grossesse et methadone besoin de réponse

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mtd62
Nouveau Psycho
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bonjour a tous

je viens de decouvrir votre forum ou j'ai l'impression que je ne serais pas jugé comme sur d'autre forum.......

je vais commencer par me présenté rapidement
j'ai 23ans , j'ai commencé l'heroine (en fumette ) a 16ans , depuis 3ans je suis methadone et je n'ai plus jamais consommé d'heroine depuis cette date j'ai démarré mon sevrage methadone a 90 mg en fiole desormais je suis a 6mg en gelule et je suis enceinte de 8mois

je cherche des temoignages de femmes qui ont vecu leur grossesse sous methadone car je me pose des questions

pour commencer si mon bébé a besoin d'un sevrage comment l'équipe medical sait combien mettre de morphine a bébé??? a l'aide du prise de sang ???(en regardant combien de methadone bébé a dans le sang peut-etre......)
au debut il refusait que j'allaite et apres avoir rencontré divers medecin on a conclut que vu mon dosage assez bas il serais plus judicieux que j'allaite de façon a faire sevrage "naturel"
que pensez vous de cette idée? est ce judicieux? je pose la questions car l'addictologue de la maternité lui dit que c'est n'importe quoi car en allaitant je vais continuer a transmettre de la metha a bébé alors qu'a la morphine bébé serais sevré totalment plus vite.......

j'ai une autre questions qi m'embéte vraiment beaucoup
jai vraiment honte de dire ça......mais quand j'ai arrété l'heroine pour "m'aider" j'ai concommé du cannabis et pendant ma grossesse j'ai continué a petite quantité , pas tout les jours (mais bon presque.......)a raison d'une dizaine de taf par jour en moyenne.......
qu'elle sont les risques pour bébé?
actuelment au echo tout va bien un bon poid ect......
vont -il voir a la maternité que j'ai fumé? si oui peut-on me retiré mon bébé a la naissance?
je ne fume pas de cigarette ni boit d'alcool (je sais la metha c bien assez)

une maman tres inquiéte.....honteuse.....qui a besoin de réponse franche.....témoignage.....et pas de jugement.....je suis consiente que j'aurais dus attendre la fin de mon sevrage metadone mais j'ai consulté divers doct,addictlogue qui m'ont dit qu'il n'y avais pas de soucis a ce que je fasse un bébé.....aujourdhui je me dis que j'ai fait passer mon desir d'etre mére avant mon bébé et j'ai peur de m'en vouloir a vie.......

merci a tous ce qui me répondront
a bientot

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Bonsoir Mtd62 et bienvenue parmi nous salut
Tu as frappé à  la bonne porte ici, personne ne te jugera, sois en sûre.

Je suis enceinte moi aussi, de 8 mois et demi, et sous métha (70mg/j). Et moi aussi j'aurai préféré être sevrée totalement avant de me lancer dans la maternité.
Mais on ne fait pas toujours comme on veut.
Je culpabilisais beaucoup, mais les professionnels qui m'entourent m'ont aidé à  passer ce cap. Malheureusement, tu n'as pas vraiment l'air aidé de ce côté là  sad

Je peux déjà  répondre à  quelques unes de tes questions avec ce que j'ai appris de l'équipe qui s'occupe de moi.
Tout d'abord, ma gynéco m'a dit que la plupart des bébés nés de mères en traitement métha n'avaient pas besoin de sevrage à  la naissance. Environ 3 enfants sur 4 n'en n'ont pas besoin.

Sache également que le sevrage du nourrisson ne dépend en rien de ton dosage.
Comme je l'ai déjà  écrit quelque part, je connais une mère qui était à  100mg de métha et dont la petite fille n'a pas eu besoin de sevrage.
A côté de ça, une autre mère que je connais était à  20mg, et son fils a eu besoin d'un léger séjour en néonat. Mais il va très bien maintenant.
Je vois pas mal de "bébés métha" au CSST que je fréquente, et ils se portent tous très bien :)

Autre chose, tu peux tout à  fait allaiter, c'est même conseillé pour le sevrage (en tout cas, chez moi on m'y encourage)
L'enfant a déjà  besoin de beaucoup de contact en temps normal, mais encore plus dans ce cas là . Ce sont des enfants qui ont besoin d'être énormément rassurés, et l'allaitement est un moment privilégié entre la maman et le bébé, qui se sent protégé.
Même avec un gros dosage de métha, l'allaitement ne pose pas de problème, bien au contraire.

Je me disais "oui mais si le sevrage n'est pas nécessaire alors que je souhaite allaiter, je ne pourrai pas du coup?"
On m'a répondu que le dose de métha qui passe dans le lait maternel est tellement infime que je pourrai allaiter, sevrage ou pas. Il y a tellement de bénéfices pour le bébé dans le lait maternel (comparé au peu de métha absorbée), que ce serait dommage de s'en priver.

Pour savoir si l'enfant a besoin de sevrage, on effectue un test, appelé Echelle de Finnegan.
On évalue, enfin l'équipe médicale évalue le nourrisson d'après plusieurs critères, elle donne des notes, et suivant le résultat obtenu, elle décide d'un sevrage ou pas.
Tu trouveras 'L"échelle de Finnegan" dans la rubrique où nous sommes: "Paroles de Femmes".
Elle est épinglée dans le haut de la liste, tu devrais trouver facilement wink

En tout cas, ne te culpabilise pas outre mesure, même s'il y a besoin d'un sevrage léger à  la naissance. On commence a bien maîtriser la chose médicalement, tu sais.
Et comme je te disais, les "bébés métha" que je connais sont aussi beaux et aussi vivants que les autres.

Alors tu me jettes cette culpabilité aux chiottes, et tu attends l'arrivée de bébé en te disant que tu es une toute aussi bonne mère que n'importe quelle autre femme.

Voilà , j'espère avoir répondu à  quelques unes de tes interrogations. D'autres que moi viendront témoigner aussi.
En tout cas, encore bienvenue, et n'hésites pas si tu as d'autres questions, le forum est là  pour ça, aucune question n'est idiote ou inutile, n'aies pas peur de demander.

