SVP je voudrais comprendre ???

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Dslk femme
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Bientot deux ans que je suis tombée follement amoureuse d un homme qui consomme des subtituts (metha et sub en sniff ) avec de longue periode d'abstinence de sevrage et de rechute ridicule vu la miette qui consomme ( selon ces dires ) mais qui le change totalement Un cercle vicieux qui ne s arrete pas... prise, periode d'euphorie,culpabilité, arret, sevrage, et la pire la depression Ayant un frere mort du sida je me suis jeté dans son combat un peu pour prendre une revanche sur la vie !!! ( ne douter pas de mes sentiments je l'aime comme j'ai jamais aime quelq'un) J ai décidée de traverser toutes ces periodes avec lui par amour personne ne merite de se retrouver seule devans une addiction mais la je me sent si fatigué et perdu que j' ai besoin de comprendre l'effet du sub et de comprendre le changement de comportement pendant le sevrage En deux ans on s'est séparé une bonne vingtaine de fois mais sans jamais rester plus de trois jours sans contact sa en deviens ridicule (mail texto lettre ) .C est comme si il y avait deux personnalitée en lui . Pendant ces prises de sub qui arrive dans des moments ou tout vas bien ou plutot ou je pense que tout vas bien sa le rend au debut plein d'energie et presque comique se qui est en soit pathetique car il n a pas besoin de sa pour etre un super mec et apres il culpabilise et se referme dans sa grotte et debut de regard vide et de periode de mutisme comme une larve sur le sofa et la !!! Debut du sevrage plusieurs jours et nuits atroces il a mal de partout surtout au dos, transpire, le nez qui coule, crise anxiete d angoisse, l'impacience dans les jambes et des insommies pour finir en beaute la cerise sur le gateau la remise en question sur ces sentiments. Apres plusieurs separations je pensais pourvoir m'habituer a ces changements brutal mais NON sa fait trop mal a chaque fois j'ai l impression de vouloir mourir avec lui ou pour lui je sais plusJe me suis apercu plusieurs fois de ces rechutes mais sans vouloir me l avouer je rester quelque jours sans rien dire pour pourvoir profiter des bons moments.Quand le doute m'envahie et je me dit presque que je pourrais vivre avec le sub mais non la vie est trop belle pour se la gacher avec des subtances de merde (desolé mais bon ...) Et pour finir apres plusieurs jours d enfer il revient en force amoureux battant plein de volontée et plein de projet en tete et la je le retrouve comme je l'aimeJe retrouve son regard qui ma fait craquer et qui me fait penser que je suis execptionnelle il parait que ces ca l amour ,je retrouve mon ame soeur mais en gardant en tete que tout peux basculer d un jour a l'autre et au jour d'aujourd'hui j ai peur de vivre de bons moments Passer de l enfer au paradis en si peu de temps me detruit de jours en jours mais pourtant je ne me resout pas a la quitterIl me demande souvent pk je reste et pk je continue a l'aimer autant ....Et je sais pourquoi quand il est sobre au naturel et heureux j' eprouve un sentiment je pense plus fort que tout les drogues une sensation de plenitude de bien etre de bonheur si intense que je lui donnerai mon ame pour le sortir de cet enfer J ai lu tellement de forum sur le sujet que je commence a stresser quand je lit que sa peut durer une dixaine d annee et que certain ne decroche jamais

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drugstore cowboy homme
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Bonjour DSLK,
Tout ce que je peux te dire c'est que mon ex a vécu le même problème que toi avec moi.
Un jour j'étais le + beau, le + attirant des concubins, le + charmant... bref au top ! Et c'était comme ça quand j'étais bien dans ma tête, et pour être bien dans ma tête il fallait forcément quelque chose qui me tienne bien, et dans les moments "sans" j'étais le pire des odieux, intolérant, irascible et j'en passe.
Moi aussi je lui ai souvent demandé pourquoi elle restait avec moi, pourquoi avoir fait un enfant, pourquoi ceci, pourquoi cela... et ben à  force de me sous estimer elle a fini par y croire, ensuite est arrivé un dur et long traitement (contre le vhc) où là  je n'étais que très rarement gentil et attentionné, ça a duré le temps du traitement, un an, et elle est partie, et j'ai repris mes habitudes de gentil garçon après le traitement mais c'était foutu, partie une bonne fois pour toute.
Tout ça ne répond pas à  ta question mais peux te montrer dans quel état peut se trouver ton "chéri" et quand enfin il reprendra sa vraie personnalité il sera peut être trop tard pour lui.
Maintenant tout ça est derrière moi, la vie continue autrement pour moi et je ne m'en porte pas plus mal.
Voilà , si ça peut t'aider à  te mettre à  sa place pour comprendre, j'aurai au moins servi à  quelque chose dans ta requête wink
Patience.
A bientôt parmi nous, d'autres te donneront leur avis aussi je pense.

