Codéine sur 8 ans , besoin d'un changement radical

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Zonacide homme
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Bonsoir à  tous,

Je suis nouveau sur ce forum et j'aimerais parler un peu de ma consommation de codéine.

Lorsque j'ai commencé avec le Tussipax, j'en souffrais beaucoup dans le sens que j'en prenais par intermittence et je ressentais du manque entre chaque intervalle. J'ai réussis tout de même à  arrêter ces cachets rouges horribles pendant 9 mois en prenant du zolpidem pour dormir et 4 codoliprane dilué et filtré dans l'eau froide.

Seulement voilà  j'ai rechuté, je ne m'en veux pas car c'est ce que je souhaitais. Celà  fait 6 mois que je prend 1/2 boite de néo-codion par jour. Je m'en sert comme énergie pour passer à  l'action, changer de vie, projeter de quitter la région, quelque chose de sérieux quoi ... un peu comme si j'avais la foi avec cette substance, je n'en prend pas pour la plaisir mais uniquement parce que j'ai besoin de cela pour vivre et m'épanouir.

Il y a quelques années j'ai perdu tous mes potes avec qui je passais des soirées pas mal orienté 'défonce' après un sevrage assez brutal du Tussipax. Mon changement radical et soudain sur la vision des drogues leur a fait peur et je suis devenu méfiant du cannabis surtout qu'on fumait je trouve, un peu excessivement.

Du coup j'ai dû ressentir une sensation de rejet par le groupe, je ne sais pas si cela venait de moi ou d'eux mais toujours est-il que j'ai arrêté de les fréquenter. Cela m'a rendu très triste de me déchirer ainsi avec des copains d'enfance en me disant qu'il n'y a aucun juste retour, mais l'avantage est que je n'ai pas touché de cannabis depuis 2 années complètes.

Du coup avec seulement 10 cachets au gout de dragée je me dis que je suis gagnant au moins sur mes addictions. je ressens parfois le besoin de fumer du tabac sous l'effet de la substance, comme pour oublier qu'il faut clore une journée.. c'est mon problème, j'ai besoin d'oublier à  un moment donné qu'une journée ça s'organise et la codéine + clope me donne cela.

Je me suis dis qu'avec ce type de consommation mon accoutumance devrait monter en flèche et bien non, la codéine me fait constamment le même effet et je ne ressens pas le besoin d'augmenter les doses. Je pensais aussi que l'optique d'un sevrage serait plus difficile à  atteindre : toujours les mêmes symptômes constipation inversée et la sensation de vivre dans un monde minable sans intérêt. j'ai acheté récemment un mélange d'herbe à  fumer sur un shop français à  base de kratom. Je me fais 2 ou trois cigarettes pure avec ce mélange et je ne ressens plus le besoin de consommer et puisque le kratom est un constipant je n'ai pas trop de problème de ce côté, et puis je mange du riz en période de break et ça marche vraiment bien. Par contre un mal de crâne horrible s'installe au bout de quelques heures, mal de crâne qui disparait une fois les yeux fermés et le corps allongé. Je trouve que les effets durent longtemps, je ne note pas d'effet réellement dans le sens narcotique ou relaxant mais je ne ressens plus de manque et surtout, surtout je dors vraiment vraiment très très bien, les muscles relaxé pendant le sommeil, pas d'agitation, pas de réveil la nuit, enfin un truc incroyable en fait.

Le truc c'est que j'ai tendance a rechuter toujours pour les mêmes motifs, la codéine c'est utile, ça me défonce pas mais ça me sert. D'ailleurs il est impossible de faire une activité qui ne m'apporte rien sous cette substance comme ne rien faire par exemple, je me force toujours à  avancer sur mon chemin, à  essayer de trouver des solutions pour récupérer une vie sociale.

Je vous raconterais bien ma vie en détail mais je doute que ça intéresse du monde, mais mon travail comme indépendant influe beaucoup sur ma difficulté à  prendre des décisions de ce type, je sens le poids énorme d'une responsabilité qui ne m'appartient pas mais en même temps cela me fait vivre donc je n'ai pas le choix en fait. Je projette un déménagement pour quitter cette région définitivement, ça me fait mal d'avoir perdu mes potes comme ça, j'espérais que ça deviendrait des bons amis avec le temps mais l'égoïsme, les différences sur l'argent (toujours à  me demander de la tune) et les femmes (toujours constamment à  les rabaisser alors que j'ai besoin de rencontrer des femmes intéressantes et intelligentes), ont tout saccagé et même si nous pouvions nous entendre bien par je ne sais quel miracle, je ne suis pas sûr que ça m'apporterait quelque chose aujourd'hui. C'est vraiment stressant un déménagement comme ça mais je ne crois pas qu'avoir des ennemis soit bon pour mon état social donc cela devrait être positif comme projet mais je m'inquiète sur l'éventualité de regretter mon déplacement. Je me suis rapproché de ma famille bien sûr mais c'est un sentier difficile. Je n'ai pas peur de devoir m'intégrer seul dans une nouvelle région, mais j'ai effectivement peur de ne pas me sentir chez moi.

