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Dernière modification par Melanie85 (03 avril 2013 à 14:54)
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Dernière modification par Melanie85 (03 avril 2013 à 22:54)
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Wednesday a écrit
Moi aussi, j'étais certaine que les 3 derniers milligrammes aller être une formalité...
C'est peut-être pour ça que tu galères !
Et je sais à quel point ça peut surprendre... et que le bât blesse ouvertement... quand on découvre la soi-disante formalité...
je vais essayer de te partager mes sevrages de TSO - si ça peut aider...
perso j'ai découvert cette joyeuseté des difficultés des fins de TSO et derniers centimètres à parcourir avec le subu... j'étais arrivé au dernier pallier (0.4 mg) et ça fonctionnait pas si mal. J'ai décidé d’arrêter, tout le monde me certifiait que ça allait rouler pépére, alors je me suis lancé un peu comme ça. GROSSE ERREUR !
Les deux premiers jours, ca allait - j'ai même cru en être sorti et que je n'en entendrais plus parler. Pourtant au bout de 72h, j'ai commencé à bien sentir ce vieux truc dégueulasse, cette sensation de bon froid, cette fatigue générale, ce nez qui coule, puis ces idées noires qui se bousculent etc... à la fin de la journée, je pouvais plus me mentir - j'étais en manque de subu, et grosse insomnie. Une nuit, deux nuits, trois nuits...
On m' a dit "c'est une petite réaction du corps"... mais j'en pouvais plus. Ensuite on m'a dit " les 3-4 premiers sont les plus durs..." et quand au bout de 15 jours, toujours en vrac (bien comme il faut) on m'a dit "vous savez il faut du temps.." j'ai commencé à perdre patience. Au bout de 20 jours, je me sentais défait, fragile, flippé, malheureux, fatigué, douloureux, déprimé. Et puis sans trop m'en rendre compte, j'ai commencé à penser à la came.
Quelques jours après, j'ai refait un plan. Le soulagement inattendu. Après toutes ces milliers de minutes de malheur ininterrompu, c'était inespéré - et en même temps, j'ai aussi compris ce qu'implique vraiment un arret de TSO.
A savoir ? Ce n'est pas un combat. Ce n'est pas un affrontement et ça n'a rien qui presse. Ca doit être un mouvement naturel, un mouvement de fond.
Quelques mois après, dans des conditions de vie extrêmement positives et favorables, j'ai refait un sevrage avec la methadone et j'ai fait le 5 4 3 2 1 0 avec les gellules tres doucement sans impératif de temps. Par rapport au sevrage précédent, je n'avais pas l'impression de me forcer ni de devoir me battre contre le produit, c'est dur à expliquer mais je sentais que c'était le bon moment.
Ca s'est très bien passé et je peux meme dire ouvertement que je n'ai pas senti grand chose - à part un peu de fatigue passagère sur les deux derniers palliers et quelques jours chiants au passage à 0 .......... et pour la premiere fois depuis des années, je suis repassé clean et ça a duré, duré... je m'étais fixé une règle stricte : plus jamais d'opiacés. Et tant que je m'y suis tenu, c'était niquel.
Au bout d'un moment, après tout ces mois sans même une clope, j'ai eu l'impression que "j'en faisais trop" et que "je pouvais bien me lâcher de temps en temps"... j'ai refait un premier extra, puis un autre, puis un autre, avec l'impression de gérer.... Cette impression de gérer que j'ai encore aujourd’hui, avec en prime 50 mg de metha chaque matin dans le cornet...
Alors voila..... tout ça pour dire que contrairement à ce que disent certains médecins à l'ouest, les derniers palliers sont (hélas) les plus physiques et peuvent etre redoutables si on les anticipe pas.
Et pour le sevrage, je crois que trop de signes de mal-être lors d'une diminution ou d'un arrêt est un signal d'alarme contre lequel il ne faut pas lutter car cela signifie qu'on est pas prêts.
Zigg
Dernière modification par ziggy (04 avril 2013 à 02:01)
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Sur 10 semaines avec des flacons de 60 mg. Pour ceux qui préfèrent les méthodes exotiques, il existe une autre et très ancienne méthode. "La décroche à la chinoise ". C'est ainsi qu'on arrêtait l'opium chez les fils du ciel.
Admettons toujours, que vous avez réussi à baisser jusqu'à 20 mg/jour.
- Il vous faut 15 flacons de 60 mg (15ml) de méthadone, soit 900 mg.