DC

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prescripteur homme
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Le pb c'est ces alternances de traitement et de sevrage. Les TSO (Sub et Metha) ne sont pas faits pour ça mais en principe pour un Tt assez prolongé qui permet de se stabiliser sur le plan affectif, professionnel etc..
Donc, pourquoi veut il ces sevrages répétés , je crois que c'est le noeud de ton pb. Je ne peux pas répondre avec si peu de renseignements mais il faut tout envisager même un pb psychiatrique et cela pourrait ressembler à  un trouble bipolaire (nouveau nom pour la pathologie maniaco-depressive).
Tout ceci (c'est à  dire mon hypothèse mais aussi tous les autres diagnostics possibles)se traite si le diagnostic et le traitement ont l'opportunité d'être faits. Mais, vu ses réticences, y aller doucement et progressivement.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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ZombyWoof homme
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Ne pas être dépendant des opiacés, est une chance qui se mérite, je l'ai eue; Je ne compte plus les amis DCD, ODs ou tragique délabrement physique;
Nous avons tous des moments de doute, mais je vous renvoie à  la chanson d'higelin, "la fille au coeur d'acier":   (appréciez au passage la guitare de Bertignac qui n'avait pas 17 ans);
En conclusion, quitte à  faire vieux con, faites de la prévention, parce que poudre ou substituts, c'est que du malheur au bout; Je sais, alors je sors...
Reputation de ce post
 
d'accord : ne pas etre dependant c'est une chance.

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
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Ex "hard-droguiste"  wink

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
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A prescripteur,
C'est bien la première fois où je ne suis pas d'accord avec toi, disons plutot que je ne vois pas la raison de bi-polarité (ou maniaco-dépressif) dans ce sujet. Une dépression d'accord, mis j'ai peur que ces termes soient mal interprètés. les usagers de tso ne sont pas forcément dépressifs ou n'ont pas forcément des problèmes psychologiques. D'ailleurs je pense que pour ce qui est des soucis psychologiques les tso (en particulier la méthadone) arrivent à  mieux stabiliser un UD si on fait une comparaison avant/pendant/après.
Ce n'est que mon avis et mon expérience personnelle aussi (mis à  part mon état d'agressivité quand je prenais interféron/ribavirine, la méthadone m'a rendu doux comme un agneau, j'ai pu trouver un CDI à  La poste, me retrouver en gros, vivre comme mr et mme toutlemonde)
Bon, je suis sur que tu vas m'éclairer là  dessus, je ne mets pas tes compétences en doute wink

DC

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prescripteur homme
Modérateur
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A DC,
Je n'ai pas dit que c'était un trouble bipolaire mais que cela pouvait l'être (et donc qu'une démarche diagnostique était, à  mon avis, indispensable).
J'ai fait un copier/coller du texte de DLSK qui explique pourquoi j'évoque ce dg. Mais j'insiste, je pense que c'est une hypothèse à  examiner mais pas un diagnostic.
Comme tu le dis, la plupart du temps les TSO stabilisent la personne, donc la question est "pourquoi pas lui ??".
Amicalement

.C est comme si il y avait deux personnalitée en lui . Pendant ces prises de sub qui arrive dans des moments ou tout vas bien ou plutot ou je pense que tout vas bien sa le rend au debut plein d'energie et presque comique se qui est en soit pathetique car il n a pas besoin de sa pour etre un super mec et apres il culpabilise et se referme dans sa grotte et debut de regard vide et de periode de mutisme comme une larve sur le sofa et la !!!

