[ Gérer sa consommation ]

Gestion de l'alcoolo-dépendance

ça fait un peu plus d'un mois que j'ai posté le dernier message, j'ai l'impression que ça fait une éternité... Les choses empirent pour moi... j'ai fais pété la bouteille de whisky quasiment tout les soir seul et entière, sauf certains jours ou j'ai formations le lendemain ( 2 jours par semaine ). je commence à boire vers 22h et fini le matin entre 9 et 11h ça dépend des fois. J'ai réussi à limiter mon valium a 3 par cuite mais c'est déjà trop. J'ai réussi à être sobre 5 jours et est rattaqué au vin 2 à 3 bouteilles le soir quand j'ai pas ma formation le lendemain. Je suis conscient que j'ai un problème et la journée ça me ronge le cerveau, je culpabilise voir même des moment dépressif, me dis qu'il faut que je fasse quelque chose, en parler ou quelque chose comme ça... Mais j'ai peur d'en parler, j'ai peur d'être renvoyé en désintox ou en hp, peur pour ma formation, peur du jugement de ma famille aussi après tout ce que j'ai parcouru je ne veux pas en remettre une couche. Mais tout les soir même sans savoir qu'il est 22h je le sens et la je suis incapable de réfléchir correctement, attiré comme un aimant vers le goulot. Vous me direz surement que la solution la plus adapté serai le baclo, mais encore une fois j'ai peur de ma réaction, des mélanges impulsifs. Ce que je voudrais c'est gérer un minimum trouver un rythme pour rester à 1 bouteille de vin par jour mais je ne veux plus être bourré la journée. Enfin tout ça est encore bien compliqué...

Ps: 2em bouteille je ne la savoure même pas...Quel tare !

Dernière modification par akcknopol (19 février 2018 à  00:33)

Hello,jvous donne des nouvelles peut être vous vous en foutez mais ça me fait su bien d'?crire... j'ai toujours des periodes de 2,3 semaines à un litre de sky, je peus passer 3 jours sans boire mais au dela ça devient plus que physique j'ai du mal a supporter, le probleme dans tout ça c'est dès que je commence j'arrête plus et souvent seul.
Je me restrein au max mais quand ça part ça part
Je consulte un addicto en ce moment je lui ezs fait par de ma crainte par rapport au medoc et il m'a conseillé un carnet de suivit, ok mais en un mois j'ai largement dépassée ça feuille... ce que je voudrais c'est des conseils "technique" de personnes touch? par l alcool mais qui maitrise, comment commencer et savoir s arrêter alors que le kiff est la dans le corp, quelles strategies adopter ? Merci pour vos reponses

De mon côté ma technique a été de m'occupe les mains et l'esprit, notamment en m'investissant dans l'association et en faisant des formations.

En gros ça a été la découverte d'une passion qui m'a permis de pousser un cadre.

Tu peux essayer de trouver le moment où tu bois ton premier verre et/ou identifié ce qui déclenche cette envie, et tenter de mettre une stratégie pour retarder le moment.

Envie de boire dès le réveil, j'ai connu ça une période.

Pour "m'aider", je m'endormais avec une bouteille de rhum sur ma table de nuit et un verre à shooter à coté. Comme ça au réveil, pour m'aider à sortir du lit je prenais un shooter de rhum puis je rangeais la bouteille car celle-ci étais réservé à mes réveils.

Je pouvais ensuite partir au boulot.
Aujourd'hui j'ai compris que ce qui me faisait boire était une mauvaise ambiance au travail.

Aujourd'hui ça va nettement mieux, et le rhum je ne le boie plus qu'en cocktails.

25 jours sans boire!! Toutes mes félicitations :-)

Je suis également alcoolique mais depuis quelques mois je me limite à deux bières par jour et lors d'occasions je bois 3 fois plus.

Je ne pourrais pas ne pas boire ne serait ce qu'une seule journée. Au tant me demander d'arrêter de respirer.

Au moins maintenant ma consommation est contrôlée et grâce à ma compagne qui m'a dit qu'elle ne voulait pas que je consomme autant sinon la relation allait être en danger. Ce que je ne souhaite pas évidemment.

Je m'autorise aussi une fois par semaine à un verre de bon whisky ou bourbon en plus d'une bière.

J'ai testé pas mal de drogues mais rien n'a été plus fort dans le craving que ce foutu ethanol.
En plus cette drogue car c'en est une, est disponible facilement.

