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marie65 a écrit
Bonjour à tous et toutes,
Je vous rejoins aujourd'hui, car je suis en tri-thérapie depuis le 19 février, et je commence à avoir le sentiment de "couler". Les effets secondaires sont nombreux, mais les deux pires pour moi sont la fatigue extrême (après le petit-déj et la douche, en général, je suis obligée de retourner me coucher...), très difficile à accepter du fait que je ne me sens pas malade, et la perte d'apétit (j'ai un gout sel-poivre en permanence dans la bouche), et manger devient une galère. A ce jour, le seul "aliment" que j'ai "plaisir" à avaler, ce sont ces bouteilles de protéines que me prescrit mon médecin ; mais je me force à manger d'autres choses naturellement. Je n'arrive pas à me concentrer durablement sur la télévision ou un livre, ni même à me tenir correctement assise dans un fauteuil sans finir par me "vautrer". En général je redors le matin et tout l'après-midi. Le moral prend donc un sale coup et j'ai du mal à accepter cet état "larvesque".
Je sais, c'est assez terrible ! Perso, j'ai un bol de cocu que je suis de naissance. J'en ai bien bavé pendant la période trithérapie. S'accepter diminué(e) considérablement est un challenge sur lequel ça vaut le coup de se pencher.
La fatigue intense est terminée. Avec son départ, l'état de stress quasi permanent est parti aussi.
Une chose dont je veux témoigner est la cohabitation assez paisible que j'ai réussi à créer entre la trithérapie, les obligations de la vie, la méthadone et un peu de cannabis consommé avec raison. Le mélange bien dosé me permet de vivre relativement* bien.
Mon exemple n'est pas une règle à suivre, je ne fait que de témoigner de ce qui fonctionne pour moi
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* relatif car par cette belle journée, la virée de moto dont je rêvais s'est transformée en sieste, mais quand même .......
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samaritaine72 a écrit
Mais je reste très optimiste. Rien ne sera plus comme avant, c'est certain. Les futilités, au placard !
Mon médecin me félicite. Il me dit qu'il a gâché un an de ma vie et je lui répond : quel privilège de pouvoir se soigner et supporter "tant bien que mal" ces effets indésirables.
Partager, échanger, c'est important pour moi. Ca m'a aidé.
Cordialement
Samaritaine
Samaritaine et moi témoignons quand même d'un vécu de ce traitement pas si effroyable que ce qui est annoncé par le corps médical.
J'insite vraiment sur le fait que dans la trithérapie commencée avec le télaprévir, la deuxième partie en bi-thérapie est bien plus facile à vivre que les trois premiers mois.
L'usage du cannabis en tant qu'aide au maintient de ce traitement n'est un secret pour personne, même certains hépatologues pragmatiques l'encouragent subtilement. Attention, ce que je viens d'écrire n'est pas une incitation à être "stone" du matin au coucher, ce qui serait très contre-productif. L'usage du cannabis en tant qu'aide pour : la nausée, l'appétit, le sommeil et le moral n'est plus à démontrer. Par contre cela ne fonctionne que si l'on respecte un certain dosage et un certain choix de génétiques à vaporiser (ou à manger, enfin tout ce qui évite le tabac).
J'ai promis à l'équipe de faire un papier sur VHC/SUBSTITION et Cannabis en tant qu'outil de R.d.r. (réduction des risques), je le ferai d'ici peu.
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Dernière modification par Pakot (17 mai 2013 à 21:49)
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