Coucou, je me présente, j'ai 25 ans, et j'ai quelques problèmes psycho de style mal être/dépression (ca dépends des jours), mais surtout une anxiété et une légère parano qui s'est immiscé dans ma vie depuis 4ans et qui me fait bien chier..
J'ai commencé à aller en teuf et prendre quelques ptits prods (speed
md taz coke lsd) à 15ans, en 2008. A cette époque je me suis déscolarisée et j'ai commencé à taffer, jusqu'à mes 19ans où je pars vivre en Italie et ou je continue la chouille et les prods, de manière plus intense, beaucoup de
MD surtout que j'adore et qui me porte au devant de la vie. Je me sentais parfaitement bien dans ma peau et dans ma vie à cette époque.
Ensuit je rentre à Paris, il y a 5 ans, en décembre 2012, je continue à prendre de la D occasionnellement avec des potes, des bonnes soirées, qui se font plus rares par la suite. Petit à petit, sans le savoir je rentre en dépression, je m'ennuie, je fume énormément de
shit (jusqu'à aujourd'hui tout les jours, de 2 à 10 oinjs par jour ou plus, selon les périodes), je déprime à cause du fait que je laisse la vie et le réseau que je m'étais construit en Italie : je me retrouve à vivre chez mes grands-parents qui m'obligent à reprendre des études et m'empêchent de repartir à l'étranger par la suite comme je l'avais imaginé (mes parents sont absents de ma vie, mon père est un asocial qui ne sors pas de chez lui, n'a jamais travaillé et a des troubles psychiques).
Lors d'un tekos en 2013, j'ai ressentit qu'un début de Parano commençait, toute la nuit
MD coke, j'ai passé une très bonne soirée, et puis le jour je reprends un
para à un mec qui avait l'air de vendre dla merde.. Mais la redescente me mettait mal, je sentais qu'il fallait que j'en tape pour garder une humeur comme je l'aime. Peu de temps après devant le son je remarque un visage familier, un mec qui faisait partit du premier circuit de gens que j'ai connu qui allaient en teuf (mais ce mec n'était pas mon pote, j'étais folle de lui quelques années auparavant, et j'ai toujours pensé qu'il me prenait de haut et se foutait de ma gueule, parce qu'à l'époque j'étais une petite gamine de 15ans qui venait se proder inconsciemment. Je fréquentait ce milieu intelligent et artistique de manière ignorante à l'époque, ce point est une des
bases de ma parano, qui est devenue une parano identitaire depuis que j'ai repris les études et commencé à tp penser, à vouloir normer, et trouver un sens aux choses).
Je n'avais pas vu ce mec depuis 4ans, et il me fixe. Il me fixe avec aucune expression sur le visage : j'ai pensé qu'il me dénigrait, je me suis sentie reconnue et attaquée... Ducoup je quitte mes potes qui étaient devant ce son, pour bouger à la gov où je retrouve un pote qui bouge au chiottes et me laisse seule 5min. Je m'allonge à l'arrière du fourgon en laissant dépasser mes jambes pr me caller 5min, et 2 mecs arrivent, en se lèchant les lèvres en me regardant et en disant « t'est jolie toi », mais vmt avec un air malsain, le mec commençait à rentrer ds la voiture, je sors, il se met en face de moi, me propose des prods gratos tjs avec son air de pression malicieuse, mon pote revient, les mecs se sont limite collés à lui en mode coup de pression, et un des mecs me regarde en disant « on se reverra » en me regardant bien et en souriant comme un enculé, avant de partir. Après ça les autres reviennent, et moi je ne dit plus rien, je me calle à l'avant, je fixe un point, et je ne dis juste plus rien. Hypnotisée, anxieuse, trop mal, peur d'être défasée et de dégager de vieilles énergies. On a bougé peu de temps après, et j'étais en panique de recroiser l'ancienne connaissance citée ci haut, ducoup je me cache ac ma capuche dans la voiture qui quitte le site.. Horrible sensation
6 mois plus tard, je revois un ancien pote de chouille, on prend l'apéro, avant de bouger chez un pote à lui. Entre temps, j'ai une petite altercation gênante avec ce dernier. On arrive chez lui, tape de la