- 1 bouteille vide
- 1 préparation bien sucrée de sirop d'orange (genre Teisseire)
- Une seringue ou un doseur de 5 cc ou 5 ml
Versez les 15 flacons de métha tous dans la bouteille, ensuite, le premier jour, avec la seringue, dosez 5 ml, soit 20 mg, buvez le contenu de la seringue remplacez la quantité bue, soit 5 ml, par la même quantité de sirop. (Versez le dans la bouteille contenant la métha).
Faites de même chaque jour
Prenez 5 ml dans la bouteille de métha (chaque fois un peu plus diluée) et remplacez par la même quantité de sirop.
Au bout de 10 semaines ce ne sera plus que du sirop et vous aurez décro sans rien sentir.
Il est recommandé de garder la préparation au frigo , sinon le mélange peut devenir un peu acide.
Bien sûr pour que ces méthodes réussissent il faut être déterminé. Si vous reprenez de l'héro pendant, vous risquez de devoir recommencer à zéro.
Ces méthodes personnalisables ont été pratiquées avec succès par des milliers de gens, surtout en Asie.
En France, jusqu'à présent, ceux qui voulaient arrêter la métha et n'arrivaient pas à baisser, n'avaient souvent pas d'autre choix qu'un sevrage en hôpital avec du catapressan, des benzodiazépines et autres douceurs préconisées par les psy français.
Source : http://www.psychoactif.org/forum/t1378- … noise.html
Selon la méthode il faut avoir de base 45 fois la dose quotidienne pour une baisse en 10 semaines.
Note : La c'est pour une personne a 20mg, donc il te faudra ajuster les dosages.
Le sujet fait 4 pages, et finalement c'est passé sans trop de soucis, il y a aussi un autre membre qui indique comment il l'avais fait avec des flacon de 40mg au lieu de 60mg.
Tu est a 2mg, déjà si tu part sur la méthode chinoise, il faut repasser au flacon, donc profite en pour repasser a 5mg (au moins tu est bien stable).
Et ensuite il faut faire un calcul vu que toi tu serai a 5mg/jour, le nombre de mg total n'est plus 900mg (ca c'était pour quelqu'un a 20mg/jour) dans ton cas il te faudrait 45 x 5mg = 225mg (675ml de méthadone donc)
Dans l'exemple la personne prend 5ml chaque jour, car avant elle prenais chaque jour 20mg (15ml) et la on a mit des fioles de 60mg (15ml) soit 3 fois plus. (pour des raisons pratique, c'est pour avoir moins de flacons a utiliser, mais ca fait des calculs
Donc je présume que si la personne a la chinoise, prend 5ml des 900mg, c'est parce que (15ml de flacon de 60mg = a 5ml pour faire 20mg (1/3 du flacon de 60mg = 20mg)
Après il faut ajuste le nombre de "cc ou ml" que tu prend dans la métha et remet en sirop dans la bouteille.
(la par contre j'ai pas envie de te dire une bêtise, de plus je suis une bille en math, donc je vais continuer de chercher un post sur la méthode ou y avais tout pour calculer, a moins que quelqu'un entre temps ne te réponde).
Le top serai que prescripteur passe par la, il me semble qu'il avais fait un super post sur la méthode chinoise avec les tableaux. (ou alors je confond)
Et au pire, nous demander pour les calcul.
Mais d'un point de vue "logique" cette méthode est très bien pensé et des milliers voir plus plus de personnes se sont sevré avec, car très dégressive, et perso je sais qu'arrivé a 10mg (je suis a 20mg) je démarrerai surement une méthode chinoise.
Note : Je pense qu'il faut prévoir du "rab" au cas ou pendant la diminution on aurai du mal et on devrai stagner, car si on stagne et que chaque jour on ne remet pas de sirop, cela va faire plus abrupte.
Il faudra je présume recalculer, du coup je pense qu'il faut du rab (en cas) et surtout bien avoir compris le calcul en cas de besoin.
Note2 : Il faut aussi avoir un médecin compréhensif, car pour "certain" médecin, dès qu'on veu utiliser la méthadone "a notre manière" (la déco a la chinoise faisant un peu recette de grand mère ^^) il rechigne.
Et en l’occurrence, il faut quand même pouvoir se procurer 45 fois la dose quotidienne.
Par exemple je sais qu'avec mon médecin qui a ses bon et mauvais coté vis a vis de l'addiction (il n'est pas du tout formé, donc parfois j'ai l'impression que j'aurai beaucoup a lui apprendre), je sais pertinemment que le jour ou je vais lui parler de mon envie de finir avec cette méthode, le bras de fer va être rude :)
Et au pire si il veux rien savoir j'irai a mon CST voir mon addicto.
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wednesday a écrit
Je crois que c'est une histoire de dopamine que l'on ne fabrique plus, la metha remplaçant cette hormone naturelle ( j'ai bien simplifié le truc je crois, mais l'idée est là ).
