Brève présentation/raison de mon inscription, Cocaïne, gros problème ...
Le produit a entièrement envahi ma vie. Ma conso a particulièrement augmenté depuis les 2 dernières années, alors que je me dis, depuis presque 4 ans que je vais, que je dois arrêter...
En ce moment c'est un peu l'enfer, nuits blanches avant d'aller au taff, plusieurs fois par semaine, taff intéressant mais fatiguant, stressant, et le produit est dispo en un clin d'oeil ...
Je suis sur que certain.e.s d'entre-vous comprennent, ont vécu ce qui m'arrive.
C'est pas la présentation la plus positive, ptet pas le bon endroit, la bonne façon mais je me sens vraiment perdu J'ai lu des messages encourageants par ici, ça m'a motivé à franchir le pas,
Je viens de m'inscrire 1 an après la découverte de votre forum et je voulais d'abord vous dire merci pour toutes les infos et témoignages qu'on trouve ici. Fallait du courage pour oser créer un tel forum, perso j'aurai eu trop peur de finir en zonzon à cause des "autorités bien pensantes"... En effet en découvrant le forum je me suis dis naïvement:" c'est ouf ce forum, ils expliquent comment faire du crack, sereinement!". Après j'ai capté plus tard le concept de "RDR" comme vous dites....
J'ai presque 40 ans (sniff...) et j'ai passé plus de la moitié de ma vie à me défoncer régulièrement, pourtant paradoxalement je ne m'y suis presque jamais vraiment intéressé. A part les premières années et expériences, à l'époque (comme beaucoup je suppose) j'ai commencé par le shit. Pour se documenter un peu on avait volé le livre de JP Galland "Fumée Clandestine" à la FNAC...Souvenirs souvenirs... Je me suis jamais intéressé volontairement trop à la "théorie" de la drogue pour ne pas trop donner d'importance aux drogues, alors qu'avec le recul la défonce a été presque le seul truc stable et durable dans ma vie...
J'ai testé et abusé de pas mal de produits dans ma vie sauf les opiacés, à cause de l'image que les années 90 en ont laissées...En lisant les témoignages sur leurs effets je me dis qu'en fait ce sont les produits qui m'aurait sans doute le mieux correspondu...Mais bon, me connaissant c'est peut-être un mal pour un bien...
Bref, je tenais vraiment à vous remercier car j'ai appris pleins de trucs grâce au forum, notamment sur des légendes urbaines...
Je vous dis merci pour m'avoir fait réaliser les dégâts de l'alcool (je suis alcoolique depuis + de 20 ans). Par exemple je pensais que le délirium tremens apparaissait à force de boire, mais pas à l'arrêt. Je ne savais pas même pas qu'on pouvais mourir d'arrêter!
Je vous remercie pour m'avoir informé des précautions et traitements + posologie à prendre à l'arrêt de l'alcool: j'ai pris des vitamines B1, B6, et "B jesaisplus" (pas des médocs de labos comme Bayer qui contiennent des excipients pas cools mais des compléments alimentaires, plus safe et moins chers achetés sur le net). Du coup j'ai arrêté en douceur, sans mauvaises conséquences, j'ai eu de la chance.... Ça fait 3 mois que je me saoule plus, du tout. Alors que je buvais tous les soirs. Une première dans ma vie d'adulte. Ma chérie continue par contre, donc pas facile au début de la voir boire tous les soirs et d'avoir le frigo pleins de bières...Mais j'en ai plus vraiment envie bizarrement.
Je vous remercie pour m'avoir appris autant de trucs sur la coke et vos témoignages m'ont fait tellement flippé que j'en prends plus, et que j'ai plus trop envie de prendre du coup. (j'ai un 1/2g restant dans un tiroir depuis 4 mois c'est pour dire...). En fait j'en prenais surtout pour pouvoir continuer à boire plus longtemps....Leaving Las Vegas...
