Encore aujourd'hui fumer un simple
joint de
cannabis peut conduire en prison. Une injustice qu'a dénoncé hier l'association Chanvre et Violette pour qui la
légalisation de cette drogue est nécessaire pour lutter contrer les abus.
« Nous voulons moins d'abus et moins de répression, c'est le but de ce rassemblement » déclare Franck Thomassin, un des cinq administrateurs de l'association Chanvre et Violette. « Nous souhaitons vraiment que le cas du
cannabis soit pris au sérieux par le nouveau gouvernement. Il y aujourd'hui un gros problème de crédibilité dans les campagnes de prévention pour le
cannabis, il faut essayer d'arrêter cette diabolisation ». Le nouveau gouvernement ne donne pas trop d'espoir pour la suite avoue Franck, « il y a encore des éléphants au PS qui sont contre cette
légalisation. Par exemple Manuel Valls et Ségolène Royale ». L'association reste donc sur ces positions, elle ne soutient aucun parti même si les valeurs écologistes se rapprochent le plus des siennes.
Une visée thérapeutiqueOlivier Asteggiano est connu des services de police à cause de sa consommation régulière et de sa production personnelle de
cannabis. Il en prend depuis quelques années afin de guérir d'une sclérose. « J'en prends 5 à 10 fois par jour selon la douleur, j'ai une autorisation du médecin pour en prendre ». Il y a quelques temps la police a réquisitionné pas moins de 2000euros de matériel chez lui et toutes ces pousses, soit 40 pieds de
cannabis. Quand on lui demande pourquoi il ne préfère pas un traitement à
base de
morphine il est catégorique, « j'ai toujours refusé de prendre de la
morphine, certains de mes amis en prennent car ils sont eux aussi malades et ce sont de vrai légumes. Moi, ma maladie n'a pas évoluée depuis 10 ans et je suis certain que c'est grâce au
cannabis ».
Source : Toulouse info