

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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fraulein
Nouveau membre
Inscrit le 30 Sep 2011
12 messages
s'autoriser uniquement la bupré (pas en sub, la vraie bupré, le générique au gout bien pourri) et le taper seulement en trace, sans verre de coca ni de biere a coté pour faire passer le haut de coeur. faire huit traces avec un cacheton pour bien apprécier le gout de merde hyper ecoeurant et ne pas se mettre a coté d'un seau ou d'un évier pour éponger ta gerbe sur le parquet en punition.

Fraulein je bolen in jezen

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
ce qui fonctionne (parfois) avec les TOC ne s'applique pas forcément aux pensées liées au désir toxicomaniaque...et pour les TOC il s'avère que là  on ne tient pas compte du phénomène de "déplacement" qui fait qu'un symptome va s'exprimer ailleurs si on le chasse de là  où il s'exprime

l angoisse est le vertige de la liberté

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Aurélie, ce que tu fais est super.

Lis, et lis d'autres ouvrages traitant de ton propre problème car le toubib n'est qu'un outil, c'est nous qui nous soignons, d'autant plus que ton psy semble être un être humain qui réfléchit. 

La voie du TTC est vraiment bonne pour plein de gens. Elle nous permet de nous approprier le plus possible notre propre avancement ce qui le rend bien plus sensible et ancré.

Comprendre ses rechutes permet de les dédramatiser et on avance bien mieux quand on a ôté le côté affectif de nos efforts. 

Le TTC m'a apporté l'acceptation quasi complète de qui je suis, sans concessions, dépendances acceptées inclues et maîtrisées.
Et vivre ainsi, c'est vivre tout court en se sentant responsable enfin.

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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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