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- Someday
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- Inscrit le 28 Jul 2013
- 4 messages
Bonsoir à tous,
Ma copine suit un traitement de morphine injectable (Lavoisier) en substitue de la métha' et pour parer aux douleurs liées à divers problèmes de santé (moins galère pour elle de n' avoir que quelques ampoules à prendre chaque jour plutôt qu'une ribambelle de molécules différentes qui se traduisent souvent par moult cachets à ingérer etc).
De mon côté je prends occasionnellement de la cocaine.
Nous sommes ensemble depuis bientôt un an. Quand je l' ai rencontrée elle était déjà sous traitement (Skénan à l'époque) et l' idée d'un lourd traitement n' a jamais été un frein à notre relation.
Quand je la regarde ce n' est pas "la toximane" (je n'aime pas ce mot) que je vois. Je n' arrive d' ailleurs pas à la considérer en tant que telle (et à vrai dire je n'en ai pas envie) et c' est très certainement en partie ce qui,parfois, créer des situations conflictuelles car bien que je l' accompagne dans sa démarche pour réduire son dosage de morphine je n' ai pas pleinement conscience de la difficulté que représente cette tâche pour elle.
Rien d'exceptionnel ci-dessus je vous l' accorde, en résumé: elle consomme, moi pas.
Nous sommes très complices et notre relation est basée sur la confiance. La semaine de notre rencontre elle m' exposait sa situation sur le Ské' et ce que ça impliquait...
Il y a quelques mois elle est passée du Ské' aux ampoules Lavoisier et après une période de cafouillage pour adapter le dosage, a continué de baisser considérablement.
Son médecin lui a alors demandé de réduire le nombre de shoot et depuis elle n' arrive plus à se "stabiliser", elle a même fortement augmenté.
Elle essaie de baisser mais son dosage reste en dents de scie, du coup ses douleurs physiques se réveillent, psychologiquement elle n' est pas au top, elle ne dors quasi plus et a des spasmes très violents.
On en parle beaucoup ensemble pour essayer de trouver une solution et je sais qu'elle prend énormément sur elle pour que cette situation ne soit pas pesante pour moi, malgré tout mes réactions sont parfois "violentes" (je ne trouve pas le mot) car je suis en décalage avec ce qu'elle vit.
Je veux l' aider à aller bien, à "stabiliser" son traitement pour pouvoir doucement penser à réduire car j' ai vraiment peur pour sa santé.
N' étant pas médecin mes possibilités à ce niveau sont restreintes, alors j' essaie de comprendre au mieux ce qu'elle traverse pour lui apporter le soutien dont elle a besoin.
Si vous avez des conseils/un avis/une critique, je suis preneuse!
Ma copine suit un traitement de morphine injectable (Lavoisier) en substitue de la métha' et pour parer aux douleurs liées à divers problèmes de santé (moins galère pour elle de n' avoir que quelques ampoules à prendre chaque jour plutôt qu'une ribambelle de molécules différentes qui se traduisent souvent par moult cachets à ingérer etc).
De mon côté je prends occasionnellement de la cocaine.
Nous sommes ensemble depuis bientôt un an. Quand je l' ai rencontrée elle était déjà sous traitement (Skénan à l'époque) et l' idée d'un lourd traitement n' a jamais été un frein à notre relation.
Quand je la regarde ce n' est pas "la toximane" (je n'aime pas ce mot) que je vois. Je n' arrive d' ailleurs pas à la considérer en tant que telle (et à vrai dire je n'en ai pas envie) et c' est très certainement en partie ce qui,parfois, créer des situations conflictuelles car bien que je l' accompagne dans sa démarche pour réduire son dosage de morphine je n' ai pas pleinement conscience de la difficulté que représente cette tâche pour elle.
Rien d'exceptionnel ci-dessus je vous l' accorde, en résumé: elle consomme, moi pas.
