mais il est où le bouton off ?? j'ai mal ...

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MissySippi
Psycho junior
Inscrit le 20 Jun 2011
219 messages
Bonjour tout le monde !

voilà , j'étais déjà  venue causer de mon sevrage , décidé moi même car pb de déprime que je pensais du aux prods, jai donc (toute seule et avec l'aide d'un pote ancien tox) diminué bcp, et là  j'en suis à  3cp de Tussi par jour. (je me sens bête, car c'est très peu, j'ai un peu honte comparé à  celles et ceux ki se farcissent des "vrais" sevrages durs à  l'héro ou à  la morph..)

mais bon, pour replacer le contexte, jai passé 3ans à  tourner à  15 comprimés tous les jours, et là  c mon premier VRAI arrêt.

bref, là , jai mal PARTOUT . genre à  hurler !

pourtant ca fait un mois que le sevrage a commencé . et depuis 6 mois j'en étais déjà  à  6 à  7 cp journaliers, histoire de faire une méthode chinoise artisanale ..

par palliers quoi ..

jai des tendances à  faire de l'algodystrophie et de la fybromyalgie, mais là  je nsais pas si c'est le manque ou la fybro .

de plus, (c'est illogique, je sais, mais j'ai été échaudée) ; je me refuse à  aller chez un énième toubib qui pige rien à  rien, et ki va soit me juger, soit ne pas me prendre au serieux, soit être méprisant et inefficace.. j'en sors tjr plus démoralisée et mal qu'avant .. l'espoir en lambaux..

ca brule dans mes bras, mes jambes, derrière les yeux, c'est intenable (et je suis pas douillette, je sais encaisser, vraiment !)

Est-ce possible que ce soit le sevrage qui fait du yoyo ? je sais que la codéine c'est traitre, et que c'est pas "broaf, 10j à  en chier et aprs c'est ds la tête !! "

c'est plu subtil ....

et vicieux ..

qu'en pensez-vous ?

j'hésite vraiment à  aller chez un medecin, car jme suis motivée souvent à  le faire, et jai tjr été déçue.. soit les examens ne donnaient rien, soit ils me proposaient un AD, ou la pillule oO -oui la fybro et en général les douleurs diffuses seraient selon eux d'origine peut-être hormonale-

et ces médicaments ne me réussissent pas du tt..

bref, est-ce possible que si je persevere dans le sevrage , ca disparaitra seul ?

merci pour vos réponses, ce forum est 1 bénédiction, on se sent moins seul...... là  jai mal à  hurler et jdois dire que l'espoir s'amenuise..

bises à  tous, tenez bon !

Missy

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
C'est difficile de te répondre.

Ta question de "base" est : est-ce le manque qui me fait souffrir ou autre chose ?

Dur de répondre à  cela avec les éléments que tu laisses dans ton message.

Tu parles d'un arrêt mais par ailleurs tu laisses entendre que tu diminues doucement. Qu'en est t il réellement ?

Normalement, la diminution progressive permet d'altérer la plupart des symptômes du manque - et quand tu décris des douleurs "insupportables" et des "brulures", ça ne colle pas vraiment. 

Par ailleurs un arrêt de 3 tussipax/jour engendre éventuellement un syndrome de sevrage mais relativement modéré - qui se traduirait plutôt par de la nervosité, fatigue, manque d'appétit, anxiété, insomnie... à  chacun d'évaluer l'endurabilité du ressenti et rien n'empeche de continuer à  diminuer - en espaçant les prises.

Qui plus est , si tu éprouves un quelconque doute, c'est que tu as déjà  en main un élément de réponse. Le manque physique de codeiné est plutôt "frontal" - et on a rarement de doute à  son sujet car il ne se déclenche pas avec un effet retard (comme un manque de substitut) - donc pour la plupart des personnes, le manque à  proprement parler se ressent rapidement au bout des premières 24 heures pour atteindre son pic les deux jours suivant et il s'estompe plus ou moins rapidement les jours suivants.

Après le corps humain est complexe, et on sait bien qu'il existe de réelles douleurs physiques d'origine psychique dans le cas des dépressions sévères, douleurs que les AD soulagent en apaisant la dépression. Peut etre que tes prises de codéinés ont pour origine quelque chose de profond et que l'arret réveille... dur à  dire comme ça

Life on Mars ..........................................

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ZombyWoof homme
Psycho sénior
Inscrit le 30 May 2013
685 messages
Tu n'as pas de traitement pour ta fibromyalgie? Pourtant c'est une maladie plus qu'invalidante!

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
--------------------------------------------
Ex "hard-droguiste"  wink

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Oui, je n'ai jamais entendu ce symptôme pour un sevrage aux opiacés ?
La question que je me pose, c'est si la codéine n'aurait pas masqué les douleurs de la fibromyalgie, et avec l'arrêt de la codéine, les douleurs réapparaisse.
Quant a la difficulté comparée des sevrages aux différents opiacés,  c'est vraiment une histoire de personne et les différents témoignages ici nous ont montré qu'il n'y avait pas de règle. Un sevrage a la codéine ou au tramodol peut être aussi dur qu'un sevrage a l'héroïne ou la metha !

