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C'est naze hein...
Non, ce n'est pas naze.
Voila le tableau...pas génial hein ?...
Ce n'est pas "mal" en tout cas. Tu avais tes raisons.
Essaie de ne pas culpabiliser. Tu n'es coupable de rien. Il n'y a pas de coupable.
Oui, tiens nous au courant.
RicoSon.
Dernière modification par Ricoson (30 juillet 2013 à 22:56)
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Dernière modification par pouety (09 août 2013 à 00:44)
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Dernière modification par Phoenix (09 août 2013 à 01:03)
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Dernière modification par Ricoson (09 août 2013 à 06:13)
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Dernière modification par Phoenix (11 août 2013 à 22:57)
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Phoenix a écrit
Je viens juste d'y répondre! :)
Edit: pour ce que tu viens de citer du wiki, j'avoue que ça me surprend beaucoup!!! Ce ne serait pas le contraire, plutôt? Que tout sevrage durant MOINS de trois à quatre mois est voué à l'échec? En général, on préconise des durées les plus longues possibles de façon à ce que cela se déroule le plus en douceur possible!
Ca dépend, moi ca ne me surprend pas, qui plus est, c'est exclusivement vrai.
Attention à ne pas confondre sevrage
et maintenance et aussi ne pas confondre le protocole substitutif avec le reste.
Car avec les molécules traditionnels (heroine, morphine, codeine) les palliers de réduction sont de 96H pour s'en remettre. Ainsi, pour une personne extrêmement intoxiquée quelques semaines est une période largement suffisante pour réduire la tolérance pas à pas et rendre le sevrage endurable. Pour autant le sevrage ne doit pas durer trop longtemps sous peine de décourager à coup sur le patient.
Les seuls molécules permettant des sevrages au très long cours sont les substituts, leur très longue demi vie permet cela. Mais pour les autres molécules, le sevrage "indolore" n'est pas possible, il serait donc "idiot" de faire perdurer un sevrage trop longtemps. Pourquoi? Parce qu'en dessous d'un certain pallier biologique, que l'on baisse un peu ou beaucoup, le manque survient quoi qu'il arrive et il perdure. .Le seul moyen d'y mettre fin est d'arrêter une bonne fois pour toute et les symptomes disparaissent. Souvent diminuer trop longtemps revient à faire durer le plaisir et entretient des sensations de manque indéfiniment, ce qui conduit inexorablement à se casser la gueule.
Voici ce que Burroughs publiait dans le british journal of addiction, il y a déjà un demi-siècle à propos des cures de réduction à la morphine :
Reductions Cures.--This is the commonest form of treatment, and no method yet discovered can entirely replace it in cases of severe addiction. The patient must have some morphine. If there is one rule that applies to all cases of addiction this is it. But the morphine should be withdrawn as quickly as possible. I have taken slow reduction cures and in every case the result was discouragement and eventual relapse. Imperceptible reduction is likely to be endless reduction. When the addict seeks cure, he has, in most cases, already experienced withdrawal symptoms many times. He expects an unpleasant ordeal and he is prepared to endure it. But if the pain of withdrawal is spread over two months instead of ten days he may not be able to endure it. It is not the intensity but the duration of pain that breaks the will to resist. If the addict habitually takes any quantity, however small, of any opiate to alleviate the weakness, insomnia, boredom, restlessness, of late withdrawal, the withdrawal symptoms will be prolonged indefinitely and complete relapse is almost certain.
traduction
Cures de réduction : c'est la forme classique de traitement et aucune méthode n'existe encore pour les dépendances majeures. Le patient doit utiliser de la morphine, c'est la règle d'or. Mais la morphine doit être sevré le plus rapidement possible. J'ai tenté des cures de réduction lentes et à chaque fois, le résultat a été découragement et rechute. Imperceptible réduction signifie une réduction sans fin; quand un dépendant cherche un sevrage, il a souvent déjà expérimenté plusieurs fois le manque. Il s'attend à un état d'inconfort et il est préparer à l'endurer. Mais si la souffrance des symptômes s'étend sur deux mois à la place de dix jours, il ne va pas réussir à endurer. Ce n'est pas l'intensité qui fait la difficulté d'un sevrage mais sa durée qui casse la volonté de résister. Si le dépendant continue à prendre une quelconque quantité, aussi petite fut elle, d'un quelconque opiacé pour soulager la fatigue, l'insomnie, l'ennui, il prolongera indéfiniment les symptômes de manque et une rechute complète est assurée.