Petite truc qui m'aide: les bières sans alcool. J'en prends une par jour et j'en ressens les bienfaits. Pas plus que une par contre car je sais que si j'en prends plus, je vais être frustré.

Dernière modification par Kratomman (08 février 2019 à  19:38)

akcknopol a écrit

25 jours, j'ai donc passé plus d'un mois sans boire et ai repris avec juste de la bière le week-end.

Salut, comment ça va depuis le temps ?

De mon côté ma dernière cuite était au HH il me semble (Holy Holster, le bar des rencontres PsychoHeads).
Autant dire que ça devient rare.
jeudi soir un ami passe, je pense m'en prendre une

Et bonne semaine à toutes et tous

Je fais partie de ceux qui pronent plutôt une forte diminution de la consommation que l'abstinence totale.

Attention c'est valable uniquement pour les alcooliques qui ont une maîtrise assez forte de leur consommation.

Pourquoi tout arrêter si on se sent assez fort mentalement pour contrôler son addiction?

Je me vois mal arrêter de boire, un arrêt total est inconcevable pour moi, j'aime trop le goût de la bière,vin, bourbon, sky. C'est pas tellement pour l'effet que je bois mais pour  la saveur. En tout cas, à présent, c'est ce que je ressens.

Je bois en moyenne de deux à trois verres par jour. D'après l'OMS , c'est déjà trop et considéré comme pathologie. Je ne nie pas mon alcoolisme.

Je bois une bière sans alcool par jour, ça compense.

L'alcool c la merde...

Pour moi c la pire des produit "psychoactif", je n'aime pas le mot drogue

Je sors de 5 semaines de cure... Et je suis tt bourré ce matin

4 8.6 à 8h30... C désesperant

Putain ça fait chier..

marvin rouge a écrit

Je sors de 5 semaines de cure... Et je suis tt bourré ce matin

4 8.6 à 8h30... C désesperant

Putain ça fait chier..

Hello marvin rouge,

Es-tu suivi en post-cure?

Vous êtes plusieurs à témoigner de la difficulté à enclencher de nouvelles habitudes en sortant de cure, ça semble vraiment être le moment névralgique de la sortie de dépendance alcoolique.

Garde confiance et optimisme. Même si je n'ai jamais connu de difficultés à ce point-là, je sais combien cela prend du temps de mettre en place des nouvelles solutions  pour prendre le relais des prises automatiques d'alcool dans certaines circonstances.

Ce n'est pas simple, l'apprentissage est progressif et lent, mais ça peut se faire, il faut y croire pour ne pas commencer défaitiste par capituler. Un pas après l'autre. 

Si ce n'est pas aujourd'hui ce sera demain.

marvin rouge a écrit

Merci pr ton message
Je croyais que c'était gagné

Ben non. Et ça fait m'embête à un point...
C'est dingue à quel point c vicieux l'alcool

Courage marvin.

Il te faut un plan pour faire face aux vulnérabilités que tu as identifiées afin de continuer de progresser vers l'atteinte de tes objectifs.

Si tu croyais que c'était gagné c'est que tu as le sentiment d'avoir beaucoup avancé ces derniers temps, donc qu'il y avait des progrès très concrets. Même si tu as buté sur un obstacle, tu peux tout de même continuer à capitaliser sur ce que ces dernières semaines t'ont apporté.

Ne baisse pas les bras.

Dernière modification par Hilde (20 juin 2019 à  15:35)

Salut Marvin ! On se connaît pas (mais je peux qu'être pote avec une personne qui a "rhodium forever" dans sa signature haha) mais ce petit message pour te souhaiter plein de courage et te transmettre tout mon soutien ! C'est pas drôle l'alcool, mais t'as la sagesse des ancien.ne.s, tu vas y arriver !

Et que celui/celle qui n'a jamais abusé me jette la première pierre !

Courage !!