A bientôt :)

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bonjour,

vraiment un grand merci pour ta réponse
c'est fou je suis enceinte de 8mois (avec col ouvert, bm partit) et personne n'as jugé utile de me parler de ce test "echelle de finegan" je n'avais jamais entendu parler de ça!!! je viens de le lire et franchement je suis tres contente d'enfin savoir comment ça se passe (en espérant que le pédiatre va proceder de cette façon!!)
l'équipe qui me suis et tres bien pour le moment aucun jugement ( ce qui est rare en millieu medical , j'ai eu deux opérations ou ça c'est mal passé.....on as refusé de me donner mon traitement.....jugé ect....) dans cette maternité ce n'est pas le cas mais par contre personne ne me parle de m'ont traitement la seul réponse que j'ai des sage femmes ou gyneco sait "pour ,nous ça change seul les pédiatres seront embéter a la naissance de votre fille"
je pense qu'il ne sevent pas trop comment ça se passe....j'ai du me battre poir avoir l'accord de l'allaitement et encore j'ai peur de tomber sur un pédiatre qui me le refuseras a la naissance je suis pas tres sereine!!

j'essaye de ne pas culpabiliser mais plus ça approche plus j'ai peur , la peur d'etre jugé , peur que l'on me prenne ma fille
si la puc doit rester 15jours voir 1mois a l'hopital comment l'expliquer a la famille de mon conjoint qui n'est pas au courant......aux amis......qu'elle escuse trouver.....et comment mon homme va reagir si elle doit etre sevrer....on as pris la desition a deux de cette grossesse mais ne rique t-il pas de le regretter si il voit bébé en mauvaise santé .......plein de questions en tête(je suis nature angoissé et pésimiste lol)

en tout cas merci pour ton témoignage et bonne fin de grossesse

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
Salut Mtd!

tout d'abord félicitation à  la future maman wink

tu sais, c'est TA grossesse, si tu as envie d'allaiter, allaite! c'est toi la maman, essaie de te fier à  ton instinct. toi, que crois-tu etre le mieux?
mais pour donner mon avis je te dirai d'allaiter! je pense que c'est mieux que de refiler de la morphine à  bébé. d'autant plus que ton dosage de métha est faible. tu verras bien par rapport aux tests qu'ils feront sur ton petit bout.
je n'ai pas pris de métha enceinte... malheureusement je tapais encore de la p. alors si toi tu culpabilise avec tes 6mg de métha, tu peux  imaginer sans problème la culpabilité qui me rongeait.

en revanche j'ai fumé du shit durant ma 1ere grossesse. et le peronnel soignant ne s'est aperçu de rien. il n'y a eu aucun problème pour le bébé.

en France on ne retire pas les bébés de mamans toxicomanes ou fumeuses de petards! enfin peut etre que ça arrive m'enfin j'en connais pas.

le pricipal c'est d'etre heureuse! profite de ta grossesse, tu n'en viveras pas 50! mais t'inquiète, je sais ce que c'est que de se poser des questions. mais nous, on s'en pose encore plus que les autres femmes.
dé-cul-pa-bi-li-se!!! la culpabilité ça sert à  rien à  part se faire du mauvais sang... et le mauvais sang c'est pas bon pour bébé.

la naissance approche alors concentre toi sur la préparation des petits bodys, des petits pyjamas, fais ta valise pour la mat'... ça c'est le bon coté! et surtout repose toi, profite du temps qu'il te reste avant la naissance pour te relaxer... savoure ces derniers instants de paix!

bon bébé!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
Bonjour les Môman! Et bienvenue Mtd62!
Je ne suis pas mère, donc j'interviens juste comme ça.

Déja Mtd, destresse, comme dit Naxa. C'est bien que tu ais trouvé ce forum avant d'accoucher. Le pire, c'est le manque d'information.
Tu déboules à  l'hosto rongée par la culpabilité, et tu n'as plus qu'à  te laisser mener par les "hommes en blanc". Non! Tu dois connaitre tes droits et ce qui est possible pour les femmes dans ton cas. Je te conseille de te rencarder un max. Comme ça, si un soignant cherche à  t'imposer une marche a suivre, tu pourras répliquer et expliquer clairement ce que tu veux. J'ai l'impression qu'on ne te traite pas de la meme façon, selon que tu sois paumée ou appeurée / et que tu t'investisses dans le parcours de soin et que tu prennes "ton destin en main".
Malheureusement ce n'est pas donné à  tout le monde : il faut avoir accès aux informations (et comme on dit, l'info c'est le pouvoir) et avoir suffisement confiance en soi pour imposer ses choix.
Il faut s'enlever de la tête le "il vont m'enlever mon bébé". Bien sur ça arrive, mais si tu n'as pas l'ASE ou autre sur le dos, ya pas de raison! On est dans un pays libre et meme en matière de santé, c'est à  nous d'avoir le dernier mot.

Bien à  vous, et tenez nous au courant...

Pleine de bonne volonté et de conneries....
[ Mais âmes sensibles, s'abstenir... Je suis un vrai serpent!
Pssss, psssss... : Je danse comme un cobra. surpris ]

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour, je suis medecin en centre de Soins et je vais essayer de repondre à  tes questions.

1) le sevrage chez le bébé n'est pas obligatoire. Pour le tester les pediatres observent le comportement du bébé et donnent s'il le faut de petites doses de morphine.
2) Si ton addictologue consultait les bons ouvrages il saurait que les experts recommandent l'allaitement maternel qui apporte des doses minimes de Methadone et permet de diminuer le risque du sevrage chez le bébé.
3) Je ne crois pas qu'il ait été démontré un risque specifiques avec le cannabis, au dela de la fumée (et du CO) comme pour le tabac.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Quelques articles à  l'appui de mes dires (si l'addictologue n'y croit pas)
http://www.lllfrance.org/Dossiers-de-l- … ement.html
http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=474
http://www.chu-sainte-justine.org/Accue … LLES=52571

nb= il est dit que l'allaitement n'est pas capable de supprimer le syndrome de sevrage du bébé, ce qui est vrai, mais il semble que cela le rende quand même moins frequent.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
Modérateur
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12147 messages
ou si elle prefere en anglais et avec des references internationalement reconnues Amicalement

Methadone Maintenance and Breastfeeding in the Neonatal Period

   1. Lauren M. Jansson, MDa,
   2. Robin Choo, PhDb,c,
   3. Martha L. Velez, MDa,
   4. Cheryl Harrow, RNC, MS, CRNP, IBCLC, RLCd,
   5. Jennifer R. Schroeder, PhDe,
   6. Diaa M. Shakleya, PhDb,
   7. Marilyn A. Huestis, PhDb

+ Author Affiliations

   1.
      aDepartment of Pediatrics, Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, Maryland
   2.
      bChemistry and Drug Metabolism Section
   3.
      eOffice of the Clinical Director, Intramural Research Program, National Institute on Drug Abuse, Baltimore, Maryland
   4.
      cDivision of Natural Sciences, University of Pittsburgh, Titusville, Pennsylvania
   5.
      dDivision of Neonatology, Johns Hopkins Bayview Medical Center, Baltimore, Maryland

Abstract

OBJECTIVE. In a sample of methadone-maintained breastfeeding women and a matched group of formula-feeding women, this study evaluated concentrations of methadone in breast milk among breastfeeding women and concentrations of methadone in maternal and infant plasma in both groups.