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Phoenix a écrit
Globalement, ce sont des substances assez peu récréatives... On ne prend pas de la morphine avant de faire la fête toute la nuit, c'est plutôt un truc à pioncer solo dans un coin!
Ce serait cool de pas être trop affirmatif et d'employer le "JE" quand tu parles d'effet psychoactifs car contrairement à ce que tu dis là , je connais un paquet de monde (et moi le premier) mais vraiment un gros paquet de monde qui adore les opiacés pour faire la teuf. Dans mon cas, j'ai repris le skenan pour le rush, l'euphorie, pour le côté récréatif, notamment avant de sortir en soirée parce que les opiacés me mettent une pêche de malade, je ne sens plus la fatigue et si je me dose bien, je n'ai aucune envie de sommeil avant pas mal d'heures devant moi. Ce n'est que lorsque l'effet retombe que je peux piquer du blaire auquel cas un autre shoot me renergize pour les 3/4 heures qui suivent.... ça m'est déjà arrivé pas mal de fois de quasi pas dormir pendant 72H grace à la came, et à enchainer teuf sur after, after sur teuf... et je suis loin d'etre le seul à aimer la came pour l'impression de patate qu'elle offre
Dernière modification par ziggy (12 août 2013 à 00:37)
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Phoenix a écrit
Effectivement, je n'avais pas vu les choses sous cet angle! (ou plutôt je ne savais pas que c'était si important: je me doutais bien que faire un sevrage sur 2 ans était voué à l'échec car on a l'impression de ne pas avancer)
Merci :)
Pire que de ne pas avancer, c'est de maintenir un sous-dosage permanent (donc symptôme de manque quotidien) pendant trop longtemps qui conduit à force de se sentir mal à tôt ou tard remonter le dosage, c'est à dire revenir au début. Donc cette période de sous dosage sous le pallier biologique n'a pas intérêt à perdurer trop longtemps. C'est pourquoi quand on prend la voie du sevrage et qu'on approche la fin, faut accélerer le pas sans quoi l'enlisement est à craindre... C'est pourquoi, il est si difficile de réussir à se sevrer avec l'hero ou le sken, c'est prise de tête, c'est douloureux, c'est difficile. Franchement, il vaut mieux s'orienter metha - qui elle permet vraiment une progression indolore et libère l'esprit; mais pour ceux qui décident de sevrer leur codé ou leur morphine, il faut pas aller plus vite que la musique tout en maintenant le cap. Perso, Je n'ai jamais réussi sans reconsommer derrière..;
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ziggy a écrit
Phoenix a écrit
Globalement, ce sont des substances assez peu récréatives... On ne prend pas de la morphine avant de faire la fête toute la nuit, c'est plutôt un truc à pioncer solo dans un coin!
Ce serait cool de pas être trop affirmatif et d'employer le "JE" quand tu parles d'effet psychoactifs car contrairement à ce que tu dis là , je connais un paquet de monde (et moi le premier) mais vraiment un gros paquet de monde qui adore les opiacés pour faire la teuf. Dans mon cas, j'ai repris le skenan pour le rush, l'euphorie, pour le côté récréatif, notamment avant de sortir en soirée parce que les opiacés me mettent une pêche de malade, je ne sens plus la fatigue et si je me dose bien, je n'ai aucune envie de sommeil avant pas mal d'heures devant moi. Ce n'est que lorsque l'effet retombe que je peux piquer du blaire auquel cas un autre shoot me renergize pour les 3/4 heures qui suivent.... ça m'est déjà arrivé pas mal de fois de quasi pas dormir pendant 72H grace à la came, et à enchainer teuf sur after, after sur teuf... et je suis loin d'etre le seul à aimer la came pour l'impression de patate qu'elle offre
Justement, c'est plus ou moins mon cas aussi (je suis pas un fêtard dans l'âme mais les opiacés me donnent la pêche), par contre j'avais jamais rencontré quelqu'un qui était dans mon cas dans les dizaines de personnes que j'ai fréquentées ou même croisées qui prenaient de l'héro... Mais ça n'empêche que tu as raison sur la forme à adopter
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Phoenix a écrit
ziggy a écrit
Phoenix a écrit
Globalement, ce sont des substances assez peu récréatives... On ne prend pas de la morphine avant de faire la fête toute la nuit, c'est plutôt un truc à pioncer solo dans un coin!