Peace and love
Albatros

Salut
Je suis sorti d une semaine de cure samedi,ma (meilleure cure)et oui j ai eu la chance de la faire avec 2 potes proche
,le hazard....donc on a fumé  environ 20 g de bon teush,d ailleurs il m ont soupçonné et ont fouillé toute ma chambre sans rien trouver,les hopitaux c est rempli de cachette,pour moi,c etait les pots de fleurs,dans le terreau,bref.
Mon traitement
Valium 10mg×8/j
Zopiclone 7,5mg×1/j
Vitamine b1 ,b6, b12,pp
Theralite lp 600mg
Subutex 14mg
Avant je consommais une dizaines de biere belge par jour,la je viens de me lever pour chercher partout une cannette,je suis frustré, je ne pensais pas que le craving etait si fort,manque de bol ,plus rien.elle a tout jeté
Je suis vénère

Amicalement

Dernière modification par DROGUOPATHE .fr (01 juillet 2019 à  02:49)

Alcoolique depuis 17 ans, arrêtée il y a 1 an, une demi biere,jr sais que je suis malade je remplace un produit par un alcool crack (en gwada) c pas cher. apres cest  les benzo oh oui mon petit plug de 2 seresta  2 temesta, 2 tercian,(hors benzo) puid jai mes  me tites pilules 2 lexo et des cachets de tout genre...

Salut tout l'monde !
Je me lance, je suis nouveau sur le forum, et, n'ayant pas l'habitude, il faut bien commencer quelques part ( et je ne trouve pas la section présentation ). J'ai lu les 8 page de ce post, je me souviens plus de tout j'avoue, donc je vais parler un peu de moi, parceque j'avoue ça fait du bien quand même ^^.
Pour faire bref, j'ai commencé à prendre de la drogue à 16 ans ( beuh ) et à boire...j'en ai aujourd'hui 30, et l'ascention c'est faite petit à petit : beuh / alcool, puis drogue dure. Je suis ce qu'on appel un polytoxicoman, mais j'ai, à la base, mes drogues de prédilections : héroine / cocaine en IV, alcool et joint, le reste, durant la semaine c'était du bonus. Bon, j'ai fait une cure de désintox (post cure) d'un an et demi....je devais avoir 22 / 23 ans ( j'ai du mal avec les dates, mais je me souviens que je suis rentré en cure le lendemain des attentas de boston....paye les images tromatique avant ton entrée en cure mdr ! ).
Voilà mon problême avec l'alcool : j'ai arrêté la méthadone, y'a de ça quoi...disons 3 ans et demi 4 ans...avant tout allais bien avec la metha, je ne buvais plus ; ce qui peut parraitre étrange vu que la méthadone n'est pas fait pour l'alcool, mais bizarrement c'était ma béquille...voilà que j'arrête la métha ( problême de constipation, j'avais des boules dans le ventre, j'avais peur d'avoir une oclusion intestinal, donc j'ai arrêté )...le problême c'est qu'en arrêtant la métha, je me suis remit à boire... j'ai commencé à faire les saison dans les vignes et l'apéro était souvent de rigueur, donc j'ai repris ;  petit à petit, pas brutalement, en commençant par prendre l'apéro plus régulièrement, puis 50cl de bière tout les soirs...puis 1l tout les soir...et là je suis partis de chez mes parent en janvier dernier...je le sentais venir ; chez mes parents j'évitais les conneries, mais la seul j'ai chutté ! Bon à l'heure actuel j'ai essayé de faire des efforts, y'a deux semaine je me suis dit : plus d'alcool la journée, juste le soir....résultat, quelques tremblement et de grosse sueur et crise d'angoisse, mais je tient plus ou moins...sauf aujourd'hui bizzarement, là je viens de boire deux grand verre de pineau remplis à rabord...je lutte un peu pour me stopper avant ce soir, plus q'une heure avant la première bière du soir. Bon je bois pas 2L de cognac par jour, mais ma conso me montre que je suis déjà dans la problématique.
J'ai essayé de comprendre, peut être même de trouver des excuses....et, très honnêtement y'a plusieurs raison à ma reprise :  quelques problêmes personnel, l'envie de me faire un gros shoot d'héro/coke....et peut être tout simplement :  j'ai du mal à être sobre dans ma vie, totalement sobre, parfois y'a plus d'excuses. Je suis de tout coeur avec vous....quand je lis vos messages je me sent moins seul, y'a pas mal de monde qui essay de faire des efforts, ça fais plaisir ! Personellement j'aimerais bien arriver à 1L 1L et demi de bière le soir, maximum. Je me dis tout le temps que je sais pas comment je vais faire, mais j'ai conscience que ces deux dernière semaine j'ai déjà fait un sacré effort. Ce qui me fait le plus peur c'est le regard de ma famille...ils ne savent rien pour l"instant...après tout ce que je leur ai fait subir je vois déjà les commentaire de leur part " ah en fait t'as pas envie de t'en sortir, c'est toujours pareil avec toi" et tout ce qui s'en suit...c'est le pire, le regard des autres, le jugement...la honte de retomber !
Bon je m'arrête là, à voir si la discution ce relance, bonne chance tout l'monde, ont tiens bon !
bonne chance à vous tous !