METHODS. Eight methadone-maintained (dose: 50–105 mg/day), lactating women provided blood and breast milk specimens on days 1, 2, 3, 4, 14, and 30 after delivery, at the times of trough and peak maternal methadone levels. Paired specimens of foremilk and hindmilk were obtained at each sampling time. Eight matched formula-feeding subjects provided blood samples on the same days. Infant blood samples for both groups were obtained on day 14. Urine toxicological screening between 36 weeks of gestation and 30 days after the birth confirmed that subjects were not using illicit substances in the perinatal period.

RESULTS. Concentrations of methadone in breast milk were low (range: 21.0–462.0 ng/mL) and not related to maternal dose. There was a significant increase in methadone concentrations in breast milk over time for all 4 sampling times. Concentrations of methadone in maternal plasma were not different between groups and were unrelated to maternal dose. Concentrations of methadone in infant plasma were low (range: 2.2–8.1 ng/mL) in all samples. Infants in both groups underwent neurobehavioral assessments on days 3, 14, and 30; there were no significant effects of breastfeeding on neurobehavioral outcomes. Fewer infants in the breastfed group required pharmacotherapy for neonatal abstinence syndrome, but this was not a statistically significant finding.

CONCLUSION. Results contribute to the recommendation of breastfeeding for methadone-maintained women.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Merci pour ces précisions Prescripteur wink

mtd62 a écrit

j'essaye de ne pas culpabiliser mais plus ça approche plus j'ai peur , la peur d'etre jugé , peur que l'on me prenne ma fille
si la puc doit rester 15jours voir 1mois a l'hopital comment l'expliquer a la famille de mon conjoint qui n'est pas au courant......aux amis......qu'elle escuse trouver.....et comment mon homme va reagir si elle doit etre sevrer....on as pris la desition a deux de cette grossesse mais ne rique t-il pas de le regretter si il voit bébé en mauvaise santé .......plein de questions en tête(je suis nature angoissé et pésimiste lol)

T'as pas encore jeté ta culpabilité aux chiottes?? Fais le! wink
Tu n'as vraiment pas à  culpabiliser. On ne fait pas toujours comme on veut dans la vie.

Et si jamais tu te sens jugée, ne te laisse pas faire!!
Tu es en traitement métha, c'est pas de la came que tu refiles à  ton bébé, faut faire la différence.
Alors les gens qui jugent ceux qui essaient de s'en sortir, faut les calmer.

Saches qu'on ne pourra pas te retirer ta puce comme ça, sous prétexte que tu es en traitement métha, sois rassurée. Surtout avec le chemin que tu as parcouru en si peu de temps niveau dosage.
J'avais cette crainte moi aussi en début de grossesse, et l'équipe qui s'occupe de moi m'a garanti qu'on ne retire pas la garde d'un bébé pour ce motif uniquement.

Pour ce qui est de la belle famille et des gens qui passeront te voir à  la mater, explique bien aux professionnels qui s'occuperont de toi qu'il ne faut pas t'amener ton traitement quand il y a du monde avec toi. Ils sont tenus au secret professionnel et doivent respecter ton désir.

Et si jamais ta puce a besoin d'un sevrage, tu peux dire à  ta famille que ta fille assimile mal le fer et qu'elle doit rester un peu plus longtemps en observation.
C'est ce qu'on a convenu de raconter à  ma belle famille avec ma gynéco.

Quant à  ton copain, il a décidé de faire un enfant avec toi, en connaissance de cause, alors ce serait quand même un comble qu'il te reproche un sevrage éventuel du bébé.
Explique lui que tu as besoin de te sentir soutenue dans cette épreuve, que vous devez faire front ensemble, pour la ptite!

mtd62 a écrit

j'ai du me battre pour avoir l'accord de l'allaitement et encore j'ai peur de tomber sur un pédiatre qui me le refuseras a la naissance je suis pas tres sereine!!

Euh surpris
Le pédiatre n'a rien à  t'interdire du tout!!
C'est toi et toi seule qui décide si oui ou non tu souhaites allaiter.
Ne te laisse surtout pas faire si tu tombes sur un con de ce genre.
Prescripteur a confirmé ce qu'on m'avait déjà  dit: l'allaitement ne peut être qu'un plus pour ton bébé, sevrage ou pas.
Donc si tu veux allaiter, tu le fais, c'est ton choix, ta fille. wink

Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas. On est là  si tu as d'autres questions, ou juste besoin de parler.
Bonne fin de grossesse à  toi aussi.

A bientôt salut


Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages

Naxalythe a écrit

Salut Mtd!

tout d'abord félicitation à  la future maman wink


en revanche j'ai fumé du shit durant ma 1ere grossesse. et le peronnel soignant ne s'est aperçu de rien. il n'y a eu aucun problème pour le bébé.

en France on ne retire pas les bébés de mamans toxicomanes ou fumeuses de petards! enfin peut etre que ça arrive m'enfin j'en connais pas.

bon bébé!

merci beaucoup a toi pour ton message qui me rassure, pour la methadone on m'asassuré que l'on ne me retirer pas ma fille , mais pour le cannabis.....je ne m'en suis pas vanté.........

merci beaucoup a PRESCRIPTEUR pour vos messages smile
malheuresement ce n'est plus mon addictologue qui me suit , elle est en fin de carriére et tres malade donc en arrét maladie jusqu'a la retraite je me suis donc orienté vers l'addictologue de ma maternité qui franchement est un pauvre nul, il a insinué que je ne prenais pas mon traitement comme il le fallait.....ce qui est faux....que je ne devais pas allaiter ect.....
c'est le pediatre de la maternité qui a consulté un des liens que vous m'avez mis (crat) et qui m'as dit que je pouvais allaiter:)


merci beaucoup a shaolin
c'est appréciable de parler avec des gens qui sont passé par la
super cette idée de parler de manque de fer , je vais opter pour ça au cas ou j'aurais besoin "d'escuse"
pour mon homme c'est moi qui m'inquiéte j'ai peur qui ne réalise pas ce que ça engendre mais en tout cas il est d'un grand soutien
en tout cas decision prise j'allaite:)

merci a tous pour vos réponse vraiment :)

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clemz
terrien
Inscrit le 28 Feb 2011
812 messages
juste pour dire bienvenu d'abord, mais aussi que je trouve sa bien beau et touchant cette petite conversation.. pi intéressante aussi,
voilou, je te souhaite de prendre du bonheur plein la tronche et que sa dure et perdure jusqu'à .. fiou!.., longtemps, toultemps, genre cent ans.. voire même mille ans. wink
allé bouille.

Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bravo
merci beaucoup pour ton message clemz
et vraiment ravie d'avoir trouvé ce forum
j'aurais aimé tomber sur vous avant :)
en 1 jour j'ai deja beaucoup apris
salut

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bonsoir a tous

est ce que quelqu'un serais me dire quel sont les risques connut que cause une consommation de methadone et ou de cannabis sur le bébé mis a part le sevrage

merci a tous
salut

Dernière modification par mtd62 (23 octobre 2011 à  02:52)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A priori pas grand chose (voir article joint). Amicalement


Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
Prévention des risques fœtaux : toxicomanie et grossesse
(item 20)
Objectifs
Donner une information sur les risques liés à  l'usage des drogues.
Introduction
Les problèmes posés par l'enfant de mère toxicomane sont médicaux, psychosociaux et éducatifs. Bien
qu'on ne sache pas précisément quels sont les effets à  long terme de la toxicomanie maternelle et quelle est
la meilleure façon de les prévenir et de les traiter, il paraît clair que l'organisation de soins prénatals pour
les femmes toxicomanes améliore la morbidité néonatale et le devenir à  long terme.
La grossesse d'une femme toxicomane est une grossesse à  haut risque qui nécessite une surveillance
obstétricale, une compréhension de la toxicomanie et un soutien psychosocial.
La grossesse chez la toxicomane est une pathologie et doit être traitée comme toute autre pathologie
obstétricale.
La toxicomanie en cours de grossesse est devenu un phénomène inquiétant par :
• la fréquence des poly-intoxications (drogue(s) + tabac + alcool),
• la fréquence de l'utilisation conjointe des benzodiazépines,
• sa liaison avec l'infection HIV, et les hépatites B et C,
• la précarité sociale, l'insécurité psychologique et le manque de suivi médical.
Les principales drogues qui sont actuellement utilisées en France sont essentiellement le cannabis,
l'héroïne, plus rarement la cocaïne et les stimulants psychiques. Mentionnons les drogues licites vendues
sous le contrôle de l'état, telles que le tabac et l'alcool et les drogues licites sur prescriptions médicales qui
peuvent elles-mêmes être falsifiées, détournées de leur usage thérapeutique.
I. Quelles sont les conséquences de la dépendance aux opiacés ?
Toxicomanie aux opiacés :
Les produits rencontrés sont l'héroïne (en intra-veineux ou en "snif"), la méthadone, la morphine, la
buprénorphine ( Subutex®)
Tous les opioïdes ( la méthadone étant le plus étudiée) franchissent le placenta librement.
Après administration IV à  la mère, on retrouve 60 % du taux maternel dans le sang du cordon.
Nous prendrons comme exemple l'addiction à  l'héroïne qui pose pour l'enfant 4 problèmes :
• Les conséquences médicales maternelles,
• Le risque foetal,
• Le syndrome de sevrage du nouveau-né dans les premiers jours de vie,
• L'incertitude du devenir du nouveau-né dans un contexte familial et social souvent défavorable.
1) les complications maternelles
-168-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
Elles sont dues:
A l'usage d'un matériel d'injection non stérile : ce sont les complications infectieuses : germes banals
(thrombophlébites, endocardites, abcés osseux etc...), hépatites B, C, HIV. Les sérologies HIV et des
l'hépatite B et C doivent être systématiques car il existe des mesures prophylactiques pour l'une et l'autre
de ces maladies (AZT chez la mère pour la première, vaccin et sérothérapie chez le nouveau-né pour l'Ag
Hbs). La vente libre des seringues a diminué cette incidence, mais pour ce qui est de l'infection HIV, les
toxicomanes femmes sont surtout contaminées par leur partenaire souvent toxicomane. La prévalence de
l'infection HCV chez les toxicomanes héroïnomanes est de l'ordre de 60 à  70 %. La co-infection HIV-
HCV n'est pas rare et aggrave encore le risque de transmission materno-foetale du virus HIV,
Au mode de vie marginal, à  la prostitution, à  l'éclatement de la cellule familiale, eux même entrainés par
la dépendance à  la drogue.
2) Les conséquences obstétricales
Le suivi de la grossesse est souvent "minimaliste" en raison de :
- la découverte tardive de la grossesse (aménorrhée fréquente => diagnostic de grossesse tardif au 4ème ou
5ème mois),
- et du comportement de la toxicomane (elle se plie mal aux contraintes des visites programmées, effet de
la pauvreté, du peu de considération pour sa propre santé et de l'indifférence pour tout ce qui n'est pas la
drogue).
Les risques obstétricaux sont majeurs
- Avortements spontanés: plus fréquents, entre 15 à  30 % selon les séries.
- Accouchements prématurés :
* fréquence entre 20 et 56 % (N : 20-25%).
* en rapport avec le mode de vie, le manque de suivi et le rôle direct du produit ou plutôt de son
manque : irritabilité utérine due aux épisodes de sevrage "à  minima" lié à  l'apport irrégulier de la
drogue.
- Retard de croissance :
* entre 25 et 30 % (N: 10 %),
* lié au tabagisme associé, le mode de vie, la malnutrition, et aussi le rôle direct de l'héroïne.
- Souffrance foetale :
* L'alternance intoxication-sevrage est ressentie comme un stress par le foetus. Le sevrage intra-
utérin est un stress sévère pour le foetus comme en témoigne l'augmentation des catécholamines
dans le LA, l'émission de méconium, et parfois la mort foetale.
* Un sevrage à  l'héroïne comporte un risque de mort foetale +++.
- Les malformations :
* Pas de risque malformatif de l'héroïne.
* Plus lié aux autres toxicomanies souvent associées (alcool, ...).
- L'accouchement :
* Augmentation de la fréquence des césariennes pour souffrance foetale aigue, de forceps et
d'anesthésies générales , en raison de la décompensation d'une souffrance foetale chronique, de la
prématurité (fréquence des présentations du siège), de l'agitation lors de l'accouchement.
* A noter l'interaction possible des médicaments anesthésiques avec les drogues, source d'effets
secondaires.
* Enfin, il faut noter la fréquence inhabituelle des accouchements à  domicile.
- Période du post-partum :
* Ce qui caractérise cette période, c'est le manque entraînant une demande de sortie rapide de la
femme de la maternité pour la quête de la drogue, au risque de laisser l'enfant seul, sans soin et
sans alimentation.
* Il est capital que l'équipe soignante et les pédopsychiatres travaillant en maternité évaluent à  ce
moment les interactions mère-enfant par pour mettre en place un réseau de soutien lors du retour
au domicile ( Rôle clef des sage-femmes et puéricultrices des services de Protection Maternelle et
-169-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
Infantile).
- Mortalité périnatale: augmentation de la mortalité périnatale, atteignant près de 3 % (1% dans un groupe
témoin de même niveau socio-économique)
3) Le syndrome de sevrage
- Risque majeur chez le nourrisson et particulièrement fréquent (60 à  90 % des cas).
- Survient généralement dans les 3 jours qui suivent la naissance mais il a été décrit des syndromes de
sevrage plus tardifs, jusqu'à  10 jours en cas poly-intoxication et d'association héroïne-barbituriques.
- Date d'apparition dépend de l'heure de la dernière prise et de l'intensité de l'intoxication.
- Reconnu et traité, le syndrome de sevrage ne met plus la vie de l'enfant en danger.
Cliniquement, il se traduit par :
des troubles neurologiques : trémulations (90 %), troubles du sommeil (85 %), hyperactivité, hyper-
excitabilité, hypertonie, convulsions,
des troubles respiratoires : polypnée, encombrement nasal,
des signes généraux : fièvre, hypersudation, éternuements,
des troubles digestifs : rejets, diarrhées avec son risque de déshydratation. Prise pondérale insuffisante
malgré un régime adapté, majorée par des troubles de la succion.
Traitement :
- Prise en charge du nouveau-né par les pédiatres de maternité qui détermineront la nécessité d'un
traitement médicamenteux en fonction de la gravité du syndrome de sevrage.
- Le traitement repose d´abord sur le nursing, le fait d´éviter les stimuli, le bercement de l´enfant et
l'alimentation à  la demande. En cas d´échec, le chlorydrate de morphine, le Largactil® sont utilisés.
L'important est de privilégier les interactions mères - enfants et d'éviter au maximum une séparation par
une hospitalisation du nouveau-né sans sa mère. (importance de l'hospitalisation commune mère-enfant
et/ou des "unités Kangourous").
L'allaitement : est autorisé si l'on est certain de l'arrêt de toute intoxication et de l'absence de pathologie
infectieuse type HIV.
4) Les alternatives à  l'héroine : sevrage ou substitution ?
Place d'une structure d'aide aux femmes enceintes toxicomanes :
- Prise en charge pluridisciplinaire (obstétricien, pédo-psychiatre, sage-femme, pédiatre, généraliste,
infectiologue, spécialiste des addictions, travailleurs sociaux).
