temoignages pour l'ifen

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Grande76 femme
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Inscrit le 19 Mar 2013
13 messages
Sur le conseil de pierre je me permet de poster ici la suite de ma présentation.

pour rappel :

merci pour l'accueil!

   

j'ai distribué à  une educ du havre les flyers de Psychoactif lundi. Est ce que c'est parce que tu as vu les flyers que tu viens sur Psychoactif ?

pas seulement, c'est juste que je ne savais pas que ca existait maintenant oui!

   

Sinon, il faut vraiment que tu pense à  ton témoignages aux educateurs. Si c'est pour dire la drogue c'est mal, les toxico sont accrocs à  la premeière fois,... je pense que c'est complètement contre-productif. Tu ne va que renforcer le stigmate qui nous enfonce un peu plus tous les jours.

sans interet c'est sur! ce n'est pas le but. je ne peux témoigner que de mon expérience personnelle qui deja couvre pas mal de themes. que ce soit sur la rdr, le parcours classique du toxico ou des conséquences de la consommation sur ma santé ou meme sur ma vie sociale...
ya tellement de chose à  aborder... ca dépendra un peu de leurs attentes. Mais surtout j'ai pas envie que ça me fasse remonter des trucs glauques qui vont me faire péter des plombs, alors je suppose qu'il doit y avoir un genre d'accompagnement ou suivi ou même juste une préparation a ce genre de chose histoire que ce soit positif pour tout le monde...

   

Et puis, pour des éducs amenés à  travailler en CAARUD ou CSAPA, il me semble que les questionnements sont surtout de savoir quelles réponses apporter à  la problématique de l'addiction. Qu'est ce qui va motiver quelqu'un à  décrocher? Est ce productif ou pas de "fliquer" la personne? Comment aider leur public à  éviter la précarisation?
    Peut être que ton expérience, même si elle n'est pas généralisable, peut amener quelques éléments de réponse...
    Bonne chance!

déjà  ce sont des 1ere année, yen a pas beaucoup qui se vouent a la rdr c'est plutot as, handicapé ou ne savent pas encore... donc qu'ils aient une bonne idée de la difficulté de la chose. faut etre motivé et ne pas juger pour aider quelqu'un a se sortir de la merde. ce qui ne veut pas forcement dire decro!
pour moi sortir de la merde c'est réussir a gérer ses angoisses au quotidien pour pouvoir avancer la tête haute en restant soit même. si ça doit passer par prendre de la drogue ben c moi que ça regarde, si ca fonctionne ! decro j'y penserai quand mon corps dira stop et mes neurones aussi...
tant que ça ne m'empeche pas de bosser ca va. d'ailleurs je ne me vois pas consommer au taf c'est pas compatible! ça limite pas mal!

j'aimerai vraiment avoir des retours que ce soit de pro ou d'usagers sur ce sujet.
le but n'etant pas de raconter ma life, mais de leur donner une idée comme disait pierre de ce nous attendons en tant qu'usagers des travailleurs sociaux.
mon expérience couvre autant la toxicomanie que la précarité.
étant animatrice sportive de formation, tous publics, j'étais de l'autre coté et j'ai eu moi aussi à  encadrer des publics handicapés de jeunes "en difficultés" d'adultes ou enfants. j'ai une vision assez large mais les neurones handicapés!! donc rester dans son sujet, ne pas debordés sur des anecdotes de vie trop détaillées...
ce qui m'importe de savoir surtout c'est s'il existe un suivi particulier a mettre en place pour moi pour un genre d'accompagnement. sachant que j'aurai un entretien avant avec le directeur de la structure et que je peux être épaulée à  mon caarud local...

Même si je ressent le besoin d'évacuer tout ça je ne cherche pas la thérapie c pas le but non plus.
merci d'avance pour vos interventions.

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Je pense qu'il faut que tu mettes en avant le fait qu'il faille faire participer un maximum les usagers des structures en les intégrants de façon formel pour qu'ils soient décisionnaires des actions mener pour eux.
Leur faire comprendre qu'il ne travaille pas pour les usagers, mais avec.

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Grande76 femme
Nouveau membre
Inscrit le 19 Mar 2013
13 messages

Leur faire comprendre qu'il ne travaille pas pour les usagers, mais avec.

et avec chacun d'eux. ya que des cas particuliers. ce qui est valable pour moi ne le sera pas forcement pour un autre. chacun son histoire et sa façon de la gérer. déjà  si on passe la 30aine c'est que physiquement on a tenu le coup lol!!
je parle pas mal avec le stagiaire qui est chez nous en ce moment. il ne connaissait pas du tout ce public/milieu, ce que je lui dit souvent c'est d'être là  c'est tout. propose des activités, des ateliers, de simples moment conviviaux, mais n'impose rien soit à  l’écoute sans jugement et soit prêt demain à  apprendre le décès de l'un d'entre nous car c'est souvent le cas malheureusement.
ce n'est pas facile pour un professionnel investit d'assister à  la descente aux enfer de quelqu'un sans pouvoir rien y faire... le simple fait d'être disponible, accueillant est déjà  énorme!

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