Nous sommes très complices et notre relation est basée sur la confiance. La semaine de notre rencontre elle m' exposait sa situation sur le Ské' et ce que ça impliquait...
Il y a quelques mois elle est passée du Ské' aux ampoules Lavoisier et après une période de cafouillage pour adapter le dosage, a continué de baisser considérablement.
Son médecin lui a alors demandé de réduire le nombre de shoot et depuis elle n' arrive plus à se "stabiliser", elle a même fortement augmenté.
Elle essaie de baisser mais son dosage reste en dents de scie, du coup ses douleurs physiques se réveillent, psychologiquement elle n' est pas au top, elle ne dors quasi plus et a des spasmes très violents.
On en parle beaucoup ensemble pour essayer de trouver une solution et je sais qu'elle prend énormément sur elle pour que cette situation ne soit pas pesante pour moi, malgré tout mes réactions sont parfois "violentes" (je ne trouve pas le mot) car je suis en décalage avec ce qu'elle vit.
Je veux l' aider à aller bien, à "stabiliser" son traitement pour pouvoir doucement penser à réduire car j' ai vraiment peur pour sa santé.
N' étant pas médecin mes possibilités à ce niveau sont restreintes, alors j' essaie de comprendre au mieux ce qu'elle traverse pour lui apporter le soutien dont elle a besoin.
Si vous avez des conseils/un avis/une critique, je suis preneuse!
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Bonjour.
Tu as attaqué directement ton poste dans Morphine et c'est ta présentation.
Donc, bien venue Someday.
remarque:
Tu as attaqué directement ton poste dans Morphine et c'est ta présentation.
Donc, bien venue Someday.
remarque:
De mon côté je prends occasionnellement de la cocaine.
elle consomme, moi pas.
J'entends un fausse note. Il est tôt, c'est peut être pour cela.
Sa consommation semble en dent de scie. Le DOC prends il vraiment cette consommation en compte ??
La Métah a un pouvoir antalgique assez puissant. X4 par mg a faible dose, et jusqu’à X10 a partir d'un certains nombre de grammes.
60mg de Métah = 250mg de morphine au piff mais 100mg vont représentés 600mg de morphine au niveau antalgique.
D'autres te répondrons bien plus précisément.
Rico Son
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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- ziggy
- Michel HAmBurger avec nous
- Inscrit le 21 Jul 2008
- 1935 messages
De mon expérience strictement personnelle, généralement 250 mg de morphine injecté se substitue sans difficulté avec 30 mg de metha - voire meme plus - j'ai vécu des mois en faisant des a/r metha/skenan, je shootai 4 ou 5 skens/j et je prenais à peine 30 en repassant à la metha - c'était parfois un peu sensible mais ca rentrait dans l'ordre en 3 jours. 60 mg pour 250mg de sken me parait etre dans l'ordre d'un bon gros confort, mais pourquoi pas, le but est de ne pas reprendre l'IV et moi j'ai systématiquement repris. Par contre ce n'était pas pour cause physique mais juste le cravings et je n'étais pas favorable à ingurgiter des tonnes de metha juste pour bloquer chimiquemet un 'désir' . Ensuite, pour les dosages plus importants, la courbe finit par s'écraser, les rapports peuvent mettre etre de 1/20 sur les hauts dosage ex: 140 mg de methadone suffiront à aider une personne qui injecte deux boites par jour (2800 mg).