- Rôle essentiel des structures spécifiques avec comme rôles : l´organisation des soins et du sevrage, la
préparation à  la naissance et l´organisation future du retour à  la maison avec l´enfant.
- La prise en charge obstétricale de cette addiction relève désormais de centres spécialisés.
Le sevrage :
- Désir parfois formulé par la toxicomane lors de la découverte de la grossesse.
- Motivé par la peur du risque des drogues sur l´enfant et le désir d´être une bonne mère.
- Difficile à  réaliser car tout sevrage comporte un risque de mort foetale.
- Si les patientes sont demandeuses, un sevrage progressif leur est proposé sur plusieurs semaines soit en
ambulatoire le plus souvent, soit en hospitalisation dans une maternité, en collaboration avec le service
médical spécialisé dans les addictions.
- La stratégie dépend du terme :
* Dans le premier trimestre de la grossesse, le sevrage est déconseillé pour des raisons théoriques
d'avortements.
* Après le 7ème mois, le bénéfice parait aléatoire sur le pronostic obstétrical et ne supprime pas
toujours le risque du syndrôme de manque chez le nouveau-né.
Les traitements de substitution L'utilisation large de la méthadone, seule à  avoir l'AMM pour les femmes
enceintes comme substitut à  l'héroïne en France est bien codifiée dans cette indication, dans des centres
agrées et selon des protocoles précis. L'autre mode de substitution le Subutex® depuis 1996.
Les bénéfices d'une substitution en cours de gestation sont nombreux :
-170-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
- montrer l'attention que l'on porte à  ces mères vulnérables,
- permettre une meilleure surveillance de la grossesse,
- stabiliser la dose de l'opiacé, ce qui diminue la souffrance foetale (de 42 à  16 % dans des études
comparatives),
- permettre un soutien psycho-social et un meilleur investissement de l'enfant à  naître,
- faciliter l'allaitement lorsque le traitement substitutif est bien équilibré,
- diminuer la prostitution et la délinquance,
- envisager des aspects financiers (ouvertures de droits),
- améliorer l'état nutritionnel maternel,
- restaurer la confiance des toxicomanes vis à  vis des soignants et de l'institution hospitalière en général.
Les risques :
* Une mère substituée reste une patiente à  risque et doit être surveillée comme telle.
* Si la substitution entraîne une diminution des complications obstétricales sans les supprimer (en
terme de prématurité et de taux de retard de croissance).
* De plus, le syndrome de sevrage du nouveau né est plus intense et durable qu'avec l'héroïne et
surtout retardé dans son apparition) et la mère doit en être avertie, en tout cas avec la méthadone.
A la sortie de l'hôpital, une prise en charge psycho-sociale doit bien sûr être mise en place et anticipée :
centres de soins, soutien à  domicile etc....
Jamais la place des sages-femmes de PMI (protection maternelle et infantile) des puéricultrices de PMI,
des assistantes sociales et des médecins de PMI n'a été aussi importante.
II. Quelles sont les conséquences de l'usage de cocaïne ou de Crack ?
La cocaïne est un stimulant du SNC comparable aux amphétamines.
L'usage de la cocaïne est de plus en plus fréquent. Le chlorydrate de cocaine est généralement utilisé par
voie nasale ou IV. La cocaïne free base connue sous le nom de crack est une forme purifiée de chlorydrate
de cocaïne et se prend en fumant. Extraordinairement toxicomanogène, elle procure une stimulation
euphorique brève suivie d'un besoin impératif d'en fumer de nouveau. Les métabolites de la cocaîne
peuvent être retrouvés pendant 2 à  3 mois dans les urines et plusieurs semaines dans les cheveux. Les
données disponibles sont surtout issues des USA où l'usage du crack s'est largement répandu.
1) Effet sur la mère
Outre les problèmes psycho-sociaux et infectieux déjà  vus avec l'héroïne, la cocaïne peut entrainer des
tableaux d'urgence médicale en rapport avec ses effets sympathomimétiques et vaso-actifs puissants :
- Complications cardiovasculaires :
Ischémie myocardique, arythmie, HTA,
- Complications neurologiques :
Convulsions, fièvre, accidents vasculaires cérébraux,
- Complications respiratoires :
Pneumothorax, OAP,
- Complications gastro-intestinales :
Ischémie intestinale, hépato-toxicité.
2) Effets sur le foetus
Un grand nombre d'études suggèrent un effet délétère de l'usage de cocaïne sur la grossesse et le
développement du foetus, toutefois, ces études sont rendues difficiles par l'interférence des facteurs socio-
économiques. Une exposition maternelle prolongée entraîne une HTA associée à  une vasoconstriction
intense et à  une diminution du flux placentaire.
Les conséquences en sont :
- Retard de croissance secondaire aux effets vasculaires du produit sur la baisse de la circulation utéro-
-171-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
placentaire entraînant hypoxémie et malnutrition foetale, et secondaire aussi à  la malnutrition maternelle
liée à  l'effet anorexigène de la cocaïne.
- Taux plus élevé d'hématomes rétroplacentaires par probable hypertension artérielle paroxystique
concomitante du sniff. Le corrollaire est que face à  tout HRP, la recherche d'une toxicomanie doit être
entreprise.
- Taux plus élevé de prématurité (cf. héroïne),
- L'incidence des malformations:
serait augmentée, à  la différence de l'héroïne,
concernent la face, le système urinaire, les membres, le coeur et le SNC,
en rapport avec les effets vaso-actifs de la cocaïne.
- Les complications néonatales :
Le syndrôme de manque :
* comparables à  ceux décrits dans le sevrage des opiacés
* moins sévères, disparaissent en quelques jours et ne nécessitent pas le plus souvent de traitement
spécifique.
Les anomalies gastro-intestinales : La sensibilité aux effets vaso-actifs de la cocaine explique les
atrésies iléales, les infarctus mésentériques et surtout les fréquentes entérocolites ulcéro-
nécrosantes
Anomalies neurologiques :
* convulsions néonatales.
* lésions hémorragiques cérébrales, source possible de séquelles psycho-motrices.
III. Quelles sont les conséquences de l'usage de cannabis
C'est la drogue la plus fréquemment utilisée. En France : deux modalités essentielles : L'herbe ou
marijuana généralement fumée, et surtout le haschich ou résine, vendu au détail sous forme de barette. Le
caractère toxicomanogène, tératogène ou son influence sur la grossesse n'ont pas été clairement mis en
évidence et il s'agit plus d'un mode d'introduction à  la toxicomanie pouvant conduire aux drogues plus
dures chez des sujets fragiles.
IV. Quelles recommandations peuvent être faites ?
1) Pendant la grossesse
- La toxicomanie doit être recherchée lors de l'interrogatoire des femmes enceintes , tout comme le
tabagisme, la prise d'alcool et la prise de médicaments psychotropes,
- En cas de toxicomanie aux opiacés, un sevrage ou un traitement de substitution sera proposé,
- Un bilan médical des différentes complications (infections virales..) sera effectué et une surveillance
dans un circuit de grossesse à  risque mise en place,
- Une prise en charge sociale sera organisée avec des assistantes sociales connaissant bien les besoins de
cette population,
- une rencontre anténatale avec un pédiatre doit être proposée afin d'aider les parents à  anticiper l'accueil
de l'enfant, expliquer ce que sera un éventuel syndrome de sevrage, organiser bien à  l'avance le retour à  la
maison,
- Le père, toxicomane une fois sur deux, doit être lui aussi sollicité par l'équipe soignante, en profitant de
la dynamique que crée la grossesse.
2) Après la naissance,
- Il faudra évaluer le syndrome de sevrage et le traiter avec des soins de puériculture adaptés et un
traitement médicamenteux si nécessaire en évitant la séparation mère -enfant.
-172-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
- Le contact de la mère avec son enfant sera encouragé. Le meilleur soutien de l'enfant peut et doit être sa
mère aidée par l'équipe soignante.
- Le retour à  la maison sera organisé en mettant en place des aides à  domicile pour accueillir l'enfant avec
le reste de la famille.
- Une surveillance des problèmes médicaux sera entreprise si la mère est séropositive et le nourrisson à 
risque d'infection HIV, ou HCV.
-173-
Faculté de Médecine ULP F67000 Strasbourg Année 2004-2005
Module De la Conception à  la Naissance
Points essentiels :
La grossesse peut être un moment privilégié pour permettre à  ces patientes :
- d'interrompre parfois l'addiction ou la remplacer,
- d'adhérer à  une prise en charge aussi globale, tout en respectant la place des médecins qui
prenaient la femme toxicomane en charge avant la grossesse,
- de lister les difficultés sociales à  régler avant la naissance de l'enfant,
- d'être orientées vers les structures ou personnes à  même de les aider : pédiatres,
puéricultrices, PMI...,
- de retrouver une dignité.
-174-