Dernière modification par prescripteur (17 juin 2013 à  20:00)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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drugstore cowboy homme
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Ok ! J'ai compris, merci prescripteur wink

DC

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ziggy homme
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Pourquoi pas lui ?"  Ben à  vrai dire, je crois qu'il y a justement beaucoup de monde comme lui... je suppose que vous surestimez un peu la force "stabilisante" des substituts. Après une période de fissure, c a fait du bien de se reposer. Mais il y a après. Une fois que ca va mieux. Avec le sub, après quelques mois on peut finir par constater qu'au bilan, c'est "pas si bien que ça" d'etre sous sub, que le traitement a beaucoup de défauts, qu'on peut ressentir pas mal de petits effets secondaires aliénants, que sur le plan émotionnel la prise d'opiacés a un impact sur le désir, sur les envies, sur l'humeur... au quotidien pour certains ca donne l'impression d'etre un peu éteint, de pas vivre ses émotions pleinement.... de ne pas être si normal que ça... de vivre plutôt dans une pseudo-normalité un peu chimique et au fil des mois, ces ressentis peuvent se faire plus précis et plus nets à  mesure qu'on se lasse du substitut et qu'on se reconstruit... il est normal qu'une fois moins fragile on veuille mieux que de se fader pour toujours cet état de sujétion créé par la dépendance opiacé, minorée par les molécules substitutives mais bien réel malgré tout...

sans parler des ressentis matinaux (se lever malade chaque jour) ainsi qu'également le sommeil un peu plastok, les fourmis dans les bras etc... au bout de quelques mois, on se rend compte que la molécule peut avoir des défauts et qu'il serait temps de songer à  une vraie qualité de vie, au dela de la dépendance.  de là  vient souvent la décision de marquer l'arret - expérience difficile qu'on ne réussit rarement du premier coup.

Ainsi à  vouloir s'en sortir pour de bon, en voulant arreter - on peut se retrouver facilement à  vivre une période difficile à  alterner des états de manque suivi de phases de reconsommation et on peut vite s'installer dans un quotidien extrêmement bien décrit par dlsk sachant que c'est surtout le conjoint qui se prend tout dans la gueule et qui mesure ces écarts entre les jours plein à  fond de sub et les jours vides à  crever sur le canapé, incapable de bouger et irritable au dernier degré...

je n'y verrai pas spécialement de trouble bipolaire, juste l'alternance de l'humeur lié au sevrage...

Dernière modification par ziggy (17 juin 2013 à  21:11)


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prescripteur homme
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Bien sûr c'est l'hypothèse alternative. Mais dans ce cas c'est probablement difficile à  corriger car  comme tu le décrit bien, cela fait partie de l'experience habituelle du Subutex pour certains usagers.
Par contre, si le problème vient (aussi) d'ailleurs, cela permet d'esperer un traitement plus efficace.
C'est pourquoi il me semble qu'il est utile de poser la question.

Je dis aussi parce que les deux hypotheses ne sont pas forcément incompatibles, il peut y avoir une "sensibilité" bipolaire conduisant à  des essais répétés de sevrage et de reprise, qui peut être améliorée par des traitements associés.Il existe dans la vie des personnes dites cyclothymiques, selon le langage scientifique mais aussi le langage "populaire". Or,  certains psychiatres pensent que la cyclothymie a une relation avec la symptomatologie bipolaire.Elle est classée dans le même chapitre de la CIM10 (Classification Internationale des Maladies) et probablement du DSM .
Evidemment cet étiquetage peut choquer si on le prend au pied de la lettre (et les posts de DC et de Ziggy le reflètent probablement) mais s'il est pris non comme une étiquette mais comme la possibilité de trouver un soulagement thérapeutique, il peut etre bénéfique pour les personnes concernées.
Amicalement
PS A Ziggy. Il y a peut etre beaucoup de monde comme lui mais le post de DLSK est quand même particulièrement "douloureux", ce qui me pousse peut etre à  être un peu trop "directif", en effet.
A DC, même si tu pense avoir une histoire semblable à  celle de l'ami de DSLK, cela ne veut pas dire que le même diagnostic s'applique à  toi, en tous cas ce n'est pas du tout ce que je voulais dire.