Je ne pense pas que la substance que je consomme a vraiment une emprise sur ma réflexion mais mon état d'esprit est tout de même très différent. Je sais pas quelque chose pour me rassurer ce serait déjà  bien..

"La vérité n'a pas de chemin. La vérité est vivante et par conséquent, changeante"

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blue pearl femme
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salut a toi Zonacide
alors tout comme toi moi aussi j'ai eu une addiction a la codeine mais moi c'etait efferalgant codeine j'ai arreter de consommer le 1 juin donc 1 moi et 2 jours la codeine a fait des degats et je suis rentre au urgence a cause d'elle cette saletee m'avais paraliser les intestins et pour suivre sur un sevrage a la dur tout comme toi j'en avais besoins elle me donner la peche le speed la joie de vivre je pense qu'elle etait devenue une bequille et un soutient dans ma vie arreter du jour au lendemain c vraiment dur surtout spycologiquement j'ai decider de faire aider par une psycologue pour comprendre parce que je suis condamner a ne rien prendre ni relaxant ni somniferes ni rien du tout d'ailleurs parce que j'ai appris que j'etait enceinte et que ce n'est pas possible donc si toi tu peux vas voire ton medecin traitant pour lui expliquer ou alors beaucoup d'hopitaux on une  structure qui traite les addictions en tout genre et puis c anonymes apres je sais que tu es encadrer et que tu peux le faire en ambulatoire y aller plusieurs fois dans la semaine ou te faire hospitailer c a voire avec eux sinon il y a toujours la methode a la dur mais il faut vraiment du courage ou alors passer au substitut avec un traitement adapter pour peut etre calmer la depression  et le stress que peut provoquer un sevrage apres chacun est different le tout c de s'en sortir d'admetre qu'il y a un probleme et de trouver une solution qui va te correspondre mais pour l'instant essaye de rester entourer et surtout communique avec  des gens  en qui tu as confiance c pas une honte
voila je te souhaite du courage et prend soin de toi

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prescripteur homme
Modérateur
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Bonjour,
Sur la codéine je te conseille les 2 wikis suivants (d'autant que je les ai rédigés)
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … u_tramadol
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … 9moignages
Zonacide, tu parles de changements mais de changements dans ta vie. Par contre, tu ne me sembles pas prêt à  changer de produit et il n'est pas sûr que ce soit utile.
Par contre, si tu as des effets secondaires gênants avec la codéine (dans le futur), tu peux soit diminuer progressivement, soit aller vers un traitement de substitution.
Blue Pearl, je te rappelle qu'avec la grossesse le risque des opiacés est spécifiquement le manque. L'opiacé conseillé pendant la grossesse est surtout la Methadone (ou la Buprenorphine mais comptez tenu du risque d'antagonisme de la codeine par la buprenorphine au moment du relais, je te conseille plutot la Methadone).
Donc surtout pas de sevrage pendant la grossesse.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (02 juillet 2013 à  16:35)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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blue pearl femme
Psycho junior
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336 messages
merci pour l'infos
en meme teps j'etait pas au courant et les 2 medecins qui m'on vue ne m'en on pas parler il m'on conseiller de ne rien prendre car je leurs ai dit que j'avais quand meme encore envie d'en prendre alors voila
encore merci pour le renseignement et bonne continuation a vous

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Zonacide homme
Banni
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Bonjour,
J'ai écris ce sujet l'année dernière peu avant d'aller visiter des appartements sur Bayonne. Je voulais visiter les appartements du petit Bayonne pour voir à  quoi ça ressemblait. Très pittoresque ce quartier, je devais avant tout voir si l'aménagements des appartements me convenaient.. en fait non ils ne me convenaient pas. c'était rue Pannecau et rue des Tonneliers. J'étais déçu sur le moment car j'espérais avoir une salle bain assez grande pour mettre la machine à  lavé à  l'intérieur, mais surtout déçu parce que la cuisine était également de dimension très réduite, j'aurais dû changer de frigo , en acheter un plus petit et le lave vaisselle meme pas la peine d' y penser puisque c'est la machine à  lavé de linge qui irait dans cet espace minuscule.
Donc non j'ai dis, déçu d'avoir fait 2200Km pour rien ce coup-ci..

J'ai attendu tout ce temps entre plusieurs petits break contrôlé sans codéine, de 24 à  48h , peut-être une fois à  72h, jusqu'à  ce que je m'y retrouve à  nouveau dans mes projets et mes finances pour me permettre de demander une gamme un peu plus élevé à  l'agence, c'est-à -dire une zone résidentielle dans Bayonne année 70. Le cadre est vraiment sympa, j'ai beaucoup aimé cet appartement, et je l'ai réservé cette fois-ci.
Dans ce type de déménagement, c'est un stress comme vous pouvez l'imaginer, déménager de Nancy à  Bayonne avec son mobilier, son lit, son pc et un tas de cartons pas trop lourds mais volumineux, je dois faire appel à  une entreprise spécialisée. Ce déménagement me coute 5000Euros, sans trop compter le fait que je dois changer les pneu avant de ma voiture avant de refaire un voyage, et sans doute les freins aussi... Tout cela peut s'organiser.