Je vous remercie aussi de m'avoir fait découvrir le CBD. J'avais des crises d'angoisses à répétition dès que je fumais alors que j'ai toujours adoré le cannabis. Comme je ne peux pas concevoir pour l'instant une vie sans défonce, je suis vraiment content de pouvoir compenser l'alcool en fumant sans crise maintenant. Le témoignage de Filousky qui s'est servi du cannabis pour arrêter de picoler a été assez déterminant pour moi. Donc je voulais aussi compenser en fumant mais j'avais peur de refaire des crises d'angoisses. (quand je buvais si je faisais une crise d'angoisse après avoir fumé fallait que je picole...) Avec l'huile de CBD c'est hallucinant, j'apprécie la fumette comme quand j'étais ado! Maintenant je peux consommer sans stress, mais je ne sais pas si l'arrêt de l'alcool n'a pas diminué mes angoisses aussi?
Je vous remercie aussi de m'avoir fait découvrir les alternatives au tabac. je voulais arrêter aussi les cigarettes (dont je gérai plus du tout la conso avec l'alcool...). J'ai découvert grâce à vous des alternatives provisoires pour fumer mon shit: feuilles de noyer, noisetier, damiana...Mais j'ai trouvé ça infâme....Donc j'ai trouvé la solution ici, c'est pourquoi:
Je vous remercie aussi de m'avoir fais découvrir les vaporisateurs (de mémoire JP Galland en parlait dans son bouquin mais à l'époque ça m'intéressait pas du tout). Je voulais vraiment arrêter de fumer, mais je ne savais pas comment consommer le cannabis autrement (en space cake j'ai déjà donné et je sais que c'est pas jouable au quotidien...hihi). J'ai commandé un modèle de vapo portable à 30€ sur un marketplace chinois pour tester. J'ai kiffé!!!! La possibilité de faire de la "fumée" sans fumer c'est le top!!! J'ai commandé un vapcap M depuis, et je surkiff. Ca me sert aussi de substitut à la clope pour la gestuelle pour l'instant: la forme du bidule ressemble un peu à une clope et faut chauffer le bout au briquet pour pouvoir tirer, un peu comme une clope. Un vapo de damiana ça apaise un peu en plus.
Voilà, donc pour l'instant je bois plus depuis 3 mois, je fume plus du tout depuis 3 semaines (mais je l'ai fait sans substitut nicotine: c'est un truc de fou à faire franchement faut en avoir envie...). La coke depuis 4 mois mais j'ai stoppé avant que ça ne devienne vraiment un problème, les témoignages du forum m'ont convaincus...
J'ai de la chance de ne pas être trop "marqué" physiquement par tous mes abus depuis toutes ces années (extérieurement du moins, parce que depuis l'age de 25 ans j'ai plus de dents en plastoc que de vraies...)
Tout va plutôt bien pour l'instant, j'ai repris le sport, je m'occupe de moi pour la première fois depuis longtemps. J'ai de la chance d'en avoir le temps, j'ai de la chance d'être au chômage. Une cure homemade en gros.
Mais j'appréhende le retour à une activité professionnelle: je picolai pour évacuer le stress, j'espère que je ne vais pas craquer en rebossant...En ce moment j'ai du temps: si j'ai la haine je me fais une douille de shit en vapo, et après je vais triper en me défonçant au sport jusqu'à épuisement pour que ce ça passe. C'est trop bon. Mais après...c'est tellement plus simple et rapide d'allumer une clope au taff ou de boire en rentrant chez soi. On verra bien...
Le hic c'est que j'ai passé trop de bons moments en soirée ("festivement" parlant...) défoncé, donc je crois pas pouvoir avoir une vie d'enfant de cœur non plus. J'aimerai trouver des produits moins addictifs et moins dangereux pour une utilisation festive et occasionnelle. Quoique les produits deviennent addictifs avec l'abus, le problème c'est moi je crois en fait...En tout cas faudra que je change de prod (sauf le cannabis que je redécouvre avec plaisir) pour éviter de retomber dans mes travers...
Sinon j'ai quelques questions dont je n'ai pas trouvé les réponses ici pour l'instant, pourtant le forum est complet.
Encore une fois merci au forum, je ne sais pas si c'est le cas mais vous méritez des subventions pour votre utilité publique.