hello RIC. Alors ces 8 mg ? Ca se passe ? Moi ca va. Je prends carrément plus du tout de métha, j'ai arrêté d'en prendre complétement à défaut de mal la prendre genre 1 jour 2 ou 3 j - 3 j ,donc là je suis en mode 100% hero et je compte le rester jusqu'à mon départ puis m'embarquer dans un avion, avec quelques gellules de skenan (sans seringues) et apres avoir écraser une bonne diminution , une fois à 100mg oral de morphine, ce sera un passage à la casserolle 4-5 jours, le contexte me facilitera bien les choses (1 mois de vacances à 10000 bornes d'ici, no stress etc...). Je l'ai fait 5000 fois, qu'on le veuille ou non, meme si j'ai repiqué au truc, ca m'a quand meme fait du bien à chaque coup de voir quand j'étais capable de prendre le dessus sur la dépendance, du moment que le syndrome n'est pas "extreme", le manque de morphine me convient, il est un peu onirique et surtout assez rapide. 7-8 jours pour une remise sur pied, par contre, il faut que je me vide complétement de toute trace de methadone dans mon corps, donc j'en prends plus du tout pour l'instant. D'ailleurs, la came marche mieux quand il y a pas un pete de meth à l'horizon, c'est certain. Allez c'est l'heure de mon keps du matin ! :)
ps : je dois avouer qu'actuellement, j'arrive à gérer ma conso de came - 2 shoots par jour (un matin et un soir) de 350 mg par cup d' une came basique du 93 (20 points à vue du nez, car moins forte que celle que j'ai pris les mois passés dont les stups m'ont dit qu'elle cartonnait à 37) et sérieux, j'ai la forme, je fais plein de trucs et je me lève à 07h du mat. Parfois je me demande si ce serait pas plus simple d'avoir un traitement à base d'hero comme en suisse, car la metha j'y arrive pas depuis 3 ans que j'ai des ordonnances mon record de stabilité c'est un mois, donc pas top.
hello RIC. Alors ces 8 mg ? Ca se passe ? Moi ca va. Je prends carrément plus du tout de métha, j'ai arrêté d'en prendre complétement à défaut de mal la prendre genre 1 jour 2 ou 3 j - 3 j ,donc là je suis en mode 100% hero et je compte le rester jusqu'à mon départ puis m'embarquer dans un avion, avec quelques gellules de skenan (sans seringues) et apres avoir écraser une bonne diminution , une fois à 100mg oral de morphine, ce sera un passage à la casserolle 4-5 jours, le contexte me facilitera bien les choses (1 mois de vacances à 10000 bornes d'ici, no stress etc...). Je l'ai fait 5000 fois, qu'on le veuille ou non, meme si j'ai repiqué au truc, ca m'a quand meme fait du bien à chaque coup de voir quand j'étais capable de prendre le dessus sur la dépendance, du moment que le syndrome n'est pas "extreme", le manque de morphine me convient, il est un peu onirique et surtout assez rapide. 7-8 jours pour une remise sur pied, par contre, il faut que je me vide complétement de toute trace de methadone dans mon corps, donc j'en prends plus du tout pour l'instant. D'ailleurs, la came marche mieux quand il y a pas un pete de meth à l'horizon, c'est certain. Allez c'est l'heure de mon keps du matin ! :)
ps : je dois avouer qu'actuellement, j'arrive à gérer ma conso de came - 2 shoots par jour (un matin et un soir) de 350 mg par cup d' une came basique du 93 (20 points à vue du nez, car moins forte que celle que j'ai pris les mois passés dont les stups m'ont dit qu'elle cartonnait à 37) et sérieux, j'ai la forme, je fais plein de trucs et je me lève à 07h du mat. Parfois je me demande si ce serait pas plus simple d'avoir un traitement à base d'hero comme en suisse, car la metha j'y arrive pas depuis 3 ans que j'ai des ordonnances mon record de stabilité c'est un mois, donc pas top.
Life on Mars ..........................................
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Salut Ziggy.
Et bien, toujours le chiffre rond 8mg. Et, tu noteras l'énergie de mes postes.
Je vais a merveille. Je le prends a 8h00 pile.
Et bien ce matin, j'avais oublié, et je l'ai pris a 9h30.
Et je ne me lasserai pas de te remercier ton acharnement a me faire comprendre le fonctionnement de ce TSO. Je n'oublie pas Fil, ni l'ensemble du Forum.
Zig, je suis ressucité......
Et bien, toujours le chiffre rond 8mg. Et, tu noteras l'énergie de mes postes.