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MissySippi
Psycho junior
Inscrit le 20 Jun 2011
219 messages
déjà  merci à  tous pour les réponses, ca me fait du bien de savoir que l'on mécoute smile

@ Zomby ; eh ben, la fybro, c'est ce que quelques toubibs m'ont dit com ça du bout des lèvres, après un examen un peu poussé, qd je me plaignais de douleurs insupportables aux guiboles, ou "crampes" partout ds le corps ..

bon, jvois rien ma petite dame, oui il est vrai qu'il existe des affections auxquelles vous pourriez songer, là  jvois que la fybromyalgie comme possibilité vu que vous n'avez pas cancer ou fractures ou lesions visibles.. ils disaient ça mais cela n'a jamais été confirmé .

un peu comme ma psy qui me disait "c'est plausible, oui, vous avez des "traits" bipolaires" ....

bref, suggestions donc que tout ça.

vous avez peut-être raison, ouais, ptetre que les opiaces ont masqué ça et que là , ca se réveille ++++

Le plus embêtant, c'est que j'aimerai moi, aller sereine chez un medecin, mais ils me font trop peur.. jaimerai connaitre des bons contacts de toubibs à  l'écoute, mais ceux que jai essayé m'ont fait me sentir moins que rien..

genre je suis allée l'an dernier chez une gynéco, eh bien, déjà  elle ma fait la gueule toute la séance, ensuite elle y a été pas avec le dos dla cuillère en me faisant mal pdt "l'auscultation" de là  où je pense, et à  la fin elle me dit "bon, je vous note une analyse VIH, hépatite et MST, avec votre mode de vie, je pense que ca ne sera pas un luxe !!

jétais clouée !

je n'avais rien dit , ni que je fumais, ni que je conso, jai pas de partenaires multiples (jsuis fidèle ^_^
elle a juste vu des tatouages partout, un coté rasé et elle y est allé de son amalgame à  3frcs, humiliant et dégradant oO

pareil, une autre fois, jvais chez un docteur (mon medecin traitant était en holidays), car méga-douleurs au dos (jai une scoliose depuis l'enfance, j'ai évité le corset étant ado, mais elle est plutot conséquente..) , et javais de grosses douleurs, je voulais qu'il pousse l'investigation voir si ca allait passer ou si valait mieux me mettre en arrêt, histoire de pas aggraver .

et je lui raconte mes malheurs, lol, et il mécoute absolument pas, il me demande juste si je suis pas anorexique (la 40e fois depuis que j'ai l'âge d'aller dans les cabinets de medecins), j'ai l'habitude, avec mon gabarit.. donc je deviens désagréable, je l'envoie sur les roses qd je commence à  piger qu'il s'en fout, que dans son esprit c'est plié, il m'explique qu'il faut bien s'alimenter nani nana, et que l'alimentation est la base pour que le corps se batte face aux douleurs oO

j'en doute pas docteur, mais vous faites des raccourcis pas cool, et vous ne me connaissez pas, vous "plaquez" un truc sur le patient, c'est com ça vous arrange en fait !

sans parler des medecins pour qui tu racontes dla merde, "ouais vos douleurs on les voit pas sur les résultats, vous affabulez" !

De + , je ne peux pas prendre de renseignements auprès de ma famille (ca m'aurait aidé pour savoir si c'est en partie héréditaire), car je nai plus de contacts avec eux.. mon père, un peu, mais pas ma mère.

je sais qu'elle était spasmophile, et jai le souvenir de l'avoir vue pliée en 4 littéralement regulièrement ds mon enfance, sans raisons evidentes.

à  part ça c'est tout..

donc ouais, les prods, bien sur jai aimé ça pour l'éclate, pour la fonsedé, mais ajd'hui jvais être honnête, je donnerai tout pour juste ne pas avoir mal..

et pas tomber sur des docs qui me prennent pour skeu je suis pas, ou qui se foutent carrément de moi et de mes souffrances..

Je suis désolée de m'etre étalée comme ça, mais jai personne à  ki en parler à  part mon mec et un ami, qui connaissent le monde dla dope , en tous cas de la consommation.

Pas de parents, toute seule à  gérer mes douleurs + mon taf, des fois c hardcore, mais si jvais pas travailler jai pas de €€

bref, même si ce topic m'apporte pas de solution directe, ca maura au moins soulagée ! je vous en remercie !

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
J'ai eu le même ressenti que Pierre, la description de ton symptôme ne ressemble vraiment pas à  un effet de l'arrêt opiacé. Il semble plus probable que cela soit un "réveil" de douleurs précédemment masquées par l'effet antalgique de la codéine ou autre chose encore... il semble nécessaire de trouver un praticien qui puisse t'aider la dedans.

pierre a écrit

Quant a la difficulté comparée des sevrages aux différents opiacés,  c'est vraiment une histoire de personne et les différents témoignages ici nous ont montré qu'il n'y avait pas de règle. Un sevrage a la codéine ou au tramodol peut être aussi dur qu'un sevrage a l'héroïne ou la metha !

C'est une réalité, et j'irai encore plus loin que Pierre qui nous dit que c'est une question de personne - ca va encore plus loin - car pour une même personne, il n y a pas toujours de logique dans l'éprouvé quant à  la difficulté d'un sevrage, tant le contexte, l'entourage, l'environnement, l'état général, la motivation sont des facteurs importants qui peuvent modifier la donne. Il m'est arrivé de vraiment souffrir lors d'un arret subutex à  très bas dosage et de réussir quasiment les doigts dans le nez un important sevrage de skenan.

Un facteur important aussi est "la préparation" avant le sevrage - ce qui peut rendre les sevrages à  bas dosage extrêmement inconfortables tant la disproportion entre la taille de la dose (petite) et l'intensité du sevrage (bien réel) peut s'avérer démoralisante ! D'ailleurs c'est pour cela que quitte à  diminuer, à  mon sens, il faut tenter de le faire vraiment jusqu'à  0... au risque de se retrouver à  se taper un manque bien réel et tout autant galère qu'à  des doses plus conséquentes...


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