Rechute et départ de la maison

Ouai, c'est important de trouver un médecin, psy avec lesquels on se sente en confiance, et un prescripteur dont on n'a pas l'impression d'être le "client". La première fois que j'ai consulté, je me suis acharné quelque mois avec une psychologue en croyant que mon malaise en sa présence était justement lié à  mes troubles émotionnels, et que ça allait passer. Résultat, à  chaque fois t'a l'impression d'aller au casse-pipe, puis tu finis par plus y aller et c'est reparti. M'a fallut en essayer quatre avant d'arriver à  parler. En plus, les professionnels de soins les moins compétents ne vous disent pas d'aller voir ailleurs, alors qu'ils doivent bien voir que ça marche pas, mais comme ils savent qu'un addict c'est du long terme et qu'ils sont en galère de patients... Après, c'est pas toujours facile de multiplier les interlocuteurs, surtout quand ça va pas fort.
Prend soin de toi.

Dernière modification par Cosmococcyque (08 avril 2013 à  19:07)

La vérité est que quand on ne l'a pas vécu sois même, c'est trés difficile de se rendre compte de ce qu'est un sevrage et ça malgré vos indications.... En tout cas, je suis enfin soulagée d'être partie pour de bon! La cohabitation était devenue intolérable pour nous 2;
Mon amie et son compagnon sont super avec mwq, c'est le   principal...

Bonjours à  tous, je viens aujourd'hui vous parler de ma situation et de son avancement.
Je me trouve toujours dans une situation précaire, sans logement, hébergée chez mon oncle.
Je ne peux débuter mon accompagnement avec le Dr Nguyen, psychiatre car j'en ai grandement besoin, qu'après m'etre sevrée de tout: médicaments, alcool et compagnie... J'ai donc téléphoné au service d'addictologie qui ne me proposait qu'un premier RDV en mai et seulement pour voir un médecin.De là  ils m'ont redirigée vers le Lac d'Argent, organisme s'occupant des toxicomanes, disposant d'un service d'infirmiers et de médecin. J'ai donc eu un premier contact téléphonique où je leurs exposais ma situation, j'ai un premier RDV le 29 avril avec une infirmière. De là , en fonction du déroulement du suivi ils seront à  meme de me proposer une place en cure, j'en ai grandement besoin. J'ai aussi pris un RDV avec mon AS de secteur le 15 mai pour voir pour le logement, en attendant je vois mon éducateur la semaine prochaine pour écrire une demande pour un foyer d'accueil d'urgence féminin, la Traversse. Ce qui me permettrait de pouvoir avoir un toit sur la tete en attendant mieux. En attendant je suis à  6mg de subutex par jour, 2 en sublingual et un en sniff, malheureux; 6 valium 10mg par jour et du tercian au coucher si j'ai du mal à  dormir. J'ai repris ma consommation d'alcool, modérément mais surement et la fume j'en parle meme pas. Donc tout n'est pas tout rose. Voila, pour les nouvelles.
Vera

Salut Vera :)

Content d'avoir de tes nouvelles ! Merci de poster ainsi :)

J'espère que cette nouvelle étape dans ton parcours t'apportera satisfaction et un meilleur confort de vie. N'hésites pas, si tu le peux et le veux, à  venir en témoigner. Si tu as envie de communiquer sur ce foyer d'accueil pour femmes (j'espère que tu obtiendra le succès attendu si tel est ton souhait), ne te gênes pas !

Perso, je ne peux pas toujours répondre à  tout le monde Mea culpa mais je lis toujours les messages qui sont postés

Je croise les doigts et te souhaite le meilleur : un bon équilibre physique et psychique

Amicalement, Alain W.

C'est cool tout cas ,Vera.
Mes conseils et adresse de csapa on porté leurs fruits et je suis contente que tu es pris rendez vous avec eux.
Ils seront bien plus a meme de t'aidé que ton psychiatre qui d'après les conseils qu'il t'a donné ,n'a pas l'air trés au courant des problèmes des toxicomanes et des difficultés physiologique et psychologique qu'un sevrage total peut engendré.
Pourtant un psychiatre devrait quand meme savoir que le cerveaux ayant reçu des opiacés pendant longtemps va entrainer un état de manque psychique trés important et entrainer une dépression inévitable à  l'arrèt.
Certains psychiatres pensent a tort qu'il est indispensable d'etre clin de toutes drogues,substitution comprise,pour entreprendre une psychothérapie.
Mais quand on est a un dosage stable,on a l'esprit tout a fais clair sur nos problèmes,donc capable de se remettre en question et d'analysé la situation.
En tout cas bonne chance a toi et prend soin de toi

Dernière modification par Melanie85 (20 avril 2013 à  00:51)

Je trouve également que pour débuter une psychothérapie c'est un peu chier de me renvoyer tant que je n'ai pas décrocher, car en attendant je reste dans mes addictions et personne ne m'aide à  ce niveau là , je suis seule face à  moi meme. De plus les places en cure sont très restreinte, ce qui n'arrange pas les choses. Comme je l'ai dis dans mon précédent post, j'ai mon premier rdv d'une heure avec une infirmière du service. Pour évaluer ma situation et voir l'aide, voir le suivi qu'ils pourraient m'apporter. Parce que j'ai besoin d'aide, et cette fois ci pas d'un psy mais de personnes calées en addiction. De plus je suis quand meme dans une situation précaire, je n'ai plus de logement; je suis donc hébergée chez un ami mais cette situation ne peut durer dans le temps; je ne vais pas m'incruster. J'ai donc rdv mardi avec mon éducateur pour remplir une demande pour un foyer d'accueil féminin en attendant de trouver mieux et rdv le 15 mai avec une assistante sociale pour voir les possibilités de logement qui s'offrent à  moi parce que mon éducateur n'a pas forcément toute les clefs en main. En attendant j'essaye aujourd'hui de descendre le subutex de 2 mg, j'ai la gerbe grave. Heureusement ça se passe bien chez mon ami, il a beaucoup d'animaux et je l'aide à  s'en occuper ça me donne donc de quoi éviter de penser de trop. Je nourris les rongeurs, je prépare le diner des chiens, je change l'eau, met les croquettes, je les sort de temps à  autre quand mon ami est occupé; ça me fait du bien. Je fais des efforts sur moi également sur moi meme pour etre moins bordélique, je fais donc un peu de ménage par ci par là  j'essaye de ne pas en rajouter au contraire je prend des initiatives; j'ai eu des remarques au début donc voila le pourquoi du comment.
Sinon les choses se passe bien, je ne suis plus végétative comme au début, j'essaye de m'activer. Je reprend contact avec les membres de ma famille, ce qui est nouveau pour moi. La situation avec ma mère ne s'arrange pas par contre, ça me chagrine énormément mais elle délire à  plein pot alors que j'essaye de m'en sortir et elle me sort le contraire; donc dur à  encaisser. Heureusement j'ai le soutien de ma famille et de mon éducateur, qui eux croient en moi. Voila petit récapitulatif de la situation.
Merci à  vous pour votre soutien.