Bonsoir,
Bon je pense que je vais commencer par ça avant toute choses, après avoir passée quelques temps sur le forum en anonyme suite à des questions posaient sur Google et qui me redirigeais ici, je décide donc de m’inscrire et finalement 48h après je me dis qu’une présentation serait peut être adéquate (ou pas d’ailleurs mais on s’en fous, ça me fais sûrement du bien d’en parler)
Donc Julia4249 : Julia qui n’est pas mon vrai prénom mais qui est le premier qui me vient à l’esprit quand on me demande mon prénom en soirée et que je ne veux pas donner le vrai pour éviter les gros lourds qui me chercheront le lendemain sur les resaux sociaux, je dois être assez convaincante j’ai des gens que je re-croise des fois des années plus tard et qui continuent de m’appeller Julia. Les chiffre c’est simplement un moyen mémo technique propre à moi seule ! Voilà voilà !
Pour faire simple et j’espère pas trop long à lire et donc lassant ; J’ai depuis le début de ma vie une histoire assez compliqué, mère célibataire, père absent que je ne connais quasi pas et qui ne m’a jamais reconnu, mes parents ne sont pas forcément une référence de «
base ». Ma mère , très basé sur la
weed (et autre drogue dans sa jeunesse, je pense qu’elle a pas mal testé de chose, avoir 20 ans dans les années 70 ça devait être une sacré expérience !) est maniaco dépressive depuis plusieurs années (ce qui me vaut depuis mes 13 ans de faire des pieds et des mains tout les 5 ans environs pour des demandes en HP.) Et qui malgré tout ça et la situation actuelle, m’a offert tout de même une éducation convenable, et mon père alcoolique notoire qui ne soucie pas de sa fille, et je ne sais pas ce qu’il en est de sa vie depuis mes 4 ans et je ne veux pas le savoir.
Bref, je n’ai pas forcément eu un départ dans la vie ce qu’on appelle « facile » mais malgré tout j’ai eu une enfance plutôt heureuse, je viens d’un milieu stable, assez aisé financièrement (pas plein au As mais assez pour avoir des loisirs, et autres choses multiples que certaines personnes ne peuvent ce permettre d’avoir fautes de moyen...) bref, le cliché un peu de l’enfant unique pourrie gâté que je suis sûrement mais qu’on excuse pas ce qu’y a pas de papa.
J’ai longtemps oscillé entre le « ma vie c’est de la merde, j’en bave alors que je le mérite pas » et le « y a sûrement pire que moi si je regarde ma situation y a pire ailleurs ».
J’ai mené une vraie bataille pour maintenir un cap et « prouver » que j’etais Conforme aux autres, chose difficile surtout à l’adolescence, milieu impitoyable où les autres remarques que vous avez quelque chose de « différents » malgré vos efforts pour vos intégrés. Bref je m’égare, je me fais une psychothérapie là je crois !
Pour en revenir au sujet principal : les drogues m’ont toujours fascinée et répugnée à la fois, petite je me rappelle que ma mère m’emmenait avec elle chez son dealer (c’est un peu le paradoxe avec « l’éducation convenable » que je vous disais plus haut » et je sais qu’a 8 ans je savais les effets de la
weed, de la
cocaine et de l’heroine. Ma mère ne consommait que du
cannabis, et est je pense assez ouverte Sur que tout ce qui est drogue m’a tout expliquer pour m’en degoute mais a quand même proposé d’en vendre à des copines quand j’avais 15 ans . (Mais moi elle n’aurait jamais supporter que je fume, paradoxe !) j’ai donc développé pendant longtemps une allergie aux drogues, j’ai fumer quelques fois pour faire « comme tout le monde » mais n’est jamais trouvé de plaisir là dedans ni l’envie de m’y mettre (je ne sais d’ailleurs toujours pas roule un
joint ni même une
cigarette d’ailleurs.) Et puis c’est le drame : je vais être sûrement un clichés vivement mais voila a 20 ans je tombe follement amoureuse. Je ne suis pas quelqu’un qui arrive facilement à éprouver quelque chose de sincère envers les autres, je suis plus du genre à me détacher d’un Coup pour évite de souffrir, et là boum pendant trois j’ai tout donné, et puis on m’a abandonner, pour des raisons qui m’echappe Encore, je suis tombé de haut, moi qui avait enfin quelque chose de stable et des projets sur le long terme j’ose que j’avais jamais envisagé, oui je sais c’est banale mais pour moi c’est tragique.