Salut ! Nouveau sur le site je voudrais apporter mon témoignage et ma descente aux enfers à cause de cette drogue légale qu'on trouve absolument partout : l'alcool.
C'est la seule drogue dont ont peut mourir subitement du jour au lendemain en stoppant net sa consommation vous le saviez ? Une vraie merde, et bien ancrée dans nos traditions françaises..
J'ai commencé a boire jeune pour faire la fête vers mes 14ans mais c'était juste festif, puis en teuf mais toujours festif. Jusqu'à un moment précis de ma vie ou j'ai pris une grande claque dans la tronche qui ma déstabilisé. Je sortait avec une fille depuis bien 7ans ( j'avais 20ans a l'époque) elle est juste partie chez sa mère et ne m'a plus donné de nouvelle, et moi je vivais dans son appartement.. Une horreur. J'ai passé l'été a me déglinguer en teuf a tout ce qui passait et a la rentrée scolaire j'ai été pris dans une formation de charpentier bois( un BTS) dans le Gers. Ou dès le premiers soirs, après avoir sympathisé avec quelques collègues, l'apéro été lancé et s'est tenu chaque soirs pendant deux ans. On a pris une coloc pendant ce temps la on avait du son on faisait des chouilles immense (un corps de ferme au milieu de nulle part avec un hangar). On buvais tous tous les soirs, mais certains juste une bière, moi fallait que je sois mort saoul, chaque soirs je ne me souvenait pas etre allé me coucher. Ca a duré pendant 1 an.. Puis j'ai enchainé sur une licence pro toujours dans le bois mais dans le commerce, sur Valence dans la Drôme ou je ne me suis pas fait d'amis dans la promo, j'étais seul isolé, et la j'ai bu énormément, j'arrivai en cours bourré, le midi c'était knettes a 8degrés lidl et le soir deux trois bouteilles de pinard juska vomir, puis des fois je passait la journée a boire sans aller en cours..6mois comme ça, ensuite je suis parti travailler en entreprise ( de commerce du bois donc) sur Montpellier me remettre en couple avec cette ex qui m'avait lâchement largué et m'installer chez elle. Premier amour, j'étais fou d'elle ! Je commence a bosser donc, et la ça va pas dutout... j'ai fais ma licence juste pour continuer les études pour faire plaisir a mes parents, et j'ai ensuite trouvé un travail pour pouvoir reconquérir ma bien-aimée. Mais le commerce... Le Capitalisme au plus au point, baiser du monde pour toujours faire plus de fric et toi ça change rien a ta paye bref.. j'ai travaillé 10mois chez eux et petit a petit je buvais de plus en plus, je mettait des knettes de perlembourg ( la bière forte pas chere de chez lidl) dans ma voiture car j'avais 45min de route pour rentrer le soir , je m'en prenais 4, j'arrivais chez moi eclaté, tellement ue le matin souvent j'arrivai en retard car je ne savais plus ou je m'était garé la veille !
Ma copine me faisait des reflexions sur ma consommation d'alcool mais je me disait "trkl ça va je gère!".. Ca allait.. Un jour on décide d'emménager dans un appart plus grand avec un jardin et de prendre un chien ( j'en voulais un depuis toujours), ce qu'on a fait. 3mois plus tard, ma copine, un soir n'est pas rentrée, on devait se rejoindre dans la soirée et elle a coupé son tel, zero réponse, une fuite comme la dernière fois.. Elle revient le lendemain me disant qu'elle a fait un ko qu'elle a dormi chez une pote mais je suis pas si con elle était chez un mec.. 5jours plus tard j'arrive a lui faire avouer et de la on se sépare, je garde le chien, bien sur et je me prend un mini appart, une grotte qui prend pas la lumière mais avec un grand jardin pour mon toutou d'amour. Je continue de travailler a ce moment la et me met a boire encore plus ! après mes knettes du trajet du retour je sors promener ma chienne dans la rue avec 4 knettes dans les poches et de la monnaie pour en racheter au cas ou. Et comme ça chaque soirs, trou noir every damn day je me reveillait souvent tout habillé sur le canapé qui me servait de lit me souvenant de rien, encore saoul et hop partir au travail. Puis j'ai fini mon CDD, ils m'ont proposé un CDI j'ai dit non merci. Et la; le