Bonjour, j'ai 30ans aujourd'hui, je vais tenter de faire ici un résumé de mes expériences drogues.
Avant je tiens a remercier toute l'équipe et les inscrits pour ce site, quand on lit un post c'est toujours bienveillant, et ça bordel c'est beau.
J'ai commencé le
cannabis à 13 ans, suis à un événement familiale plutôt anodin et banal mais qui à l'époque m'a grandement affecté. J'ai eu une heureuse année de consommation pendant laquelle je ne connaissait pas le concept de dépendance je fumais sans penser aux conséquences et ma foie ne les ressentais pas. Je consommais de façon occasionnel, achetais un bout par ci fumais un pète par là cela me procurait une bonne détente, des idées fusantes, et chassait mes angoisses. Puis un jours ma grande sœur m'a dit "fait attention ça rend dépendant, c'est une dépendance PSY CHO LO GIQUE" et effectivement depuis ce jours j'ai fait le lien entre mes angoisses et le produit et ma consommation est dès lors devenu problématique, le spectre de la dépendance n'étant jamais loin. Ca à commencé à tourner et tourner en rond dans ma tête et je pense que c'est la que je suis devenu dépendant. Ne pas avoir conscience d'une chose nous protège parfois j'ai l'impression.
Les années passes, les études aussi, ma conso de
cannabis était réelle, journalière et de plus en plus importante. Cela ne me dérangeait pas plus que ça dans les études mon cerveau étant normal sous produit. Et justement a cette époque, vers mes 16 ans, j'ai perdu l'aspect qui détend du
joint qui fait voyager et planer. Non il fallait que je fume pour être normal, de mes 14-15ans à mes 22 ans j'ai fumé tout les jours mon seul arrêt fut un mois de janvier trois semaines pendant lesquelles je me suis senti revivre et débordant d'une énergie monstrueuse. Mais ne sachant pas/plus gérer cet état je suis vite retourné à mes habitudes.
Les années passent, inexorablement. 21ans, je fini ma prépa, et suis sur le point d'intégrer une Ecole dans une autre ville. La première fois que j'ai voulu arrêter sinon calmer le
joint j'avais 16ans depuis je subissait ma consommation, et là je savait que changer de ville et de cercle d'amis allait bien m'aider. J'ai donc bien diminué la fume pendant l'été (qq
douilles/jrs) au lieu des dizaines habituelles. C'est à cette occasion que j'ai découvert les BDA (Bouffées Délirantes Aigue). Et il m'a encore fallut 5 ans de dépressions, de crises manie, de rechute cannabique pour réussir à retrouver un état psychique stable sans
cannabis.
Bilan à 25 ans j'étais clean du
bédo et avait été diagnostiqué bipolaire.
Bref de mes 25 à mes 27 ans deux années clean, mais ou je suis entré dans un automatisme qui m'a fait vraiment flipper mon dieux jétais devenu parfait (parfait dans le sens fini, éteind, mort) et depuis, je refume du pète d'une façon plus ou moins raisonnée.
Quand j'étais jeune je n'ai jamais voulu essayer les DD car je connaissais mon potentiel addictif et le
cannabis me suffisait amplement comme béquille. Quelque
champis vers mes 18-20 néanmoins. Ce n'est que récemment, fin 2016, jugeant m'être sorti de l'enfance, avoir une situation stable et étant relativement heureux que j'ai sus que je pouvez essayer ce qui m'a toujours attiré.
Je parle à partir d'ici donc de cette dernière année et demi.
La
Coke J'ai essayé et arrêté la
coke sans jamais vraiment avoir commencé (je dirais une petite dizaines de soirées vraiment sous prod et quelques trace par ci par la). Le gros problème pour moi étant l'addiction du produit et sa qualité plus que douteuse dans nos contrées.
Le
LSDLe
LSD m'a beaucoup plus même si parfois 12h c'est long !! Et ça m'a rappelé quelques états de mes BDA. Néanmoins étant quelqu'un d'assez cérébral ça ne facilite pas mes soirées. Et c'est une drogue qui ne laisse vraiment pas la psyché intacte.
La
MDMASurement celle que j'ai le plus conso cette année, et j'en reviens, elle m'interesse de moins en moins,je ne trouve plus le plaisir de la première fois. Je n’insiste pas d'autant que ça rend n'importe quelle soirée et n'importe quelle rencontre assez géniales mais de façon tout à fait artificiel.
Tout ce petit laius pour en arriver à une conclusion : les drogues m’intéressent moins, hormis les hallucinogène type
champis LSD ou Mesca. Je suis retombé dans une relative dépendance avec le
bédo. Et je pense que le
cannabis restera définitivement la drogue de ma vie.
Le petit pète du soir est toujours un régal. Même si j'aimerais qu'il ne soit pas une habitude.
Rien de bien foufou dans ma présentation mais je pense avoir fait le tour de mon rapport aux drogues. Remarquez que le début de la prez' est plus touffu étant donné que c'est pendant mon adolescence que j'en ai vraiment ch*er avec le
cannabis. Ça fait du bien de l’écrire et pour ça merci de m'avoir lu.
Ainsi va la vie.