A+
Dernière modification par Dégun (03 mai 2018 à 19:05)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Je me présente, comme cela semble être la règle par ici :)
Je suis psychologue et dans ma vie, j'ai bu, j'ai fumé et j'ai bédave mais rien de plus. Je connais des personnes qui usent et connaissent des soucis ou se posent des questions, c'est pourquoi je viens m'informer régulièrement dans vos sujets. Aussi, je m'intéresse de près aux effets de certaines substances telles que la kétamine, c'est pourquoi je m'apprête à poster un message sur ce sujet afin d'y voir plus clair avant de peut-être tenter l'expérience. C'est pour ça que je me suis inscrite!
Bonjour a vous ,je souhaiterai faire un spray nasal avec de l'ethyphenidate. Avez vous des idées de dilution pour ce produit ?de l'eau? quelle mélange et volume? Merci
créer un topic car là entre le titre et la localisation du topic, personne va comprendre ou répondre la section presentation est pas faite pour poser des questions en plus mais pour se présenter
Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org https://www.psychoactif.org/sintes Compte inactif!
Ben voilà,ici car je suis entre un jour je consomme pas, un jours j me défonce à la abus Je veux arrêter Si y en a qui ont des conseils pour m aider ou autres Pour ma famille je suis un déchet
Bonsoir Boadicea, j'ai lu ton post sur tes douleurs chroniques.
Est-ce que le cannabis a vraiment soulagé ces douleurs?
Je suis dans le même cas que toi pour des douleurs au genou. Cela fait 7 ans que j'attends désespérément un diagnostic. Au départ, c'était juste des épisodes d'épanchement sans gravité puis ça a pris des proportions plus grandes : incapacité à se déplacer, tendinites partout... Pour le moment, le plus réaliste serait une chondropathie rotulienne (cartilage qui se barre et laisse place à de l'arthrose) mais pas de traitement possible car pas assez grave d'après les toubibs... Infiltrations non conseillées car peu de résultat en fonction des personnes, visco-supplémentation (injection de gel) idem. Reste plus que l'injection de plaquette mais personne ne veut me le faire.
J'ai eu de la codéine pendant presque 4 ans (ce qui a occasionné une dépendance), puis des dérivés de morphine (Lamaline entre autre). Tout ça s'est soldé par un sevrage car l'estomac et le foie en avaient pris un coup. Depuis je gère ma douleur comme je peux. Je fume vite fait avec mon copain qui est consommateur depuis de longues années. Je ne me rends pas compte si cela me détend vraiment.
As-tu un traitement depuis qui te soulage?
Je ne suis pas en train de te dire que ce sera facile, je te dis juste que ça en vaut la peine...
Bonjour, je suis un vieux coquin et vieux routard en matière de consommation de produits. des périodes de fortes activités et puis selon les moments de la vie, des périodes plus calmes.
je suis néanmoins intéressé par les RCs, mais sans vouloir faire le cobaye et étant dans une démarche de RdR, je tiens à préserver ma sécurité.
Salut à tous, Je suis Emanon, j'ai 37 ans. Je suis une mère célibataire, une fille que le père a abandonné.
J'ai commencé les produits à 12 ans, cigarette, puis, alcool, puis joint à 14 ans. A partir de 15 ans, j'ai commencé à fréquenter les boites de nuit et j'ai pris du speed, de la cocaïne et des exctas.
J'ai tout arrêté provisoirement à 18 ans (sauf la clope). A 21 ans j'ai tout arrêter pendant 2 ans. L'arrêt de la clope m'a fait prendre près de 10 kg, que j'ai immédiatement reperdu quand j'ai recommencé à 24 ans.
A 24 ans, j'ai recommencé à fumer des joints et à boire (plus ou moins modérément). J'ai aussi repris de la coke à l'occasion
A 28 ans, j'ai expérimenté les Frees, et testé la Kétamine.
A 30 ans, je suis tombée enceinte, même si je n'en suis pas fière, j'ai continué à fumer des cigarettes et du cannabis, voire je m'autorisais du vin de temps à autre. La période qui a suivi mon accouchement a été atroce, j'ai souffert d'une dépression post-partum sévère alors que le père de ma fille alternait phase d'exaltation et de dépression (il est bipolaire). Je l'ai quitté 3 ans plus tard et j'ai déménagé loin de lui, près de chez mes parents.