Effectivement, beaucoup disent que le plus dur, c'est pas d'arriver a 0mg, mais les semaines qui suivent ou le cerveau doit re-apprendre a fabriquer des endorphines.
Ce qui plonge la personne dans un état apparenté a une grosse déprime, envie de rien, gout a rien.
Cet état peu durer 3 semaines comme 3 mois selon les personnes.
Et moi c'est l'obstacle (je suis a 20mg et passerai a la chinoise vers 10mg je pense) qui me fait le plus "peur", mais j'essaye de pas trop m'en faire une montagne non plus (enfin tout dépend du contexte, quand on bosse pas ca va, mais si on travaille, c'est parait il très difficile)
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seba59 a écrit
mais dois-tu vraiment arrêter si c'est pénible à ce point? À méditer...
Surtout si tu as des envies de came en ce moment
Pourquoi ne te recales tu pas à 5mg, histoire d'être bien, et comme tu dis, revoir l'arrêt sur le plus long terme?
Y a quelqu'un ou quelque chose de particulier, qui fait que tu veux absolument arrêter?
J'ai un ami qui a arrêté y a quelques mois, 6 exactement. Les premiers temps, il avait l'impression que ça allait, mais il s'est repris une dépression dans la tronche 5 mois plus tard (enfin, c'est là que son psy lui a dit qu'il déprimait et qu'il avait probablement arrêté trop vite)
En ce moment, cet ami fait de plus en plus d'écarts niveau came
Il était trop pressé....
Bon courage à toi en tout cas, quoique tu décides.
Amicalement
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LLoigor a écrit
Justement j'ai bien dit que j'essaye de pas trop me focaliser dessus.
:) Yes, t'inquiète Lloigor t'es pas tout seul dans cette barque, moi c'est pareil et j'avoue qu'autant il y a des périodes fastes ou tout me semble revenir à une base vivable et avec optimisme j'ai la certitude que tout se passera pour le mieux et que ça ne tient qu'à moi d'avancer...
puis revient toujours les périodes où la pompe refait un coup d'état dans ma vie, prenant le pouvoir de mes instances psychiques... et c'est le grand retour en arrière, lutte contre les envies, la perte d'energie vitale, arret de tout mes projets en cours, 14 h de pionce par jour puis manque et retour a des dosages moyen ou fort etc... et là , je n'ai plus aucun espoir de revivre des émotions sans déformation opioïdes et que je suis condamné à prendre un medoc à life et ça me fait bien chier...
maintenant moi je conclurai comme toi, dans mon cas aussi, tout c'est loin et n'est pas à l'ordre du jour - et je vais pas me rajouter un stress de plus à cogiter sur l'état post-sevrage que pourrait induire plusieurs années de traitement métha... à mon stade, c'est déjà de réussir à bénéficier des effets positifs de cette béquille.
même si beaucoup plus de témoignages vont hélas dans le sens d'une réelle difficulté voire d'une quasi-impossibilité d'arrêter les derniers milligrammes de metha ou sub, je pense simplement que c'est parce que lorsque tout se passe bien - on n'a pas vraiment tendance à témoigner. Les forums sont donc jonchées d'expériences horribles de sevrage alors qu'on n'entend pas beaucoup parler des gens qui ont réussi à calmement sortir de la. Hors souvent quand je lis les expériences négatives, je finis systématiquement par découvrir qu'il s'agit de cas où le sevrage n'aurait pas du se faire car trop prématuré, trop forcé, descendu trop rapidement avec encore trop d'envie de drogue ou d'extra en présence...
Si je prends l'exemple de l'effexor, c'est effarant. En regardant on-line, j'ai été confronté à des centaines de témoignages de "galériens" sur l'arret de ce médoc, tous en rechute etc... A les lires, c'est impossible d'en sortir. Alors que dans mon cas, j'avoue que ce n'était pas une partie de plaisir (les grosses migraines bizzaroides et les buzzs éléctriques dans le front mais...) mais j'ai pu me passer assez facilement de cette molécule. Et je n'ai jamais rien posté à ce sujet.
Et pareil pour mon arret de metha, je n'ai jamais rien posté à ce sujet. Sérieusement, quand on réadapte son corps très progressivement, on arrive à juguler les difficultés avec les longueurs de temps, si bien qu’après avoir passé deux mois à 1 mg, précédé de deux autres mois à 2 mg (etc...) - l'arrêt peut réellement être invisible.
Par contre, la fois ou je suis passé de 16 mg de subu à 0.4 mg en 3 mois à peine, j'en ai chié comme pas permis et je me suis répandu en jérémiades...
enfin rien de nouveau sous le soleil.
a+
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