Ce qui s'organise un peu moins bien ce sont mes doutes sur ce déménagement. Lors de mon dernier déménagement, Nancy à  Gérardmer, j'étais trop sur de moi quant au fait que l'herbe sera de toute façon bien plus verte la bas. Je suis resté à  Gérardmer pendant 9 mois et les pharmacies me donnaient beaucoup moins de codéine qu'avant, pour une raison de différence de mentalité certainement. J'ai accepté cela mais ma vie n'était pas simple à  Gérardmer, car c'est la solitude, on s'y sent vraiment très seul.

J'ai donc décidé de déménager au bout du 6eme mois pour aller par exemple sur Biarritz directement, mais je n'avais plus autant de d'argent qu'avant alors j'ai fais en sorte d'en gagner un peu plus d'abord avant de mettre en place un tel projet. Je suis donc finalement revenu dans le Nord de Nancy, Malzéville pour consolider juridiquement mon entreprise, la rendre plus stable, plus promettante pour l'avenir. En deux ans, je peux dire que j'ai fais cela aujourd'hui.

Je suis donc déterminé à  entamer les démarches pour m'installer dans la ville de Bayonne, pour y vivre mieux tout simplement. Mais très souvent j'ai des doutes, je me dis que je vais me retrouver seul comme à  Gérardmer et meme si c'est juste different , j'ai peur de le regretter. En même temps je me suis écris un pense bête "j'ai peur de partir alors que je devrais avoir peur de rester. J'aimerais vraiment me sentir bien dans ma nouvelle région, que ma vie prenne un virage réelle, que je sois heureux, que je rencontre quelqu'un, et surtout, que cette codéine prenne moins de place dans ma vie, qu'elle ne soit plus indispensable. Je veux être un mec actif, qui bouge, qui fait la fête, qui se mélange à  la population joyeuse et chantante. Ici , pour l'instant, mes volets sont fermés, je n'aime pas cette région, trop de mauvais souvenirs, grand-parent, guerre d'algérie, pas beau tout ça pas beau. Je n'épprouve pas la sensation de fuir ma région natale puisque j'y suis revenu de mon plein gré il y a 8 ans, j'ai appris à  la connaitre par cœur, elle n'a vraiment plus rien à  m'apprendre.

J'ai consommé du Zolpidem ce soir pour me coucher pas trop tard, car j'ai tendance à  dépasser mes limites en terme de réveille et parfois je me dis que tout sera bien forcément, que je trouverai forcément tout ce que je souhaite trouvé et que sans doute, je ne tomberai plus jamais sur ce que je ne veux plus jamais voir.

Pour revenir sur ma conso de codéine, j'en suis à  10 cachets par jour, soit 1/2 boite. Certains diront que ce n'est pas énorme , moi je trouve que c'est beaucoup et il m'arrive d'angoisser. J'attend toujours la réponse de l'agence de location, normalement j'aurais dû avoir une réponse en une semaine mais là  ça va faire un mois et je n'ai toujours pas de nouvelles. Je dois les appeler afin de savoir ce qu'il se passe, sans doute des travaux ont dû être refais et que ça prend du temps, tout ça n'est pas normal.. Aaaa les soucis

Dernière modification par Zonacide (31 mars 2014 à  05:37)


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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
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Salut,

Rebienvenue, toi et ta plume intéressante. On pourrait se demander, pourquoi tu nous racontes tout ça, mais oui ça va avec, car la codéine elle se prend avec un décor derrière.

Déménager, comme tu le sais, c'est emmener ses problèmes avec soi, oui c'est vrai, mais le lieu, le décor, ne sera pas le même. Du coup les acteurs vont pouvoirs être différents.

Parfois les problèmes sans solutions, trouvent une réponse lorsque l'on change le contexte. Changer de lieu, c'est changer d'état d'esprit pendant un temps. Car rien ne renvoie aux concepts de souffrances, le passé a était effacé de l'apparence des choses. Les idées ne collent pas, sur un décor qui ne peut les appeler.

Déménager, c'est profiter pour changer avec le changement. Alors évidement, ce n'est pas comme en politique, ou juste les étiquettes changent, non là , c'est la politique intérieure qui se transforme.

J'entend par politique, la façon de juger et d'entreprendre intérieurement la vie.
Car en réalité quel est notre réel pouvoir ? La seule chose que j'ai vraiment pu changer dans ma vie, c'est la perception que j'en ai.
J'ai usé d'efforts incroyables et je me suis usé à  vouloir changer l'impossible. En réalité, ce qu'il me fallait faire ; changer mes idées sur le sujet. Percevoir une autre facette du diamant de la vie.