Ce serait cool de pas être trop affirmatif et d'employer le "JE" quand tu parles d'effet psychoactifs car contrairement à ce que tu dis là , je connais un paquet de monde (et moi le premier) mais vraiment un gros paquet de monde qui adore les opiacés pour faire la teuf. Dans mon cas, j'ai repris le skenan pour le rush, l'euphorie, pour le côté récréatif, notamment avant de sortir en soirée parce que les opiacés me mettent une pêche de malade, je ne sens plus la fatigue et si je me dose bien, je n'ai aucune envie de sommeil avant pas mal d'heures devant moi. Ce n'est que lorsque l'effet retombe que je peux piquer du blaire auquel cas un autre shoot me renergize pour les 3/4 heures qui suivent.... ça m'est déjà arrivé pas mal de fois de quasi pas dormir pendant 72H grace à la came, et à enchainer teuf sur after, after sur teuf... et je suis loin d'etre le seul à aimer la came pour l'impression de patate qu'elle offre
Justement, c'est plus ou moins mon cas aussi (je suis pas un fêtard dans l'âme mais les opiacés me donnent la pêche), par contre j'avais jamais rencontré quelqu'un qui était dans mon cas dans les dizaines de personnes que j'ai fréquentées ou même croisées qui prenaient de l'héro... Mais ça n'empêche que tu as raison sur la forme à adopter
Pourtant y en a du monde que ca booste la came ! Pas tout le monde j'admets, mais le nombre de gens qui prétendent en prendre pour "speeder au taf" est énorme, on retrouve aussi beaucoup de consommateurs dans les métiers difficiles, beaucoup de maçons en tapent pour ne pas sentir la fatigue, pareil chez les marins etc...
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Jvoulais juste savoir si l'état de grande fatigue que je ressens peut être du au sevrage ?
Oui.
Ricoson, moi aussi j'avais " la peche " avec ma consommation... Peche artificielle mais présente quand même ... Alors qu'actuellement c'est la débandade... Faudra sans doute que je me résigne a cette platitude et cette morosité.
A quel dosage en est tu ?
La perte d’énergie n'est pas définitive. Son retour se fera progressivement et plus ou moins lentement. C'est une phase du sevrage trop souvent oubliée, comme souvent répété dans le forum.
Continuer l'Anafranil, oui, JE pense que c'est important. 75mg a 150 mg pour l'adulte et la dépression d'après le Vidal. Mais, je ne suis pas Thérapeute.
La platitude, comme tu le dis, c'est aussi des souvenirs bien ancrés dont il est difficile de faire le deuil.
Le deuil, c'est un peu se résigner a la perte de quelque chose.
Mais le temps sur ce sujet peut jouer en ta faveur, comme en ta défaveur, si on rentre dans l'insupportable.
En tout cas, rien est définitif en la matière. Que pourrait on dire pour le contraire de la platitude ??
Les émotions, quand elles reviennent remplace la platitude avec brutalité parfois.
C'est la dernière phase, mais pas non plus la plus facile. Les émotions peuvent parfois faire mal, et on a en tète que le produit les lisserait.
Trouver son équilibre entre platitude et émotions brutales....
C'est bien pour cela qu'il faut y aller lentement, et consulter si on sent que l'on y arrive pas.
Désespérer avec élégance, ca va un moment, mais c'est des plus pénible, et on en trouve un jour ou l'autre la limite.
Rico.
Dernière modification par Ricoson (18 août 2013 à 07:35)
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