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Dernière modification par synchro (10 octobre 2011 à 18:22)
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Dernière modification par synchro (10 octobre 2011 à 23:04)
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et que tends que j ai pas la main glacée et bleue c'est que c'est pas trop trop grave...
Enfin, n'exagère pas trop non plus hein : je veux bien te soutenir mais pas t'encourager non plus... Il ne s'agit pas d'avoir un moignon au poignet pour se dire "tiens, il était peut-être temps de réagir".
Tu peux shooter en veineux ailleurs que dans ce bras là si tu ne peux pas t'empêcher d'arrêter. Mais il faut absolument arrêter l'artériel là .
Sauf si tu veux courir de très gros risques et compromettre ton avenir. A un moment, il ne faut pas céder à la déprime/dépression ou aux idées noires genre "de toute façon c'est déjà foutu, je suis camé jusqu'à la moelle, mes veines sont foutues, alors un shoot de plus ou de moins..".
Il n'est jamais trop tard comme le disait Bighorse dans un autre sujet "rien n'est irréversible en matière de toxicomanie" : je n'irais pas jusque là , mais j'irais jusqu'à dire que tout est réversible tant que ça n'est pas irréversible lol.
Donc, clairement lâcher le shoot en artériel.
Et puis, tu dis que la seringue a été là pour toi quand tu allais mal, contrairement aux petite copines : ce n'est pas le rôle des petite copine d'être là pour toi quand tu vas mal... Elles sont là un temps seulement, mais ce type d'amour ne dure pas. Le véritable amour, en principe et quand on a la chance d'en avoir un, c'est celui d'une mère ou d'un père : eux ne te quittent pas pour un autre.
J'avais cru lire que tes parents sont là pour toi puisque tu vas chez eux de temps en temps : c'est là un beau début de soutien auquel se rattacher déjà .
La seringue c'est juste un morceau de plastique industriel... Un contenant vide et sans âme..
Ce serait con de risquer une main ou un bras, ou ta vie pour un shoot qui n'est même pas plaisant. Car il faut arrêter de se mentir : c'est juste rassurant un shoot, mais ça n'est plus plaisant passé tant d'années. C'est une habitude qui rassure et donne un peu confiance : un rituel auquel se rattacher. Mais ce n'est plus un plaisir. C'est même le contraire : difficile de trouver une veine, charcutage, douleurs, etc.
Au final, c'est plus une mutilation qu'autre chose : donc si on le voit comme ça, peut-être que l'arrêter/diminuer doucement un temps devient envisageable.
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synchro a écrit
Je déprime si je ne peux plus shooter quel but à ma vie? que faire de ces longues journées? C'est le seul réconfort qui marchait à chaque fois...
La messe est dite. Je ne veux pas rivaliser en écriture avec toi Synchro, mais tu fais un peu trop dans le pathétique ! Tu peux :
- Aider aux "restos du coeur" ça va bientôt commencer
- Faire les courses de petits vieux pauvres
- Faire aussi leur ménage
- Faire n'importe quoi qui te permette de sortir du MOI-JE dans lequel tu te plains.
- Faire du macramé dans le Vercors en dernière position.
Excuses l'absence de gants de mon message, mais je trouve que depuis le temps, tu pousses loin loin loin le jeu de la victime. Si tu ouvrais un jour les yeux en réalisant le nombre monstrueux de personnes vivantes qui t'entourent, cela te permettrait de sortir du cercle dans lequel tu patauges.
Depuis que je suis modérateur sur ce forum, je crois bien que je t'ai foutu une paix royale, refusant de prendre parti dans des histoires qui ne me regardaient pas. Donc, ne vois en mes écrit rien de personnel ou d'affectif, j'aurais écrit la même chose à toute autre personne au vu de ces phrases si "cliché".
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Dernière modification par Bonnie D. (11 octobre 2011 à 15:52)
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Dernière modification par synchro (11 octobre 2011 à 17:48)
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Dernière modification par Bonnie D. (11 octobre 2011 à 17:57)
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Dernière modification par synchro (11 octobre 2011 à 17:58)
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synchro a écrit
Je déprime si je ne peux plus shooter quel but à ma vie? que faire de ces longues journées?
JE le dis cash quand je me trouve une copine: "je ne t aimerai jamais autant que ma shooteuse" ou "je me shooterai jusqu à la mort sauf si c'est le shoot qui me tue"...
Mais je préfére crever plutot qu arreter de me défoncer, la défonce a toujours été là quand je n allais pas bien contrairement aux tas de petites copines que j ai eu, seul la shooteuse est allée scrutée au plus profond de moi même pour en retirer de quoi me faire repartir comme un soldat à la guerre...
J crois que je tape une légére depression là enfin il y a de quoi je pense..
synchro a écrit
@filou: pas besoins de prendre .Mzais oui je suis peut etre le cliché du tox mais où est le probleme? J assume
Et puis merde NO FUTURE!!!
Tu trouves peut etre mes phrases clichés mais c'est ce que je pense au plus profond de mon être, pourtant je sais que tout ce que je prends la peine de faire bien je le réussis mais j ai pas envie.. Comme je l ai déjà dit dans un autre topic, quelque part j'existe au travers de cette consommation.. Oui je suis le cliché du tox, j en suis ni fier ni honteux C'est mon probleme je suis trop dans le plaisir du moment présent
Je répondais surtout a ces passages la.
En fait je trouve ça flippant cette façon de catégoriser les autres et soi meme. Ce besoin de tout faire rentrer dans des cases.
Pour moi, un bourgeois n'est pas qu'un bougeois, un handicapé n'est pas qu'un handicapé, un sdf n'est pas qu'un clochard...
C'est un peu ce que je reproche aux "mouvements" dans certains aspects.
Ex: un mec qui écoute du punk et se définit comme un punk.
Un mec qui va souvent en teuf et se définit comme un teuffeur.
Ben, non ils ne sont pas que ça, il ont un nom, un age, une vie... Qui ne se résume pas en un mot.
Souvent ces mouvements pronent la liberté, l'indépendance. Pourtant il y a un besoin d'appartenance ,de se rattacher à une identité créée de toute pièce. Et les gens rentrent dans ce moule. Ca fait pas trop indépendance d'esprit, ça...
Voila a quoi me fait penser ton rapport a la drogue. Bien sur que t'adores ça, mais c'est un peu "unifocal" comme vision.
***
Edit: Quand je parle confiance en soi, c'est pas devenir mégalo, méprisant et se sentir au dessus de tout le monde. Mais si tu ne crois pas en toi, ya pas grand monde qui viendra le faire a ta place.
Longtemps je me suis trouvée nulle, je dévaluais tout ce que je faisais (et ca m'arrive tjr un peu), et tant que je fonctionnais comme ça, j'avais du mal a avancer. Maintenant, j'essaye d'etre fiere de moi, meme si c'est pas fantastique : je suis a l'heure à mon rdv, ouaiiiis! J'ai dégoté un fauteuil dans la rue, ouaiiis! La fumée de ma clope fait des ronds, ouaiiis, fais péter le champagne!!!
Bon ca parait ridicule. Mais je vois notre monde avec un oeil critique et c'est pas réjouissant. Alors si je garde pas un regard bienveillant, de la joie de vivre et de la confiance en moi... Ben j'arrive pas à vivre (bien)
Comment ça, j'ai l'air d'une godiche illuminée?!?!
Dernière modification par Bonnie D. (11 octobre 2011 à 20:56)
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Dernière modification par synchro (13 octobre 2011 à 11:22)
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