Mais même ça au bout du compte, en ai-je un quelconque pouvoir. Puis-je choisir la prochaine pensée qui va apparaitre ? Essayons, les yeux fermer, pour voir si c'est possible.

Que me reste t-il, si l'on me dépossède de cette illusion incroyable, d'avoir le choix, le libre arbitre  ?

Ah oui, parfois la vie colle à  mes envies, mais combien de fois ? Combien de temps ?
Alors le problème il est où ? Est-ce qu'il est extérieur ou intérieur ?

J'ai fini par voir que la vie suivait son cours, et pour éviter de souffrir, il me fallait coller à  son mouvement pour ne pas être devancé. Je me laisse donc, porter comme une feuille à  la surface de l'eau, le courant me porte et je vois passer des objets sur les berges de l'existence, j'ai envie, pour certains, de les attraper, de les faire miens. Mais le courant est trop puissant et m'emmène inexorablement vers autre chose.
Ne plus résister ! Quel apaisement.

Alors je décide de lui faire confiance, tiens comme c'est étrange, elle me porte vers ce qui me fais peur.
Je m'abandonne, je respire, je me relaxe, et, oh miracle, cela crée moins de souffrance.

J'ai découvert le bonheur, la paix intérieure, que je sois dans les toilettes publiques, qui sentent l'urine et se décorent de parures poétiques, esquissées au marqueur, ou dans un palais de Maharaja indien aux milles senteurs et couleurs. Rien ne perturbe cette assise, car j'ai appris à  tenir en laisse l'esprit qui divague, et ne plus souffrir de ses désirs. Ses désirs de changement, de faire autre chose, l'aversion permanente et l'espérance, créent une forme de démence.

Déménager peut être un cadeau de la rivière, pour t'emmener au-delà  de tout ce qui te fais souffrir. Partir avec son lots d'idées et les voir s'envoler.

Peut-être que la cuisine est plus petite ou le quartier moins fantastique, mais il est le lieu de tout les possibles du devenir, car la rivière, elle n'a pas finie de s'écouler.
Si tu as peur de son mouvement, achète une bouée !

La codéine d'ailleurs peut être une bouée. Idéal un temps, pour flotter. Il n' y'a pas de mal à  cela, une rivière en crue, peu charrier d'énormes troncs d'arbres arrachés. En apparence, ça pourrait faire paniquer, mais la rivière finira bien par se calmer. Et si elle ne le fait pas, le mieux c'est de la faire soi.

Les évènements de la vie, sont traumatisants par notre attitude de refus.
Ah oui, c'est facile de dire ça, et quand la vie te prend un être cher ? Tu sifflotes, faisant mine de rien ?
Ah non, je pleur, j'hurle, j'entre en deuil, pour un certains temps, le temps que la rivière reste sur l'évènement.

Avoir foi en la rivière délivre des pensées inutiles d'inquiétudes.

Parfois j'ai mal, je suis en colère, je suis contrarié, mais ça fini toujours par passer, parce que la rivière, elle aime pas stagner !!!!

Bon courage dans tes changements heureux.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Zonacide homme
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Aujourd'hui encore comme chaque soir, ma boîte de néo-codion ou ma 1/2 boîte. Quand je ne vide pas souvent les poubelles, on peut voir ces boîtes s'entasser et au bout de 1 semaine ça commence vraiment à  faire désordre. Je pourrais expliquer comme ça, "c'est un tout petit peu chaque soir" mais on ne me croirait pas. On ne me croirait pas car le néo-codion est la drogue du toxicomane par excellence. Pourtant je m'entend bien avec les pharmaciennes dans ma nouvelle ville, autant voir bien mieux que dans mon ancienne.

Parce que effectivement, j'ai réussis cette mission que je trouvais totalement irréaliste; changer de région c'est comme demandé un renouvellement de son âme. Dans mon cas, c'est ainsi. En Lorraine j'étais maudit, cette impression qu'on ne vit que pour l'après-guerre. Pour dire à  Nancy on pouvait trouver des panneau de publicité "revivez les grandes bataille de la première guerre mondiale..". Ici dans Bayonne les gens sont hyper attachés à  leur tradition, mais on ne parle pas de guerre mondiale, vaut mieux pas, on parle plutôt de corrida, de jambon, de gâteau basque, de pêche, de l'heure de la marée.. Et si c'est pas assez fun, on peut aller vers les sportifs à  Anglet le long de la promenade du littoral, mangé un panini un peu cher mais qui contient une tranche de jambon ou alors choisir des burger copieux américain à  6€ avec un large choix d'ingrédient : le Floride, l'Alabama, le New York, le Nevada, le Colorado.. Personnellement j'aime marcher vite, de manière détendu mais rapide et déterminé, comme si c'était mon rythme normal à  chaque instant de vie. Bref mission accompli. La vie n'est pas meilleure comme je m'en doutais, bien que mon entourage l'ai souvent évoqué, je suis resté méfiant, sur mes gardes, non je ne pars pas en vacance et je le sais bien encore aujourd'hui. Je ne regrette pas ce recul, je m'en remercierai plus tard. Avoir fait ces 1100Km c'est un peu comme se délivrer du mal j'ai plutôt envi de crier, c'est avoir réussis à  sortir de justesse d'un sable mouvant, c'est d'avoir vaincu une armée de mort-vivant qui voulait que je dépérisse dans ce trou. La galère, c'est parfois se réveiller le matin et se rendre compte que l'on ne peut pas s'épanouir car la région dans laquelle on se trouve empêche justement que l'on puisse s'épanouir. Aux grands maux les grands remèdes, en voilà  un de régler.