Dernière modification par prescripteur (17 juin 2013 à  22:58)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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psychoniac homme
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Salut;
Moi perso depuis environ un an j'ai stopper totalement l'héro et je prend ma méthadone de façon régulière.
C'est vrai que ça à  régler beaucoup de petits problèmes de la vie quotidienne qui étais liés à  ma dépendance à  la came.
Mais aujourd'hui je suis toujours à  70 mg en géllules et à  chaque fois que je baisse les infirmiers du CSAPA, qui me délivre mon traitement toutes les deux semaines, m'explique de ne pas aller trop vite, que cela va me jouer des tours; et ma petite expérience me fait dire qu'ils ont raison.
Pour mon cas je commence vraiment à  me dire que la métha va être présente dans ma vie pendant encore longtemps et ce n'est pas quelque chose que j'accepte facilement.
Prescripteur pour moi le problème c'est que sur le plan de la stabilisation au niveau social je suis loin d'être au point et je n'ai pas l'impression que la métha m’aide beaucoup, le traitement qu'on ma prescrit en plus de la métha n'a plus l'air de donner l'effet qu'il devrait faire.
Je suis d'accord avec ce qu'explique ziggy surtout qu'avec le sub pour moi c'était pire.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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Il y a la théorie et la pratique et on constate parfois de beaux écarts entre la théorie de la substitution et la pratique quotidienne d'un substitut opiacé. Et contrairement à  ce qu'on peut lire qui tend à  nous vendre le substitut comme "la neutralité absolue" (jusqu'à  nous la présenter comme une insuline bis), les usagers ressentent bien les limites de cette médicalisation. C'est généralement même "bon signe" et la preuve que ca va mieux - car généralement après des mois d'hero a tout va, le tso est pour moi une nécessité et un bienfait hors du commun. Ce n'est que quelques mois plus tard que je commence à  trouver cet état un peu aliénant et que je commence à  vraiment faire ce qu'il faut pour s'en défaire... par contre, ce n'est vraiment pas évident d'arrêter un substitut sans passer par des phases down qui pourrait laisser penser à  de la cyclothymie (humeur positif boosté par le bubu, humeur négative boosté par le sevrage...)

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Dslk femme
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Vraiment merci !!!
Je commence plus ou moins a comprendre mais c est très dure a accepter
Les changements d humeur et surtout les remises en question sur notre couple ...
La il est dans la période je vais me débrouiller seul doit je le laisser faire ??? Comment le laisser seul face a ces démons !!!
On dirai qu il a besoin d avoir d un enjeu de séparation pour se motiver à  tout arrêter et des qu il est plus ou moins clean il reveint ...
Comment reconnaître le vrai du faux ???
Hooo les mecs la vie peut être si belle au naturelle!!!

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metropolis homme
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Salut,

Je sais pas si ton mec est bipolar, mais je reconnais pas mal d'aspect qui lui ressemble. Par exemple, toi et ton mec vous vous etes quitté 20 fois en 2 ans, d'accord? C'est comme mon frere... Mon frere etait bipolar et c'etait toujours superfantastic ou bien la depression et la tristesse. Sa copine etait comme toi, pas toxicoman, elle en a eu assez de ces changement et elle l'a quitté. Après, evidemment il a été triste, il a consommé plus et plus, puis s'est suicidé.

C'est peut-etre mieux comme sa, il n'etait pas souvent heureux et jamais lontemps.

Tu dois peut-etre penser si tu te vois dans 35 ans avec lui, comme il est maintenant, parce que changez le charactere d'un homme c'est difficile, tres difficile.

Sorry pour les fautes.

Au revoir,

metropolis

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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L'alternance plein d'opium / vide planétaire peut simuler à  merveille une maniaco-dp... la différence et pas des moindres c'est l'origine du trouble; dans un cas, c'est bien la maladie qui s'exprime alors que dans l'autre, il ne s'agit que du cycle "normal" de phases alternées de consommation suivies d'arret brutaux. C'est donc soit le manque qui s'exprime (avec son éternel apathie et envie de crever) derrière lequel succède généralement l'euphorie de la victoire, pour retomber dans le marasme chiant du quotidien jussqu'à  s'envoyer un gros shoot plein de morphine pour se remettre d'aplomb.... les pics de défonce suivi des affres de la descente sont une genre de "maniacodépression artificielle" en tout cas, c'est ce que j'avais l'impression de vivre au temps ou j'essayai de me sevrer une fois par mois....

quant à  envoyer chier sa meuf après une période de sevrage, c'est un grand classique. Moi ca a duré un an et demi, et bizarrement à  chaque fois que j'arrivais à  faire 15 ou 20 jours sans sub, je ne pouvais plus supporter la présence permanente de mon ex et je décidai de rompre un peu subitement... ca me déprimait, je retapais de la came et une semaine après retour case subu... jusqu'au tour suivant..

il y a quand meme une solution à  entrevoir quand ce genre de mouvement se répète trop souvent dans une année, c'est d'arreter de vouloir l'arret. C'est salvateur.