Depuis j'ai commencé à boire deux verres, puis quatre, puis une bouteille, puis une bouteille et demie (je précise que je vois du vin)
Depuis un diagnostique de dépression chronique, je dois prendre des antidépresseurs, deux sortes d'anxiolytiques et des somnifères, ce qui ne fais pas bon ménage avec l'alcool.
Mes parents gardent ma fille trois heures par jour, mais pour le reste, je fais au mieux pour me débrouiller et qu'elle ne manque de rien, ni d'amour.
L'alcool n'est plus pour moi un divertissement, c'est un besoin. Je peux boire parfois dès le matin.
J'ai du mal à me faire une idée d'abstinence totale, mais j'aimerais ne plus être esclave de la substance.
Euh en vrai je sais pas trop comment me présenter. Ben je suis étudiants en Chimie/Bio, Suisse, j'ai jamais trop consommé de drogues. J'ai pris deux trois truc, eu de mauvaises expériences (avec de la noix de muscade par exemple), mais je me drogue clairement pas souvent, je passe plutôt mes soirées à boire.
J'ai découvert Psychoactif avant tout par curiosité je pense, ça fait quelques années que je passe de temps en temps sur le forum comme invité pour apprendre deux trois trucs sur des substances et leur mode de conso.
Je dois dire que les drogues m'intéressent beaucoup. J'ai pas pour but de me mettre des races ou d'être stone H24 mais d'un point de vu neuro, je trouve le sujet juste fou .
J'ai d'ailleurs pas mal de questions qui me turlupinent sur le sujet, aussi bien pratique que philosophique et j'avoue c'est le genre de conversation qui passent difficilement en société, si tu dis à quelqu'un que t'es pour la légalisation du cannabis (pour prendre un exemple) y a de forte chose qu'il te regarde de travers, surtout si comme moi t'as pas pour habitude de traîner avec de gros consommateurs.
Bref. Voilà pour une présentation vachement décousue, donc pour résumer, Je m'appelle pas Willy, je suis Suisse, j'ai entre 20 et 30 ans, j'étudie dans les domaines de Chimie et de bio et je trouve les drogues et leurs effets hyper intéressants.
J'ai découvert le vin par mon père qui est un grand amateur. Il fut un temps chez IKEA, lorsqu'on achetait 6 verres, on recevait le même en petit format (verre à alcool). Depuis que j'ai 8 ans, j'ai souvent reçu dans "mon petit verre" un petit peu du vin de mon père.
J'ai eu de nombreuses périodes sans alcool, parce que je préférais investir le peu d'argent que j'avais pour mes loisirs dans d'autres substances, ou, plus tard, parce que je passais ma nuit devant les jeux vidéo et que l'ivresse même légère amoindrissait mes réflexes et ma concentration, sans compter que j'avais pris du poids.
Jusque là, la grosse biture restait occasionnelle. Puis, j'ai rencontré le géniteur de ma fille qui avait l'équivalent d'un CAP en œnologie, chez qui j'avais l'occasion régulière de boire de grands crus et en plus grande quantité.
Lorsque je l'ai quitté, j'ai refais une dépression et j'ai commencé à m'acheter des bouteilles tous les jours. Je ne les finissais pas toujours, alors pour moi, ça allait.
Puis, j'ai encore déménagé dans une cité sociale, ma voisine était également "amatrice" de vin, et on s'est mise à boire ensemble. On achetait des cubis, donc on n'avait pas de regard sur ce qu'on pouvait descendre par jour. C'est là que j'ai commencé à avoir des trous noirs.
Tout ça pour confirmer tes dires, je me suis laissée entraîner progressivement. Et que mon corps s'est habitué.
En gros, le processus est le suivant : Premier verre : ok, je gère. Deuxième verre : j'en prendrais bien un troisième Troisième verre : merde la bouteille est à moitié vide, j'aurai pas de quoi tenir jusqu'à ce soir (angoisse). Achat de la seconde bouteille donc que j’entamerai mais ne finirai pas.
Il m'arrive souvent de prendre mon dernier verre dans ma chambre pendant que je lis, de ne pas le finir (parce que vin + Zolpidem = dodo). Le matin, je me lève, et je le termine.