J'ai donc postulé en m'étant inscris chez Pôle emploi, rdv le 4 septembre, ça va vite mais ce n'est pas trop rapide. En effet je m'étais préparé à  cela, à  une recherche motivé car je focaliserai mon attention sur une motivation particulière à  fournir un travail précis qui me garantira de rester à  l'abris du besoin. Quand on me fera confiance, quand j'aurais un CDI, quand je serai dans une équipe à  nouveau, quand je retrouverai la joie de travailler, seulement là  je n'aurais plus besoin de codéine. Oui je le crois, je le sais, je le sens, c'est écris dans le ciel, les nuages va et viennent pour me le rappeler.

J'ai sans doute progressé, mais je ne suis pas prêt à  revenir en arrière, j'ai décidé d'arrêter de vivre pour l'argent. C'est décidé, marre de travailler pour une épargne, je veux travailler pour vivre. Je préfère vivre de passion pour une république que pour une passion pour l'argent. Car cette dernière est une névrose sans fin, que l'on en ait ou pas, il vous dévore lentement et vous rappelle tôt ou tard qu'il est votre dieu. C'est faux dieu tend vers l'infini, l'argent ne tend pas vers l'infini, il tend jour après jour vers l'échec. C'est au moins ma vision, peut-être que je ne prend pas assez en compte ceux qui sont en surendettement ou qui sont condamnés à  de lourdes peines, mais en même temps je me permet de penser ainsi car je fais en sorte que cela ne m'arrive pas.

Pourtant la politique me déçoit, j'aimerais tellement en faire partie, si j'avais une chance de pouvoir prendre la parole, dire un truc sensationnel, un truc où tout le monde serait d'accord.. car c'est bien ce que j'ai envi de faire parfois. C'est vrai la France avance sur le racisme, il faut le dénoncer c'est bien, moi même membre de la licra je constate à  chaque numéro du Droit de Vivre qu'il y a beaucoup à  s'étaler. J'ai néanmoins aussi l'impression que le gouvernement joue à  un drôle de jeu, un jeu qui n'est pas amusant pour nous, personnes dépendantes..
Théoriquement, aujourd'hui Manuel Valls devrait crier dans un micro devant des millions de français : "Les drogues sont dangereuses, personne ne peut permettre de la laisser saccager notre avenir. Oui vous fumez du Cannabis clandestinement, oui vous voulez que nous vous le permettions, oui vous voulez que nous prenions nos responsabilités, mais vous n'êtes pas prêt, la France n'est pas prêt à  permettre l'accès à  une quelconque drogue!"
A la place de cela c'est "les juifs sont l'avant-garde de la France!" , des propos qui divisent, encore toujours, les français entre antisémites, juifs, musulmans, etc..
Autant je trouve que la Licra fait du bon boulot, autant je trouve que nos ministres mènent la république toujours dans une névrose qui revient sans cesse au même point..
Je vais vous lire un passage que Alain Jakubovitch a écrit dans le dernier Droit de Vivre, le numéro est consacré à  la lutte contre l'homophobie et comme dans chaque numéro le président de la licra (très photogénique) nous expose son propre point de vue : "Nul ne peut enfin contester que les auteurs (des violences) sont généralement les mêmes : extrémistes politiques et intégristes religieux. Ce n'est pas un hasard si on retrouve chez Le Pen, M'Bala M'Bala, Soral et consorts la même obsession des homosexuels que des juifs, et si les crânes rasés des mouvements d'extrême droite aiment « casser du pédé » autant que du « raton », du « Bougnoule » et du « Youpin ».
Bref quand on compare les provocations de notre premier ministre avec l'investiture de Alain, on se demande pourquoi nous, personnes dépendantes à  la codéine, ont ne rentreraient pas dans le lard de cette bande d'insolent en leur exposant leur quatre vérités. Moi je paie des impôts pour que vous parliez des problématiques liées à  la drogue, et non pour que vous tentiez de vous mettre à  un niveau que vous n'atteindrez jamais en prenant exemple sur d'autre. je suis moi même, je ne compte que sur moi même, j'ose espérez que vous en fassiez autant.

En fait, c'est ma passion, je fais de la politique , mais tout seul.. c'est bien le problème.