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Serenity femme
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Pour ma part j'ai été dépendante aux opiacés, puis j'ai commencer un programme de substitution et en ce qui concerne mon expérience:
le fait de passer en substitution m'a permis de remettre ma vie a jour, retrouver un logement un travail...car je n'était plus en constante recherche de cette dose qui occupait mon esprit jour après jour!
Cependant après 5 ans de substitution aujourd'hui:
- je ne fait plus la fete car je suis incapable de faire la fête sans subtances qu'elle quelle soit.
- je suis constamment fatiguée et las.
- je ne suis ni triste ni contente le 3/4 du temps!
- je n'ai plus aucun appetit sexuel quelle qu'il soit.
- une nostalgie de mes états de défonces!

En gros je m'emmerde dur!!!!N'ai aucune envie particulière.
Je suis en couple depuis 2 ans, je l'aime, mais je ne suis pas heureuse et ne le rend pas heureux je pense.
Je suis intimement persuadée que le subutex est la cause première de ma léthargie  mais je ne peux aujourd'hui toujours pas m'en passer.

En conclusion, lorsque j'était accro a l'hero je vivait à  100 à  l'heure quitte  a être déraisonnable; maintenant que je suis  le "bon chemin" je suis complétement éteinte.
Reputation de ce post
 
Tellement vrai ce que tu dis, même constat pour mon état sous sub... Ptidav

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Dslk femme
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Bon alors pour résumer
La je commence a avoir très peur !!!
Je le quitte il se suicide je reste et pousse a arrêter et ces très dure et me fait une depression et et le mieux il continue et apparemment il sera pas heureux ou toujours a moitier !!!
Ok ....

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Serenity femme
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Pour être honnete, je pense de + en + que je suis paseé d'une comssommation illégale a une consommation légale.
la substitution a un avantage non négligeable, il a stabilisé ma vie, je ne mets plus de sommes indus tous les jours, je ne suis plus constamment en chasse, je n'ai pas de crise de manque, je repris une vie social quasi_normal avec un travail a temps complet. Autant de choses que je n'aurais jamais pu mettre en place a l'époque.
Cependant je me considère toujours comme drogué , j'ai juste déplacé mon addiction sur mon médicament, c'est le piège. Stabilisé ma vie ne m'a toujours pas permis d'imaginer ma vie sans aucune consommation.
Certains parle de déclic, d'un jour ou prendre mon subutex sera d'une telle banalité que je pourrait presque l'oublié et se serai alors le début du véritable sevrage!!!
De tous les commentaires que j'ai pu lire, il parait indispensable de sonder le cote psychologique du patient, car l'addiction psychologique est souvent bien plus dangereuse ! car quitte a être complètement honnête il faut avouer qu'être en manque de subutex  ca n'est pas agréable mais ça n'est pas non plus la fin du monde, ce sont les montés d'angoisse et le stress qui sont le plus durs a gérer; et pas le mal de dos!!!

Dernière modification par Serenity (18 juin 2013 à  13:54)

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Serenity femme
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en ce qui te concerne, il faut aussi que toi comme lui vous compreniez que c'est SON combat avant tout et que ca réussite ne sera pleine que si l'intiative de l'arret ne vient que de lui. il est important que tu soit présente pour lui mais ne devient pas un des objets de sa destruction. Tu dot pouvoir le soutenir sans pour autant le porter! C'est difficile à  imaginer  mais tu dois te détacher de ça! Son probleme n'est pas le tien, ne vie pas sa dépendance par procuration. Il faut que tu apprennes a te préserver mentalement et psychologiquement, sinon tu ne pourras plus l'aider si toi même tu bascules dans la dépression ou autre!!!
Le mieux est de savoir le laisser  assumer son mal, et pour ca il doit passer par certaine étape seul. Savoir se mettre sur le cote et ne plus être acteur, ne plus participer!