Un autre fait notable, c'est que j'ai rarement la gueule de bois, malgré ma consommation. Peut-être parce que je suis aussi une grande buveuse d'eau (jusqu'à 3L / jour) et que je ne souffre pas de déshydratation. Je suis en incapacité de travail, mais je suis des cours dans le cadre de ma thérapie et de ma future réinsertion sociale, je m'y rends, j'étudie et je réussi.
Là où je te rejoins aussi, sur le lien entre ma dépression, mes crises d'anxiété et mon alcoolisme. Mon psychologue m'a fait état des actions de l'éthanol sur le psychisme.
Merci de ton accueil, je vais aller faire un tour sur le forum dédié.
Salut les amis étant un grand adepte (malheuresement) de la codeine sous toutes ces formes je viens ici pour partager mon experience et a des fins instructives, car la drogue et ses effets mon toujours fasciné.
Bonjour/bonsoir à tous, aux heureux consommateurs libres, sereins et indépendants comme aux amoureux abstinents de substances bannies (pour toujours?) de leurs existences. Clairement je fais partie du deuxième camp, celui dans lequel franchement c'est pas la joie. Salut en tous cas à tout ceux qui me lirons. Sizif donc, c'est moi. Je pense être un mec plutôt sympa dans le fond, mon truc à moi c'est le non jugement, je fais tout pour ne pas imposer aux autres mon point de vue comme une vérité, parce que j'ai compris avec le temps le caractère absolument subjectif d'une opinion, et surtout je pense maintenant bien comprendre l'origine des opinions chez moi comme chez n'importe quel humain: l'influence du monde qui nous entoure. Je pensais plus jeune que mes avis étaient le fruit de mes réflexions, qu'ils étaient les miens par choix et conviction, des opinions que j'aurai en somme "inventées", et dans ma vision d'alors les opinions avaient valeur de vérité. Au sens où je cherchai dans le rapport aux autres, dans les conversations, à établir si mon opinion était plus pertinente que celle qu'on pouvait m'opposer, je cherchais à déterminer laquelle d'entre les deux était la plus vraie, la plus proche de la "bonne" vision du monde. Je pensais que les grands hommes du passé, illustres philosophes, écrivains, peintres, cinéastes, étaient tous plus ou moins détenteurs d'une vérité vraie, objective, celle qui permettrait de comprendre et d'expliquer le monde dans lequel nous vivons. Et souvent je ne comprenais pas pourquoi mon propre avis sur certaines questions divergeait, et je faisait beaucoup d'effort pour me réadapter aux avis que j'estimait être les plus pertinents. Aux avis, c'est à dire aux opinions, c'est à dire aux jugements, tous synonymes au fond et désignants une seule et même chose: la restitution de l'apprentissage du monde exterieur, propre à chacun de par son expérience de vie. Et les opinions, autour de moi, tout le monde passait son temps à les assener, partout, tout le temps. Au point que je pensais cela inéluctable, obligatoire, naturel et normal. Ce fut une séance de discussion très intense sous champi qui me révéla l'incroyable vérité: le jugement n'est que l'expression d'une conviction apprise de l'extérieur, apprentissage bien souvent oublié avec le temps, qui fini par se transformer en conviction profonde parfois impossible à remettre en question. Par exemple tout petit mon père me répétait à l'envie "le communisme est le seul mode d'organisation collective à proposer l'égalité réelle entre tous ses membres" (bon la vraie phrase c'était sans doute pas ça mais c'est l'idée). Depuis aussi longtemps que je puisse m'en souvenir. Comme c'était mon papa et qu'à cet âge mon papa ben forcement c'était le meilleur par rapport aux autres papas, il ne me venais même pas à l'esprit d'imaginer qu'il puisse se tromper. Mais en tant que gosse en primaire les discussions autour du communisme, on va pas se mentir c'est quand même pas courant. Moi avec mes potes on jouaient aux pogs et au foot et aux cabanes, la politique rien que ça c'était abstrait et absurde, un truc d'adulte en gros. Raf clairement. Mais n'empêche ça s'est bien ancré inconsciemment, et comme il s'agit d'un exemple fo bien se dire que pour n'importe quel autre opinion sur n'importe quel sujet et avec n'importe quelle personne influente le processus est le même. Car bien plus tard, arrivé à l'âge des premiers cdd à faire du facing de boites de conserve dans