J'attaque le gouvernement pour me donner un accès libre à  la codéine, je pense ainsi pouvoir m'en séparer plus librement quand viendra le moment. En nous donnant libre accès à  cette drogue, il peut désormais s'assurer que nous restons silencieux dans notre coin ou sur une page Facebook à  militer pour la légalisation du Cannabis pendant que eux vivent dans leurs amours propres, avec des femmes et des salaires astronomiques, ils gagnent du temps. En exploitant le système des procédures, ils se sentent littéralement invincibles quant au confort de leur situation. Si les drogués pouvaient faire comme moi et s'en prendre au vrai responsables de leurs drames en dénonçant les hameçons qu'on nous tend, les choses se casseraient sérieusement la figure d'un côté, et des poubelles émergerait la prospérité.

J'ai retrouvé goût à  la lecture, après 12 années d'abstinence, je m'en voulais pour cela. me plonger dans des romans étaient une aventure fantastique, les écrivains ont du talent pour nous faire voyager, pour nous récompenser de comprendre certaines choses dans leurs bouquins, à  ça je suis accro, plus que n'importe quelle drogue. Ainsi me voilà  en train de prendre le soleil sur les plages à  lire Dead Zone de Stephen King, 200 pages en deux semaines.. et ce malgré le temps pourri du mois d'août. Je ne compte pas m'arrêter là , cette activité se développera.
Grâce au plaisir de la lecture, je reprend l'envi d'écrire, j'ai le sens de l'imagination qui revient, et je suis moins dépendant. l'autre jour je me suis rendu compte que nous étions dimanche et que donc je ne pourrais pas aller dans une pharmacie comme ça pour m'acheter cette infâme molécule, je ne l'ai pas trop pris mal.. "Et puis alors, je peux bien m'en passer". Entre temps j'ai quand même appris à  ne pas baisser les bras lorsque je n'ai pas de codéine les jours fériés et j'ai appris à  prendre plaisir à  me renseigner sur l'emplacement des deux pharmacies de garde du secteur. Si cette fois j'ai pu obtenir une boîte sans frais de garde en explorant gentiment une nouvelle ruelle de ma ville, l'effet de surprise quand je constate que je n'ai pas de drogue pour ce soir peut être très dangereux : je me presse au volant pour arriver avant la fermeture augmentant les risques d'accident, je me fais taxer des frais de garde énorme jusque 8€ supplémentaire..

Il faut vraiment que je me dise que c'est une merde cette substance, c'est toujours mieux que de se dire que je suis en sécurité ce soir avec une boîte, et je veux m'en prendre à  quelque chose, je ne peux pas être le seul coupable de cette dépendance, c'est totalement impossible. Je respecte toujours les pharmaciens qui me fournissent car au bout du compte je ferais comme eux sans doute. Les dépendants sont victime de la drogue, pourquoi faudrait-il leur faire la morale en plus et les narguer en refusant de les fournir au sein même d'une pharmacie ?
Non, je n'arrive pas en pharmacie pour dire : "Bonjour madame, j'ai besoin de codéine je suis accro et il me faut 150mg pour ce soir" , je prend mon air de personne normal et selon l'importance de fréquentation dans la pharmacie, j'utilise un ton plus ou moins fort en prenant soin de le baisser si nécessaire au moment où je prononce le nom commerciale de cette saloperie : "Bonjour madame (avec un sourire), il me faudrait une boîte de cette m.. de néo-codion s'il vous plaît". Parfois la pharmacienne me plaît tellement que je l'imagine amoureuse, ou à  moins qu'en fait c'est parce que elle me fait des beaux yeux que je suis tellement à  l'aise.
Parfois les pharmaciens sortent directement la boite de leur comptoir, preuve de leur professionnalisme, c'est un message disant que l'on peut revenir régulièrement. J'ai déjà  rencontré des pharmaciens qui me proposent plus de une boîte (bien que cela soit interdit). Je pense que c'est une bonne chose de demander quelque chose que l'on ne veut pas au gouvernement étant donné qu'il ne nous donne pas ce qu'on veut.

Ne pas penser à  ces cachets, c'est comme fumer un joints le soir, prendre un verre de Sky, et de toute façon c'est un supplice, l'effet est tellement désagréable.. allé courage

Dernière modification par Zonacide (26 août 2014 à  22:19)

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Zonacide homme
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Je reviens un peu pour compléter :

Il est vrai que je crache un peu trop sur la substance, mais c'est l'effet du moment. Il m'arrive avoir besoin de la rabaisser et de me convaincre que ma conso est problématique. ça me permet d'être raisonnable et d'apprécier les choses vraies.

D'un autre point de vue, les effets de la codéine me donnent l'impression qu'elle me sauve la vie. Oui c'est à  ce point, comme si elle faisait émerger en moi tout à  coup une conscience qui me sauvera la vie dans le futur. C'est comme ça tandis qu'elle peut être à  l'inverse plus menaçante, d'où la volonté de m'en sortir.

en réalité, je me félicite d'avoir pu prendre mon courage à  deux mains en envoyant un CV et une lettre de motivation dans une entreprise de vente nationale. j'ai provoqué mon premier entretien téléphonique qui s'est bien passé, j'y ai pu effectivement dire les choses qui n'apparaissaient pas : "cela commence à  bien faire de faire de la vente à  distance devant mon PC, je suis un homme de terrain, je souhaiterais m'intégrer socialement dans ma nouvelle région et votre enseigne est une renommée nationale. Dynamisme, motivation et bonne humeur seront au RDV. Ma mission est de tourner la page sur le passé et aller vers l'avenir, ma mission c'est de bosser et de m'intégrer en équipe".