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
merci-1 Merci pour ces informations Prescripteur merci-1
C'est vraiment super de t'avoir avec nous!

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
Oui, Prescripteur est un vrai plus pour ce forum. Merci à  lui de prendre (bénévolement) de son temps pour nous aiguiller et nous informer.

Les risques des opiacés ou cannabis ne sont pas à  négliger. Mais ils sont plutot faibles, alors il ne faut pas bloquer sur l'effet secondaire qui arrive 1 fois sur 10 000.

De ce que je sais, le pire pour un foetus (avec les opiacés), c'est le manque = souffrance du foetus, risque de fausse couche.
Dans les enfants exposés aux conso de leur mère (pendant la grossesse) que je fréquente, les plus "marqués" sont les bébé-alcool. Par ex, mon petit cousin est né cerné, chétif, et il pleure très souvent. On dirait un "vieil enfant", c'est assez étrange. Mais ma tante a bu quotidiennement pendant toute la grossesse. Aujourd'hui, il a 6ans, ça va un peu mieux, mais il reste "court sur pattes" et est tjrs de mauvaise humeur, il chiale tout le temps (mais c'est peut etre aussi dû à  son mode de vie actuel). Dans leur cas, il y aurait vraiment fallu un sérieux suivi par la protection de l'enfance. Ma tante à  été signalée à  plusieurs reprises pourtant elle a tjrs la garde de ses enfants. Comme quoi, les services sociaux...
En revanche, j'ai des amies qui ont fumé (modérement) pendant la grossesse ou eu un TSO. Et j'ai rien remarqué "d'anormal" sur leurs enfants. Ils vont bien psysiquement et mentalement, a ce que j'ai pu voir... Pas de problèmes respiratoires ou de souci psycho-moteur...
Voila, ne te fais pas de soucis. C'est bien de t'informer sur les risques, mais il ne faut pas que ça renforce ton sentiment de culpabilité.
Si on va par là , l'accouchement présente des risques, traverser la rue présente des risques... Bref, vivre présente des risques! wink

Bien à  vous.