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Dslk femme
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...

Dernière modification par Dslk (19 juin 2013 à  07:09)

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Dslk femme
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6 messages
Et aussi MERCI !!!! 
Même si j ai très mal je comprend ou du moins je vais essayé il faut bien !!!
Et franchement courage a tous continuer a combattre et je suis rentré dans votre enfer et vous avez tout mon respect face a votre combat !!!

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Un doux enfer plein de belles choses wink

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Fabrice homme
Psycho junior
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306 messages

Un doux enfer plein de belles choses

Quand je lis cela Mikykeupon, je ne peux pas laisser passer.
Ici on parle de l'héroine, la pire des drogues qui tuent et a tué des milliers de personnes et détruit des vies entières.

Etant étudiant en faculté, et même au lycée j'ai connu les fêtes du samedi entre potes et copines du même bahut.
On picolait on fumais des joints.
Parfois il y a avait une teuf avec musique techno, à  cette occasion on gobait de l'ecstasie, du lsd, ou sniffait du speed.
C'était bon enfant et occasionnel.
Alors oui on peut parler ici d'enfer doux plein de belles choses.
Mais la came ce n'est pas le même délire.
C'est l'enfer pur et dur. Sans compromis. Tu perds tout et tu relève la tête au dernier moment pour éviter de crever.
Je me revois encore à  31 ans responsable de la division informatique de ma boite, à  2 pour gérer le web, nos clients nos sites nos applications, bonne ambience décontractée, vie de cadre sympas et bien rémunérée.
Et puis l'héroine un soir, et tous les soirs 10coups de fils parfois 20 jsuqu'a ce que je décroche, svp on va pécho jsuis mal.
J'ai aidé beaucoup de type sans sous à  payer leur conso, je suis tombé à  fond dedans, vide mes comptes épargne, vendu des affaires perdu mon job, tout perdu.
Non la came ce n'est pas joyeux.
C'est un enfer sans parler du manque et de ses envies de se tirer une balle tellement on va mal.
Après on s'habitue, on a des traitement de substitution on arrive à  gérer mais on a perdu gâcher des années et une carrière professionnelle.

Un enfer oui mais les bonnes choses laissons les aux dealers.

Reputation de ce post
 
Et Ben !!!!
 
100% d'accord!
 
La triste réalité des exemples autour de moi : la mort prématurée !
 
200% pas d'accord. Pas de campagne de diabolisation ici
 
Ne fais pas d'un cas une realité! la cam peut etre tres bien pour certains!

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ZombyWoof homme
Psycho sénior
Inscrit le 30 May 2013
685 messages
Comment le faire comprendre? On vit bien avec les dopes "vraiment" récréatives, mais l'héro ou le crack, c'est un suicide lent et douloureux, comme l'alcool, et même le tabac; Seules différences, c'est illégal, cher, et on meurt plus vite...

"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
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Ex "hard-droguiste"  wink

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
On est pas tous égaux face à  la dépendance. Pas mal de gens peuvent faire la teuf à  la cc et à  l'hero et cela ne posera pas plus de problème qu'autre chose... d'autres accrochent et gèrent difficilement. d'autre mieux.... Mais bon, avouons-le quand même, vivre dans la came c'est misérable au quotidien. Pas pire que l'alcoolisme certes, pas mieux non plus donc pas dément au global.

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La lie
Banni
Inscrit le 01 Aug 2012
1945 messages
Vos 3 derniers derniers messages ami-e-s forumers , me laisse quelque peu dubitatifs .
On pourrait presque croire à  une campagne de diabolisation ...
Je ne renierais jamais tous les dégats (parfois irréversibles) que cette drogue peut engendrer , mais il existe  des gens qui vivent très bien leurs vie avec .
OK , on peu très vite devenir accro , mais on peut aussi passer de très-très bons moments sans pour autant finir à  l'état de loque ...

Par delà les miens et les balles ...

