Bonsoir à tous!
Je décide de poser des mots sur ce que j'ai vécu il y a quelques mois et, de vous le faire partager.
Tout commence en octobre 2012: je retrouve un fidèle amie (Cam), après quelques mois passés sans se voir.
J'apprends que mr vend de la drogue et consomme régulièrement. Pas plus intéressé que ça, je décide un soir de me laisser tenter par une gelule d'
MD. Il me dit: vu comment je l'ai dosé, on va décoller. Pas plus curieuse que ça, je lui fais confiance. Je gobe la mienne, lui aussi et, on attend gentiment sur le canap'. On fume un
bedo, 10... 20.. minutes, ça me saoule j'sens rien, je file me coucher, demain je bosse.
A peine endormi qu'une étrange sensation me réveil. J'ouvre les yeux et là , c'est comme ci j'étais sur une autre planète. En pleine partie de jambe en l'air (impossible de me souvenir comment nous en sommes arrivés là
, bref). Tout est éteint, on est dans le noir. Ma mâchoire me fait mal, je la maîtrise plus, je crois mâcher un chew gum... non, non c'est l'intérieur de mes joues! J'ai trèèès chaud, je transpire à fond.
Je ressens une sorte d'explosion à l'intérieur de moi, IN-DE-SCRI-PTI-BLE!!! J'ai cru m'envoler, être sur un nuage. Je vois des sortes de mosaïque, de flash blanc, j'arrive malgré tout à apercevoir Cam. Je me met à dire des choses que je n'aurai jamais dis, je suis vulnérable, en quête d'affection.. a ce moment là , c'est le plus beau, le plus fort, je l'adore, je veux qu'il reste près de moi, je veux pas qu'il parte, qu'il me laisse. Je le remercie de m'avoir fait découvrir ça. Je suis au 7ème ciel. Il n'y a que lui, moi et la drogue. Le monde peut s'effondrer, j'en ai rien à cirer. Je veux juste déguster cette perche.
J'ai l'impression de monter toujours plus haut.. jusqu'au moment ou j'HALLUCINE complet. Je nous stop tout les deux en pleine action, l'agrippe de peur et me met à hurler: CAM, CAAAAAM Y A UNE MEUF QUI ME VOLE MES AFFAIRES!!!!! (j'ai imaginé une nana flippante, au fond de ma mezzanine le nez dans mon dressing, me volant des fringues). Cam me prend dans ses bras, me rassure, me calme, il me fait boire. Je me regarde dans un miroir. Je claque des dents, mes yeux sont tout ronds, CERNÈS DE NOIR, on ne voit plus le bleu de mes yeux tellement mes pupilles étaient dilatées, mes lèvres ont TRIPLEES!! Je suis méconnaissable, hideuse. Je me dégoûte... Cam appel mon travail, je n'irai pas aujourd'hui.
La redescente ne fut pas ci dur. Quelques pétards pour essayer de faire passer cette sensation désagréable, mais rien de difficile. Je suis pas bien mais sans plus. Je panique à l'idée de garder ce visage encore longtemps... Cam me conseil de prendre une douche. J'ai jamais autant dégusté une douche de toute ma vie lol. Je sens doucement que les effets de la
md se dissipe. Je fini par tomber de sommeil.
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Quelques jours après, mon amie Lili se laisse aussi tenter par la
md. Toujours en compagnie de Cam. C’était partie pour une bonne soirée perche à trois !!!
On commence par une gélule chacun. (C’est vrai qu’elles n’étaient pas grosses…) On en gobe une deuxième. (Ça commence à venir.) On décide de taper 2 traits de
coke dans la foulé. On monte tous, c’est cool, on rigole. On parle beaucoup, beaucoup… On commence à passer une méchante soirée. 1 heure 30 après notre 2ème gélule, on décide d’en gober une 3ème. On attaque le gramme de
speed et on alterne les traits avec la
md. Nous étions déjà dans un état lamentable.