Et ensuite grosse déprime à la limite de tombe dans l’anorexi (Je suis redescendu à 45 kg pour 1m70) moi qui est toujours était quelqu’un de certes mince mais musclé et qui avait ce qu’î Faut là où il faut (instant narcissisme)... je pense remonte la pente me dit qu’il y a pire comme toujours même si j’ai pris une grosse gifle, après tout je suis jeune et j’ai la vie devant moi. Bringue,copains / copine,
alcool à gogo, quelque conneries mais rien de méchant. Et puis
festival électro, on ce fait des potes éphémères d’une soirée, et un des gars qui me drague plus ou moins me propose de m’en suivre au toilettes j’y vais, en ayant pas les mêmes idées que lui a mon avis.. et là il me sort de la
CC et me tend une paille. Je me rappelle ne pas avoir hésité, ne rien avoir demandé, juste taper. Et j’ai recommencé encore et encore toute la soirée et sur toute la durée du
festival, avec test de la
MD et des
Taz (J’ai ensuite tapé avec des potes que je connaissais bien et qui nous avais rejoins et qui eux savait ce qu’il me donnait et en quel quantité, quand je repense à la première fois j’ai des sueurs je me dis que ça aurait pu être bei. Pire d’accepte un produit inconnue de quelqu’un que je connaissais depuis 5h.) fon dj
festival, fin de la
coke. Pas de grosse
descente, je me dis c’est cool, je me continue mon été sans et sans vouloir y retoucher. Jusqu’a l’anniversaire de ma meilleure amie, la un pote me propose un
joint, un peu bourré j’accepte, bien évidement ça me cass immédiatement (je supporte très mal la
weed, deux lattes et je peux allez dormir.) et la ca deviens mon obsession de la soirée pour répartir il me faut de la C. Je n’en trouve pas ce soir même dans mes connaissance donc l’envie me passe et je n’y pense plus.
Festival en septembre, après trois jour de bringue et d’alcool à outrance on attaques le dernier soir, avant d’aller en boite je retrouve un pote de l’ete Qui c’est que j’ai touché à la C. Il me propose une trace, encore une fois je n’hesite Pas. Je tape pas mal avec lui, il me dit qu’il a des plans pour m’en vendre. Je le rappellerais assez rapidement après cette soirée. J’achète un 1grammen une première fois, il me dure un mois je ne l’utilise que pour mes soirées, et en petite quantité a chaque fois. Et puis de plus en plus, insidieusement, j’ai eu pas mal d’heures à faire au boulot entre temps et pour tenir entre ma vie sociale (qui consiste clairement à retrouver mes amis dans des bars et finir en boîte) et mon travail je me suis mis à taper une trace avec mon cafe avant de partir histoire de me booster et de tenir le coup. Et puis voila en assez peu de temps finalement je me suis retrouvé à être très dépendante (j’ai fais le test du site il me dise stade 6 !) . J’ai toujours eu une tendance à l’autro destruction, et je sais que je cherche à me faire du mal et à me réfugié dans quelque chose d’assez irréel au final, mais la
CC me fais tellement de bien sur le moment et m’aide à cacher ma deprime qui traîne en moi depuis longtemps que je ne me sens pas d’arrêter, je pense que je vais continuer jusqu’à à arrive à un point de non retour ; psychologique car elle m’enfonce encore plus dans ma dépression avec les
cravings que je me tape, je Suis déjà sujette aux crise d’angoisse depuis longtemps et là ça recommence puissance 10 ; financière car même si pour le moment j’ai une situation stable (je vis quoi, j’ai assez pour payer un loyer, mettre de côté et arrive à me faire plaisir en sortie / achats plaisir / voyage raisonnablement) la
CC commence à me bouffer niveau fric : depuis mardi j’en suis a 180 euros d’achat de
Coke, jusq’ua la fin du mois je pense doubler la mise et même si je vais sûrement freiner à côté niveau achat de fringues, chaussures, voir bouffe vue que je mange peu, ça va quand même bien entamer le budget a la longue, j’en suis consciente.
Enfin voila, désolé pour le roman, je pense que j’avais besoin de l’écrire pour moi meme me mettre au clair avec ce que je sais déjà mais ne pouvant en parler à mes proches amies (qui elle ne consomme pas ce genre de chose et dont j’ai peur de la réaction) et les autres que je côtoient en consomme et ne verraient sûrement pas la chose comme moi. Je pauserais sûrement peu de question sur le site car je trouve bien les questions que je me pause sur la C, et ne veux pas faire de doublon, et après un tel pavé je vais sûrement me taire un long moment « lol »
En tout cas merci pour ce site qui regorge de conseils, qui permet de positiver un peu face à certaine situation et permet de ce sentir moins seule face à quelque chose que je ne gère pas de tout et m’effraie clairement au fond de moi, même si je préfère le prendre du côté ironique de la chose !
Bon courage à ceux qui me liront, j’espère ne pas être trop « lourde » mais je crois que j’avais besoin de me confier !
P.S : excusez pour les fautes qu’il y a surement je me suis relue mais avec la fatigue j’ai du en zappé pas mal.
Bonne soirée !