des rak ou à griller des steaks semelle aux oignons reg dans des fast food, bref quand j'ai commencé à taffer ces histoires là sont devenues soudainement intéressantes, déterminantes même. Et moi au début aux camarades je leur sortais un layus peu étayé (par manque d'approfondissement du sujet, de connaissances réelles, scientifiques, objectives celles ci à la différence d'une opinion) sur le communisme et l'égalité des chances hérité de mon pater, et quand l'interlocuteur ne s'en bra*lait pas tout simplement la nouille (ou la frite quand c'était un collègue de mcdo ahahah) il m'arrivai de tomber sur des avis différents, des opinions bien grasses de capitalistes, à base de domination et de compétition. Et souvent bien mieux soutenues et argumentée que la mienne. Et je me demandais, ai je donc tord? Suis je donc le seul con (avec mon vieux) à n'avoir pas compris quelle est l'opinion qui désigne la vraie vérité vraie? Et alors j'en changeais, et si mon interlocuteur avait été particulièrement convaincant je me mettais à prêcher le capitalisme en reprenant à mon compte ses arguments bien plus frappant. Le processus s'est répété souvent, sur bien des sujets, et n'étant de base pas bien solide psychologiquement je me suis retrouvé, devant l'incommensurable variété des opinions représentées, à ne plus du tout savoir comment faire le tri entre les "bons" et les "mauvais" jugements. A ne plus savoir quoi penser. Jusqu'à donc la révélation (merci les champis putain, tellement FuckingFullBrainBursting). J'ai compris ben qu'en réalité des opinions yen avait aucune de vraie, que toute n'étaient que le perroquetage de paroles entendues, parfois même oubliées puis ressorties pour devenir indiscutables dans les esprits les plus obtus. Pour moi ce fut une sacrée libération, de découvrir que je n'avais jamais eu ni tord ni raison, jamais, en matière d'opinion. Alors depuis je pratique le non jugement. Alors évidement dans mon cerveau yen a plein des jugements, comme chez tout le monde (ptet sof chez les bouddhas de l'extrême). Moi j'aime la beuh plus que tout au monde, je déteste les petits pois, je pense que Zeta Jones jeune (genre dans zorro) c'est la meuf ultime, et même je pense que c'est gênant que mon gros porc de patron me demande des heures sup non payées quand il me refile moins d'un centième chaque mois de son propre salaire. Mais aujourd'hui je suis en paix avec mes avis. Ils émergent dans mon esprit, ils sont les miens, ils définissent mon comportement, mais jamais je n'essayerai de convaincre qui que ce soi de leur pertinence, ni ne tenterai de faire changer d'avis mon interlocuteur. Son opinion dans une conversation à autant de valeur que la mienne, c'est à dire aucune. On ne fait que brasser du vent lorsque l'on échange des opinions, ça s'appelle un dialogue de sourd. Je brasse aujourd'hui le moins de vent possible, et quand j'échange j'essaye au maximum de parler de faits établis, de science, de démarche empirique, de doute absolu. Je dois avouer que je me sens bien seul dans ma démarche, mais osef le but n'est pas d'évangéliser quiconque. C'est juste ma présentation. Je pense donc être un type plutôt sympa parce que si tu viens me raconter ta vie, je ne te jugerai jamais. Ce qui n'est pas si fréquent. Juger=donner son opinion. Tu peux fabriquer des bonnets péruviens avec tes poils de cul, être un grand fan d'hitler (ça existe j'en connais) ou avoir des délires sexuels ultra chelou, j'en prendrai toujours acte sans jamais te juger. Et on pourra en discuter, du pourquoi, de ce que tu veux. C'est comme ça que je suis, c'est invariable chez moi. Autrement je me suis inscrit sur ce site pask depuis des années il me procure des infos essentielles sur certains produits que je consomme et surtout un énorme réconfort quand je suis au plus mal, dans la déprime la plus noire. Il n'y a qu'ici que j'ai pu lire les récits courageux, émouvants, d'usagers rencontrants des problèmes similaires aux miens. C'est ici que j'ai kiffé les meilleurs TR dont je me souvienne. C'est ici aussi que j'ai reçu des mises en gardes salvatrices, m'empêchant dans mes moments de fragilité extrême de m'envoyer toute ma pharmacopée en mélange pour sombrer dans l'oubli quand plus rien ne marchait. Merci à ce site d'exister, et merci à tous les participants de l'alimenter.