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
Sans sombrer dans la diabolisation, il est quand même honnête de reconnaitre qu'on est pas au top quand on se taquine 2 boulettes par jour de cheucheuble.... perso je viens juste de m'en remettre apres 8 mois de shoot à  tout va, et encore, je suis pas certain de pas déraper à  mon retour. pourtant j'avais stoppé la came plusieurs années et perso je m'en portais pas plus mal - incomparable. Oui de bons moments à  passer, aussi de très mauvais, beaucoup de conséquences qu'on ne mesure pas dans l'instant de la conso qui est toujours bonnarde - mais qui reviennent tôt ou tard dans la gueule dans un boomerang.... et si c'est prendre de la came pour etre "normal", perso, je prefere m'orienter vers un vrai soin encadré avec la métha, c'est bien plus aidant. Bref pas de diabolisation mais pas de banalisation ou de minimisation : une dépendance à  l'heroine n'a rien d'anodin , cela est meme un problème de santé majeur.

Dernière modification par ziggy (25 juin 2013 à  02:15)


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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Vous mélangez le produit et votre mode de consommation. Ce n'est pas tant le produit que ce que vous en faites qui est néfaste.
C'est toi zombie qui a repris cette fameuse phrase de Paracelse : seule la quantité fait le poison. Qui tombe à  pic suite à  ces derniers post...

Si je vais dans votre sens, Fabrice tu te trompes, c'est l'alcool la pire des drogues qui fait le plus de ravage et mort.

Et j'aime bien "les bonnes choses laissons les aux dealers", c'est vrai que la prison est une bonne chose wink
Reputation de ce post
 
oui mais il y a des exceptions qui confirment la règle
 
+1

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Fabrice homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jan 2013
306 messages
Mikykeupon j'ai picolé comme un trou de 16 à  25 ans en soirées lycée, facultés le samedi soir sans devenir alcoolique.
J'ai essayé toutes les drogues sans y être accroché.
Avec l'héroïne c'est différent Milykeupon, son mode de fonctionnement dans le cerveau fait qu'elle est hautement addictive et extrêmement dangereuse.

On devient accros en si peu de temps sue je ne la recommande même pas en loisir occasionnel tellement les risques de devenir héroïnomane sont élevés.
Le crack aussi est très accrocheur mais différemment.

Et pour la prison cela fait des années qu'un dealer discret qui a une clientèle selectionnée ne s'est jamais fait prendre. Beaucoup ne vendent due 3 mois par an, temps trop court pour diligenter une enquête.
Eux ils se font des couilles en or pendant qu'on s'appauvrit piégé dans notre addiction.

Vous mélangez le produit et votre mode de consommation. Ce n'est pas tant le produit que ce que vous en faites qui est néfaste.

Je comprend ce que tu veux dire et c'est juste sauf pour l'héroine ou le crack ou la métamphétamine.
Au bout d'un temps très court on ne choisit plus c'est le produit qui décide à  notre place.

Dslk bon courage à  toi. Tu sais j'aimerais rme réveiller à  nouveau le matin en pleine forme joyeux, ouvrir les yeux et avoir cette energie à  croquer la vie, à  se préparer avec enthousiasme à  attaquer une longue journée pleine de plaisir ordinaire.
Ce n'est pas le cas chez nous les dépendants aux opiacés même sous tso il, je t'envie Dslk et j'aimerais à  nouveau croquer la vie à  belle dent car comme tu l'as dit la vie est belle.
On l'a oublié depuis quelques années pour la plupart d'entre nous.

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Tt est bon, il faut juste savoir se gerer....
 
diabolisant au possible beurk

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages
Ca a toujours été un débat difficile. Et puis chercher la petite bête à  un produit est totalement stérile, il serait ridicule de défendre (ou l'attaquer) comme certains le font avec leur chapelle. L'alcool et l'heroine c'est si différent, on peut difficilement établir un point de comparaison.

Certains diront que la pire des drogues est "l'alcool" car c'est elle qui tue le plus de monde. En même temps il ne faut pas raisonner en valeur aboslue mais en proportions du nombre d'usagers. Les consommateurs d'alcool qui se cuitent sont des millions dans l'hexagone, on ne compte que 100 à  200 000 consommateurs d'opiacés. Forcément, l'alcool qui déboite bien le cerveau - tue fatalement plus de monde vu son usage massif.....

