Yes We Can ....

.... Kill Again !!!

Et oui, Monsieur Barack Obama et la symbolique forte de voir une personne afro-américaine président des USA, a quoi cela aura servit si ce n'est rajouter 2 lignes sur les futur livres d'histoire ?

Car hier un autre afro-américain, un innocent, accusé injustement de la mort d'un policier, qui a attendu 20ans dans le couloir de la mort et qui était devenu lui un véritable symbole contre la peine de mort.

Je parle bien sur de Troy Davis et bien lui, monsieur Obama qu'avez vous fait pour lui !?

Qu'un Texan comme G.W Bush ne lise même pas son dossier ou ne regarde pas les milliers de reportage qui sont passé a la télévision américaine sur cet affaire, je dirai que c'est limite normal.

Mais vous, monsieur Obama n'aviez vous pas parler de jeter un oeil au traitement des cas "douteux" des personnes qui attendent sagement en criant leur innocence dans les couloir de la mort ?

SI vous l'aviez dit durant votre campagne.

Qui plus est, le sort réservé a un jeune homme qui suite au meurtre d'un policiers, se fait directement accuser, alors que son dossier est rempli d'incohérence, aurait pu vous pré-occuper.

Dans cette requête, les avocats insistent sur les éléments nouveaux exposés lors de l´audience de 2010 qui, selon eux, démontrent l´innocence de Troy Davis mais ont été écartés par le tribunal, qui s´est montré très partial à  son encontre. L´importance des rétractations de nombreux témoins oculaires à  charge, des pressions qu´ils avaient subies, le manque de preuve matérielle liant Davis au meurtre de l´agent de police MacPhail, la piste négligée indiquant Redd Coles comme principal suspect, tout cela se trouvait en grande partie balayé à  l´audience de Savannah. Pourtant la Cour Suprême l´avait trouvé suffisamment intéressant pour ordonner cette audience. A présent la défense de Troy Davis est encore consolidée par l´apport de nouveaux témoins dont Benjamin Gordon qui a déclaré sous serment avoir vu Redd Coles tuer l´agent MacPhail. Selon la défense, Troy Davis a démontré suffisamment son innocence pour rendre son exécution anti-constitutionnelle.

Et pourtant, malgré le rejet d'un ultime recours par la Cour suprême des Etats-Unis basé a Washington, la ou vous vivez monsieur Obama ou un coup de téléphone ne vous coute pas trop cher.

Vous n'avez rien fait !

Devant tout un pays, tout un monde qui vous demandai a demi mot de ne serai ce qu'ouvrir le dossier, vous ne l'avez pas fait !!!!

D'ailleurs, quand on regarde votre bilan Monsieur Obama, un air me viens en tête : parole, parole, parole ...

Des experts en politique l'ont déjà  dit et le dirons bien mieux que moi a la fin de votre mandat, vous n'êtes en rien différent de vos prédécesseurs !!

Pour ceux qui n'ont pas eu les infos :
http://www.google.fr/#sclient=psy-ab&am … mp;bih=889

J'avais vu un documentaire sur les condamnés a mort, leurs vie dans le couloir de la mort, et comment se passé les exécutions, des réactions d'anciens directeurs de prison.

Bref très instructif, et je me rappellerai toujours d'une chose, une chose qui revenais souvent dans la bouche d'ancien ou actuel président de prison US, ou des gardiens :

"Les condamnés quand ils prononcent leurs dernières paroles se montrent quasiment toujours très décu de la peine qu'ils ont pu faire aux proches de leurs victime ... Même ceux qui ont clamé souvent être innoncent ... en quelques sortes au porte de la mort, ils savaient qu'il n'était plus dans un tribunal a essayer de se défendre, alors il baissé leur garde et beaucoup avoué leur crime."

(c'est pas du mot a mot, mais presque).

Et bien Troy Davis, même a sa dernière parole a continuer de clamer son innocence !!

Selon des témoins qui se sont adressés à  la presse après l'exécution, Troy Davis, 42 ans, a proclamé à  nouveau son innocence dans ses dernières paroles.
"L'incident dans lequel le policier a trouvé la mort en 1989 n'était pas de ma faute, je n'avais pas d'arme", a-t-il déclaré, selon une journaliste locale qui a assisté à  l'exécution.

"A ceux qui s'apprêtent à  m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse", a-t-il ajouté, selon la même source.

Autre sources :

"L'incident de cette nuit-là  n'était pas ma faute. Je n'étais pas armé.  "J'étais innocent. Je n'avais pas tué votre fils".
Tout ce que je peux encore demander... c'est que vous enquêtiez encore pour connaître enfin la vérité".
Troy Davis a alors demandé à  sa famille de "continuer de mener le combat" après son exécution afin de l'innocenter. Il a enfin demandé à  Dieu de pardonner ceux qui s'apprêtaient à  lui enlever la vie.

Et Obama lui ses paroles (enfin son conseiller ...) :

Obama annonce qu'il n'interviendra pas

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a de son côté indiqué dans la soirée dans un courriel qu'"il ne relevait pas du président des Etats-Unis de peser sur des affaires spécifiques comme celle-ci, qui est une procédure d'Etat fédéré".

R.I.P Troy Davis, la justice américaine et les beau discours d'Obama.