chomage, j'avais tout mon temps pour boire. Je me mettait des limites au début, pas avant midi mais c'est vite arrivé qu'a 10h j'ouvre un knette. Je m'étais meme acheté un deuxieme frigo juste pour l'alcool pck yavait pas assez de place dans celui que j'avais. Je buvait ensuite tout le temps all day long avec des sieste et au reveil ca repartai ou pour éviter les siestes, cocaine , speed, md, ecsta...j'étais arrivé a un point ou je buvait dès le reveil, whiskey dans le café et la nuit je ne pouvait pas dormir sobre, tellement que j'avais toujours des bouteilles de blanc moelleux au frais pour quand l'alcool était redescendu ( ca me reveillait) je me levait, tombait la bouteille pour pouvoir me recoucher. J'étais tout le temps saoul, je ne savais plus ce qui été vrai ou faux, je ne savais plus distinguer ce que j'avais fait, ce que je voulais faire, ce que j'avais dit, ce que je voulais dire a qqun,bref a distinguer le faux du réel.
J'ai essayé de me limiter en promenant le chien a ne prendre que quelques knettes dans les poches et pas de monnaie pour ne pas en racheter mais une fois les knouches vidées, je faisais la manche pour m'en racheter d'autres.. Je n'avais pas trop d'amis a part des potes de soirées, je trainais de plus en plus à la rue , buvait de plus en plus, puis me suis mis a prendre de plus en plus de speed et coke pour rester eveillé, puis je me suis mis au cachetons, valium, methadone, subutex, etc.. mais telllement j'étais saoul j'oubliait ce que je prenait et faisait de mauvais mélange, ça m'a valu deux overdoses en l'espace d'une semaine ! A ce moment la je sortai avec une nouvelle fille fraichement rencontrée bien moins agée que moi, elle avait 17ans moi 23, elle m'a dit de faire une cure, ce que j'ai accepté, pour elle.
Ca se présentait bien sauf que n'ayant pas les moyens d'avoir une chambre seul j'ai du me retrouver en chambre double avec un héroinomane qui n'étais la que pour récupérer son permis et qui, bien sur, avait de la cons. Moi, n'ayant plus dl'alcool, ni de prods, seulement 10mg de valium en IV toutes les 6h alors que j'en mangeait 100mg tous les matins, stoppé net du jour au lendemain, ben j'ai vite pris gout a sa came. J'ai passé deux semaines en sevrage a prendre de l'héro a la clinique, puis je suis parti dans la Tarn faire une post-cure de 5 semaines ou je n'ai touché à rien ! Mais dès que je suis rentré, je suis allé chercher de la came. J'ai reussi à arreter l'alcool mais je suis malheureusement tombé dans la came, génial.
Aujourd'hui, j'ai 26ans , j'ai reussi a arreter l'héroine tout seul, je n'ai plus dutout de problème avec l'alcool, mais j'ai eu une année entière a taper de la c et a fumer du crack et encore de la désintox et de l'hôpital psychiatrique. Et la a cet instant je suis sous coke et RC (3-cmc), je n'arrive toujours pas a vivre sobre.
Mais hormis ce petit dérapage malchanceux avec mon colocataire de sevrage, la cure m'a bien aidé a ne plus touché a l'alcool.

J'ai essayé d'abord de me faire aidé par un CSAPA mais il n'étaient vraiment pas bien utile.. Alors j'ai vu une addicto en libérale a qui j'ai raconté mon histoire qui m'a dit qu'a mon age je pouvait pas faire ça et en quelques jours m'a trouvé une place en clinique. Je vous conseille de faire une cure si vous vous apercevez que l'alcool prend trop de place dans votre vie, je ne pouvait plus rien faire sans alcool, je tremblait, sueur froides, idées noires, pleurs, hurlements, démangeaisons, horrible quoi.
C'EST UNE VRAIE MERDE DONT IL FAUT SE MEFIER C'EST UNE DROGUE BORDEL !!!
l'alcool sur mes listes de courses prenaiet les trois quart, je buvait bien plus que ce que je mangeait, même mon chien mangeait plus que moi. Je disait toujours " manger liquide, c'est plus rapide!"
Bref, maintenant j'en suis sorti mais j'ai d'autre souci que j'irais raconter ailleurs, ça fait du bien de poser les choses rien que de les écrires, à qui me lira, lira pas, c'est un gros pavé mais c'est mon expérience et ne la souhaite a personne!

take care et gros bisous