Je vais a merveille. Je le prends a 8h00 pile.
Et bien ce matin, j'avais oublié, et je l'ai pris a 9h30.
Et je ne me lasserai pas de te remercier ton acharnement a me faire comprendre le fonctionnement de ce TSO. Je n'oublie pas Fil, ni l'ensemble du Forum.
Zig, je suis ressucité......
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
Bonjour,
le pb de douleur de ton amie doit etre suivi etroitement par un centre de tt de la douleur (c'est probablement deja fait mais peut etre à refaire). Dans les douleurs chroniques il faut viser le long terme, parfois au detriment du court terme, c'est pourquoi il vaut mieux negocier le traitement que faire toute seule, car les limites apparaissent rapidement. Et bien sûr envisager aussi tous les tt non medicamenteux (chirurgie, reeducation etc..)..
Pour l'etiquette de toxicomane que tu ne veux pas mettre sur ton amie, dis toi que ce genre d'etiquette sensée résumer totalement la personne (comme celle de noir, de juif, de policier etc..) est une erreur de raisonnement car l'individu est toujours, quand on sait le regarder, bien différent du stereotype. Ton amie est usagère pour des douleurs physiques, d'autres le sont pour des douleurs psychiques, certains maitrisent leur consommation, d'autres non, chaque cas doit etre décrit tel, qu'il est et non par un simple mot. Manifestement ton idée du toxicomane est celle du consommateur désocialié et mettant sa vie ne danger, qui n'est en fait qu'une infime minorité des usagers, mais que les discours de nos politiques utilisent sans aucun scrupule, pour justifier tout et n'importe quoi.
Donc regarde ton amie telle qu'elle est non à travers le prisme d'un mot sans signification univoque. Elle a besoin d'aide, c'est certain, mais d'une aide tolérante et bienveillante qui ne se limite pas à vouloir « guérir sa toxicomanie ».
Amicalement
le pb de douleur de ton amie doit etre suivi etroitement par un centre de tt de la douleur (c'est probablement deja fait mais peut etre à refaire). Dans les douleurs chroniques il faut viser le long terme, parfois au detriment du court terme, c'est pourquoi il vaut mieux negocier le traitement que faire toute seule, car les limites apparaissent rapidement. Et bien sûr envisager aussi tous les tt non medicamenteux (chirurgie, reeducation etc..)..
Pour l'etiquette de toxicomane que tu ne veux pas mettre sur ton amie, dis toi que ce genre d'etiquette sensée résumer totalement la personne (comme celle de noir, de juif, de policier etc..) est une erreur de raisonnement car l'individu est toujours, quand on sait le regarder, bien différent du stereotype. Ton amie est usagère pour des douleurs physiques, d'autres le sont pour des douleurs psychiques, certains maitrisent leur consommation, d'autres non, chaque cas doit etre décrit tel, qu'il est et non par un simple mot. Manifestement ton idée du toxicomane est celle du consommateur désocialié et mettant sa vie ne danger, qui n'est en fait qu'une infime minorité des usagers, mais que les discours de nos politiques utilisent sans aucun scrupule, pour justifier tout et n'importe quoi.
Donc regarde ton amie telle qu'elle est non à travers le prisme d'un mot sans signification univoque. Elle a besoin d'aide, c'est certain, mais d'une aide tolérante et bienveillante qui ne se limite pas à vouloir « guérir sa toxicomanie ».
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (02 août 2013 à 10:49)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
Hello à tous,
Ca fait un p'tit moment que je ne poste plus trop (tout en continuant à tous vous suivre régulièrement), mais il me semble important de sortir de ma tanière et de préciser, puisque c'est de moi qu'il s'agit, que je ne suis pas sous Morphine seulement pour les douleurs.
Mais j'y suis passée après 4ans sous metha et 10ans dans la came avant ça le tout à haute dose, sans oublier quelques années de polyconsommation, ce qui n'est plus tout à fait la même chose
...