Dernière modification par Bonnie D. (23 octobre 2011 à  16:15)


Pleine de bonne volonté et de conneries....
[ Mais âmes sensibles, s'abstenir... Je suis un vrai serpent!
Pssss, psssss... : Je danse comme un cobra. surpris ]

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bonsoir

merci prescripteur :) de prendre le temps de me repondre

et merci beaucoup bonnie.d votre message me rassure

je vous tiendrais au courant
dpa prévut le 24/11

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
c'est vrai ça, merci Prescripteur de prendre du tempd pour le forum (avec un job aussi prenant que toubib!)

tu m'étonnes Bonnie, ça craint le syndrome d'alcoolisation foetale! et ton tit cousin s'en sort bien... certains gamins ont carrément des retards mentaux, des troubles psy, etc...
la métha ou l'héro peuvent provoquer un syndrome de manque sur le bébé mais pas des dégats comme l'alcool.

je crois que je l'ai déjà  dit mais mon 1er bébé pesait 4,2 kg alors que je consommais de la peuf et le second 3,5 kg! et aujourd'hui ils se portent à  merveille.

le plus important si tu allaites mtd, c'est d'avoir une bonne alimentation. et aussi, profite des moments de sommeil de ton bébé pour dormir ou te reposer. tant pis si le ménage est pas tip-top, tant pis si y'a de la vaisselle dans l'évier... tes nuits risquent d'etre courtes alors profite de la sieste pour récupérer!

et puis n'hésite pas à  aller à  la pmi de ton secteur. les puéricultices pourront peser bébé, te donner des conseils pour allaiter (c'est pas inné!), te rassurer quand quelque chose ne va pas, etc...

c'est stressant le dernier mois de grossesse... on se dit que l'accouchement peut arriver n'importe quand, là  tout de suite, au supermarché... on se dit que peut etre que ce soir on sera à  la mat'... on est préssée de voir à  quoi ressemblera bébé mais pas du tout pressée d'etre sur la table d'accouchement! et puis on sait que d'ici quelques jours notre vis va complètement changer.

bon courage!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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Pounettedesbois
Nouveau Psycho
Inscrit le 22 Jul 2011
85 messages
Bonjour,

Alors tout a été dit. Quand j'ai appris ma grossesse (qui était inespèrée car problèmes gynéco et de thyroide), j'ai culpabilisé, je pleurais tous les jours, j'avais du mal à  garder ma métha le matin (nausées mais surtout je n'assumais pas psychologiquement "d'imposer" ça à  mon bébé).
Je suis venue sur le forum, j'ai beaucoup parlé avec les infs du csst, avec l'AS référente en grossesse métha du csst, avec mon gynéco et avec une SF de la PMI.

Quand j'ai réalisé que tous les discours se regroupaient, que mon gynéco a aussi bien réagi que si je lui avais annoncé une prise d'aspirine, je me suis rendue compte qu'en stoppant (ce que je pensais être le mieux) ben tout ce que je risquais c'était de perdre mon bout de chou et vu mes difficultés d'ovulation le chemin de la maternité risquait d'être long..

Je me suis détendue, mon chéri (sous métha aussi) a compris les enjeux et on a été plus sereins.
Je suis à  50 mg, et si malheureusement ma princesse fait un sevrage je serai là  pour l'accompagner au mieux.

Tu sais n'importe quelle maman, toxicomane ou non, sous tso ou pas, réagit avec les moyens qu'elle a, ceux que l'on met à  sa disposition et on arrivera à  traverser les épreuves que l'on rencontre.

La métha ne change pas ta perception des choses, tu seras comme la plupart des mamans, tu feras des erreurs, tu apprendras cette nouvelle vie à  3. Mais tes erreurs ne seront pas dûes à  la métha...

J'espère avoir réussi à  me faire comprendre et garde en tête que c'est TOI la maman, le personnel hospitalier peut te guider mais c'est toi qui prendra les décisions (avec ton chéri). Ne fais pas l'erreur de ne pas t'imposer, tu le regretterais par la suite..

Bises et bonne fin de grossesse

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
je suis tout à  fait d'accord avec Pounette: impose toi sinon tu le regretteras. ne pense pas que ta grossesse est moins légitime qu'un femme qui n'a pas de traitement métha.

et ça c'est pareil avec la famille... les mères, belle-meres, tantes, copines, ont toujours un super conseil à  donner ou surtout une super critique à  formuler!

je me souviens qu'une fois mon bébé de quelques semaines (ou jours) s'était endormi sur le canapé et je n'ai pas voulu le mettre dans son petit lit de peur de le réveiller... j'ai eu la visite d'une tante (éloignée en +)... j'en ai pris plein la gueule tout ça parce que le télé installée en face dégageait de mauvaises ondes pour le bébé!!! j'avais mis un cd de musique pour enfants dans le lecteur dvd, tout doucement... erreur fatale car j'étais en train de rendre sourd ce pauvre enfant!!! non mais on reve là ! déjà  qu'on toujours peur de mal faire avec un tout petit, alors là  quelle mauvaise mère j'ai été sur ce coup là  lol!!!

tout ça pour dire qu'il ne faut pas écouter toutes les conneries des gens bien attentionnés.

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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Bonnie D.
Courgette Masquée
Inscrit le 05 Sep 2011
297 messages
C'est clair! Et il y a tellement d'avis différents que c un coup à  plus oser rien faire!
Biz, contente de vous lire de bon matin.

Pleine de bonne volonté et de conneries....
[ Mais âmes sensibles, s'abstenir... Je suis un vrai serpent!
Pssss, psssss... : Je danse comme un cobra. surpris ]

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Pounettedesbois
Nouveau Psycho
Inscrit le 22 Jul 2011
85 messages
De toutes façons il y a toujours des conasses qui ramènent leurs sciences...
À la mat je m'étais fait pourrir par une puericultrice car la fille dormait sur moi (elle n'avait même pas 24h..). Et mon allaitement a échoué grâce à  leurs super conseils hmm donc ne faîtes pas la même bêtise, faîtes ce que vous pensez être le mieux et ne lâchez rien.
Ici pour l'allaitement de bb2 je ferai appel à  une conseillière allaitement diplômée IBLC..

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melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Pour l'allaitement,c'est "a volonté",car certain pédiatre conseil aux mère de calé bébé toute les 3ou 4heurs commes pour les biberons.C'est du grand n'importe quoi,surtout pour nos bébé metha qui pleure un peu plus et pour qui le sein est vraiment un reconfort.De plus,la relation avec le bébé se fait beaucoup plus vite,en tout cas pour moi l'allaitement m'a vraiment aidé a avoir confiance en moi en tant que maman

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bonsoir a tous

une chose est sur je n'éssiterais pas à  m'imposer , j'ai lus beaucoup d'histoire sur des grossesses sous methadone ou la maman as regretté de ne pas s'etre imposer
c'est d'ailleur pourquoi j'ai telment insisté pour allaiter , si j'avais ecouter l'addictologue de la maternité je ne devais surtout pas allaiter!!! il as telment étais méchant que je me suis mise a pleurer dans son cabinet!!
je sais que quand il y as besoin d'un sevrage il est possible que le pédiatre apel un medecin de leur centre en tout cas il est certains que je refuse que cette homme donne son avis!