coke toute la nuit nn stop, et moi je tape des phases où je suis vraiment mal à l'aise, je suis oppressée, anxieuse, je ne sais pas quoi dire, je dis de la merde, pour finalement être parano et entendre les gens avec qui j'étais se questionner sur mon état et rire à moitié. J'avais 21ans à l'époque. Depuis le début de mes sauteries, jamais je n'avais eu d'épisodes de mal être vis à vis des autres de la sorte. Je me suis affichée ce soir là.. Le monde sous terrain est composé d'un réseau de gens qui se connaissent, j'ai complètement paranoïé sur ma réputation, le fait que l'on m'ai vue dans cet état, que j'ai dégagé une vieille ambiance, c'est un épisode qui m'a limite terrorisé dans les mois, voir l'année à venir. Je repensais à ces gens tt les jours, je les avait dans la tête, les imaginant en train de me vanner et de parler sur ma gueule.. Je sais que c'est un délire égocentrique mais incontrôlable... A me remettre en question, me dévaloriser, m'éloigner des autres, perdre mes capacités et être submergée d'anxiété, de peur, de malaise avec moi mm... à repenser à des anciennes gueules qui me perturbent, je me sens moquée, persécutée à distance.. Parallèlement je continue la fac, j'arrive à valider ma licence (trop saoulant, déprimant, j'ai douillé pour rattraper le niveau.. le retour à l'enseignement à été très très dur.. ayant évolué avec les prods et sans règles, avec le seul but de manger la vie (un peu de non sens et de destruction apprécié aussi

), le formatage fut un supplice et a détruit l'illusion dans laquelle je vivais.) tout en consultant un psychiatre qui me prescrit du tranxène, que je ne prends qu'en cas de gros mal être, allié à mes splifs de
shit habituels qui me font comater mais me permettent de rêver, danser dans ma tête, répéter des scènes en boucle...
L'été suivant, 2017, je lache le psychiatre qui ne me sert à rien (veut me faire prendre des
neuroleptiques, j'ai refusé), et décide de rencontrer une Voyante pour diverses raisons. Elle me prédit au passage que ce sont les prods qui m'ont embourbée l'humeur et que la prochaine fois que j'en prends, c'est l'hôpital psychiatrique direct. Elle me déconseille de continuer les splifs (j'en fume encore ojd). Depuis j'ai fait quand même quelques soirées
coke, et de l'
hero un soir. C'était la deuxième fois que j'en tapais, et je me suis sentie réellement bien, je suis allé taffer le lendemain, et je me sentais réellement moi, faisant abstraction de l'angoisse et de la parano qui m'empêchent d'être naturelle, posée comme je l'étais avant. Je n'en ai pas tapé depuis juillet et ai refusé des occasions mais j'en ai toujours envie, je me demande si ce n'est pas LE produit qui me permettra de vivre sereinement, après pas mal de dérèglements, alliés à un changement d'environnement qui m'a perturbée, modifié des cannaux du cerveau (a cause de la tristesse surtout je pense) et que je n'ai pas pu contrôler (je penses que c'est surtout ce changement qui m'a fait devenir parano).
Désolée pour le pavé... Cela fait longtemps que j'hésite à poster ici.. Merci pour vos avis/remarques... Pourrais-je reprendre de la
MD sans partir en parano et vriller lors de la redescente ? Cette activité libératrice, le fait de danser, ce monde me manque terriblement.. Mais j'ai peur que cette parano me suive et m'empêche de refaire la fête, lier des connexions, et d'être sereine.. Mon rapport aux autres est gêné aussi, ça m'embête vraiment.. Quand je travaille (serveuse), je bois beaucoup pour tenir mon humeur et ma parano (souvent l'impression que les clients se foutent de ma gueule, par petits épisodes), beaucoup de vodka pure.. Mais je ne travailles en ce moment, je suis en master d'anthropologie (génial, je pense avoir validé le premier semestre, mais cela demande beaucoup de temps, me stresse, m'ennuie, je ne suis pas sure de vouloir mener cette vie longtemps)