Les réponses ne se sont pas fait attendre : Votre candidature est intéressante, nous conservons votre dossier au cas ou un poste venait à  nouveau se libérer

Bref je suis super fier de moi, je dois me préparer mentalement, physiquement, à  travailler dur. C'est comme ça que j'aime la vie, car ne rien faire c'est très fatiguant.

Le mieux est que je fasse du sport, courir régulièrement me donnerait la force pour rester en contact avec mes futurs employeurs. Chez Pole emploi, c'est une stratégie en fait pour obtenir un numéro de demandeur d'emploi ce qui me permettra de les recontacter pour leur fournir. ça fait plus sérieux et déterminé.

Dernière modification par Zonacide (27 août 2014 à  22:32)


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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
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1041 messages
Heureux pour toi, de voir certains changement positifs, par contre je ressens beaucoup l'enfant blessé, qui se culpabilise tellement, qu'il a besoin d'en chiez, de travailler dur, de se racheter.....

Keep cool, sinon tu vas passer à  côté de ta nouvelle région, qui ne vie pas à  ce rythme la.

Allez courage avec cette étape à  passer et c'est sûr, tu arrêteras la prise de codéine, car c'est effectivement écrit dans les nuages...

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Zonacide homme
Banni
Inscrit le 01 Jul 2013
67 messages
Bonjour Amarnath,

Oui je comprend ce que tu essais de me prévenir et c'est très gentil de le faire car effectivement il est vrai que si un tel poste me passionnerait comme il l'a déjà  été il y a fort longtemps, c'est bien aussi de rester méfiant vis à  vis de soi même afin de ne pas s'infliger une vie trop douloureuse.

Mais voilà , ma situation est délicate, j'ai réussis dans le E-commerce pendant un certain nombre d'année mais aujourd'hui je me rend compte que mes revenues ne suivront pas pour m'assurer une retraite confortable. Je ne recherche pas nécessairement une grande réussite, mais je ne veux pas subir l'échec, donc je m'efforce à  m'anticiper sur mes attitudes de réflexions un peu paresseuse (par exemple me dire que je vais toucher des allocations et que par conséquent ça ne presse pas de trouver un taf tout de suite).

C'est vrai c'est très dur de penser à  s'y remettre, mais quand on passe la barrière, l'herbe est plus verte, je le sais autant que je sais que cette substance me possède.

C'est comme dans le Film "Le loup de Wall Street", la boîte de courtier de De Caprio s'est crashé en bourse et maintenant il est au chômage alors il regarde dans les petites annonces et tombe sur une annonce poste de magasinier , il se dit qu'il va postuler puis sa femme s'interpose et lui dit Tu ne vas pas faire ce métier de minable !! _Et pourquoi pas , rétorque-t-il, si tu te débrouilles bien dans ce domaine tu montes en grade et à  la fin c'est toi qui contrôle la boite.
Bon finalement dans le film il tombe sous la pression de sa femme il finit comme par magie dans une boîte de courtier qu'il remonte grâce à  ses talents et il finit par créer sa propre boîte. Il y monte un empire, embauche de nombreux salariés, possède un Yacht, un château,  etc.

Je pense que le caractère de la réussite excessive est surestimé dans ces films , je ne crois pas que cela corresponde à  la réalité. Je ne veux pas prospérer en vendant de la drogue par exemple, j'ai vraiment décidé d'être honnête avec mes revenues.

Pour dire j'avais triché pour payer moins de cotisations certaines années, mais je me suis remis en question il ya deux ans et j'ai mis à  jour mes déclarations chez le fisc. J'ai vraiment conscience que c'était mal et je ne recommencerais pas. On ne peut pas en effet prétendre être mieux en trichant, c'est risqué, c'est honteux, scandaleux et ce n'est pas ainsi que je retrouverais une vie sociale comme je l'espère.

Alors oui je veux bosser en réapprenant à  me lever le matin, en avoir l'habitude mais je recherche surtout une bonne entente dans une équipe. La dernière équipe que j'ai intégré, je me suis fais avoir. je me suis fais avoir car j'ai fourni un travail trop qualitatif par rapport à  ce qu'on me demandait. J'avais la sensation de travailler avec des gens immatures, des gamins, des incapables qui attendaient tranquillement leur promotion. Le recruteur s'en ai aperçu et il voulait me pousser à  la haine, il a embauché en contrat CDI une personne qui n'avait même pas les compétences, pendant que moi il me reprenait en contrat CDD tout ça parce que j'avais signalé à  tout le monde que mon équipier ne foutait rien.. d'après lui même si j'avais raison j'aurais dû m'écraser en faisant messe basse parce que c'était lui qui était sur un piédestal et pas moi, et même si c'était le copain du chef ce n'était pas une raison pour faire remarquer que j'étais le seul responsable compétent dans l'équipe. Je leur ai rapporté pas mal de fric, j'ai fraichement remonté l'aspect du magasin mais celà  m'aurait donné trop d'importance de me filer un CDI ou une promotion pour ce que je donnais. A la place, j'ai l'impression m'être fait violé.