Puis des problemes de dos, ainsi que 3 lourdes opérations du sein il y a 1an 1/2 (entres autres) qui ont fait que plutot que de prendre les deux je suis passée seulement à la Morphine (bon, je simplifie un peu le processus là , mais j'en avais déjà parlé dans mes anciens posts:
_Là : http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=6852
_et là : http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=7911
@Prescripteur: Pour ce qui est des douleurs j'ai déjà soulevé le problèmes de l'opération entre autre avec mon medecin traitant, qui me suis depuis mes 17/18ans, mais il reste reticent à ce propos.
Il faut dire qu'il apprécie très moyennement, c'est un euphémisme qu'on le remette en question, chose que j'ai pu confirmée quand j'ai eu le malheur de lui soumettre l'idée que ce n'est pas parce que l'on etait tox que l'on avait besoin de neuroleptiques et autres anti-psychotiques systémathiquement.
(il a une facheuse tendance a proposer les 2 à tous les gens qui vont chez lui et sous skenan que je connais).
Suite à cette remarque dans laquelle je lui faisait aussi part de mon eventuel (oui faut prendre des pincettes) souhait de voir un addicto en complément car niveau suivi je ne me sentais pas correctement encadré, et que dans mon CAARUD aussi tous les infirmiers médecins à qui j'avais pu en parler m'avaient vivement conseiller de le faire plutot que de prendre ces cachets) il m'a gentiemment dis qu'ils pouvaient aller se faire mettre; que lui ne se permattait pas de juger un traitement sans connaitre le patient etc.... Et que pour lui tous ce qui etait addicto ne valait rien car on ne se specialisait pas en addictions puisqu'elles sont multiples et les patients et parcours aussi...
Tout ca pour te dire que ce n'est pas forcement avec lui que je vais trouver des solutions à long terme... Ca ne facilite pas la discussion, on va dire. Mais le CSAPA de ma ville etant plus que debordé et ne prescrivant que la metha (peut etre un peu de sub) et mon medecin traitant etant le seul à delivrer des Morphiniques à quelques UD's (on doit etre 3ou4) Je n'ai pour l'instant que peu de choix.
Enfin j'ai quand même RDV lundi et pense bien remettre tout ca sur la table avec en prime l'idee d'un nouveau scanner car les douleurs sont de plus en plus intenables et ca même au dosage auquel je suis.
Sinon pour en revenir au post de ma chérie et puisque je vois que ca a été moyennement pris, moi qui la côtoie quand même presque tous les jours depuis presque 1an, je peux dire qu'elle n'a pas employé le mot tox avec une quelconque connotation péjorative...
Bonne journée à vous tous.
Ca fait un p'tit moment que je ne poste plus trop (tout en continuant à tous vous suivre régulièrement), mais il me semble important de sortir de ma tanière et de préciser, puisque c'est de moi qu'il s'agit, que je ne suis pas sous Morphine seulement pour les douleurs.
Mais j'y suis passée après 4ans sous metha et 10ans dans la came avant ça le tout à haute dose, sans oublier quelques années de polyconsommation, ce qui n'est plus tout à fait la même chose
... Puis des problemes de dos, ainsi que 3 lourdes opérations du sein il y a 1an 1/2 (entres autres) qui ont fait que plutot que de prendre les deux je suis passée seulement à la Morphine (bon, je simplifie un peu le processus là , mais j'en avais déjà parlé dans mes anciens posts:
_Là : http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=6852
_et là : http://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=7911
@Prescripteur: Pour ce qui est des douleurs j'ai déjà soulevé le problèmes de l'opération entre autre avec mon medecin traitant, qui me suis depuis mes 17/18ans, mais il reste reticent à ce propos.
Il faut dire qu'il apprécie très moyennement, c'est un euphémisme qu'on le remette en question, chose que j'ai pu confirmée quand j'ai eu le malheur de lui soumettre l'idée que ce n'est pas parce que l'on etait tox que l'on avait besoin de neuroleptiques et autres anti-psychotiques systémathiquement.