Certains diront que la pire des drogues c'est "l'hero", tu en tapes pour essayer, tu tombes amoureux, 6 mois après t'es un mutant et ensuite ton cerveau est déréglé de manière irréversible qu'il faut se médicaliser des années si ce n'est une vie pour rétablir la situation...

En tout cas pour moi dans mon vécu, la pire c'est la coke, que tout le monde adore à  Paris, que tout le monde pense inoffensive, que tout les "huppés" consomment à  tout va. En tout cas, le nombre de décès autour de moi le plus important, c'est elle - notamment des morts prématurées par arrêt cardiaque (plusieurs trentenaires qui sont partis comme ça après deux années de tape intensive)...  Ma seule overdose : shoot de coke. Mes derniers malaises graves : crack (certainement empoisonnés). Les seuls moments ou ma conso tent vers l'horreur, c'est quand je base ou shoot.

Pour l'alcool, pareil que Fabrice, j'ai du me cuiter 1000 fois pendant 10 piges, deux fois semaines pendant l'année avec des sessions d'un mois non stop pendant les vacances. Je n'ai jamais senti la moindre sujétion et la gueule de bois à  répétition a eu raison de moi. Disons que j'ai tout fait pour être alcoolo sans y parvenir.... j'y serai peut être arrivé un jour (certainement) mais c'est un processus lent. Par contre, une fois atteint, c'est considéré comme extrêmement difficile à  entériner - bien plus difficile que l'héroïne - et sans substituts (enfin maintenant le baclofene qui soulage du monde).

L'héroïne on m'avait mis en garde, j'ai commencé à  me mettre dedans en rationnalisant par un discours minimisateur à  souhait etc... l'addiction est venu vite, pas si vite que ça, bien deux ans de conso festive et occasionnelle avant de commencer à  entrer dedans et j'ai pu plusieurs fois arrêter totalement sans trop de difficultés, le problème étant l'amour de l'effet et du produit qui conditionne la dépendance.

A ce titre, personnellement je ne vois pas ça comme ça car je n'ai pas "que" subi ma consommation d'hero, bien sur il y a des sales journées mais malgrè cela, je pense que j'ai également été l'acteur principal de ma toxicomanie. Je ne pense pas etre devenu l'esclave du produit mais simplement "aimer ça" avec les conséquences que cela génère. Débutant je gérai extrêmement mal, j'ai mis un peu de temps avant de "savoir consommer". Maintenant je peux me faire des sessions longues de shoot à  mort, et je n'ai aucune dépression ou quoi ou qu'est-ce. Juste le manque à  gérer et avec expérience et méthadone, j'y arrive très bien. La question étant de savoir si oui ou non j'ai envie d'arreter et cela n'est pas inscrit comme une fatalité dans la molécule.

Plusieurs fois j'étais tout clean sans besoin de consommer, j'y suis revenu par désir. J'avais justement attendu d'être totalement clean psychiquement pour savoir si au moment X, ce serait "mon désir" ou "un désir induit par la drogue". Et bien, ce fut "mon désir". A ce titre, la came ne m'a pas intoxiqué mais je me suis intoxiqué en connaissance de cause. D'où cette impression pour moi ne pas être dans un piège et de ne pas subir ma dépendance. On pourrait dire que je me "brosse" où me raconte une belle histoire. Ben je crois pas, après 10 ans de conso, après tout ce que je me suis dans la face récemment - si j'avais du faire la meme en picollant, je serai déjà  mort depuis des mois...

complexe comme débat je l'admets.

Life on Mars ..........................................

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pierre
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Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Oui complexe comme débat, mais je rejoint tout a fait Miky. Ce n'est pas l'héroïne qui est dangereuse, c'est ce qu'on en fait.
Alors merci d'éviter la diabolisation et les jugements hâtifs.  ici ce n'est absolument pas le lieu. Vous vous êtes trompé de site.

Enfin je vous rappelle qu'ici c'est d'abord un site de témoignage ou on parle en Je. Comme dans le dernier post de Ziggy.  Ainsi, Dire que l'héroïne est la pire des drogue est complètement a côté de la plaque. Dire ce qu'on a vécu avec l'héroïne, c'est ça qui nous interesse. Et ça aide beaucoup aussi a relativiser...

Alors si vous souhaitez apporter votre témoignage a la suite vous êtes le bienvenue, sinon je fermerais la discussion.

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