J'ai fini par dégager par ce que ma boîte fonctionnait encore bien et j'ai dit tout ce que je pensais dans ma lettre de démission qui est arrivé au siège de la société, le directeur s'est fait virer et mon équipe est monté en grade, l'un est devenu directeur et l'autre a eu son poste de responsable. Depuis j'ai compris que je n'étais pas sur le bon chemin, je ne veux plus que cela se produise. Je ne mérite pas cela et eux ne méritaient franchement pas ça, c'est une honte pour la France dans ces temps de crise.

Il m'a fallut des années pour comprendre qu'il fallait à  tout prix que je prenne une revanche, mais cette fois avec du temps sans précipitation et en oubliant ces personnes inintéressantes (des fils à  papa et à  maman qui sont content d'être chef). Pour cela j'ai appris à  ne plus rechercher le pouvoir, je ne convoite plus un poste à  responsabilité, je repars d'en bas et m' y enracine profondément jusqu'à  une opportunité.

Après tout, on peut être tout en bas de l'échelle et avoir la paix si on est suffisamment malin.

C'est ça ce que je veux, avoir un taf en CDI prospère et ma microsociété prospère elle aussi. Je suis conscients que je peux faire des jaloux et dans ce milieu des drogues particulièrement, j'ai tendance à  connaitre la violence de cette jalousie car je me démerde toujours pour m'en sortir, que je me considère comme supérieur à  la normal.

Pourtant c'est faux, sinon je ne serais pas ici à  parler de mes problèmes.

Dernière modification par Zonacide (30 août 2014 à  00:40)


"La vérité n'a pas de chemin. La vérité est vivante et par conséquent, changeante"

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Zonacide homme
Banni
Inscrit le 01 Jul 2013
67 messages
Pendant que j'étais attaché à  la chaise, le chef taliban m'expliqua, calme et détendu, en position assise les jambes croisées, me tournant le dos avec un ton ironique :
"La situation est extrêmement grave en France, vous les jeunes restez à  rien faire dans vos petits appartements qui se remplissent de fumée de cannabis.
Voyez-vous j'avais un frère, et un jour il s'est noyé dans sa merde avec une seringue rouillée plantée dans le bras. Je n'ai pas été l'aider, je l'ai laissé là  où il était.
Vous en France c'est la même chose, les gens actifs regardent les autres mourir à  petit feu comme si c'était normal."

Le chef taliban s'en alla et une femme en tenu militaire beige clair armée' d'une kalachnikov alla le remplacer pour me surveiller. J'étais un otage visiblement.
Je fût surpris de sa corpulence, elle avait des seins fermes entièrement recouvert par sa tenue de combat, elle avait des cheveux châtain foncés qui arrivaient bouclés jusqu'à  sa nuque. Ses jambes et ses cuisses étaient musclés, elle devait avoisiner la trentaine.
Je lui dit :
"Vous êtes vraiment magnifique !
_ Vous croyez que vous allez me la faire comme ça ?
_ On pourrait faire connaissance, vous êtes célibataire ?
_ Attend un peu tu vas voir "
Elle me tira une balle dans la tête et je me réveillais.

Pendant 10 années j'ai dormi trop longtemps, 10 heures par nuit c'est trop.

Aujourd'hui Rdv Pole emploi je me suis levé à  10 heure au lieu de 14-15h, pour un couché vers 3-5 heures du matin.

J'ai décidé de poursuivre ainsi, de m'annihiler le plaisir de veiller le soir et de me concentrer sur mon heure de couché.

C'est une épreuve très difficile mais elle est fortement récompensée, je me sens plus dynamique le soir et il est une urgence que j'en prenne l'habitude. Rester au lit le matin ce n'est pas une vie. En même temps je crois que j'ai cette maladie qui domine au moment du levée, cette petite voix qui me souffle de retourner au lit, qui me dit que c'est un sacrilège de se lever maintenant, que ressentir pleinement la vie c'est parfois dormir et c'est maintenant.

Stratégie : Couché 2 heure maxi, puis 1 heure le lendemain, debout 10 heure.
Les impératifs seront faits le matin (je me lève pas pour me mettre devant la télé par ex) et le soir je sors..

Il s'agit d'une étape cruciale de la réintégration sociale, avoir un rythme de vie, et ainsi appréhender la vie professionnel sous un meilleur angle. Ce soir : 10 cachets de néo-codion.

"La vérité n'a pas de chemin. La vérité est vivante et par conséquent, changeante"

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