(il a une facheuse tendance a proposer les 2 à tous les gens qui vont chez lui et sous skenan que je connais).
Suite à cette remarque dans laquelle je lui faisait aussi part de mon eventuel (oui faut prendre des pincettes) souhait de voir un addicto en complément car niveau suivi je ne me sentais pas correctement encadré, et que dans mon CAARUD aussi tous les infirmiers médecins à qui j'avais pu en parler m'avaient vivement conseiller de le faire plutot que de prendre ces cachets) il m'a gentiemment dis qu'ils pouvaient aller se faire mettre; que lui ne se permattait pas de juger un traitement sans connaitre le patient etc.... Et que pour lui tous ce qui etait addicto ne valait rien car on ne se specialisait pas en addictions puisqu'elles sont multiples et les patients et parcours aussi...
Tout ca pour te dire que ce n'est pas forcement avec lui que je vais trouver des solutions à long terme... Ca ne facilite pas la discussion, on va dire. Mais le CSAPA de ma ville etant plus que debordé et ne prescrivant que la metha (peut etre un peu de sub) et mon medecin traitant etant le seul à delivrer des Morphiniques à quelques UD's (on doit etre 3ou4) Je n'ai pour l'instant que peu de choix.
Enfin j'ai quand même RDV lundi et pense bien remettre tout ca sur la table avec en prime l'idee d'un nouveau scanner car les douleurs sont de plus en plus intenables et ca même au dosage auquel je suis.
Sinon pour en revenir au post de ma chérie et puisque je vois que ca a été moyennement pris, moi qui la côtoie quand même presque tous les jours depuis presque 1an, je peux dire qu'elle n'a pas employé le mot tox avec une quelconque connotation péjorative...
Bonne journée à vous tous.
Dernière modification par TankGirl (02 août 2013 à 11:59)
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
"Imperfection is beauty, Madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring..." (M.M)
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
OK, cela ne change rien au fait que tu es "tankgirl" et pas une "toxicomane". Je pense que l'utilité du centre de traitement de la douleur est d'empecher que le controle medical te titille sur ta morphine considérée comme TSO et dans ce cas au minimum non remboursée.
Amicalement
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- TankGirl
- Membre avisée (De quoi??)
- Inscrit le 24 Apr 2012
- 397 messages
Je prends note pour le centre antidouleurs, je ne sais même pas si ca existe dans ma cambrousse mai je vais me renseigner....
Parce qu' effectivemment docs non specialisés (je le mets au pluriel car j en vois une autre quand je suis sur Paris) et pharmacies commencent à tiquer au vus des dosages et de certains chevauchements me tannant avec leurs histoires de medecin conseil (meme si je sais que ca risque d'arriver, hein...) Et de conseils des pharmaciens etc...
Vu que je ne me vois pas "en chier" pour les rassurrer, ca me parait une bonne alternative et ca me permettra sans aucun doutes de parler avec des gens plus à meme de comprendre la situation...
Thank's pour m'y avoir fait penser....
_Pour ce qui est de reste je lui laisse le soin vous répopndre (j'voudrais pas envahir son post non plus, hein!....)
Parce qu' effectivemment docs non specialisés (je le mets au pluriel car j en vois une autre quand je suis sur Paris) et pharmacies commencent à tiquer au vus des dosages et de certains chevauchements me tannant avec leurs histoires de medecin conseil (meme si je sais que ca risque d'arriver, hein...) Et de conseils des pharmaciens etc...
Vu que je ne me vois pas "en chier" pour les rassurrer, ca me parait une bonne alternative et ca me permettra sans aucun doutes de parler avec des gens plus à meme de comprendre la situation...
Thank's pour m'y avoir fait penser....
_Pour ce qui est de reste je lui laisse le soin vous répopndre (j'voudrais pas envahir son post non plus, hein!....)