avec ma gyneco ça se passe bien :) avec l'anesthesiste ça été une autre histoire le rdv c'est pas tres bien passé.....elle n'y connait rien et elle c'est mise a limite pété un plomb car en debut de grossesse j'étais a 4mg et que la j'étais passé a 6mg....elle m'as sortit que c'étais mauvais pour ma fille ect.....j'ai pas chercher a lui expliquer parce qu'elle ma tout de suite gavé.....elle as accepér que j'ai la péridurale pour moi c'est le principal....enfin j'ai bien ressentit qu'elle ne m'apprécié pas.... c'est réciproque!!!, j'espére ne pas retomber sur elle le jour de l'accouchement!!

j'appréende surtout de tomber sur une mauvaise equipe qui me jugeras pendant le sejour a la maternité , je garde un tel mauvais souvenir de mon sejour a l'hopital pour mon rgo que ça me stress......
mais j'essaye de rester zen pour mon dernier mois de grossesse et profiter au maximun :)

je me dis que peut-etre je vais regretter de ne pas avoir parler de ma consomation de cannabis.....meme si elle est légére.....

en tout cas vos messages; temoignage me rassure
salut

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
t'inquiète, ça doit etre contagieux chez les anesthésistes!!! moi aussi je suis tombée sur une connasse pour mon 2eme! d'ailleurs toutes les mamans enceintes que je connais redoutent de tomber sur elle lors de l'accouchement!

comme tu dis, l'imporatnt c'est qu'elle ai accepter la péridurale! ça aurait été déguelasse qu'on te la refuse!

oublie ta conso de cannabis... surtout si elle est légère! ne te prends pas la tete avec ça!!! si tu peux, essaie de ne pas trop fumer durant le dernier mois et l'allaitement... + pour ne pas culpabiliser que à  cause des effets sur le bébé. si tu ne peux pas t'en passer pendant l'allaitement, essaie de fumer apres les tétées... mais quand bébé sera là , tu n'aura peut etre plus envie d'etre dans un état euphorique, au ralenti, et tu n'auras peut etre plus envie de fumer. tu verras bien!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
bonsoir;

j'ai une amie (qui n'est pas sous metha)qui as eu la meme anesthesiste que moi et ça c'est pas tres bien passé non plus....bon jespére qu'elle seras pas la le jour j:)

pour le cannabis j'avoue que c'est ce qui m'inquiéte le plus bizarrement.....petite consomation mais consomation.....environ 1 moitié de joint par jour:(
pour l'allaitement on  m'avais bien que si je fumé de leur faire aprés la tété mais oui bizarement je me dis qu'apres qu'elle seras la je n'en n'aurais meme plus envie....

Dernière modification par mtd62 (01 novembre 2011 à  21:23)

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
mhhheuuuu non, mtd, faut pas t'inquièter, c'est rien 3 taffes sur un stick! à  la limite c'est le tabac qu'il y a dedans qui est plus mauvais. tu te fais plus de mal à  toi et au bébé en te faisant du souci qu'en fumant!

t'inquiète pour l'anesthésiste... si c'est une grande maternité ou un grand hopital, tu as de grandes chances de ne pas tomber sur la pouf! et puis meme si c'est elle, la péri ça prend pas trop longtemps! de toute façon, quand on viendra te la faire la péridurale, tu auras envie de lui rouler une pelle à  l'anesthésiste... ou tu seras dans un état second et tu ne la verras meme pas!!!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
j'y avais pas pensé mais c'est vraix je vais l'adorer l'anesthesiste big_smile je pense même negocier pour avoir deux peridurales lol je suis une vrai chochote:D et puis aller soyons fou je lui roulerais une pelle lol

en tout cas ça me  rassure beaucoup ce que tu me dis a propos du cannabis, il est vraix que dans les recherche que j'ai fait, j'ai pu constater qu'apparement c'étais le tabac le plus nociF.....enfin je serais  vraiment rassurer quand j'aurais ma fille en bonne santé dans mes bras smilej-22
Je suis de nature angoissé alors sincérement tout les soirs j'angoisse en me disant que j'aurais pas dus.....enfin les regrets ne servent a rien..........

jespére que ma puce seras vite la et je manquerais pas de venir la présenté :)

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Naxalythe femme
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
je sais ce que c'est... j'étais angoissée d'etre angoissée, je culpabilisais de culpabiliser...
comme on me disait que stresser est mauvais pour le bébé alors je stressais de stresser... tu vois ce que je veux dire? je savais d'avance que j'étais en train de créer une petite boule de nerf mais je n'arrivais pas à  etre sereine.

quand bébé est arrivé (le number 1) j'éatais complètement larguée, j'avais perdu tous mes repères. j'ai beaucoup "couvé" mes petits garçons (et je continue un peu) mais par contre je ne suis pas du tout le genre de maman a emmener mes gamins chezle toubib au moindre pet de travers. je les emmène quand il faut, pas +, pas moins!
et je ne suis pas du genre non plus à  etre derrière leurs fesses à  leur dire "attention ne grimpe pas là , tu vas tomber!" ou "non, ne saute pas là , tu vas te faire mal!". je leur laisse faire leurs expériences, grimper aux arbres, dévaler les pentes en vélo, etc... je leur dit e faire attention, d'etre prudents et en fin de compte ils ne sont pas trop tete brulées. un peu casse cou, comme tous les gamins de leur age quoi!
j'ai des voisines complètement tarées... faut pas que leurs petits anges ne courent!!! courrir... impossible d'empecher un gamin de courrir lol! ou qui les mepeche de faire du vélo! du grand n'importe quoi! ça n'est pas aux parents d'etre prets, c'est pas comme ça que ça marche!

aller, j'arret de blablater comme d'hab! et puis le vélo ou le skateboard tuas le temps de voir!

21 jours!!! de toute façon quand on ne te verra plus roder par ici, on saura que tu seras en train d'en chier grave!

n'hésite pas à  m'envoyer un message privé pour m'expliquer les détails de ton accouchement et je te dirai des trucs que je ne peux pas te révéler avant que tu accouches lol!!!

bisous!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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mtd62
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Oct 2011
92 messages
coucou

je comprend tout a fait les angoisses que tu as eu, et c'est exactement ça!! un jeux sans fin cette culpabilité que l'on as de culpabilisé......
j'ai telment hate qu'elle soit la de l'avoir dans mes bras de la savoir en bonne santé.....
allez plus que 20 jours:)

je t'enverais un petit mp pour te raconter ça :) enfin ça va etre dur d'attendre tes révélations, tu as eveillé ma curiosié :)

"la culpabilité c'est le moteur de rien du tout" j'aime beaucoup cette phrase wink
bonne soirée salut

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