TOUS ACCROS?

Merci du conseil.
Dès lundi, je cours chez mon buraliste, payer le droit de m'en prendre plein la gueule. Et avec le sourire, s'il vous plait.

J'aime ce genre de revue, le prix est justifié, vu le peu de pub dans leurs pages. Il faut encourager la (bonne) presse écrite.

Gilac a écrit

Et n'hésite pas à  mettre en perspective le business de l'addictologie, la fabrication sociale de "l'addict" et nos comportements de "consommateurs de loisirs psychiques" l'instrumentalisation des prétextes médicaux.... et  l'attitude des drogués, grands "rebelles" qui souvent sont ceux qui ont le plus besoin de faire acte de "soumission librement consentie" à  des produits, institutions, toubibs et autres "papas" de substitution... ou industries diverses...
Bref! On en prend parfois un peu plein la gueule et je trouve ça très salutaire.

J'apprécie de lire ta "vision des choses". Même si je ne partage pas toujours tes opinions, je trouve généralement tes idées interressantes, voir pertientes.
Et justement je trouve ça enrichissant de se confronter à  différents points de vue. Qui sait, ça peut faire évoluer les notres, de points de vue.

Ce forum m'a souvent surpris par sa capacité à  me faire "bouger" d'avis.

Alors merci aux forumers et à  leurs argumentations affutées.

Voilà , c'était mon 1/4 d'heure "reconnaissance"...

Un jour je serai plus modérateur, d'abord ! Marre de ne plus baver mes mots le dimanche matin en écoutant les chemins de la foi sur la 2.
J'envie ta double personnalité Gilac ! Sérieux quand il faut et gamin comme dope qui roule dès que tu peux. Chapeau !
Merci pour le tuyau Science et Vie.

Bonnie D. a écrit

Allez, ce matin aussi, j'ai bouffé un Bisounours au pti dej...

C'est assez représentatif du forum

PS : Vous n'aimez que les bêtes qui se sont fait ratatiner les naseaux... C'est louche, sur un forum de "drogués"... Très, très louche, même... Je vous ai à  l'oeil...

Mais c'est parce que personne n'ose assumer franchement et ouvertement son statut d'inverti  zoophile narcomaniaque "émérite". 
Les drogués c'est tous des "pervers". C'est bien connu.
Relis les grands classiques sur la question. C'est démontré par A+B

Ok, je file étudier la question, et m'instruire sur notre prétendue perversité...
Avec un peu de recherche, j'arriverai bien à  vous pondre une explication psycho-sociétale...

Voici les préliminaire : vous voyez chez le bulldog et le persan une représentation cosmique de votre propre vice. Et un dérivé d'oedipe vous pousse à  vous "enfoirer" (vi, je reste polie, c'est de la Science quand même) vous même. Vous ressentez donc une irrésistible attraction pour les bêtes aux narines atrophiées...
Ohlala, je tiens le bon bout, ça va faire un best seller...

Salut les galopins, je m'en vais me coudre la bouche et me couper les doigts. 

Ca remonte à  bien plus loin. Dès l´apparition du "morphinisme", "ivrognerie morphino-maniaque"... dès les années 1860.
Le premier cas de "perversité dipso-morphiniste" connue dut la femme du Dr Pravaz, l'inventeur de la seringue (1854-56). Le cas fut évoqué à  l'académie en 1858, le crois.
Et ensuite, au fur et à  mesure de la démocratisation de l'accès aux alcaloïdes, l'avènement de la psychiatrie hygiéniste... le monde occidental fut rapidement peuplé de pervers polymorphes et autres vicieux intoxiqués qui finirent par devenir d'innocents "malades" pour la plus grande prospérité d'une partie de l'industrie médico pharmaceutique.

Et avant cela dès les années 1820 aux USA, les "pervers chinois" attiraient les innocentes californiennes blanches dans leurs sombres fumeries pour se livrer  à  mille monstruosités innommables sur ces pauvres victimes...
Les journaux US de l'époque sont un régal...
Puis il y eut au début du siècle dernier les "négros" pervers, à  donf de cocaïne, qui violaient les blanches... et surtout résistaient aux balles, car la drogue les rendait invulnérables....
Mais le plus croustillant fut sans doute les folles années 20.

Vous conseille de lire : "Le grand business de l'opium" de François Xavier Dudouet.
Où l'instrumentalisation des ligues de tempérance, lobbies moralistes, politiques prohibitionnistes... par l'industrie des alcaloïdes.
Les drogues ne furent pas interdites pour des raisons morales ou médicales. Derrière les grandes conférence de Shanghai, La  Haye, Genève... qui fondèrent la politique des drogues
il y avait de gigantesques enjeux financiers que très peu soupçonnent.
La main mise sur l'industrie pharmaceutique mondiale par quelques grands groupes qui se partagèrent le marché global pour devenir tout au long du siècle l'industrie la plus prospère du monde. Au delà  des armes, du pétrole...
La prohibition des drogues n'en est qu'un avatar opportun.

Dernière modification par Gilac (23 octobre 2011 à  18:10)

Hélas... L'inconstance me définit.
C'est ça, "Ma vie, mon drame"...

Oui on est tous accro, je déterre juste pour dire : on nous à  domestiqué à  consommer, nous sommes "tous" accro à  notre manière de consommer, c'est ça le drame ! (et c'est reparti, je radote)