Puis c’est parti en live. Le pochon de gélules nous a brûlé les doigts, on a gobé une 4ème gelule !!!!!!! L’ambiance était chaude, la musique nous motivé, on c’est tout les trois entraîné pour continuer sur notre lancer. On décide de « se caler » dans la mezzanine. Je ne sais pas comment on a fait pour arriver à grimper l’échelle qui séparé le salon de la mezzanine car aucun de nous ne s’en souviens. Arrivé en haut, nous éteignons la lumière. On tape, on tape, on tape. Le gramme de
speed y passe, je ne serai vous dire combien de gélule on a ouvert pour se faire des traces. On commence à saturer de la poudre. Plus rien ne rentre dans nos narines.
Il reste 6 gélules. On en prend encore 2 d’un coup /pers. On ne maîtrisé rien du tout, on ne voulait pas que ça s’arrête.
Je me souviendrai toujours de cette nuit là . J’ai cru qu’on allait crever. Qu’est ce qu’on a été con et inconscient, putain. Je nous revois tout les trois sur la matelas a comater assis contre le mur, on transpiré pas… on était trempé !!! Ont coulés des gouttes comme mes pouces, sincèrement c’était semblable à une sortie de douche ! Nos cheveux longs étaient complètement mouillés, il a fallu qu’on les essors !!! On suffoqué alors que nous ne faisions aucun effort. J’ai vraiment cru qu’on allait mourir.
Un des rares souvenirs qu’il me reste, est ce passage ou j’ai décidé de rouler un
joint. Juste l’HORREUR. Mon cerveau se connecté, se déconnecté, se connecté, se déconnecté. A chaque fois que je me « réveillé » je me demandais ce que je fouté la main dans le paquet de
tabac, je réfléchissais pourquoi j’ai une feuille dans les mains… A ce moment là on avait plus la notion du temps, mais ça m’a paru une éternité. J’ai cru être resté dessus au moins 1heure ! Lili en face de moi, dans le même état. Impossible de se parler, de se comprendre. J’ai fini par « rouler » un truc infumable, à moitié collé, je ne sais même pas si j’ai pas oublié de mettre le
shit pour vous dire ! Qu’est ce que j’ai pleuré !!!
Dans le même genre on a eu la très bonne idée de mettre dans la bouche, les papiers plastiques ou il y avait la
md et le
speed. Histoire de lécher le reste de poudre qu’il y avait dessus. Même merde : notre cerveau c’est « éteint », et lorsque nous nous sommes « réveillé », Lili m’a demandé ce que nous avions dans notre bouche. IMPOSSIBLE de savoir ce que c'était, même après avoir recraché.
Dernière petite anecdote de cette nuit là , les toilettes. Il nous a été possible de faire pipi après avoir passé près de 1h30 en tout sur les wc. L’envie était là , mais physiquement c’était impossible. Je crois que nous avions utilisé tous les stratagèmes pour y arriver, mais ça a été très dur. Je n’aurai jamais pensé que ce geste si simple, serait un jour si difficile.
Le jour se lève, nos têtes nous font mal, elles sont compressées, nos oreilles bouchées, on entend plus rien. On tombe de fatigue. Je ne vous raconte pas LA redescente qu’on a eu. Etalé sur le lit, avoir tout juste la force d’ouvrir les yeux puis de les refermer. Je suis resté sur le matelas, INCAPABLE de bouger le moindre membre. Je sens simplement des larmes couler sur mes joues. Aucun son, aucune expression de tristesse sur mon visage, juste des larmes qui coulent. Je me sens incapable de me lever. Je suis épuisé.
Après quelques heures de sommeil je réussi à bouger et à descendre l’échelle, heureusement que Cam est là pour m’aider. Debout sur le sol, je n’arrive pas à mettre un pied devant l’autre. Je fais un malaise. Je reste par terre une bonne heure. On se traine tous sur le canap et nous nous endormons.
Le contre coup fut difficile. J’ai eu l’impression d’avancer dans de la guimauve toute le semaine (j’ai du me mettre en arrêt maladie, tellement j’ai eu du mal à récupérer). Pendant un long mois, j’ai eu la sensation que mon cerveau envoyé des décharges lorsque je trouvé le sommeil. Je n’ai jamais été aussi irritable, et triste qu’après cette perche.
Oui nous avons été con, et completement inconscient. Mais ca nous a bien servi de leçon. Maintenant on gère les doses, et on sais s'arreter!
Voilà pour ma petite histoire, merci à ceux qui ont eu le courage de me lire, désolée pour les fautes et les tournures de phrases pas très claire -il est tard hein^^-.
xoxoxo