Dernière modification par TankGirl (02 août 2013 à 11:54)
"Je suis faite de morceaux de moi-même éparpillés, puis recollés ensembles, parce qu'il faut bien avoir l'apparence d' un corps..." (C.Collard)
"I'm not totally useless... I can be used as a bad exemple..."
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- Someday
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- 4 messages
Bonsoir à tous et merci pour vos réponses,
pour Ricoson
pour Ricoson
De mon côté je prends occasionnellement de la cocaine.
elle consomme, moi pas.
Effectivement à la relecture de mon post il y a comme une contradiction...je m'explique: je faisais allusion à la consommation régulière d' opiacés. Pour ma part je prends dla cocaine 4 à 5 fois par an donc en comparaison on ne peut pas vraiment dire que je consomme (et sans faire de parallèle: oui je consomme).
Pour ce qui est de la présentation, je m' y attèle dès que possible!
Pour prescripteur:
Soit je me suis mal exprimée et j' en suis désolée, soit je t' invite à relire mon post un peu plus attentivement car c'est justement l'inverse que j'exprime.
Si j' avais cet avis et si je la considérais dla sorte elle et moi n'aurions simplement rien à faire ensemble et je n' aurais rien à faire sur ce site d'ailleurs.
Mon intention n' était pas d'insulter ou de blesser quiconque.
Je trouve dommage que ce mot soit l'une des seules choses qui ressorte de la situation décrite, car ce n' est pas l'objet de mon post.
Je reformule puisque le message n' a pas été entendu la première fois:
Je suis ici pour essayer de comprendre ce que traverse la fille que j'aime afin de l'aider a vivre au mieux son traitement car ce terrain m' est inconnu et que parfois je suis complètement dépassée par la situation.
Si elle va mieux, alors nous irons mieux...alors j' irais mieux.
Vois donc dans ce post plus un appel à l' aide maladroit qu' une vision très obtue de l' addiction.
Merci pour le conseil que tu lui as donné.
Dernière modification par Someday (02 août 2013 à 23:45)
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Bonjour Someday.
Tu dois comprendre que c'est assez compliqué, et je n'ai pas pensé que tu avais une vision obtue.
En revanche, c'est difficile pour toi de comprendre parce que tu ne connais pas, et tant mieux pour vous deux.
Allé, a deux balles : celuis qui sait, c'est celui qui sait ce qu'il ne sait pas. Lao Tseu, je crois....
Tu dois comprendre que c'est assez compliqué, et je n'ai pas pensé que tu avais une vision obtue.
En revanche, c'est difficile pour toi de comprendre parce que tu ne connais pas, et tant mieux pour vous deux.
Allé, a deux balles : celuis qui sait, c'est celui qui sait ce qu'il ne sait pas. Lao Tseu, je crois....
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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- Someday
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Bonjour Ricoson,
Merci pour ta réponse.
La deuxième partie de mon dernier post s' adresse à Prescripteur suite à l' extrait de réponse suivant:
Merci pour ta réponse.
La deuxième partie de mon dernier post s' adresse à Prescripteur suite à l' extrait de réponse suivant:
Donc regarde ton amie telle qu'elle est non à travers le prisme d'un mot sans signification univoque. Elle a besoin d'aide, c'est certain, mais d'une aide tolérante et bienveillante qui ne se limite pas à vouloir « guérir sa toxicomanie ».
Bonne journée, à bientôt!
Dernière modification par Someday (03 août 2013 à 08:34)
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
Moi aussi je me suis mal exprimé. Je ne pensais pas te critiquer toi mais critiquer la vision "habituelle" dont tu te faisais l'echo, pour montrer à quel point elle est inadaptée. Donc merci de me permettre de rectifier.
Quand je parlais d'aide tolérante etc.. je pensais à l'aide professionnelle.
Amicalement
Quand je parlais d'aide tolérante etc.. je pensais à l'aide professionnelle.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 août 2013 à 09:22)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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