Je me suis inscris ici pour avoir des informations sur les médicaments contre l'hypersomnie (modafinil, ritaline, ..) et pour parler aussi de mes expériences avec ces médicaments car j'ai été diagnostiqué hypersomniaque.
Voilà je me suis inscrit, ancien junkie, j'ai détruit 7 ans de ma vie avec l'héroïne alors que j'étais encore musicien et faisais des concerts. En fait au début ct pour agrémenter et comme tjrs c'est devenu indispensable par la suite.
Fait 3 ans que j'ai arrêter, et la musique avec du coup. Et ça me rend malade d'avoir ruiné ça, ct toute ma vie... Mais voilà depuis j'ai plus la motivation. Suis encore ss métha mais faible dose.
Avant ça, je prennais un peu de tt mais j'ai tjrs géré. Aujourd'hui m'arrive de prendre un peu de cc, basée. Environ 1x/mois, c'est le seul moyen pour trouver la motivation pour prendre ma guitare et de prendre un pied absolu à jouer... Je sais c'est misérable et d'une tristesse, mais c comme ça...
Aller, j'arrête là, en fait je cherche quelqu'un assez sympa pour commander pour moi contre compensation car je ne sais pas faire.
Bonjour à toi !, Je te souhaite déjà pour commencer un bon début sur P.A. en espérant que le site de Pierre te plaise et que tu auras tous les renseignements dont tu as besoin à travers les différentes rubriques mais aussi, à travers les témoignages d'autres membres !
Je tiens à te remercier pour ta présentation qui fut très complète, une bonne chose à souligner !
N'hésite pas à faire un tour parmi les différentes rubriques ainsi qu'à y participer. Bonne visite :
Bonjour à toi !, Je te souhaite déjà pour commencer un bon début sur P.A. en espérant que le site de Pierre te plaise et que tu auras tous les renseignements dont tu as besoin à travers les différentes rubriques mais aussi, à travers les témoignages d'autres membres !
N'hésite pas à faire un tour parmi les différentes rubriques ainsi qu'à y participer. Bonne visite :
Mis à part le fait que tu recherches des informations sur la culture des champis, tu ne nous en dis pas plus dans ta présentation, tu pourrais te décrire (sans trop dire des trucs relevant de ta vie privée) afin qu'on en sache un peu plus sur toi...
Sinon, il y a une rubrique ou, j'espère tu trouveras ton bonheur !
Je te souhaite la bienvenue sur Psycho', en espérant que celui-ci te plaira !
Peux tu faire une brève description de toi, sans trop rentrer dans ta vie personnelle qui ne nous regarde pas mais sache que quoi qu'il en sois, ici personne ne juge personne donc tu n'as aucuns soucis à te faire :
Bonjour à toi !, Je te souhaite déjà pour commencer un bon début sur P.A. en espérant que le site de Pierre te plaise et que tu auras tous les renseignements dont tu as besoin à travers les différentes rubriques mais aussi, à travers les témoignages d'autres membres !
Je tiens à te remercier pour ta présentation qui fut très complète, une bonne chose à souligner !
N'hésite pas à faire un tour parmi les différentes rubriques ainsi qu'à y participer. Bonne visite !
Bonjour à toi !, Je te souhaite déjà pour commencer un bon début sur P.A. en espérant que le site de Pierre te plaise et que tu auras tous les renseignements dont tu as besoin à travers les différentes rubriques mais aussi, à travers les témoignages d'autres membres !
N'hésite pas à faire un tour parmi les différentes rubriques ainsi qu'à y participer. Bonne visite :
.
!
Soutenez PsychoACTIF
Flux RSS | Affichage Mobile
Droit d'auteur : Les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0